Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 73 J'aime
  • 2 Commentaires

Maria, le vampire

Chapitre 3

Erotique
Et voilà, encore un jour sans elle. Aux infos, on entend beaucoup de conneries sur les vampires. Depuis qu’ils ont révélé leur existence au monde entier, certains puristes humains ne se cachent pas du racisme dont ils font preuve (pour le coup, le mot “raciste” est utilisé à raison, puisque les vampires ne sont pas de la même race que nous) au quotidien. Des images de personnes, non, d’animaux qui se mettent à enflammer une Maison entière de vampires pullulent sur la toile. Ils ne se rendent pas compte que des enfants y vivent, essaient d’étudier, comme les nôtres. Cela me désole et j’espère bien qu’un jour, une famille d’humains se perdra dans un massacre vampirique à son tour, pour qu’on se rende compte avec quelle violence nous attristons des familles qui perdent leurs enfants au cours de ces massacres.
Je pousse la porte de mon appartement où je vis depuis quelques mois à peine. Je déboutonne ma chemise blanche, m’installe sur le sofa et allume une cigarette. Je décide, quelques minutes plus tard, de me verser un verre de scotch. J’ébouriffe mes cheveux blonds qui se battent dans la cire depuis quelques heures. Je souffle, ça fait du bien. Mais j’aimerais tellement qu’elle soit là, qu’elle me raconte son histoire. Paraît-il qu’une fois qu’ils ont jeté leur dévolu sur quelqu’un, une connexion télépathique s’instaure entre les deux tourtereaux. Apparemment, je ne suis qu’un jouet pour elle. Je sens un courant d’air frais me caresser le visage, je ferme les yeux pour le savourer. Puis un semblant de peau gelée vient me caresser la joue. J’ouvre les yeux, et son beau visage angélique se dévoile alors que je viens étreindre sa main de la mienne. Elle s’est penchée sur moi, je l’invite à prendre place, sans un mot. Elle s’installe au creux de mes bras, pose sa tête sur mon torse.
— Bonjour, toi, me dit-elle d’une voix triste. — Bonjour, Maria. Ça ne va pas ? — Si, si. — Si tu le dis. — Prends-moi dans tes bras, s’il te plaît.
Voilà un côté d’elle que je ne connais pas. Un côté sensible qui me fait tout autant craquer que son caractère de dominatrice. Je la prends dans mes bras tendrement et la serre contre moi.
— Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête.
— J’aime ça. Quand tu me prends dans tes bras. Je ne pensais pas y avoir droit.
Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?
— Tu m’as manqué, tu sais.
Elle se blottit encore un peu plus et je l’entends renifler. Ainsi, les vampires aussi pleurent.
— Toi aussi tu m’as manqué, murmurais-je en caressant sa joue tendrement.
Elle me serre encore un peu contre elle et me relâche.
— Tu peux me parler pour me faire penser à autre chose ? De n’importe quoi, mais pas de moi. S’il te plaît.— Eh bien, je... — Tiens, comment s’appellent tes parents ? — Haha, tu veux que je te raconte ma vie ? Comme ça, là ? Et si tu me racontais ce qui te tracasse ?
Elle tape d’un poing sur mon épaule doucement.
— Je n’en ai pas envie, alors dis-moi, comment s’appellent tes parents ?
Elle n’est pas comme d’habitude. Je décide d’obtempérer, ne sait-on jamais. Je suis quand même tout seul avec une prédatrice.
— Julia et Romain. Et les tiens ?
Elle pouffe de rire. D’un rire sincère, qui me fait chaud au cœur.
— Ta maman s’appelle Julia ? C’est beau. — Pourquoi tu ris, comme ça ?
Je la regarde, feignant d’être sérieux. Son sourire s’efface, puis elle comprend et reprend ses éclats de rire. Je me mets à genoux, ma tête reposant sur une de ses cuisses et la chatouille.
— C’est pas drôle ! Pourquoi tu ris comme ça !?
Et elle continue de rire, jusqu’à ce que je pose mes mains sur ses hanches.
— Julia, ça ressemble à Julien. Ton prénom.
Haha, la blague.
— Ah, c’est pour ça que tu ris !? — Oui, c’est ridicule, hein ?
Elle essuie une larme qui roule sur sa joue.
— Comment s’appellent tes parents ? demandais-je. — Sebastian et Camila. Ils sont chiliens.
Je me disais bien. Elle a ce charme un peu chaud, très séduisant. Même si sa peau est froide comme la glace et blanche comme la neige, elle dégage cette chaleur enivrante, irrésistible. Elle est parfaite. Et surtout, sa chevelure brillante rouge foncé lui va à merveille.
— Et tu es âgée ?
Elle semble surprise de ma question. Elle fronce les sourcils, se relève puis me tourne le dos.
— Ça te dérange si je te dis que oui ?
Elle marmonne quelque chose que je ne comprends pas puis se retourne, soucieuse. Inquiète.
— Non. — Quel âge exactement ?
Elle sourit doucement.

NA : Nous allons passer du côté de Maria, afin de comprendre sa façon de voir les choses.
Mon intention première est de me servir de lui afin d’assouvir tous mes désirs, mais je dois avouer que parmi tous les hommes dont je me suis nourrie, il est le seul à avoir posé cette question. Il souhaite me connaître. Je suis âgée d’exactement cent trente-six ans. Je vis depuis cent trente-six hivers. Et aucun homme ne s’est intéressé à moi.
Je me penche vers lui, lui fais face, affichant un regard taquin. Il sourit.
— Normalement, on ne pose pas ce genre de question à une dame.
Je le dévore des yeux, le scrute de haut en bas. Si seulement il savait combien je le désire nuits et jours. Il ne me lâche pas du regard, se penche à son tour sur moi, m’enlace et m’embrasse passionnément. Je sens sa virilité dure entre mes jambes. Il déboutonne une partie de ma chemise moulant à la perfection mon corps et glisse une main entre mes jambes où il tâte mon intimité chaude et humide. Je ne peux m’empêcher de gémir. Il porte sur lui une odeur boisée. J’entends les battements de son cœur se rapprocher, s’activer à mesure que son excitation monte. Il soulève ma jupe, ouvre sa braguette, déballe sa colonne de chair tendue et gorgée de sang. Il me prend sans crier gare, parce qu’il en avait envie, je le sais, je le SENS.
Chaque pulsation, chaque coup de reins, je les ressens comme un orgasme perpétuel ; puisqu’il y a bien une chose à laquelle nous sommes accrocs, nous, les vampires, c’est le sexe plus que le sang. Nous nous voyons comme des sortes de Succubes, d’ailleurs, certains utilisent ce terme pour se qualifier. Sauf que rien ne correspond aux écrits. Ni du côté vampire ni du côté succube. Ses râles se font de plus en plus puissants, jusqu’à ce qu’il arrive à l’extase dans un gémissement qui déclenche un orgasme foudroyant, me faisant trembler comme une feuille. Je sens mes muqueuses se contracter autour de son membre de manière frénétique, ce qui le fait pousser des cris rauques. Je le garde un instant contre moi. Je ne pense même pas à me nourrir, ce soir.
Si seulement il savait à quel point ce que je vis est addictif. Mais ça me fait mal. Très mal.
Diffuse en direct !
Regarder son live