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Maman vire de bord

Chapitre 1

Lesbienne
Je m’appelle Cécile, j’ai 46 ans, je suis mariée, mère de quatre enfants, les seuls amours de ma vie… sans compter mon mari… bien sûr, mais ce n’est pas la même chose. Jusqu’à peu, ma vie de femme au foyer n’était guère originale, d’une désespérante monotonie. J’avais toujours été très sage, bien trop sage… Je ne m’en rendais pas vraiment compte, trop absorbée par mon travail de mère au foyer. Oui, je considère cela comme un vrai travail, n’en déplaise à la majorité des hommes. Ils ne peuvent imaginer ce qu’est tenir une maison de six personnes avec quatre adolescents et ce que cela sous-entend… Mais il y a quelques semaines, ma vie a quelque peu basculé. Un peu grâce à la complicité involontaire d’une de mes filles qui me fit découvrir la face cachée de l’Internet et ses multiples possibilités. J’ai découvert par la suite, en solo cette fois, alors que la maison était enfin calme, des sites peu recommandés aux mères de famille trop sages. Je n’en croyais pas mes yeux ! J’y passais de plus en plus de temps, parfois même une grande partie de la nuit, à l’insu de mon mari. Puis j’y revenais la journée, alors qu’il était sur ses chantiers. Je revenais sans cesse, entre deux tâches ménagères devenues ennuyeuses. J’étais comme un petit papillon lubrique attiré par la lumière crue de l’écran de l’ordinateur magique. Initialement, avant que ma fille ne me montre quelques moteurs de recherche, je me contentais de surfer très sagement, rechercher une recette de cuisine par ici, un conseil d’éducation pour les enfants par là, que des recherches fort sages. Mais évidemment, ce qui devait arriver arriva, je divergeais, un peu honteuse, mais ravie de plus en plus souvent vers des sites plus chauds ! Des photos un peu coquines puis de plus en plus osées, du classique initialement puis de plus en plus hard, au fil du temps. Ma fille ensuite, sous prétexte de recherche de recettes de cuisine en vidéo, m’installa même un petit logiciel pour télécharger des séquences filmées… Je ne m’en privais pas ! Mais très vite mes requêtes sortirent du domaine culinaire, pour s’orienter vers les relations humaines en position allongée. Les semaines passèrent. Mes jours et mes nuits devenaient de plus en plus fatigants. Je passais le plus clair de mon temps à fouiller dans les sites érotiques, à la recherche de beaux mâles bien dotés, histoire de me changer un peu de mon si modeste mari. Un jour par hasard, je tombais sur une vidéo montrant l’initiation d’une quadragénaire visiblement aussi sage et innocente que moi par une petite blonde délurée de l’âge de ma fille ainée. J’en fus terriblement troublée. J’ai visionné la séquence une bonne vingtaine de fois, particulièrement la scène où la novice mère de famille, allongée sur la table de sa salle à manger, se laissait complaisamment butiner l’entrecuisse par cette gamine effrontée particulièrement gourmande. J’avoue qu’à chaque visionnage, j’ai abondamment trempé ma petite culotte de coton. À partir de ce jour, ma préférence s’orienta franchement vers les sites lesbiens. Je n’avais aucune explication cohérente à cette dérive inattendue. À mon âge, je n’avais jamais eu d’expérience dans le domaine, même à l’adolescence. Mon mari, que j’avais connu en seconde au lycée m’avait totalement déniaisée quelques mois après, de façon tout à fait classique. Il était depuis demeuré l’unique homme de ma vie. Voilà qu’au beau milieu d’une quarantaine sans éclat, je faisais une découverte incroyable, je me découvrais un goût soudain pour les amours immorales. Je lisais des histoires de femmes aimant leurs congénères, ces affreuses lesbiennes que je jugeais si mal, peu de temps auparavant. Que m’arrivait-il donc ? Je matais avec un plaisir évident des photos cochonnes de femmes enlacées. Il m’arrivait même de me masturber en cachette en les reluquant. Encore une découverte pour moi, alors que je ne m’étais tripotée qu’une ou deux fois, peut-être trois, au tout début de ma rencontre avec mon futur conjoint. Les mois défilèrent, sans passage à l’acte. Mes après-midi, je les passais à me caresser en solitaire, m’imaginant dans les bras d’une de ces femmes lascives. Je délaissais de plus en plus les tâches qui m’incombaient pour me donner un plaisir trouble, mais bien réel. À tel point que mon époux m’en fit la remarque. En plus de me trouver de plus en plus fatiguée, les traits tirés, il remarqua et s’inquiéta des larges poches bistre sous mes yeux. Il remarqua également mon manque d’enthousiasme auprès de lui.
Ensuite, j’ai découvert les forums sur lesquels on peut discuter de tout, mais surtout de sexe… sans aucun risque. Je me suis bien amusée pendant quelques semaines. Je suis même allée jusqu’à me faire passer pour une gouine, pour voir les réactions de mes congénères. Je me faisais parfois draguer, c’était fort troublant, mais j’arrêtais la conversation dès que cela devenait plus précis ou plus sérieux. Je n’étais nullement prête à franchir le pas. Pour tromper un peu mon ennui et me sortir un peu de cette addiction informatique, je m’étais inscrite dans un club de sport, dans un espace fitness, pas trop loin de la maison. Un endroit sympa, avec musculation, sauna et massage. J’y passais une ou deux heures par semaine. J’y allais aussi pour perdre éventuellement les quelques kilos superflus, empâtant ma silhouette depuis trop d’années. Mais je ne me faisais guère d’illusions en la matière. De nature un peu timide, il m’était difficile de lier connaissance avec les nanas de tous âges qui fréquentaient le lieu. Je me contentais de la politesse la plus élémentaire : bonjour, au revoir, à la prochaine, un petit sourire de connivence parfois et nous rentrions chacune chez nous, sans aller au-delà. Un jour, alors que j’étais en plein effort, j’aperçus une belle blonde, très classe, assez jeune, tout juste trente ans, en train de me regarder sans vergogne alors que je suais sang et eau. Elle insistait, sans se cacher, elle en était gênante. J’étais légèrement troublée, mais surtout agacée ! Que me voulait-elle donc, cette donzelle ? Je rosissais sous ses regards appuyés. Elle vit que j’étais gênée, mais continuait néanmoins à me mater ouvertement. Ne sachant quelle attitude adopter, je finis par détourner la tête. De plus en plus mal à l’aise, j’ai écourté la séance. Je suis sortie sans croiser son regard. La semaine suivante, je n’ai pas osé y retourner. J’étais décontenancée par cette expérience, nouvelle pour moi. Quinze jours plus tard, j’ai changé d’avis, je ne voulais pas que mon abonnement soit perdu. La blonde trop curieuse était présente, mais ne semblait plus vraiment s’intéresser à moi.
J’en fus un peu vexée. à suivre
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