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La Mariage

Chapitre 9

Gay
 L’Orangerie décorée pour l’occasion est une pure merveille. Aucune faute de goût et tous les détails participent à créer une ambiance chaleureuse et festive. En tant que témoin je suis convié à la table des mariés. Luc également. C’est un ami très proche de Céline et j’apprécie la délicatesse qu’elle manifeste en lui évitant de se trouver seul parmi des inconnus. Elle connaît sa sensibilité, peut-être moins la façon dont il est capable de se lâcher quand il s’agit de pénétrer un garçon avec sa belle queue habile. Nous sommes séparés à table par une cousine de Céline, plutôt marrante et très enceinte, si bien qu’après les entrées, étant assez proche de l’accouchement, elle a préféré se retirer dans sa chambre et se reposer. Luc en a profité pour venir s’asseoir à côté de moi et sa main s’est amusée à me caresser la queue à travers le tissu de mon costume pendant une bonne partie du diner. Il est décidément moins coincé que ce que son amie peut le penser. Je lui rends ses caresses mais nous faisons tout de même très attention à ne pas nous faire remarquer.  J’ai une vue imprenable, en face de moi, sur la table des parents des deux jeunes mariés, où Jean-Baptiste et Benjamin ont été conviés. Cette image de ce que la bonne bourgeoisie catholique peut offrir de plus respectable m’amuse profondément. Je repense aux gémissements du jeune prêtre sous les caresses de ma langue sur son adorable anus poilu et plus tard sous les coups de boutoir du pénis de son complice organiste. Les plats s’enchainent, et avant le dessert, la salle a tendance à se vider. Tout le monde a besoin de prendre l’air dans le jardin ou de se dégourdir les jambes. Les fumeurs vont s’adonner à leur addiction. Mathieu et Céline vont à la rencontre de leurs invités, je reste seul à table avec Jean-Baptiste en ligne de mire. Nos regards se croisent. Un peu trop fixes. Je me demande s’il ne rougit pas légèrement mais je n’en suis pas sûr à cause des éclairages tamisés. Il fait signe à un maître d’hôtel qui lui apporte du papier et un crayon quelques minutes après. Je le regarde écrire rapidement, puis le jeune beau mec qui visiblement se fait de l’argent de poche en travaillant le samedi soir dans l’hôtel se dirige vers moi et me tend la feuille de papier pliée en quatre… A quoi joue-t-il ce petit curé bandant  ?... Je déplie le message et y lis : -       C’était toi ?
 Que dois-je comprendre ? Le message est clair s’il a compris que j’étais dans la sacristie et qu’une bouche autre que celle de Benjamin s’est occupée de sa raie de mec trop bandante pour ne pas s’en approcher. Mais comment a-t-il pu deviner ? Puis je repense à l’enveloppe que j’ai laissée avec l’offrande du père de Céline. Mais là encore…comment peut-il faire le lien avec moi ?... A moins qu’il nous ait vu bavarder, Georges et moi, à la sortie de la messe… Mais il ne devait pas y être sinon Georges lui aurait donné  l’enveloppe directement … Je retourne la question mille fois dans ma tête en quelques secondes mais je ne trouve pas d’explication satisfaisante. Puis je me souviens que Benjamin était dehors devant l’église avec nous. Je comprends qu’il a peut-être raconté ma conversation avec le père de la mariée et que les deux amants de la sacristie ont fini par faire le lien avec moi… 
-       Monsieur, y-a-t-il une réponse ?
 
Le maître d’hôtel me sort de mes réflexions. 
-       Euh, oui…. pardon… donnez-moi une minute…
 Je prends le crayon que le jeune mec, que j’aimerais bien d’ailleurs voir à poil dans les poubelles, me tend avec un sourire que je trouve assez ambigu … J’écris quelques mots tout aussi anodins que ceux du premier message : " Oui. Dehors dans 5 minutes ? "
 Je replie la feuille et je plonge mes yeux dans le regard de Jean-Baptiste en attendant qu’il lise ma réponse. Il me fait face, lit mon message et, par un signe presque imperceptible me fait comprendre son accord. Puis il quitte la table et se dirige vers le jardin. Je lui emboite le pas deux minutes plus tard et je le vois se diriger vers les communs du château plongés dans l’obscurité. Je le suis discrètement. Il entre dans ce qui ressemble de loin à un atelier. Aucune lumière ne s’allume. Je suis excité par la situation et je bande à fond. J’entre à mon tour dans le local qui sent l’humidité et je sens immédiatement sa présence. 
-       Je suis là-       Bonsoir Jean-Baptiste-       Bonsoir…Raphaël ?... c’est ça ?-       Oui
 Je sens une inquiétude dans sa voix. Je me demande s’il ne s’imagine pas que j’ai de mauvaises intentions… Peut-être a-t-il peur que je raconte comment il s’amuse dans la sacristie avec Benjamin. C’est mal me connaître.  
-       Tu ne dois pas avoir peur tu sais.
 Pas de réponse. 
-       Tout à l’heure… après le mariage… j’ai pas pu résister. Excuse- moi… Je me dis que j’aurais dû me faire connaître mais la situation était si inattendue… Et peut-être que tu aurais été encore plus gêné si tu avais compris que je n’étais pas Benjamin.
 Silence. 
-       Et puis tu étais tellement…bandant. J’ai pas résisté. Tu m’en veux ?
Jean-Baptiste respire vite et semble cherche sa respiration. 
-       Non, pas du tout. C’est ma faute. Je n’avais qu’à être plus prudent. Merci pour ce que tu viens de dire.-       Je peux te rassurer. Personne n’en saura jamais rien.-       Merci Raphaël. Tu imagines bien que ma situation n’est pas facile.-       Oui. J’imagine… Toute cette hypocrisie…-       Oui. C’est dur. J’aime mon sacerdoce mais j’ai tellement besoin de me sentir proche de quelqu’un, d’aimer…
 Il me touche et je le laisse poursuivre. 
-       Tu peux penser que je ne cherche que du sexe… il y a ça aussi. C’est plus fort que moi et j’en ai besoin pour ne pas devenir fou.-       Je comprends.
 Nouveau silence. Mes yeux se sont habitués à l’obscurité et je vois sa silhouette se dessiner devant la fenêtre qui donne sur une grande prairie bordée d’arbres, éclairés par la pleine lune. 
-       Raphaël … ?-       Oui ?-       C’était bien tout à l’heure... Merci-       Non…ne me remercie pas…j’ai adoré moi aussi… Je suis tellement désolé…-       Mais de quoi ?-       De t’avoir trompé…-       Mais non…tu m’as donné du plaisir…
 Il s’approche de moi, colle son sexe que je sens dur contre le mien tout aussi en érection. Nous nous serrons dans les bras l’un de l’autre. Il murmure à mon oreille : 
-       Raph…j’ai envie…-       Ici ?-       Oui… prends moi…
 Nous nous embrassons longuement, puis il se tourne et s’appuie sur un établi collé contre le mur. Je viens derrière lui, cherche la boucle de sa ceinture, la défais et bientôt son sublime cul apparaît sous mes yeux subjugués. Il a beau faire nuit, le clair de lune est assez puissant pour que je puisse admirer ses fesses fermes entre lesquelles j’enfouis mon visage. Ma langue retrouve son anus si doux entouré de poils soyeux que je lèche avec gourmandise. Il gémit, se penche davantage, le torse collé sur l’établi, offert. Ma langue le fouille, le mouille, le dévore, l’honore, l’admire. Je le sens frissonner…peut-être de plaisir. Je me relève et cherche une capote dans la poche où j’ai pensé ce matin mettre quelques préservatifs…au cas où… Ma queue vibre de désir…j’ai déjà bien mouillé… Je pose mon gland à l’entrée de son intimité. J’appuie, j’entre, je m’enfonce, c’est doux, serré mais pas trop. Il n’a pas l’air d’avoir mal. Au fond de moi je ne suis pas surpris. J’ai vu cet après-midi comme il avait accueilli sans broncher le sexe de Benjamin. 
-       Raph… Oui….c’est bon….
 Il murmure…incapable de retenir ses mots. J’oublie qu’il est prêtre, j’oublie la complexité de la situation, j’oublie tout ce qui s’est passé dans cette folle journée, j’oublie toutes les autres chattes de mecs que j’ai connues pour me concentrer sur le plaisir dément qui monte de ma queue et m’envahit le cerveau. Je ferme les yeux…Je lève les yeux au ciel… Je vais et je viens dans ce cul divin… Je sens que mon gland est excité par une frottement sublime sur le frein de mon prépuce à chaque fois que je m’avance et recule dans ce fourreau de plaisir… J’ai l’impression qu’à chaque fois je vais jouir…puis non…la prochaine fois…. Je perds la notion du temps. Ce sera de toute façon toujours trop court dans mes souvenir… 
-       Baise moi….
 Il me rend dingue ce beau mec qui cherche une voie improbable entre la vie, ce qu’il est, ce qu’il aime et ce que la société attend de lui.  Je sens mon sperme monter inexorablement dans ma verge enfouie dans cet antre de l’extase.  
-       Je….je vais jouir…-       Non….pas encore….baise moi Raph…c’est trop bon
 Je ne contrôle plus rien. J’ai envie de me vider et aussi de rester là pour l’éternité, soudé à mon amant de la nuit. 
-       Je viens…
 Et la vague déferle… puissante comme jamais…mon pubis collé à ses fesses dures qui me troublent depuis que je les ai découvertes, offertes et irrésistibles dans cette sacristie que je ne suis pas près d’oublier… 
-       Oh….oui…….
 Je comprends que lui aussi jouit. Emporté dans l’action je n’ai même pas pensé à m’occuper de sa queue mais visiblement le plaisir était intense pour lui aussi. Son corps se tord sous l’effet de la jouissance et ma queue encore dure partage chaque onde de plaisir au fond de lui. Je connais alors ce qui, pour moi, est le plaisir ultime : sentir l’intimité du garçon que je prends au moment où il éjacule. Tout son corps se contracte et m’emprisonne. J’ai alors l’impression de participer moi aussi à l’éjaculation tant notre fusion est intense. Ma queue est emprisonnée par tous les muscles de ce corps traversé par le plaisir. Je fusionne mentalement et physiquement avec Jean-Baptiste. Je suis en nage. Je tremble de plaisir. Je vais me retirer… Soudain un bruit me fait sursauter, aussitôt suivi par l’éclair blanc de la torche d’un smartphone qui balaie rapidement la pièce avant de se poser sur nous.
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