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Maman vire de bord

Chapitre 8

Lesbienne
La réflexion du serveur nous fait marrer comme deux collégiennes qui viennent de faire une bonne blague. Il ne croit pas si bien dire ce pauvre jeune homme ! Moi en tout cas je suis chaude de chez chaude ! Je ne sais pas quel est véritablement l’état d’esprit de Geneviève, mais personnellement, je suis à point. Je crois que si elle se levait à cet instant précis, me prenait la main pour m’entraîner aux toilettes, me plaquer contre un mur pour me manger la bouche, me peloter les seins, me dévorer le minou, je me laisserai faire sans aucune arrière-pensée. Tant pis, ou tant mieux si nous sommes surprises par une cliente venue refaire son maquillage ! Pour le moment ce n’est pas le programme. Les moules en plus d’être brûlantes semblent fort appétissantes. Nous reprenons nos esprits quelque peu égarés dans les plaines de lubricité, pour attaquer l’odorante entrée. Je lance une remarque : — C’est dommage avec d’aussi belles moules de ne pas boire un petit blanc sec ! — Tu aimes le vin Cécile ? — Ben… je ne suis pas une inconditionnelle, mais j’avoue que je me serais bien laissée tenter par un petit Meursault. — Chiche ? — Chiche !
Geneviève fait un petit signe discret à notre esclave patenté :
— Pourriez-vous, jeune homme, nous apporter une bouteille de Meursault, si l’établissement possède ça en cave ? Je trouve qu’elle en rajoute un peu dans le condescendant. — Mais bien sûr mesdames, de suite. — Une bien fraîche n’est-ce pas, pour rafraichir les moules qui sont effectivement très chaudes. — Je vous l’apporte, mesdames.
La réserve de vin ne doit pas être très loin, car en moins de deux minutes il est de retour. Il pose sur notre table un seau à glace embué. La bouteille de vin trempant dans les glaçons est couverte d’une belle écharpe blanche. Mon regard est tout aussi embué que le seau. Notre serveur prend son temps pour l’ouvrir. Sans plus se cacher, il lorgne sans vergogne la belle poitrine de Geneviève, toujours, généreusement offerte. Moi non plus je ne me prive pas de regarder, ce qui n’arrange en rien mon état ! Mais je trouve que ce petit jeune homme n’est pas très discret. Je suis un peu jalouse. Dès qu’il s’est éloigné après avoir rempli nos verres, j’en fais la remarque à ma jeune compagne : — Il m’agace un peu celui-là, à reluquer tes seins ! — C’est fait pour ça les décolletés, attirer le regard ! Le contraire me vexerait, tu sais !
— Il pourrait le faire avec un peu plus de classe et de retenue ! — Tu sais ma chérie, tu n’es guère plus discrète ! Toi aussi tu mates, petite perverse indélicate ! — Euh, oui, mais moi, j’ai le droit, je suis ton amie… — Eh oui, pour le moment, juste mon amie. Mais cela ne va pas durer ! — Ah bon ?!
Comprenant ma méprise elle corrige :
— N’ai pas peur Cécile ! Je veux simplement dire que tu n’as pas à être jalouse du serveur. Tu auras bientôt ce que lui n’aura jamais ! À notre santé, à nos plaisirs ! — À ta beauté !
Geneviève me sourit. Après avoir bu une petite gorgée de liquide glacé, elle pose délicatement son verre, recule doucement sa chaise, se lève, contourne la table, se penche vers moi. Mon Dieu, je vais défaillir tellement j’ai envie de caresser sa poitrine, exposée à quelques centimètres. Elle me prend doucement le menton, lève mon visage vers le sien qui s’approche comme en ralenti. Comme un petit papillon, sa bouche carmin se pose sur mes lèvres impatientes. Elle les force, elles ne résistent guère. Je me laisse aller à la douceur de sa chaude langue humide qui investit ma bouche, caresse longuement ma langue. Je ne sais plus où je suis, je me fous complètement du monde qui m’entoure. Mais hélas, le gentil petit papillon finit par quitter la fleur ouverte, il s’approche de mon oreille et murmure :
— Je m’absente cinq minutes ma chérie, continues tes moules…
La famille en train de dîner à la table voisine regarde ma belle blonde s’éloigner. Puis quatre paires de mirettes me dévisagent à mon tour. Ils doivent se dire que de nos jours, les filles sont parfois très affectueuses avec leur mère. Un peu provocatrice, je leur souris. Les indiscrets replongent le nez dans leur choucroute de la mer fumante. Je suis divinement bien. J’attends Geneviève sans toutefois poursuivre mon repas. Les moules sont bien meilleures en sa présence. Mon amie ne tarde guère. Avant de se rasseoir, elle pose un petit chiffon rouge à côté de mon assiette. — Cadeau !
Sans comprendre, je m’empare de la petite chose, la déploie et réprime difficilement un petit rire de surprise. C’est son slip que Geneviève vient ainsi de m’offrir. Les mangeurs de choucroute ont la fourchette sur le mode « pause » et la bouche largement bée ! Je froisse le petit vêtement chaud, le dépose avec respect dans mon petit sac accroché au dossier de ma chaise. — Confisqué jeune fille ! Vous serez punie pour être allée au restaurant sans culotte ! — Comme ça nous sommes à égalité ! Personnellement, j’adore cette sensation de liberté. — C’est vrai que c’est délicieux… Mais nous sommes folles. — Tu sais Cécile, c’est toi qui as commencé, je te trouve bien mal placée pour donner des leçons de morale ! — Tu as raison… Je ne suis pas une mère de famille très digne. — Vis ta vie Cécile. Le temps qui fuit ne doit plus désormais te laisser de regrets. Fais ce que tu veux, sans faire de mal aux autres. — Belle devise ! Mais à toi, je ne veux faire aucun mal, bien au contraire ! — Humm, belle perspective !
Avec un large sourire, c’est mon pied cette fois qui part à l’assaut des cuisses de Geneviève. Tout comme moi quelques minutes plus tôt, elle s’ouvre à ma discrète visite. La pointe de mes orteils découvre une fente brûlante et humide qui augure bien de délices proches. Geneviève ferme quelques instants les yeux, je m’enhardis davantage, encouragée par la muette appréciation. J’ai hâte de pouvoir y mettre ma langue. Vais-je aimer, je ne sais ?
La bouteille est déjà bien entamée. Nos assiettes ne contiennent plus que de bêtes coquilles vides et froides quand l’employé du restaurant arrive à point nommé pour desservir. — Je vous apporte les magrets, mesdames. Tout va bien ?
Comme Geneviève est surprise, cette fois, c’est moi qui réponds la première : — Oui tout va bien. Nous mangeons bien, nous buvons un excellent Meursault. Mon amie et moi sommes très heureuses. — J’en suis ravi, chère Madame. Mais comme je vous comprends, répond-il dans un sourire de connivence.
Il s’éloigne chercher les filets de canard. Geneviève retrouvant la parole me glisse : — Je crois qu’il a fini par comprendre notre relation.
Les magrets tant attendus nous sont servis. Je reprends à regret une position plus digne. Un peu pompettes, nous déclinons l’offre du serveur qui souhaite nous imposer une bouteille de rouge en accompagnement de notre viande. Geneviève lui rétorque qu’elle doit reprendre sa voiture et qu’elle se doit de montrer l’exemple. Sans comprendre vraiment il n’insiste pas. Le repas s’achève dans une discussion plus sage. Mais le désir mutuel l’une de l’autre n’en est pas plus estompé pour autant. Geneviève qui mène la barque sait maintenir la cocotte sous pression par des regards chauds et des gestes tendres. Je voudrais que ce repas ne se termine jamais, j’en redoute l’issue. Soudain, alors que je suis en train d’avaler la dernière bouchée Geneviève me demande : — Tu as prévenu ta famille que tu découches ? — Euh ?! — Envoie un SMS à ton mari. Il est trop tard pour l’appeler. — Je n’avais pas envisagé de… je n’ai pas de change… — Laisse tomber le change. J’ai envie de toi Cécile. Je ne vais pas me contenter d’un baiser furtif en bas de ton immeuble. — Chuuuut ! Parle moins fort, on nous entend des tables voisines ! — Je m’en fous, allez, sors ton portable, et envoie ce foutu message. Qu’il ne nous embête pas au moment le plus inopportun. Après tu le mets sur arrêt !
L’esprit un peu gluant et les veines battantes, j’envoie le message suivant à mon mari : « sortons entre amis, ne t’inquiète pas, tout va bien, à demain C. »à suivre
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