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Manon ou l'amour interdit

Chapitre 4

Lesbienne
4.Les semaines passèrent. Manon avait oublié les avances de Julia et avait repris son train-train quotidien. Jusqu’au jour où Jean-Charles lui refit la même offre de service. — mais cette fois, ça se fera à l’usine de Carbon-Blanc. — pour le même tarif ? osa demander Manon, en souvenir de l’enveloppe contenant une somme rondelette à quatre chiffres. — le même tarif. — alors c’est d’accord ! Deux mille euros en deux mois ! Elle doublait largement son salaire. Une offre à ne pas refuser. Même si cette fois, il n’y aurait pas de visite de Paris, ni de voyage en avion.
Elle en parla à Cédric qui donna son aval sans discuter. Même si cet argent n’entrait pas directement dans le budget du ménage, il faisait du bien au couple. Manon monta dans la Jaguar de Jean-Charles en fin d’après-midi et arrivèrent à l’usine vers dix-neuf heures. Cette fois, elle dut faire la mise en place, le traiteur ayant tout livré dans des cartons. Toutefois, ce travail simple lui plaisait. Les participants arrivèrent les uns après les autres. Les représentants syndicaux d’abord, particulièrement remontés à entendre leurs conversations, Jean-Charles et enfin Julia, toujours aussi élégante dans son tailleur rouge bordeaux. En entrant, Julia décocha un clin d’œil et un sourire qui fit pâlir Manon. Si elle avait oublié la tentative de drague, Julia, elle, semblait décidée à remettre le couvert. Soudainement, Manon se demanda si sa présence n’était pas due à la demande expresse de Julia. La réunion commença et se déroula bien moins calmement que la première fois. Le brouhaha était permanent et des éclats de voix s’en échappaient parfois.Manon fit son service comme elle put, essayant de se faire la plus discrète possible. Lors de la pause, seule Julia vint la voir, les délégués étant sortis du bâtiment pour continuer de délibérer tout en fumant une cigarette. — pfouuu, c’est pas gagné, lâcha Julia un brin énervée. Mais heureusement que tu es là. Tu es toujours aussi jolie. — merci, dit timidement Manon. Mais ça me gêne quand vous me parlez comme ça. — oui, je sais ! s’amusa Julia. Comment tu vas depuis la dernière fois ? — ça va. Et vous ? — bien aussi. Sauf ce soir. La restructuration ne va pas se passer comme ça.— il y a des soucis ? La crise ? — non, tout va bien. Au contraire. Mais on veut réorganiser certaines activités pour les rendre plus compétitives. Mais ça va obliger de déplacer certaines activités sur d’autres sites. Et bien, les syndicats ne veulent pas. Font chier ces cons ! Manon ne fit aucun commentaire et servit un grand café à la DRH. Elle qui ne jurait que par le thé, la soirée allait être effectivement être difficile.
Et elle le fut ! La réunion se termina vers deux heures du matin avec d’après ce que comprit Manon, un accord.
— on y va ? dit Julia. Ce soir, tu dors chez moi et demain, je te ramène à Arcachon. — euh, d’accord, dit Manon, pas tranquille.— je ne vais pas te manger, chuchota Julia.
Julia se gara près de la place des Quinconces et emmena Manon dans un appartement cossu. — l’héritage de mes parents, dit Julia tandis que Manon découvrait l’immense appartement. Mon père a fait fortune dans le négoce du vin. Activité reprise par mon frère. On se partage tous les deux cet appart. Ta chambre, dit Julia en ouvrant une porte. Tu as une salle de bains et toilettes personnelles. Bonne nuit ma belle. — merci. Bonne nuit … Julia. La DRH sourit.
Fidèle à ses habitudes, Manon se leva tôt. L’appartement était silencieux. Elle se doucha et s’habilla. Mais cette fois, elle osa aller dans la cuisine, fouiller dans les placards et préparer le petit-déjeuner. Julia fit son apparition alors que Manon coupait la plaque à induction. — tu es un amour ! dit Julia en s’étirant. Manon contemplait cette femme sculpturale. Malgré le peignoir en soie passé sur ses épaules, la nuisette rouge arachnéenne laissait deviner les formes de son corps. Il était clair qu’elle devait faire tourner les têtes des hommes. Mais aussi des femmes qui aimaient les femmes. — j’ai fait ce que j’ai pu, dit Manon. — c’est parfait. J’avais acheté un peu de lait pour toi. Tu l’as trouvé ? — oui, mais je n’ai pas osé le prendre. — vas-y. c’est exprès. Il doit y avoir aussi des dosettes de chocolats quelque part. Manon fut touchée par cette attention.
— ça te dit de faire un peu de shopping ce matin ? — euh, si vous voulez. Mais je ne voudrais pas rentrer trop tard. Enfin, si je peux me permettre. — tu peux. Bon, on va zapper le shopping et je te ramène. — non. Je peux vous attendre, le temps que vous fassiez vos achats. — je pensais que tu aurais pu me donner ton avis.— ah. Mais je n’y connais rien à la mode. Je m’habille toujours pareil. — j’ai vu, sourit Julia. Juste un petit tour alors. Mais je te promets de faire vite.
Une heure plus tard, Julia était prête en jean basket. Sans ses talons, elle ne faisait plus que quelques centimètres de plus que Manon. Elles prirent le tram pour aller jusqu’à la rue Sainte Catherine. Julia ne fit que quelques boutiques, où visiblement elle avait ses habitudes. — qu’en penses-tu ? demanda Julia en se regardant dans le miroir dans un nouveau tailleur— il vous va bien, répondit Manon, ne sachant que dire vraiment. — je te plais ? Manon rougit violemment. — je le prends, dit Julia, s’amusant du trouble de la jeune femme. Elles s’arrêtèrent un magasin de chaussure. Julia essaya une paire d’escarpins vertigineux. — je ne sais pas comment vous faites pour marcher avec ça, dit Manon— question d’habitude. Julia repartit avec un nouveau paquet à la main. Elles terminèrent par une boutique de lingerie. Manon ne savait pas où se mettre. — s’il y a quelque chose qui te plait, tu me dis, je te l’offre. — non merci, c’est gentil, dit Manon, manquant de s’étrangler.
Elles déjeunèrent rapidement dans une brasserie et enfin, Julia se décida à ramener Manon chez elle. Julia en profita pour se changer, troquant sa tenue de shopping par une robe en laine rouge descendant aux genoux gainés d’un voile noir. Et les escarpins achetés le matin même, assortis à la robe. — j’adore cette robe, dit-elle. C’est une jeune créatrice danoise, Kirsten Dhalle qui créée robes et pull en laine. Elles sont tellement confortables qu’on peut les porter à même la peau.
Le trajet ne prit pas beaucoup de temps. Julia conduisait vite, très vite, faisant une confiance aveugle à son application sur son IPhone pour éviter les radars. Manon la guida les rue de la station balnéaire jusqu’à chez elle. — merci beaucoup, dit Manon. — tu m’offres un verre ? demanda Julia effrontément— euh, oui bien sûr. Désolée. Mais je n’ai pas grand-chose à vous offrir. — ne t’en fait pas. Je ne suis pas difficile. Julia descendit de voiture et la ferma à clé. Elle suivit Manon dans l’escalier, matant sans vergogne son petit cul moulé dans le jean.
— installez-vous, dit Manon en désignant le clic-clac. J’ai du jus d’orange, du jus multivitaminé et du sirop de menthe. — multivitamine, annonça Julia après une brève hésitationManon arriva avec deux grands verres et une assiette avec des biscuits posés sur un plateau de service. — à la tienne, dit Julia. Humm, ça fait du bien, dit-elle après une longue gorgée. Manon était assise en bout du canapé. Insidieusement, Julia s’approcha d’elle jusqu’à la coller. — tu sais que tu es la première fille à me résister ? dit Julia de but en blanc.— je … je ne comprends pas, mentit Manon. — de toutes les filles que j’ai draguée, tu es la première à me dire non, répondit Julia, sans relever le mensonge.— oh … — oui. Chapeau ! Vraiment ! — désolée. Julia éclata de rire. — bon, je vais y aller. Tu me fais la bise ? Toujours assises sur le canapé, Manon s’approcha et fit une bise sur chaque joue de Julia. Elle fit mine de se lever mais au dernier moment, elle se pencha sur Manon et l’embrassa sur la bouche. — désolée Manon, mais je n’ai pas pu résister à l’envie. — je … je … bégaya Manon abasourdie Mais avant qu’elle ne réalise ce qui lui arrivait, Julia réitéra le baiser. Mais cette fois Manon la repoussa, du moins tenta de la repousser poliment. Julia décolla ses lèvres, restant à quelques centimètres à peine de son visage. Manon la fixait, se demandant ce qui lui arrivait. — il ne faut pas, réussit-elle à dire. Je suis avec Cédric. — oui je sais, tu es fidèle, blablabla. Mais avoue que ce n’était pas désagréable. Manon la fixait toujours, la bouche entre-ouverte, ne sachant que répondre. Julia s’approcha doucement et instinctivement, Manon tendit ses lèvres. — tu vois que ça te plait, tu en redemandes— non ! s’exclama ManonJulia colla ses lèvres. Manon résista, fidèle à ses convictions. Mais d’un autre côté, cette femme l’avait accueilli chez elle, lui avait fait visiter Paris, l’avait invité au restaurant. Manon était tiraille entre son désintérêt pour les amours féminines et la gratitude qu’elle lui devait. Julia profita de ce flottement pour glisser sa main sous le pull de la jeune femme. Surprise, Manon ouvrit sa bouche. Il n’en fallut pas plus à Julia pour lancer sa langue à la recherche de sa consœur. La main passa sous le soutien-gorge et empauma le petit sein. — ne me dis pas que tu n’aimes pas. Tu as les tétons tout durs ! dit Julia. — non Julia, arrêtez, s’il vous plait, — je ne peux pas, j’ai trop envie de toi. Lasse-moi te monter qu’on peut avoir du plaisir, beaucoup de plaisir entre femmes. — non, il ne faut pas …
Julia continua de caresser les seins de Manon, tout en l’embrassant. Malgré elle, Manon répondait à ses baisers, tout en étant tiraillé entre le refus de cette étreinte et le retour des services rendus par Julia. Julia retira sa main et prit celle de Manon qu’elle posa sur son sein. — sent mon cœur qui bat pour toiManon écarquilla les yeux. C’était la première fois qu’elle touchait une autre femme. Julia repris ses baisers et reposa sa main sur le ventre de Manon. Mais cette fois, elle appuya sur le nombril et se glissa sous la ceinture du pantalon puis sous l’élastique de la culotte. Les doigts rencontrèrent aussitôt une forêt dense de poils. Julia s’abstint de tout commentaire et continua sa progression. Le majeur trouva la vulve humide. — tu es excitée comme une pucelle ! Tu es toutes mouillée.
Julia se leva et retira sa robe. Si Manon s’était rendu compte qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, elle s’aperçut qu’elle n’avait pas de culotte non plus. Seuls des bas autofixants habillaient ses jambes.— je t’ai dit, c’est une robe qui se porte à même la peau.Mais c’était le sexe totalement épilé qui attira le regarde Manon. Julia se débarrassa de ses chaussures et se mit entre les jambes de Manon. Elle déboutonna le jean, attrapa la ceinture, la culotte et retira le tout. — mon ami peut arriver tout moment, dit Manon, espérant mettre un terme à ce viol consentit malgré elle. Car si son esprit disait non, son corps criait le contraire. La beauté, la douceur, les caresses, les baisers de Julia l’attiraient, l’excitaient. Et si elle-même n’était pas lesbienne du tout, l’aura, le charisme de Julia la poussaient à se laisser faire. — il y a longtemps que je n’avais pas vu un tel tapis de poils, taquina Julia. Pas depuis les années quatre-vingt. Julia carta les cuisses que Manon avait serrées.— laisse-toi faire, mon chaton. Laisse-toi faire. Julia s’approcha et embrassa la vulve. Manon se cambra sous la caresse, laissant échapper un gémissement de plaisir. Julia avait gagné. Elle lécha ce sexe dégoulinant, pointa sa langue entre les lèvres, titillait le clitoris. Manon gémissait de plus en plus fort, se tortillait sur le canapé. Puis Julia attrapa les tétons dressés dans chaque main et les pinça doucement. Manon cria de plaisir. Mais lorsque Julia prit le clitoris entre ses dents, l’orgasme foudroya Manon. Julia s’écarta soudainement et un liquide blanchâtre jaillit du sexe de Manon pour se répandre sur le parquet. — oh putain ! s’exclama Julia, ma première femme fontaine. — je … qu’est-ce qui m’arrive ? s’inquiéta Manon— quoi ? C’est la première fois ? — oui, dit Manon penaude, craignant d’avoir fait pipi.— alors là, je suis comblée ! — je ne comprends pas. — tu es ce qu’on appelle une femme fontaine. Quand l’orgasme est très fort, tu expulses un liquide. Mais ce n’est pas de l’urine. Tu n’as jamais eu ça avec ton copain ? — non, jamais. C’est la première fois. — alors c’est pour ça que je suis comblée. Tu es ma première fontaine et si c’est la première fois pour toi, ça veut dire que je t’ai donné plus de plaisir que ton copain. Cette révélation ébranla Manon. Elle se lava et alla chercher une éponge pour essuyer le sol. Elles se rassirent et Julia l’embrassa. — mon petit chat, tu vois, ce n’était pas la mer à boire. Tu veux me lécher ? — non, je ne … — je comprends. Laisse-moi te faire faire jouir une autre fois alors. Manon aurait voulu en rester là mais n’osa pas refuser. Julia reprit sa place entre les cuisses et la lécha encore un moment, lui arrachant des gémissements de plaisir. Mais sans éjaculation.
Julia se rhabilla. — merci pour ce cadeau, dit Julia. Merci beaucoup. J’ai pris autant de plaisir que toi. Et je suis très heureuse de t’avoir fait jouir. Merci encore, dit-elle en laissant un dernier baiser sur la commissure des lèvres.
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