Point de vue de CoralieJe me réveille en sursaut, le corps couvert de sueur, la respiration haletante... Quel rêve ! J’étais au lit avec un homme et une femme et nous étions dans un corps à corps endiablé... Mais au moment où l’orgasme allait s’emparer de moi, je me réveille brusquement. Je me mords les lèvres pour pallier ma frustration, tout cela m’a grandement laissé sur ma faim et je sens mon entrejambe bouillir. Respire Coralie, respire... Je tente difficilement de me calmer mais peine perdue, mon excitation refuse de retomber et il faudrait que je me « termine » à la main. Problème, mon frère dort à côté de moi, encore à poings fermés certes mais je ne peux décemment pas me masturber à côté, d’autant que je me connais, j’ai la jouissance bruyante ! Car oui, je suis une sacrée coquine, couchant souvent à droite et à gauche et j’emmerde tous ceux qui sont faussement outrés par mon comportement. J’aime jouir et le sexe est pour moi un passe-temps des plus agréables. Changeant de position dans mon sac de couchage, je ferme les yeux et tente de retrouver le sommeil mais au bout d’une petite demi-heure à tourner et me retourner, je dois me rendre à l’évidence, c’est peine perdue. D’autant que je me rends compte qu’inconsciemment, ma main s’est doucement glissée vers mon entrejambe... Passant la fine barrière de tissu de mon shorty, mes doigts frôlent mon mont de Vénus, toujours à fleur de peau après ce torride rêve... Mon autre main glisse sous mon débardeur et vient caresser un de mes seins. Oooooooooh... Mon corps entre en ébullition et je dois me masturber, c’est une nécessité... Une sorte de brume envahit mon esprit et je ne peux résister à cet appel, malgré la présence de mon frère à un mètre de moi... Je commence doucement à frotter mon petit bourgeon, savourant la sensation de plénitude qui m’envahit peu à peu. Je suis bien... Je m’apprête à m’insérer quelques doigts quand j’entends soudainement du bruit dans le couloir. Je sursaute, prise d’une soudaine pointe d’anxiété. En même temps, un bruit dans un vieux manoir, en pleine nuit... c’est un scénario digne de film d’horreur. Je tends l’oreille, ce sont... des rires ? Et ça c’est la voix d’Emilie ? Qu’est-ce qu’ils font réveiller à 3h du matin ? Je m’extirpe de mon sac de couchage pour aller voir ce qu’il se passe. Mon frère est toujours profondément endormi. Veinard va. Je sors de la chambre en t-shirt large et shorty. N’étant pas du genre pudique, mes amis m’ont déjà vu nue un nombre incalculable de fois alors ça ne va pas les choquer outre mesure.Je me dirige vers la source des bruits, ça vient du grand salon, là où on a posé les sacs. J’entends Emilie rire. J’arrive dans le salon et la scène qui se présente devant moi et manque de faire un arrête cardiaque. Rien n’aurait pu me préparer à ça... Emilie est assise dans un grand fauteuil, entièrement nue et rie aux éclats alors que Ian et Mathieu sont agenouillés devant elle et se battent presque pour venir lui lécher l’entrejambe. Je reste sans voix. Totalement incapable de bouger, de parler. Je suis profondément choquée de voir mes amis agir ainsi ! Ça fait longtemps qu’ils baisent ainsi ? Non. Ce n’est pas possible ! Ian avait encore son comportement de puceau frustré encore cet après-midi et Emilie me raconte toutes ses aventures sexuelles... Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai envie de les interpeller, leur dire d’arrêter ça tout de suite. On est des amis, on s’était promis de ne jamais amener ce genre d’histoire dans la bande ! Pour autant, bien que choquée, je me surprends à sentir mon corps se réchauffer peu à peu... Mon excitation de toute à l’heure se rappelle à mon bon souvenir et mon entrejambe s’embrase... Toujours immobile, je me mords les lèvres en regardant mes amis. Emilie est sublime. D’habitude très pudique, je ne l’ai jamais vue nue et c’est bien dommage ! Ses seins gonflés, ses tatouages, ses piercings... C’est une fille magnifique et son visage rayonne de satisfaction alors que les garçons s’échinent entre ses cuisses. Je vois mal Ian mais Mathieu est baigné de la lumière de la lampe tempête. Ce sont... des marques que je vois sur son dos ? De grandes bandes violacées strient son dos et je me doute de quoi ça peut venir. Est-ce qu’Emilie l’a fouetté ? Bon dieu mais que se passe-t-il ? Je suis toujours incapable de bouger un orteil, mon entrejambe est en feu et mon cerveau menace d’exploser à force de ne pas comprendre la situation. C’est alors qu’Emilie lève la tête et remarque ma présence... Point de vue d’EmilieJe m’amuse beaucoup à voir les garçons se battre pour avoir accès à mon entrejambe. Leurs langues se disputent un duel sans pitié et me procurent un divin plaisir.Après l’épisode de la cave où Ian et moi avons « brisé » Mathieu, nous sommes remontés au salon mais notre frénésie sexuelle ne s’est pas calmée pour autant ! Le brouillard qui m’obscurcit l’esprit et provoque en moi cette soif de luxure incontrôlable me procure un sentiment de puissance et de contrôle. Je vois que Ian et Mathieu me désirent, je le lis dans leurs yeux et après tout, quoi de plus normal ? Mon corps gracieux et ma féminité méritent d’être vénérés par la gent masculine car c’est ce à quoi sont bon les hommes. Mathieu a conservé son état de servilité de tout à l’heure et agit comme un bon petit chien. Pour Ian, c’est différent. Son accès de sadisme et de domination semble s’être un peu estompé désormais qu’il a exercé sa vengeance sur Mathieu et bien que j’ai beaucoup aimé lorsqu’il m’a prise avec fougue tout à l’heure, j’ai désormais envie d’en faire un bon petit esclave à son tour et il semble tout à fait réceptif à cette idée ! C’est sur ces pensées, me délectant des deux langues qui lèchent mon intimité que je sens une autre présence. Je lève la tête et remarque Coralie dans l’embrasure de la porte du salon, figée, choquée et ne pouvant quitter du regard l’insolite trio que nous formons... De salaces pensées me viennent à l’esprit en voyant son beau visage et ses longs cheveux blonds. Ses seins, que je sais bien ronds et fermes pour les avoir souvent vus, forment deux bosses sur son t-shirt pourtant très large. Je me mords la lèvre, et si... je l’invitais à se joindre à nous ? J’ancre mon regard dans le sien et lui souris. Elle ne réagit pas, mais je vois le trouble dans ses yeux. — Suffit esclaves, dis-je d’un ton autoritaire à Ian et Mathieu. Pas bouger ! Ils s’exécutent et se mettent à genoux, encadrant mon fauteuil comme deux bons chiens fidèles à leur maîtresse. — Nous avons une invité mes beaux. Ne l’effrayez pas. Je me lève et m’approche de Coralie doucement, roulant des hanches devant elle alors qu’elle reste plantée, hypnotisée. — Bienvenue Coralie, susurre-je en lui prenant la main. Tu arrives juste à temps. Mes mots agissent comme un électrochoc pour elle. Elle sursaute et cligne des yeux, comme si elle se réveillait d’un profond sommeil. — Emilie ? Mais que... que se passe-t-il ?— Chuuuuut... tout va bien ma belle... Je m’approche d’elle et pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Je lui donne un doux baiser, goûtant à ses lèvres pleines. Moi qui n’ai jamais été très attirée par les femmes auparavant, voilà que mon amie embrase mes sens et une foule d’images que la morale réprouverait me traverse l’esprit. J’ai envie d’elle. Et je dispose de deux beaux mâles pour nous servir. Voilà qui promet d’être amusant !Je glisse une main derrière son crâne et j’appuie notre baiser. Ses lèvres, d’abord closes, commencent à remuer. Ouvre-les ma jolie... Laisse-moi entrer...
