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Le marché aux esclaves

Chapitre 1

Mon premier jour au marché

SM / Fétichisme
Je revois le bleu du ciel, le vert de l’herbe s’étendant à mes pieds. Je me rappelle la douceur du vent qui caressait mon visage. Et soudainement... Le retour à la réalité.
Le premier coup me réveille en sursaut. A moitié endormie, la brûlure sur ma fesse me fait reprendre mes esprits et me ramène à mon sort.
— Debout, ma jolie, c’est l’heure de montrer ce que tu vaux.
Sans crier gare, le fouet tombe sur mon dos offert. Ce n’est pas la première fois que ma peau est marquée par le cuir... Ce ne sera pas la dernière. D’un geste brusque, le garde me tire par le cou et m’emmène hors de ma cellule. A peine réveillée, j’ai du mal à avancer, et une nouvelle fois, le fouet s’abat sur mes fesses qui rougissent aussitôt.
— Plus vite, salope.
Je presse l’allure, les fers à mes chevilles manquent de me faire trébucher à chaque pas. Les dalles du baraquement sont froides, je peine à marcher... Et le fouet frappe mes reins. Cette fois, je gémis de douleur, et j’entends le garde ricaner. J’ai l’habitude, en tant que volontaire pour devenir esclave du Royaume, je sais que toutes ces attentions ne sont là que pour m’acclimater à mon nouveau statut.
Nous traversons un long couloir et arrivons enfin dehors, dans la halle. La salle est gigantesque, avec des étals par dizaines qui se succèdent le long des allées. Au centre se trouve l’estrade de "la viande humaine". Je retrouve mes amies, mes voisines, celles qui un mois plus tôt se portaient volontaires elles aussi pour avoir l’honneur de servir les Maîtres du Royaume.
— AAAAH !
Cette fois, je crie quand le fouet claque, mes pieds entravés manquent une marche et je m’écroule sur l’estrade. Aussitôt, le garde me relève en me tirant par les cheveux. Je n’entends pas ses remontrances, je suis rougie à cause de ma maladresse. Quelle idiote, une bonne esclave se doit d’être irréprochable. En relevant la tête, je vois cette longue rangée de femmes nues pendues à une grande poutre, offertes en spectacle. Je retiens mes larmes et me laisse pousser sous le fouet jusqu’à ma place.
Sans aucune douceur ni aucun regard compatissant (je n’en mérite aucun), le garde lie les fers de mes mains à une chaîne pendant à la poutre de l’estrade. Comme les autres avant moi, je sens mon corps se soulever à mesure que le garde tire sur la chaîne. Et très vite, je me retrouve sur la pointe des pieds, mon corps écartelé à la verticale, une pièce du boucher parmi d’autres. Avant de partir, le garde me claque les fesses pour me motiver. Docile, je demeure ainsi attachée, attendant mon sort. Le son des bottes sur l’estrade me fait tressaillir. Le Maître est là. Il passe devant nous, le fouet à la main. Lui et ses hommes s’en sont tellement servis sur nous lors du voyage, je n’oublierai jamais chacun de ces coups : le matin au réveil, la journée pendant la longue marche, le soir pendant que je servais le repas, que je dansais pour eux, mon ombre ondulant avec celles des flammes du feu de camp...
Et la nuit quand j’ai appris les arts charnels qu’une esclave doit maîtriser pour gagner en valeur.
— Écoutez-moi toutes, tas de garces, nous crache le Maître en nous jetant un regard noir. J’escompte bien me débarrasser de vous toutes aujourd’hui. Alors, soyez pas farouches, mettez bien vos formes en évidence. Si j’en vois une seule qui se comporte mal, c’est toute la ligne qui prend. Vous avez intérêt à plaire, sinon les invendues finiront aux galères. Allez mes jolies, on va voir si vos fesses servent à autre chose qu’à rougir.
Et comme un pâtre motivant son troupeau, le Maître fait claquer le serpent de cuir sur nos croupes offertes. Je serre les dents pour ne pas gémir. Les autres font de même. Quelle excitation ! Enfin nous allons être vendues à un ou une propriétaire. Un grand honneur pour une paysanne comme moi de finir à servir à la table des Maîtres. Les insultes, les châtiments corporels, tout cela n’est qu’une façade pour nous rappeler notre condition, mais dans ce monde, si on obéit, on est toujours récompensé.

Au bas de l’estrade, la foule se forme lentement. Les gens vont et viennent, libres, satisfaits de pouvoir nous reluquer en passant. Attachée à la poutre, je sens leurs regards envieux se poser sur moi, comme sur les autres. Je devrai m’offrir à eux, je repasse dans ma tête toutes les postures, les bons comportements à adopter, tout pour les satisfaire... Tout pour être la première à quitter l’estrade.
À côté de nous, le Maître fait déjà monter les premiers intéressés. Et ainsi commence la revue de la marchandise. L’une après l’autre, nous sommes palpées, observées, jaugées. Je demeure silencieuse, et me contente d’acquiescer à chaque commentaire me concernant quand vient mon tour. Il ne faut jamais contredire un Maître.
— Elle a l’air assez maladroite, dit un homme en me forçant à relever le menton.— Hum, elle a une bonne croupe, elle serait parfaite pour s’occuper de mes invités, dit un second en tapotant mes fesses (je gémis de plaisir en même temps).— Elle est trop belle pour le ménage, peste une femme richement vêtue en caressant mon entrejambe.
Ils me touchent, me tripotent, puis passent à la suivante. Cathia est la première à partir. Sans même nous regarder, je la vois quitter l’estrade, tenue en laisse, docile, suivant son nouveau propriétaire dans la foule. Et le Maître nous flanque une nouvelle fessée. Il ne dit rien, juste se contente de venir derrière moi, me punit et s’en va. Quand il punit Isabella, à ma gauche, il semble y mettre plus de force. C’est pourtant la favorite, c’est elle, je crois, qui a passé la nuit avec les gardes. Quelle chance, c’est à peine si quelques-uns m’ont touchée pendant le voyage depuis mon village jusqu’au marché du Royaume.
La seconde vague est plus expéditive. Les clients sont pressés, les esclaves mâles qui les suivent sont en nage en portant toutes sortes de paquets. Je me dis que je pourrais les servir, être l’esclave d’un esclave est toujours mieux que de finir aux galères. Je pourrais faire le ménage chez mon propriétaire le jour, et offrir mon corps à ces bêtes de somme la nuit... Une gifle me sort de ma rêverie, et me renvoie au visage d’un homme énervé.
— Je t’ai posé une question, traînée, réponds.
Prise de court, je baisse le regard et me mets à balbutier misérablement.
— Je... Désolée, monsieur, je...
Encore une gifle, et l’homme s’en va tripoter Céline sur ma droite. Du coin de l’œil, je le vois s’amuser à l’exciter, ses doigts pincent ses tétons. Puis sa main vient forcer son intimité offerte.
— Tu es vierge ? demande-t-il avec un sourire intéressé.— Oui, Monsieur, soupire Céline avec fierté.
Un simple échange de regards entre ce porc et le Maître suffit, Céline est vendue. Un garde la détache et la laisse s’écrouler aux pieds de son propriétaire. Sans prêter attention à ses gémissements, le garde lie son collier à une laisse, et le client la tire pour la forcer à se lever. Je détourne le regard quand une gifle tombe sur son visage, mais j’entends les insultes qui fusent. Ce n’est pas parce qu’elle a un propriétaire qu’elle doit se réjouir. Il faut travailler dur pour garder sa place. A mes côtés, Isabella gémit à son tour, le fouet a atteint ses reins. C’est ma faute, je n’ai pas écouté le client, et le Maître la punit à ma place. Quand un autre homme vient près de moi, je bombe les seins, je mets en avant mon corps enchevêtré en espérant être choisie cette fois...
Mais c’est peine perdue, je ne plais pas, les plus jeunes sont privilégiées. Les heures se succèdent, avec leur lot d’humiliations, pendant que le soleil continue de monter au-dessus de la halle. A la fin de la matinée, nous ne sommes plus que quatre à nous dandiner comme des vers pour attirer les regards.
Je tremble en sentant le Maître passer derrière moi. Quand il défait ma chaîne, c’est en frissonnant que je tombe à ses pieds, pitoyable et nue. Mais le Maître se fiche de ma peur. Personne n’a voulu de moi, je ne mérite pas sa clémence. Une par une, nous tombons à genoux et demeurons sur l’estrade. Autour de nous, les étals se ferment, la halle demeurera close jusqu’au lendemain. Mais la journée n’est pas finie. La curée va commencer, le pire cauchemar pour quelqu’un dans ma situation. J’échange des regards avec les autres. Les yeux verts d’Esther sont déjà humides, tandis que ceux d’Isabella demeurent clos, résignés. Bientôt les maîtres d’équipage vont venir... Et les gérants de bordels... Et les hommes des mines... Et ceux des champs... Bientôt, je ne serai plus qu’une moins que rien, une ingénue trop maladroite pour servir un propriétaire. Quelle honte, moi qui me voyais déjà servir un Maître ou une Maîtresse dans une prestigieuse villa.
Je sens les pas du Maître qui vont et viennent sur l’estrade, attendant de nous jeter comme du rebut. Désespérée, je me risque à lever le regard et croise le sien, inquisiteur. Silencieuse, nue, à ses pieds, je le supplie de mes yeux soumis. Je ferai tout pour le satisfaire, j’accepterai toutes les humiliations et les pires punitions qu’il puisse imaginer. J’aime quand on s’occupe de moi, même pour me dresser à être une meilleure esclave.
Pitié, Maître.
Tout... Tout mais pas le rebut.
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