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Mariage méditerranéen

Chapitre 3

La vie de Jasmine

Erotique
Alger2005 à 2018Jasmine s’était inscrite sur ce site de rencontres au Maghreb en 2015 sous le pseudo d’Asmaa 83 par référence à sa grand-mère d’une part et à son année de naissance d’autre part. Son ex-mari avait demandé et obtenu le divorce quelques mois plus tôt. Elle était retournée vivre à Alger, chez ses parents. Aussi étrange que ça puisse paraître, ç’avait été pour elle un immense soulagement. A quoi bon avoir un mari si riche alors qu’elle n’était jamais libre de faire quoi que ce soit ?Elle avait alors 33 ans et ne désespérait pas de trouver un Algérien de moins de 45 ans, célibataire, aisé bien entendu mais aussi beau garçon, bon amant et bien dans sa tête. Un homme qui la respecterait et qui voudrait fonder avec elle un foyer heureux. Elle avait été d’une fidélité et d’une loyauté sans bornes, elle méritait de trouver la sérénité. Le "Tout-puissant" ne pouvait pas ne pas entendre ses appels, pensait-elle parfois.Son mari l’avait trompée de façon éhontée et elle avait tenu bon. Au lieu de crier et de pleurer sa haine, elle n’avait jamais élevé le ton. Elle avait espéré durant 10 ans le convaincre par son amour et sa gentillesse que c’était elle qu’il fallait aimer... Finalement, il avait demandé le divorce et c’était mieux ainsi.
Mais son chemin de croix ne faisait que commencer. Dès les premières rencontres, des hommes de 40 à 50 ans lui firent comprendre qu’elle n’était plus qu’une épouse de "second choix", et qu’il lui faudrait ramper devant eux, s’engager à se soumettre très profondément, et accepter des humiliations plus fortes que celles qu’Ali Mansour, son richissime ex-mari lui avait fait subir durant 10 ans.Elle avait rencontré en deux ans une bonne douzaine d’hommes, après avoir à chaque fois débattu avec eux par messagerie. Jasmine avait soigneusement établi ses questions pour trier et dénicher la perle rare... Il fallait qu’il soit d’abord quelqu’un de bien, mais également qu’il soit beau. Il devait avoir un bon niveau socio-culturel, et ça c’était difficile. Enfin elle avait manqué d’amour et d’affection, alors le candidat idéal devait être un bon étalon, focalisé sur elle, cette fois !Ironie suprême: celui qui lui plaisait le plus parmi ses prétendants avait tenté de la violer. C’était Adam, un beau garçon de 38 ans, jeune entrepreneur du bâtiment au corps souple et au regard de braise. Elle avait dialogué quelques jours avec lui, puis l’avait rencontré dans un restaurant fréquenté par nombre de femmes. Il lui avait planté son regard de fauve au fond des yeux, en attendant qu’elle baisse le regard. Mais elle avait soutenu le sien. Courroucé parce qu’il éprouvait pour elle une énorme attirance et qu’elle semblait le défier, il lui avait carrément dit qu’elle méritait juste "d’être sa chienne". Il avait voulu coucher avec elle le jour même. Pour qui se prenait-elle, à refuser ainsi ses avances ? Elle avait quitté le café outrée et il l’avait suivie jusque chez elle. Attendant qu’elle ouvre il s’était engouffré par surprise à sa suite dans l’escalier. Elle avait poussé un cri de surprise lorsque le jeune patron avait saisi ses poignets. Elle n’avait dû son salut qu’à l’intervention musclée de ses frères, descendus au son de son hurlement. Son père adoré, Rachid, l’avait ensuite sermonnée à sa plus grande honte.Du coup, elle avait été obligée de faire preuve de beaucoup plus de prudence, et d’expérience en expérience, elle commença même à douter de trouver le compagnon idéal pour la suite de sa vie. Les déceptions s’accumulèrent. La jeune femme finit par se résigner à son sort. "Mieux vaut vivre seule que mal accompagnée" lui avait rappelé Houda sa tendre et douce mère.Depuis des mois elle ne consultait même plus son compte lorsqu’un matin, elle avait eu l’inspiration. "On" lui avait écrit. Elle l’avait senti. Et si c’était "Lui", enfin ? Lorsqu’on a tant souffert, on s’accroche à ses intuitions. Pourtant elle redoutait une nouvelle déception...
Elle ouvrit son ordinateur en arrivant dans l’entreprise de menuiserie où elle était comptable depuis deux ans. Et, effectivement, il y avait un message arrivé la veille sur son compte. Son excitation fut de courte durée.Déception, un homme âgé. Espoir, il était beau, il avait un regard rassurant. Elle lui avait répondu, sans vraiment y croire... Et "pourquoi pas ?"*****************************************************************Nice Juin 2018La semaine suivante s’écoula beaucoup plus lentement. Tous les soirs, le prof ouvrait son compte, mais aucune réponse ne lui parvenait. Il était en revanche obligé de supprimer et placer en liste noire tous les "fakes" (faux messages) que les gestionnaires malhonnêtes adressaient à tout le monde bien entendu.
Il reçut une réponse de Samira le vendredi soir. Visiblement, elle avait dû transpirer courageusement pour rédiger deux phrases dans un Français incertain. Enzo admirait ses efforts, mais il savait qu’il ne pourrait pas continuer cette correspondance bien longtemps. Son cœur se serra en pensant à toutes ces femmes dans le monde à qui les hommes avaient refusé l’éducation, les maintenant par là même dans leur condition subalterne.Samedi vit l’arrivée de deux réponses de la part d’Asmaa et Lina. Lina, tout d’abord semblait irritée qu’il n’ait pas adopté la voie qu’elle lui traçait via l’appli "Whattsup". Le ton était certes poli, mais presque impertinent. En réalité, il n’avait pas téléchargé l’appli car sa triste expérience virtuelle avec Mary sur "Hangouts" l’avait brulé très profondément. Elle semblait péremptoire et sûre d’elle, au second message, c’était vraiment inquiétant. Il décida de ne plus lui répondre, pour se concentrer sur Asmaa.Il sentait intuitivement qu’elle était la direction à suivre. N’avait-il pas fait ce rêve si troublant ? Etait-ce un signe ?Enzo n’était pas un croyant au sens courant du terme. D’ailleurs il ne pratiquait aucune religion bien qu’ayant été baptisé catholique à sa naissance. Il ne se sentait pourtant pas athée du tout. Sa mère l’avait envoyé au catéchisme, mais il n’avait jamais pu croire à l’histoire qui lui était expliquée. Il pensait pourtant qu’il y avait bien une instance supérieure, mais qu’elle résidait "ailleurs" et ne s’occupait de l’humanité, selon lui, qu’à mi-temps, ce qui expliquait les nombreuses catastrophes et misères sur la Terre depuis 2000 ans... En l’occurrence, le Tout-Puissant semblait avoir pris la peine de lui tendre une perche. Il se devait de continuer dans cette voie tout simplement. Il ne priait que rarement par souci de ne pas encombrer les "lignes", mais lorsqu’il priait, il le faisait avec ferveur et étrangement, il semblait être entendu.Il ferma les yeux et pria pour qu’Asmaa soit bien celle qui lui était destinée.Il se sentait pur et méritant, il n’avait jamais trompé sa femme malgré des années de frustration, il avait élevé son fils en bon père et en avait fait un homme droit et honorable, il faisait son métier avec passion et ne ménageait jamais ses heures, il était aimé et respecté de ses pairs. Il n’avait jamais été malhonnête et n’avait jamais nuit à qui que soit. N’était-il pas en droit de recevoir à son tour une récompense pour ce comportement exemplaire ? Pourquoi n’aurait-il pas droit au bonheur lui aussi ?
Il rédigea sa réponse pour l’Algérienne qui occupait ses pensées. Il répondit à chacune de ses phrases par symétrie. Elle aimait les chats, il adorait les chiens, elle aimait cuisiner lui aussi, elle lisait des romans tout comme lui, elle était sportive à son image, elle était divorcée, lui aussi, elle avait étudié l’économie et le droit, puis avait enseigné dans un collège avant de devenir comptable. Il répondait à la question sur son métier: il était lui aussi professeur, mais d’économie à l’université. Il n’eut pas à attendre bien longtemps, le lendemain, la réponse de la jeune femme arrivait.Après deux semaines d’échanges, ils se tutoyaient. Le prof lui proposa d’utiliser le mail puis le chat de Gmail, ce qu’elle accepta. Pour en finir ils se retrouvèrent à chatter sur WhatApp depuis leurs mobiles. A tout moment de la journée, ils correspondaient ou s’envoyaient des photos de ce qu’ils faisaient. Un lien fort se tissait. Plus le temps passait et plus ils se sentaient proches en dépit de l’importante différence d’âge.*****************************************************************AlgerJuin 2018Au fil des échanges, elle s’était rendu compte qu’elle aimait son écriture. Il s’exprimait avec retenue, mais toujours clairement. Il était intelligent, cultivé, rassurant. Mais il était également respectueux. A chaque étape il s’était montré attentionné. Il avait rapidement mémorisé la structure de sa nombreuse famille et semblait s’inquiéter pour ses parents, demandant des nouvelles d’eux régulièrement. Elle le sentait galant et droit. Lorsqu’il avait demandé une photo, elle avait tenu bon. C’était un test. Soit il lui faisait confiance, soit il n’était pas digne d’elle.
Miracle... Il n’avait pas insisté. C’était trop beau, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui cacher celui-là? Le choix d’un Occidental allait sûrement froisser ses frères, mais rassurer sa sœur qui rêvait d’aller vivre à Paris. Sa mère et son père seraient satisfaits pour d’autres raisons. La sécurité matérielle, la possibilité de vivre en France... Ils avaient vraiment du mal à joindre les deux bouts, elle leur donnait parfois une partie ses revenus. Car ils auraient pu louer facilement l’étage qu’elle occupait avec son plus jeune frère. Son mariage avec Ali Mansour les avait comblés, mais seulement au début, tant ils sentirent leur fille dépérir ensuite. Grâce au téléphone mobile de son mari dont elle avait mémorisé le logo d’ouverture, elle savait. Elle s’était tue. Elle avait été trompée dès le premier jour de son mariage. Durant 10 ans, Ali de vingt ans son ainé, riche commerçant, l’avait cocufiée en permanence. Elle n’avait pas osé s’avouer qu’elle avait fait le mauvais choix. Tant de gens vivent d’expédient dans ce beau pays, comment pouvait-elle se plaindre ? Habilement, son mari l’avait dissuadée de continuer à enseigner. C’était indigne de son rang que d’éduquer les enfants du peuple... Puis l’avait tenue cloitrée, pour satisfaire sa jalousie maladive, tandis qu’il s’envoyait en l’air avec ses trois maîtresses. Les conversations qu’elle avait lues sur son smartphone ne laissaient aucun doute sur l’ardeur de son homme à les satisfaire sexuellement, et financièrement, d’ailleurs.Jasmine serra les poings à ce souvenir. Évidemment, le soir il ne lui restait plus beaucoup de sperme dans les bourses pour sa tendre et jeune épouse. Le marchand s’allongeait et fumait nonchalamment tandis qu’elle s’escrimait en de longues fellations pour lui rendre un peu d’érection. Parfois son membre flasque reprenait de la vigueur, elle ruisselait de désir et s’empressait de venir s’empaler sur son vit dressé. Il la regardait paresseusement se trémousser pour atteindre le septième ciel. Elle parvenait à jouir mais au prix d’efforts démesurés. Il se tournait ensuite de son côté pour s’endormir sans même un mot d’amour ou de réconfort. Jasmine pleurait en silence... Avoir gâché sa beauté et sa jeunesse pour un tel égoïste. Elle s’était réellement sentie flouée, humiliée, bafouée durant des années. Son ventre criait famine. Trop souvent elle n’avait pas pu obtenir de rapport sexuel, ni jouir... Si bien qu’elle n’avait jamais réussi à tomber enceinte de lui, et il avait fini par réclamer le divorce par manque d’enfant ! Un comble.
Elle s’était juré que cela ne se reproduirait plus jamais, jamais, jamais ! Elle préférait vivre célibataire et aider sa pauvre mère à la maison plutôt que d’endurer le manque d’amour et de respect qu’elle avait connu. D’ailleurs elle était carrément prête à enfermer le sexe de son prochain mari, si elle en trouvait un correct, avec un gros cadenas en acier, plutôt que le laisser aller voir ailleurs ! Elle lui viderait tant les bourses qu’il finirait par crier grâce. Jasmine était une tigresse au lit, et elle avait faim.Sa faim lui rappelait des propos d’Enzo, son correspondant niçois. Faisant écho à sa propre douleur. Theo-06, lui avait avoué avoir tant souffert lorsque sa femme le trompait. Il avait admis à demi-mot qu’il en était réduit à se satisfaire lui-même pour libérer ses pulsions, qu’il avait importantes, selon lui. Jasmine connaissait bien ce sentiment. Un appétit sexuel démesuré qui la dévorait de l’intérieur mais que la dignité et l’honneur lui interdisaient de laisser paraître !Elle aurait tant aimé être la "chienne" d’Adam si seulement celui-ci avait manifesté un peu de gentillesse et d’attention pour elle ! Combien de fois avait-elle repassé dans sa tête une scène où le jeune mâle l’aurait prise à quatre pattes, à même le sol, la tirant violemment par les cheveux et l’insultant crûment.
Elle imaginait son sexe vigoureux qui la secouait toute entière. Elle se voyait se cambrer pour atteindre avec la main ses lourds testicules froids et l’encourager à abuser d’elle encore plus durement. Elle jouissait en longs spasmes lors de ses masturbations solitaires en revivant incessamment cette vision.Mais Adam était indigne d’elle...Et elle s’était mise à correspondre avec un Homme, avec un grand H. Puis cette fameuse nuit était venue, suivie d’autres semblables. Et chaque nuit elle voyait mieux l’homme qui la tenait par la main. C’était... Enzo ! Il avait chassé le fantôme d’Adam et c’est désormais à lui qu’elle pensait de plus en plus intimement. Au fur et à mesure des échanges, le Français semblait avoir été formaté pour elle. Le professeur semblait avoir tout dans son profil pour la satisfaire, grand et fort, il devait probablement avoir un sexe puissant. Il gagnait probablement au moins 3000 euros par mois ce qui représentait pour elle tout un an de salaire ! Pourtant, loin d’être prétentieux, il la respectait et faisait preuve d’une attention et d’une gentillesse incomparables. Bref, si ça marchait, c’était la fin de ses malheurs !Enzo lui apportait chaque nuit, dans ses rêves, plus de raisons d’espérer ! Il lui faisait découvrir des sensations nouvelles comme cette fois où il s’était mis à quatre pattes et l’avait léchée dans un long cunnilingus. Elle l’avait littéralement étouffé dans ses plis intimes, éprouvant une cascade d’orgasmes qui l’atteignirent réellement ! Par la suite, les scènes nocturnes se prolongeaient par de longs coïts voluptueux... Elle se voyait finir en nettoyant tendrement son sexe ramolli de ses lèvres expertes, ne laissant perdre aucune goutte de son (abondant) sperme musqué!Jasmine soupira devant son ordinateur. Passant la vitesse supérieure, elle allait lui demander de venir la rejoindre à Alger. Il était temps de savoir si la réalité était à la hauteur du rêve !(Désirez-vous une suite ?)
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