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Manon ou l'amour interdit

Chapitre 1

Lesbienne
Cette nouvelle série suit le personnage de Manon, aperçu dans la série Nicole, prête à tout. Bonne lecture. Mlle Hélène

1.A presque vingt-trois ans, Manon était une jeune femme sans histoire. Pas très grande, jolie mais sans être un canon, elle menait une vie tranquille d’employée pour une association d’aide à la personne. Enfant la DDASS, elle avait été abandonnée à la naissance par une mère toxicomane. D’ailleurs, il était étonnant qu’avec un tel antécédent, elle ait pu grandir normalement. Passée de famille d’accueil en famille d’accueil, son statut d’enfant adoptée aurait pu la conduire vers la délinquance. Mais elle avait choisi une vie toute en discrétion. Elle avait grandi comme les jeunes filles de son âge, suivant les cours jusqu’au bac obtenu de justesse. Puis, ne sachant pas trop quoi faire, elle avait trouvé ce poste. Pas de responsabilité, pas d’horaire fixe, coincée derrière un bureau mais la perspective de rencontrer des gens de tout horizon avec qui parler de choses et d’autres, de ne pas rentrer dans une routine. Un boulot pas très bien payé certes, mais qui lui convenait. Son désir de discrétion, mais aussi un salaire chiche, faisaient qu’elle s’habillait tout le temps pareil, pull ou t-shirt selon la saison, jean, basket. Pas cher, passe partout, pratique. Les cheveux courts réduisaient ses frais de coiffeur et ses rendez-vous chez l’esthéticienne pour rafraîchir une épilation manuelle restaient épisodiques. Quant au maquillage, c’était de temps en temps pour faire plaisir à son chéri.
Son chéri, Cédric, rencontré au hasard d’une mission, était vendeur chez le concessionnaire Renault. Sa belle gueule était un atout pour la clientèle féminine qui constituait la plus grosse partie de son chiffre d’affaire. Ils vivaient ensemble dans un petit deux-pièces en bordure du centre-ville depuis deux ans maintenant, et si ce n’était pas encore à l’ordre du jour, l’idée du mariage arrivait parfois dans les conversations.
Manon avait beaucoup de personnes âgées pour qui elle faisait les courses, passait un moment à discuter. Elle les considérait un peu comme ses grands-parents. Et d’un autre côté, elle leur donnait un peu de compagnie, comme les familles d’accueil lui en avait donnée, eux-mêmes parfois abandonnés par leur enfants ou petits-enfants.
Elle faisait aussi du baby-sitting. Mais à voir certaines pestes qu’elle gardait ne lui donnait pas envie d’avoir des enfants. De toute façon, elle ne se sentait pas prête, et se demandait même si elle le serait un jour.
Manon faisait aussi beaucoup de ménage. Le plus souvent chez les personnes âgées, mais aussi, parfois, chez des personnes qui n’avaient pas enfin de mettre les mains sur une serpillière. C’était le cas d’Isabelle De Veragne, une bourgeoise aussi friquée que gentille. Le genre de cliente que l’on a qu’une fois dans sa vie. Non seulement, elle ne lui cassait pas les pieds sur son travail, du moment qu’il était bien fait, mais en plus, elle avait le droit de déjeuner sur place en profitant des repas préparés par la cuisinière de service, ancienne propriétaire de restaurant, mais surtout pour les étrennes de fin d’années très généreuses. Sans oublier un petit cadeau pour son anniversaire.
Mais ce tableau idyllique avait une faille. Isabelle de Veragne passait une bonne partie de son temps libre à baiser. Avec son mari quand il était là mais aussi son majordome surnommé Igor à cause de son visage balafré, mais aussi Rosette. Et pire encore, son mari, Jean-Charles évoluait en femme quand il était présent.
Malgré tout, Manon garda ses opinions pour elle et continua de faire son travail comme si de rien n’était. Après tout, ce n’était pas son problème du moment qu’on lui demandait pas de participer. Certes Isabelle avait tenté une approche mais n’avait pas insisté devant son refus poli mais ferme.
Elle pensait que cela n’irait pas plus loin dans le grand n’importe quoi. Mais il n’en fut rien. Un jour arriva un jeune garçon, gentil mais SDF et pas doué pour quoi que ce soit. Et à sa grande surprise Manon apprit qu’Isabelle gardait ce garçon pour en faire son jouet sexuel sous les traits d’une jeune femme prénommée Nicole. Un travelo dans la maison, c’était déjà énorme. Mais deux !
Mais, elle avait beau vouloir rester neutre, voir Nicole encore balbutiante dans sa quête de féminité, elle ne put réprimer un fou rire. La réaction d’Isabelle fut violente. La semaine suivante, Isabelle l’obligea à revêtir une tenue de soubrette. L’idée de mettre une jupe fit remonter à la surface de vieux souvenirs désagréable, où, alors qu’elle était au collège, Manon avait été prise à partie par les garçons idiots parce qu’elle avait eu juste l’idée de mettre une jupe. Malgré tout Isabelle insista. Et contrairement à ce qu’elle pensait, tous s’accordèrent à lui dire qu’elle avait de très jolies jambes et qu’il était dommage de les cacher. Si cet épisode l’avait un peu rassuré sur sa propre vision de sa petite personne, elle revint quand même à ses bonnes vieilles habitudes vestimentaires.
Coté sexe, Manon restait classique. Avec son chéri, elle faisait l’amour régulièrement. Le couple alternait les positions et les endroits dans l’appartement, mais sans être exubérants pour autant. Pas question de sodomie. Pas question de faire ça dans des lieux publics. Quant au libertinage, ils ne l’envisageaient même pas, autant l’un que l’autre. Manon restait discrète jusque dans l’expression de son plaisir, se contentant que quelques gémissements. La seule chose que lui reprochait Cédric était de ne pas mettre de jupe, de chaussures à talons, des dessous sexy. Manon avait rétorqué qu’elle n’en avait pas les moyens, et pire encore avait fait une scène à Cédric lorsqu’il lui avait offert un ensemble de lingerie. A tel point qu’il dut le ramener en magasin. Depuis il avait fait son deuil d’une femme féminine jusqu’au bout des ongles. Mais il l’aimait quand même.
Manon se considérait hétérosexuelle pure et dure. L’amour entre femme ne l’intéressait pas, la dégoutait presque. Isabelle, bisexuelle convaincue, avait bien essayé de la mettre dans son lit, mais Manon avait refusé tout net.
Mais il ne faut jamais dire « fontaine … ».
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