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Manon ou l'amour interdit

Chapitre 8

Lesbienne
8.Très vite, Manon retrouva une association semblable à celle où elle travaillait à Arcachon et dont elle avait démissionnée. La présidente, triste de son départ mais heureuse de ce qui l’attendait, lui avait fait une lettre de recommandation qui lui fut fort utile. Elle s’habitua très vite à la vie trépidante de Paris. Les métros et les bus n’eurent plus de secret pour elle. Sa clientèle fut aussi plus importante et elle eut moins temps libres qu’à Arcachon. En contrepartie, elle gagnait plus. Mais ce qui lui manquait le plus était l’océan, l’air marin et les balades sur le front de mer.
A la fin de ce premier mois de cohabitation avec Julia, tout se passait pour le mieux. Julia rentrait souvent tard le soir et avait maintenant la chance d’avoir quelqu’un qui l’attendait, qui avait préparé le repas et fait le ménage. Le célibat avait certes des avantages, mais aussi pas mal d’inconvénients que la vie en couple permettait de partager.
Elles faisaient l’amour souvent, sauf lors de leurs périodes d’indisposition qui, par chance, se chevauchaient. Manon n’éjaculait pas systématiquement. Ce qui était aussi bien car cela revenait cher en lavage de draps.
Par deux fois, Julia découcha pour ne rentrer qu’en milieu de la nuit. Manon sentit la jalousie l’étreindre. Savoir l’amour de sa vie dans les bras d’une autre lui faisait mal. Mais ce qu’elle craignit par-dessous tout était que Julia la quitte pour une autre.Ce fut à la troisième infidélité que Manon comprit. Julia avait fait l’amour avec des hommes pour se rassurer qu’avec des femmes c’était cent fois mieux. Et quand elle couchait avec d’autres femmes, c’était certes pour échapper à la routine, changer d’air, mais surtout pour mieux revenir vers Manon. Il n’y avait qu’à voir comment elle se serrait contre elle dès qu’elle entrait dans le lit, embrassait sa peau nue et surtout susurrait des mots d’amour, pensant que sa jeune chérie dormait à poings fermés.
Deux jours plus tard, Julia sortit de la douche vêtue d’un kimono en soie. Manon l’attendait sur le canapé pour prendre un apéritif dînatoire. Elle s’installa en passant une jambe sous l’autre, laissant entrevoir sa cuisse nue. Manon s’attarda sur cette vision et posa sa main pour la caresser un instant.— Je t’aime Julia. — moi aussi je t’aime chaton. A la tienne. Elles triquèrent burent une gorgée de champagne avant de s’embrasser. — dis-moi, mon petit chat, tu ne regrettes pas ta vie d’avant ? Ton ex copain ? — non, pas le moins du monde. Et si c’était à refaire, je le referai. Il n’y a que l’odeur de la mer qui me manque.— faire l’amour avec un garçon, son sexe en toi ? — non plus. Tu me donnes bien plus de plaisir que mon ex. — c’est gentil, chaton. — je suis sincère. Et toi ? Tu ne regrettes pas ? — non. En fait, j’aime bien cette vie de couple. Tu es de très bonne compagnie et tu me fais très bien l’amour. Surtout pour une hétéro ! — merci Julia, dit Manon troublée par ce compliment.
— quand tu fais l’amour avec ton ex, c’était dans quelles positions ? Manon piqua un fard. — ne sois pas timide, ajouta Julia. — ben, on faisait normalement. Lui, au-dessus de moi. Parfois en levrette quand il me le demandait. Mais je n’aimais pas trop, je trouvais ça … dégradant. — bah ! Pourquoi ? — je ne sais pas. Peut-être parce que ça faisait trop film porno.— tu en regardais avec Cédric. — une fois. — tu n’as pas aimé. — non. — tu le suçais aussi ? — parfois. Et pareil, je n’aimais pas. — je ne demande même pas pour la sodomie. Manon réprima un frisson. — et toi, avec les hommes ? — un peu tout. Mais c’est cent fois, mille fois mieux avec une femme. Et je ne parle même pas avec toi.
Julia se leva et se dirigea vers la chambre. Elle en revint une dizaine de minutes plus tard, serrant son kimono contre elle, comme si elle avait froid. — tu sais mon petit chat d’amour, les hommes ne peuvent pas se passer de nous. Mais nous, on peut très bien se passer d’eux. Enfin, tant qu’on ne veut pas d’enfant bien sûr. Elle ouvrit son kimono et exhiba un superbe gode-ceinture attaché à sa taille. — qu’est-ce que tu en penses ? demanda Julia.Manon ouvrit grand les yeux de surprise. — tu veux essayer ? — oui, souffla Manon.
Julia s’avança, laissant glisser le kimono sur son corps. Elle poussa la table basse et invita Manon à s’allonger sur le tapis. Elle s’allongea à côté d’elle et l’embrassa. — tu es très belle chaton, très douce, dit Julia en faisait courir ses doigts sur la peau de la jeune femme.Ils arrivèrent jusqu’au sexe que désormais Manon gardait lisse de tout poil. — tu as envie ? demanda doucement Julia. — oui, s’il te plait. Léche-moi comme tu sais si bien le faire. — d’accord chaton.
Julia glissa entre les jambes de Manon et posa sa bouche sur la vulve bien humide. Manon se cambra au contact. Julia la lécha, suçota le clitoris. Puis rompit le contact et rampa jusqu’au visage de Manon qu’elle embrassa. Elle releva son bassin et positionna son sexe de silicone devant la grotte. Tout en embrassant sa chérie, Julia la pénétra doucement. Manon passa ses bras autour de son cou et croisa ses jambes autour de sa taille. — je t’aime Julia, je t’aime. Oh oui, c’est encore meilleur avec toi. L’excitation mentale et physique l’emmena très vite au septième ciel. Manon eut plusieurs orgasmes à la suite et fidèle à son habitude inonda le parquet. Mais cette fois, Julia n’y fit pas attention. Elle se retira et positionna Manon en levrette et la pénétra de nouveau. Manon jouit une nouvelle fois. — tu veux essayer ? demanda Julia. — oui. Je veux bien. Julia l’aida à s’équiper et Manon la pénétra en missionnaire. Il lui fallut quelques minutes pour s’habituer à cette protubérance et trouver le rythme. Julia gémit et ahana. Soudain, elle ceignit sa taille avec ses jambes et l’attira a elle pour l’embrasser, sa façon de lui monter qu’elle jouissait. Manon se retira et enleva la prothèse masculine et s’allongea sur Julia. — j’ai adoré ! dit-elle. On recommencera ? — quand tu veux chaton. Chaque fois qu’on baise, si ça ta dit. — ça me dit. Tu es merveilleuse. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée. — toi aussi, mon petit chat, toi aussi. Julia la serra dans ses bras. Et finirent par s’endormir sur le tapis du salon. La fraicheur de la nuit les réveilla et marchèrent vers leur chambre pour s’endormir enlacées.
— chaton, je peux te demander un service ? — bien sûr. Tout ce que tu veux. Tu le sais. — voilà, je t’aime telle que tu es. Mais de temps en temps, j’aimerai que t’habilles en fille, tu sais, avec une jupe, des escarpins, du maquillage, et tout ça. — je savais que tu me demanderais ça tôt ou tard. Oui ma chérie, je vais faire un effort. La première fois que j’ai mis une jupe ça s’est mal passé, et la deuxième, c’était pour me punir de m’être moquée d’un travesti. — je vois. Et ton ex ne disait rien ? — oh, il m’a demandé plusieurs fois et il a fini par se résigner. — Ça me ferait énormément plaisir de te voir en jupe. Mais si ça doit te gêner, laisse tomber. — non mon amour. Je vais le faire. Laisse-moi juste un peu de temps. — tu es un ange mon petit chat.
Trois jours plus tard, Manon osa appeler Julia pour lui demander si elle rentrait tard. Par chance, elle était déjà en route. Ça aussi, c’était un des points positifs de la vie en couple. Julia avait une bonne raison pour ne pas s’éterniser au bureau, même si elle ne comptait pas les heures sup’. Lorsqu’elle entendit la clé tourner dans la serrure, Manon se leva, mit sa tenue en ordre et fit face à l’entrée.En la voyant, Julia laissa échapper son sac à main. — Manon ? — oui. Je te plais ? J’en ai trop fait ? — Noooon !! Au contraire ! Tu es simplement superbe !
En effet, les vœux de Julia de voir Manon plus féminine étaient plus qu’exaucés. Elle avait devant elle une jeune femme, coiffée au carré et maquillée comme une mariée, un joli tailleur gris anthracite et un chemisier rouge foncé, les jambes gainées d’un fin nylon noir et chaussée d’escarpins à petits talons. — tu es magnifique ! Si j’étais un homme, je serai en érection, ajouta Julia en riant. Tu as fait tout ça toute seule ? — non mon amour. Le maquillage, c’est l’esthéticienne. Et le chemisier, c’est le tien. — tu as osé piquer mes affaires ? — oui, dit Manon penaude. — alors tu as bien fait ! Pour fêter ça, je t’invite au restaurant.
Mais avant que Manon ait pu dire quoi que ce soit, Julia l’entraina avec elle. Elle eut juste le temps de prendre son sac à main. Elles se rendirent dans le même restaurant que lors de sa première venue à Paris, celui de Joël Robuchon. Malgré l’affluence, elles réussirent à avoir une table. Durant tout le repas, Julia mangea des yeux sa compagne. A un moment même, elle osa lui faire du pied et remonter le long de sa jambe et entre les cuisses. Mais la supplique silencieuse de Manon, lui demandant de cesser, la dissuada d’aller plus loin. Un instant, elle aurait aimé la faire jouir comme Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, mais pour de vrai.
Elles rentrèrent sans s’attarder et Julia l’emmena directement dans la chambre. Elle la déshabilla et lui fit l’amour passionnément. Elle sortit même le gode-ceinture. Manon connut plusieurs orgasmes. — j’espère que tu t’habilleras plus souvent comme ça. — si tu dois me faire l’amour aussi bien, alors oui. — pourquoi, c’était pas bien avant ? répliqua Julia faussement piquée. — mais bien sûr que si ! Il n’y a qu’à voir comment tu m’envoie au septième ciel. Non, ce soir, c’était différent, il y avait autre chose. — peut-être que je suis encore plus amoureuse de toi. — peut-être. Mais tu ne pourras jamais être plus amoureuse de moi que je ne le suis de toi ! — rhôô, l’autre, comment elle se la joue ! En attendant, viens me manger le minou, chaton.Manon ne se le fit pas dire deux fois et lui fit un long, très long cunnilingus.
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