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Le Manoir des plaisirs

Chapitre 1

L'Arrivée au Manoir

Orgie / Partouze
Une berline noire quitte le centre-ville pour se rendre en périphérie. À son bord, un jeune couple. Lui, Antoine, 27 ans, brun aux yeux marrons, assez grand avec un corps musclé. Elle, Sophie, 25 ans, jolie blonde frisée aux yeux marrons également, une taille fine avec une jolie poitrine ; elle porte une robe bleue qui la met en valeur. Ce couple a une vie harmonieuse, entre une entreprise commune qui démarre de la meilleure des manières et une vie privée épanouie. Tout le bonheur du monde.
Quelques jours auparavant, ils reçoivent une invitation d’un de leurs meilleurs clients pour une soirée, dans son manoir situé hors de la ville. Ce client possède une grosse entreprise dans le bâtiment. Ils ont accepté avec grand plaisir.
Vers vingt heures, le couple arrive au fameux manoir. Le lieu est caché par une immense haie qui fait le tour de la propriété. Ils franchissent une grande barrière en fer puis traversent un immense parc, composé d’une pelouse avec quelques buissons. Arrivés devant l’entrée, Antoine se gare auprès d’autres véhicules. Le couple descend, Sophie prend la main de son conjoint qui la regarde avec un sourire. La jeune femme est quelque peu stressée. Les deux s’embrassent et se dirigent vers la porte d’entrée où les accueille le propriétaire, Mr Lepetit.
— Bonsoir chers amis ! Bienvenue dans ma demeure !— Bonsoir Monsieur ! dit Sophie avec son sourire.— Vous êtes magnifique ! reprit l’hôte en s’adressant à Sophie. Permettez-moi que je vous embrasse.— Et bien... Pourquoi pas !
Les deux se font la bise puis l’hôte serre la main d’Antoine. Le couple entre dans la demeure. Dans la grande salle, quatre couples sont déjà présents ; Antoine et Sophie les saluent puis se mettent dans un coin de la salle, tout en attendant leur hôte. Antoine les observe et remarque que ces couples sont différents les uns des autres.
Le premier couple est un couple d’une quarantaine d’années. L’homme est un petit homme, au crâne rasé, avec des lunettes. Derrière ses vêtements se cache quelqu’un de musclé, de sportif. La femme est une petite blonde, coupé au carré, aux yeux marrons, cachés derrière des lunettes noires. Elle porte une robe noire ouverte dans le dos qui s’arrête au-dessus de ses fesses. Ils discutent avec le deuxième couple, aussi âgé qu’eux. L’homme est grand, aux cheveux poivre et sel, portant un costume noir. Sa compagne est une petite femme aux cheveux gris, coiffés en chignon, et des yeux noirs. Un air de femme fatale si on ajoute ses formes pulpeuses, cachés par une robe rouge très courte mais qui met en valeur une poitrine généreuse. Le regard des deux hommes se portent sur Sophie.
Le troisième couple est le plus jeune de la soirée. Ils ont une vingtaine d’années. Le garçon est blond aux yeux bleus, tout comme la jeune femme. Ils sont habillés simplement, comme de jeunes gens. Le quatrième couple est un couple différent des trois autres. L’homme est un grand brun, la trentaine, accompagné d’une jeune femme d’origine asiatique, d’âge avec Sophie.
Quelques minutes plus tard, un nouveau couple entre dans la salle. Un jeune homme, la vingtaine, avec un look de surfeur, et une femme plus âgée, la cinquantaine. Une rousse, portant une robe noire à paillettes avec un décolleté plongeant. Ils saluent les différents couples, elle s’attarde auprès des deux premiers couples et surtout auprès des deux femmes.
Enfin, un dernier couple entre. Un homme d’une trentaine d’années, bâti comme une armoire normande sous son pantalon rouge et sa chemise blanche avec une femme d’origine maghrébine. Une belle brune aux yeux noirs et avec une poitrine bien ronde sous un débardeur blanc et une jupe noire en dentelle.
Monsieur Lepetit entre dans la salle, tout sourire.
— Bienvenue à tous ! Je suis très heureux de vous recevoir ici et j’espère que nous allons passer une agréable soirée.
Au même moment, un majordome suivi d’une serveuse entrent dans la pièce, ils portent deux plateaux avec des coupes de champagne. Ils s’approchent des invités et les servent. Lui, un grand black au crâne rasé et aux mains charnues. Elle, petite black frisée, avec une poitrine bien ronde et une jupe très courte. Elle est plus habillée en soubrette qu’en serveuse, ce que fait remarquer Antoine à Sophie. Cette dernière semble peu rassurée. Les regards se portent sur elle, surtout venant des deux quarantenaires qui discutent.
— Les deux gars me regardent comme si j’étais un morceau de viande, lâche t-elle à Antoine.— Tu crois ?— J’en suis sûre.
Antoine les observe mais les deux hommes ont tourné leur regard vers leurs épouses. Au même moment, Monsieur Lepetit s’approche d’eux.
— Tout se passe bien ? demande t-il avec un grand sourire. — Très bien monsieur Lepetit, répond Antoine. Une charmante soirée.— Oh ! Mais vous n’êtes qu’au début. J’organise souvent des soirées comme celles-ci. Avec des amis de longues dates, ou des amis récents comme vous. Mais ma chère, vous m’avez l’air d’avoir chaud ?— Un peu, répond t-elle.— C’est vrai qu’il fait chaud dans cette salle. Ce n’est pas faute de l’avoir aérer. Tenez, buvez ceci ! Ça va vous faire du bien !
Monsieur Lepetit sert le couple puis les quitte afin de discuter avec d’autres convives. À cet instant, le plus jeune des couples s’approche d’eux.
— Bonsoir ! Pouvons-nous nous joindre à vous ? demande la jeune femme.— Bien sûr ! répond Antoine.— Merci. Je me présente : Baptiste. Et voici ma petite-amie, Emma.— Enchantée de faire votre connaissance ! dit alors Emma, avec un grand sourire.— Enchanté également ! Je suis Antoine et voici ma fiancée, Sophie !— Enchantée ! répond Sophie.
Les deux couples font connaissance et discutent. Baptiste et Emma sont deux étudiants en médecine. À la rentrée prochaine, ils entrent comme internes au CHU. Ils profitent de ces quelques jours de repos pour sortir et rencontrer du monde. Ils ont fait la connaissance de Monsieur Lepetit durant une partie de tennis. La discussion se poursuit longuement, Sophie est détendue. La soirée se passe dans de bonnes conditions. Puis, le majordome s’approche d’eux et invite les deux hommes à tirer un billet dans un seau.
— Interdiction de l’ouvrir tant qu’on ne vous l’a pas demandé ! ordonne le majordome.
Antoine et Baptiste sont quelques peu étonnés. Puis, c’est à la serveuse de s’approcher d’eux avec la même fonction, mais cette fois-ci, ce sont les deux jeunes femmes qui tirent au sort. Avec la même instruction, de ne pas ouvrir. La soirée se poursuit. Les couples discutent entre eux. Les verres s’enchaînent, accompagnés de quelques amuse-bouches. Puis, minuit sonne. À cet instant, une petite clochette retentit. Tout le monde se tourne, c’est monsieur Lepetit. Il se tient derrière la grande table, son majordome et sa serveuse à ses côtés.
— Votre attention, s’il vous plaît ! Merci beaucoup de votre présence ! J’espère que vous passez une bonne soirée. Maintenant, nous allons changer d’ambiance. Je vous demande de vous séparer, messieurs d’un côté, mesdames de l’autre. En vous plaçant, chacun en face de l’autre.
Tout le monde s’exécute. Antoine se retrouve en bout de fil, Sophie se tenant face à lui. À sa gauche, se trouve Baptiste qui a sa compagne en face de lui.
— Très bien. Maintenant, je vais vous demander de sortir les billets que vous avez pu tirer au sort. Vous pouvez regarder à l’intérieur, sans le montrer à votre partenaire ou à votre voisin, ni le dire. Sinon, tout est annulé !
Antoine regarde ce qui est marqué, un chiffre, le quatre. Il observe Sophie, qui n’est pas rassurée. Leurs regards se croisent, il tente de la rassurer.
— Bien ! Je demande les personnes ayant tiré le numéro un, s’il vous plaît.
La petite asiatique s’approche de la table accompagné du dernier homme à être arrivé. Ils se mettent face-à-face, se regardent et se placent en retrait.
— Suivant ! Le numéro deux.
L’homme au crâne rasé s’approche de la table. Antoine regarde Sophie. Sa mine a changé, elle est devenue blanche. Elle regarde Antoine avant d’avancer timidement vers la table tout en regardant autour d’elle. Les visages des deux quarantenaires montrent un sourire lubrique tandis que l’homme au crâne rasé affiche un sourire de satisfaction. Antoine se demande quel est le but de ce jeu.Monsieur Lepetit appelle le troisième couple à se former. Il s’agit de l’homme aux cheveux poivre et sel avec la rousse aux gros seins.
— Tiens ! Mon cher Jacques ! dit-elle avec un grand sourire. Comme on se retrouve ! Ça faisait longtemps !— C’est vrai ma chère Sandrine ! répond l’homme du même sourire. Mais c’est toujours un plaisir.
Puis, l’hôte appelle le couple au numéro quatre. Antoine avance vers la table et remarque qui sera sa partenaire pour la soirée. C’est la dame aux cheveux gris. Lorsqu’elle s’aperçoit qu’il s’agit d’Antoine, elle affiche un grand sourire. Antoine lui répond par un timide sourire mais cherche à faire bonne impression. Il tourne son regard vers Sophie, qui affiche un visage de plus en plus inquiet.Le cinquième couple se forme. Le grand brun avance et se retrouve avec la jolie beurette ; cette dernière semble satisfaite du tirage. Puis, vient le tour du sixième couple. Il s’agit de Baptiste qui se retrouve avec la blonde à forte poitrine ; le jeune homme a l’air content tout comme sa nouvelle partenaire. Puis, le septième et dernier couple se forme. Emma se retrouve avec le compagnon de la rousse. Monsieur Lepetit affiche un grand sourire de satisfaction.
— Bien ! Tout cela est parfait ! À présent, nous allons trinquer. Trinquer à l’amitié, à l’amour, à la vie !
Le majordome et la serveuse apporte des verres sur un plateau. Des petits verres avec un liquide de couleur rouge. Chaque convive prend un verre et attend que l’hôte leur accorde le droit de boire.
— Chers amis ! À la votre ! dit alors monsieur Lepetit.
Chaque convive boit le breuvage. Antoine l’avale d’un seul coup. C’est un alcool fort, qui brûle les lèvres et la gorge. Sophie, elle, doit fermer les yeux tellement c’est fort. Puis, une musique débute. Une musique douce, idéale pour un slow. Chaque couple nouvellement composé se met en position et se met à danser. Antoine se retrouve à danser avec sa nouvelle partenaire.
— Alors ? Comment vous appelez-vous ? demande t-elle avec un sourire ravageur.— Antoine, répond t-il timidement.— Enchanté Antoine ! Moi, c’est Corinne. C’est votre première soirée, ici ?— Euh, oui. Vous aussi ?— Non, répond t-elle en riant. Je connais Albert depuis plusieurs années maintenant et je viens à chaque fois qu’il organise une soirée comme celle-ci.— Comme celle-ci ?— Tu vas comprendre dans quelques minutes. Ne t’inquiètes pas ! Ici, on vient pour passer une bonne soirée et prendre du bon temps.
Au même moment, Sophie danse avec son nouveau partenaire. Celui-ci l’observe de bas en haut et remarque qu’elle est troublée.
— Ça n’a pas l’air d’aller ? demande t-il.— Si, ça va, répond Sophie. Disons que je n’ai pas l’habitude de danser avec quelqu’un d’autre que mon fiancé.— Ah ! D’accord ! Ne vous inquiétez pas, c’est toujours comme ça la première fois.— La première fois ?— La première fois qu’on vient ici. Avec Marjorie, mon épouse, on vient à chaque soirée organisée. Tout se passe bien à chaque fois. On ne force personne. Personne ne se prend la tête. Comme le dit Albert, on vient ici pour passer une bonne soirée.
Sophie sourit mais ne semble pas convaincue.
— Au fait, je m’appelle Georges. Et vous ?— Sophie !— Enchanté Sophie ! Sachez que je suis très content d’être avec vous ce soir.
Sophie le remercie avec un sourire. Elle pose son regard sur son fiancé, occupé à danser sa nouvelle partenaire. Elle lui glisse quelques mots à l’oreille ce qui fait sourire le jeune homme. Puis, au bout de quelques minutes, l’un des couples quitte la salle et monte à l’étage via les escaliers. Sophie est surprise.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demande Georges en souriant. — Je viens de voir deux personnes monter les escaliers, dit-elle. — C’est normal. C’est le but de la soirée. Mais on n’en est pas encore là.
Sophie le regarde bizarrement tandis que Georges se marre. Antoine continue de danser avec Corinne. Ils ont pu discuter de tout et de rien. Il remarque l’absence d’un des couples.
— Ah oui ! répond Corinne. C’est que les choses sérieuses vont débuter.
Antoine est songeur. Dans quelle sorte de soirée est-il venu ? L’inquiétude naît en lui, Corinne en sourit.
— Si tu veux, on peut aller voir. Ça te donnera une idée.
Elle recule et se dirige vers l’escalier, se tourne vers lui et lui demande de la suivre. Il regarde Sophie, qui se demande ce qu’il se passe. Antoine répond qu’il ne sait pas en levant les mains et suit sa partenaire à l’étage.
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