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Margaux et son professeur

Chapitre 1

La parenthèse

Voyeur / Exhibition
En m’inscrivant ici, je m’étais promis de raconter seulement mes propres expériences sexuelles et de ne jamais écrire de fictions. Néanmoins, mes véritables textes étant une réflexion sur mon passé, ils me prennent beaucoup de temps. Je m’accorde donc ce petit écart, tiré de mon imagination et basé sur aucun fait réel...
______Ce soir-là, Margaux vient de terminer son concert. A 19 ans, elle fait partie d’un groupe de musique classique dirigé par un ancien professeur de musique de lycée : Fabien. Elle et lui s’entendent bien, il leur arrive souvent de rire ensemble avant les représentations. Ils n’ont aucune gêne l’un envers l’autre, ils entretiennent une vraie relation de confiance. Pourtant, jamais Margaux n’a envisagé qu’il puisse se passer quoi que ce soit avec lui !
Alors qu’elle s’apprête à prendre le train pour rentrer chez ses parents, Fabien lui propose de la raccompagner en voiture. Bien sûr, le voyage sera un peu plus long, mais moins coûteux pour la jeune femme. Elle accepte donc, rassurée de ne pas avoir à arpenter les gares à une heure si tardive. Elle monte alors dans le fameux véhicule rouge, prenant place sur le siège passager. Après avoir salué les autres membres du groupe, le professeur et son élève partent en direction de l’autoroute.
Pourtant, ce trajet n’est pas ordinaire. Margaux sent bien qu’il persiste une certaine tension dans l’air, à laquelle elle participe de par son silence gêné. Elle ne comprend pas cette gêne, surtout vis-à-vis de Fabien avec qui elle s’entend si bien. Pour la première fois, elle commence à s’imaginer des choses. Elle trouve cette promiscuité plutôt érotique ! Elle porte une robe qui met en valeur ses genoux et sa poitrine, et elle est persuadée que Fabien n’y est pas indifférent. Lui-même est d’ailleurs fort bien vêtu, et laisse apparaître son torse viril de trentenaire célibataire. Leurs regards se croisent plusieurs fois et soudain, il apparaît à la jeune femme que son mentor partage le même ressenti sur leur situation actuelle. Sans dire le moindre mot, ils se comprennent et viennent de s’accorder sur la suite des événements.
Fabien profite de la présence d’une aire d’autoroute sur le chemin pour s’y arrêter. Il fait nuit, nous sommes en plein mois de novembre et le parking de la station-service n’est occupé que par quelques rares camions de livraison. Après s’être garés, ils s’aventurent dans la petite forêt accolée au lieu, dont les arbres feront office de paravent.
Malgré le froid de l’automne, Margaux se dénude partiellement, retirant sa culotte et son soutien-gorge. Elle n’a pas fait l’amour depuis sa rupture avec François, six mois auparavant. Quant à Fabien, il abaisse son pantalon et place sur son sexe en érection un préservatif sorti de son portefeuille. A la vue de sa jeune élève allongée sur l’herbe froide, il ne se sent que plus brave et s’abaisse pour pointer son sexe en direction de son vagin. Les deux amants ont conscience que leur rapport doit être rapide, afin de ne pas affoler les parents de Margaux. Ils ne s’encombrent donc pas de préliminaires.
Sentant le sexe de son partenaire s’introduire en elle, Margaux ne peut réfréner un premier gémissement. Fabien est doux, et prend le temps de la pénétrer. Bien entendu, ses va-et-vient s’accélèrent, mais toujours avec tendresse. Il semble conserver un semblant de timidité, comme s’il ne voulait pas lui faire de mal. Cela ne le rend que plus mignon pour Margaux, qui apprécie ce rapport "hors du temps". Lorsqu’il se permet de lui malaxer un sein, elle n’en est que plus ravie. Sa poitrine est très sensible.
En dépit de leurs efforts, leurs ébats se font sûrement entendre des quelques camionneurs présents sur le site voisin, mais ils n’y prêtent pas attention. Les pénétrations de plus en plus intenses de la part de Fabien ne cessent de pousser Margaux à l’en remercier via de petits gémissements. Ces cris le rassurent, et lui donnent de l’assurance. Il n’a plus 20 ans, mais sait qu’il n’a rien à envier à ces jeunes morveux qui tournent autour de Margaux.
Ils n’osent pas s’embrasser, conscients que ce rapport n’est qu’une parenthèse purement sexuelle dans leur vie respective. Au bout d’une vingtaine de minutes, Fabien jouit dans le préservatif. Son orgasme est lent, et tremblant. Margaux le souligne par un dernier soupir. Elle n’a pas vraiment atteint l’orgasme, mais son plaisir réside ailleurs : elle est parvenue à lâcher prise. Elle ne regrette rien, et s’amuse en voyant son amant s’écrouler à côté d’elle. Elle lui caresse le torse, sentant sa respiration se calmer doucement.
Elle lui retire elle-même le préservatif et le jette innocemment dans une poubelle située à côté d’un arbre. Après s’être rhabillés en silence, ils reprennent le chemin vers la voiture, ne croisant personne sur leur passage. Le reste du trajet se passe sans encombre.
De retour chez elle, Margaux salue ses parents comme si de rien n’était. Ceux-ci n’étant pas au courant de l’heure à laquelle se finissait le concert ne relèvent pas son retard. Elle s’allonge sur son lit, dans cette chambre qui n’a finalement pas beaucoup changé depuis l’adolescence. Fixant le plafond, elle fait le bilan de ce court rapport sexuel. Elle se rend compte qu’ils ne se sont rien dit, un silence qui persistera même par SMS les jours suivants. Mais elle n’en est pas attristée. Elle a apprécié ce moment d’égarement, le retour à la réalité ne la déçoit pas. Elle se sent déjà extrêmement heureuse d’avoir pu vivre ce qu’elle a vécu. A-t-elle le désir de recommencer ? Peut-être pas. Ce n’était qu’une parenthèse.
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