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Le mariage de Nina

Chapitre 1

Avec plusieurs femmes
Si vous avez lu mes précédentes histoires, vous connaissez Nina. Nina, c’est mon ancienne voisine, le fantasme de mon adolescence. Mon ancienne coloc’ aussi, qui s’est transformée en esclave dévouée, puis en amante délurée. On est partis à l’aventure tous les deux, à travers toute l’Europe, pendant des semaines et des semaines. Des semaines de baise. Des semaines inoubliables.
Pour autant, notre histoire a pris une tournure un peu différente à notre retour. Nina est partie faire une année de fac à l’étranger. Une année entière loin de Lyon, à Porto. Au début, nous avons réussi à garder cette relation, malgré la distance. Elle revenait, j’y allais. Nous baisions toujours autant. C’était toujours aussi génial. Mais avec le temps, on se voyait de moins en moins. On s’appelait moins, nos visites s’espaçaient. Jusqu’à ce qu’au printemps, on décide de mettre un terme à notre relation. Ça nous a tous les deux rendu extrêmement tristes, mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour l’un comme pour l’autre.
Et les années sont passées.
J’ai continué à vivre, évidemment, et j’ai rencontré des tas de filles. Aucune n’arrivait à la cheville de Nina. Alors je batifolais, d’une fille à une autre, résolu à l’idée que je ne trouverais jamais mieux qu’elle.
Je raccompagnais justement l’une d’entre elles jusqu’à la porte de mon immeuble, un matin, lorsque j’ai trouvé parmi les pubs et les factures une lettre qui m’était destinée, mon adresse écrite à la main. J’ai reconnu l’écriture de Nina, et me suis empressé d’ouvrir l’enveloppe. Il s’agissait d’un faire-part. Nina se mariait.
Mon monde s’est écroulé, je n’ai pas eu envie d’admettre qu’elle avait pu trouver quelqu’un d’autre de mieux, mieux au point de jurer solennellement qu’elle passerait le reste de sa vie avec cette personne. Sans lire les détails, j’ai jeté cette lettre sur la commode à l’entrée de mon appartement, et ne l’ai plus touchée, le temps de ronger mon frein. J’ai attendu quelques semaines pour y répondre. Je viendrais, bien évidemment ! Je serais également accompagné. A cet instant, je ne savais pas par qui, mais je savais que je trouverais quelqu’un. Je ne pouvais de toute façon pas me résoudre à y aller en célibataire.
Le 16 juin est rapidement arrivé, et au matin du mariage, je me suis rendu compte que je ne m’étais pas vraiment préparé mentalement. Je n’avais pas de tenue, je n’avais pas non plus de cavalière.
— Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?
Karine, jolie brune aux yeux verts et à la peau dorée, rencontrée la veille dans une soirée, est sortie de sous les draps, essuyant discrètement le sperme que je venais de laisser au coin de ses lèvres.
— Je ne sais pas. Tu as une idée en tête ?— Tu veux aller à un mariage avec moi ?
Karine ne m’a pas répondu. La question avait de quoi choquer.
— Je ne sais pas, a-t-elle fini par dire, on se connaît depuis moins de douze heures et...— C’est un détail, ça. Justement, on fera plus ample connaissance.
— C’est le mariage de qui ?— Une amie d’enfance.
Je n’ai pas eu la force de lui expliquer notre histoire, avec Nina. Si elle venait au mariage, elle le saurait bien assez vite. Karine a finalement accepté. On a dû se dépêcher pour se préparer, et comme on a à nouveau baisé dans la douche, il a fallu se dépêcher encore un peu plus. J’ai enfilé un pantalon un peu sérieux et une chemise, tandis que Karine enfilait sa robe de la veille, celle qu’elle portait encore lorsque je l’ai prise dans le hall d’entrée de l’immeuble. J’ai dû vérifier qu’aucune trace douteuse n’était visible.
La cérémonie était à vingt cinq minutes en voiture. Là où j’habitais autrefois, là où j’avais rencontré Nina, quand on était gamins. Là où j’étais tombé éperdument amoureux d’elle. L’idée de retourner là-bas me stressait. Il y aurait sûrement son frère, mon vieil ami d’enfance, lui aussi, qui me briserait sûrement les genoux s’il savait tout ce que j’avais fait à sa petite sœur. Je stressais encore plus maintenant que je pensais à tout ça. Une fois devant la mairie, il a fallu faire bonne figure, sourire. Karine me suivait, se présentait, parlait aux gens, agissait comme si on se connaissait depuis des mois. Une parfaite comédienne. Si parfaite que j’en suis venu à douter des orgasmes que je lui avais donnés la nuit dernière. J’ai retrouvé Fred, le frère de Nina. Il ne m’a pas brisé les genoux, j’en ai déduis qu’il n’avait rien su de notre histoire.
La mariée est arrivée au dernier moment. Bon sang ce qu’elle était belle. Coiffure parfaite, maquillage parfait, robe parfaite. Ni trop longue, ni trop courte, ni trop décolletée, ni trop prude. Classe. A l’image de Nina.
— Elle est jolie, ta copine d’enfance, m’a lancé Karine, qui devait bien sentir que je bavais devant Nina.— Oui, on ne peut pas lui enlever ça.
Nina a salué tout le monde avec son grand sourire légendaire. Je ne sais pas si je l’ai rêvé plus qu’autre chose, mais j’ai eu l’impression que ses lèvres étaient bien proches des miennes lorsqu’elle est venue me dire bonjour, et son sourire un peu plus grand encore. J’ai dû rêvé. Puis elle a dit bonjour à Karine, et là aussi, m’a souri. Nina me connaissait. Elle avait dû comprendre que Karine n’était qu’une façade. Puis tout le monde est rentré dans la mairie. Encore une fois il ne manquait que Nina, mais une de ses témoins a prétexté un soucis de dernière minute, que ça ne durerait pas bien longtemps. Dans le même temps, j’ai senti mon téléphone vibrer. « Je suis contente que tu sois venu, disait le message de Nina, mais rejoins moi dans le couloir, j’ai quelque chose à te dire. »
Je me suis exécuté, un peu fébrile, lançant une excuse un peu bidon à Karine. Je n’avais aucune idée de la discussion que nous allions avoir. En sortant de la salle, je l’ai vue au fond du couloir, s’engouffrant dans les toilettes. Je l’ai suivie, et je l’ai trouvée face au miroir. Belle, bon sang ce qu’elle était belle.
— Tu voulais me voir ? ai-je demandé, innocemment.— Je suis contente que tu sois là.— Moi aussi.— Tu m’as manqué.— Mais tu vas quand même te marier.
Nina s’est tournée vers moi, en souriant. Elle s’approchait dangereusement de moi. Je ne savais pas si je pouvais me faire confiance, à proximité d’une si belle femme.
— On sait tous les deux que c’est mieux comme ça, m’a-t-elle dit. J’aime Alex, et j’ai envie de me marier avec lui. Mais je t’aime aussi, et un mariage ne remplacera pas ce qu’on a vécu ensemble.— Pourquoi tu me dis tout ça ? ai-je demandé. Pourquoi tu m’as fait venir ?— Une envie.
Nina était mystérieuse. Ses yeux pétillaient de malice. Sa malice s’est transformée en vice lorsque je l’ai vue relever très légèrement sa robe et se mettre à genoux.
— Qu’est-ce que tu fais ? ai-je demandé.— Je t’ai dit. Une envie.
Elle a attrapé ma ceinture, l’a défaite, et a ouvert mon pantalon.
— Nina, arr...— Laisse moi faire. Je veux choisir qui sera le dernier mec que je suce avant de passer ma vie avec un autre.
Comment ne pas la laisser faire ? De toute façon, elle ne m’avait pas laissé le choix, et j’avais déjà mon membre dans sa bouche. Merde. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Je ne savais pas bien, mais je savais que c’était bon. Je me sentais déjà durcir dans cette bouche que j’avais tant utilisé autrefois. Et Nina n’avait rien perdu de ses talents. Une fois mon sexe entièrement bandé, elle n’en a fait qu’une bouchée. J’ai pénétré sa gorge en un rien de temps, et j’ai senti son nez contre mon pubis. Puis elle s’est retirée, de la salive au coin des lèvres.
— On a pas beaucoup de temps, m’a-t-elle dit, alors baise moi la bouche, si tu veux bien.
Et elle m’a repris. Cette fois, j’ai posé mes mains sur son crâne. Et j’ai commencé à aller et venir, augmentant progressivement la cadence. Jusqu’à me lâcher complètement. Sa tête entre mes mains, je la baisais littéralement. J’avais peur que les bruits de sa gorge s’entendent jusque dans la salle de réception où tout le monde l’attendait. Bizarrement, j’avais aussi peur de ruiner son maquillage. Mais tant pis pour elle, c’est elle qui le voulait. Je l’ai baisée jusqu’à ne plus en pouvoir, et quand j’ai senti mon orgasme monter, je me suis retiré de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir éjaculer contre sa langue. Nina m’a tété le gland jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule goutte de perdue, et m’a lâché quand elle n’a eu plus rien à avaler.
— Toujours aussi gourmande ? ai-je demandé avec un sourire.— C’est même de pire en pire, a-t-elle répondu en se relevant.— Monsieur est chanceux.— Monsieur ne sait pas tout.
Son regard, son petit sourire en coin... J’ai compris que la nature de notre relation était restée cachée dans son jardin secret. Je m’en réjouissais. Je ne voulais pas partager ça avec qui que ce soit d’autre.
— Dépêche toi de rejoindre les autres ou ça paraîtra vraiment suspect.
J’ai rangé mon sexe à sa place, et je suis retourné dans la salle principale. Karine m’a demandé où j’étais passé et j’ai répondu que j’avais dû passer un coup de fil. Je crois qu’elle m’a cru, et m’a annoncé que je n’avais de toute façon rien loupé. Nina est arrivée dans la pièce presque dix minutes plus tard. Elle avait vraiment pris son temps pour que nos absences respectives ne paraissent pas trop étranges, ou bien elle s’était refait une beauté. Elle était divine. Et son maquillage était intact.
Je ne mentirai pas, c’était une belle cérémonie. Beaucoup d’amour, beaucoup d’émotion. On est sortis de la mairie une vingtaine de minutes plus tard, criant pour saluer les mariés, qui partaient déjà, dans une belle décapotable des années soixante, au lieu de réception où se passerait la soirée. On y a tous été, formant un cortège klaxonnant dans les rues pour célébrer l’amour de mon ex-copine, que je n’arrivais pas à oublier. On est arrivés vingt-cinq minutes plus tard dans un grand domaine viticole, décoré pour l’occasion. On y a d’abord bu, puis mangé, puis bu encore. J’ai fait exactement tout ce que l’on attendait de moi. J’ai souri, rigolé, parlé avec des gens. Parfois même, je l’ai fait sincèrement. Je pense que Karine s’était bien rendu compte, et ce depuis le début, que je n’avais pas plus que ça envie d’être là. Je ne sais pas cependant si elle savait pourquoi.
Vers trois heures du matin, la fête continuait de battre son plein. Plein, je l’étais également. J’avais visiblement abusé du vin, mais il me fallait bien ça. Au début, j’avais dansé un peu avec Karine, mais j’avais fini par laisser ma place à quelques oncles qui avaient sûrement très envie de la mettre dans leur lit. Finalement, dépité à l’idée de laisser ma cavalière se faire draguer et la fille de mes rêves se marier, je me suis levé pour aller pisser et mettre un terme à la soirée. Mais en route, j’ai vu Nina, dans l’entrebâillement d’une porte, assise sur un canapé, seule avec un verre de champagne. Je suis entré, et elle m’a souri en me voyant.
— Qu’est-ce que tu fais là toute seule ? ai-je demandé. Pourquoi t’es pas en train de te déhancher sur la piste ?— La musique te donne vraiment envie de te déhancher, toi ?— Non, t’as raison. Ça me donne plutôt envie de boire pour oublier.— C’est un fiasco...— Aucun mariage n’est parfait. Va voir le DJ et dis lui...— Je ne parle pas que de ça. Mon mari est ivre mort, il dort dans une voiture en ce moment-même. Je m’imaginais les choses autrement...
Dur. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Alors je lui ai resservi un verre de champagne.
— Je suis contente que tu sois là, m’a-t-elle dit avec une voix tremblante que je ne lui connaissais pas.— Moi aussi, ai-je répondu en posant ma main sur son avant-bras.
Elle m’a regardé avec un sourire, un sourire que je connaissais, cette fois.
— Peut-être que c’est toi qui me fera passer une bonne soirée, m’a-t-elle dit langoureusement.— Je ne sais pas, Nina, je...
Mais déjà, sa main était sur ma cuisse. Le contact de ses doigts était électrisant. Je ne pouvais plus bouger.
— S’il te plaît, Marc. C’est censé être le plus beau jour de la mariée. Fais lui plaisir et ouvre ce pantalon. S’il te plaît.
Seul un fou pourrait refuser une offre comme celle-ci. Je me suis bien évidemment exécuté. J’ai défait ma ceinture, lentement, pendant que Nina se glissait à genoux entre mes jambes. Je ne détachais pas mon regard de ses yeux de biche, ses yeux plein d’envie et de frustration à la fois. Je le sentais, j’allais être utilisé pour faire passer cette frustration mais qu’importe. J’aurais fait n’importe quoi pour Nina.
Sa main s’est faufilée dans mon pantalon, et quelques secondes plus tard, elle tenait mon sexe encore fébrile dans sa main. Je ne suis pas resté fébrile très longtemps. Nina avait le don de faire lever n’importe quelle queue à vitesse grand V. J’ai très vite été au garde-à-vous. Puis, tout aussi vite, dans sa bouche. Nina me suçait comme si sa vie en dépendait. Elle me prenait dans sa gorge, plantait son nez dans mes poils pubiens. Son maquillage coulait le long de ses joues mais elle n’en avait plus grand-chose à faire. Pendant plus de cinq minutes, elle s’est évertuée à me prodiguer une fellation comme tout homme en rêverait, au moins une fois dans sa vie. Je l’ai entendue s’étouffer, et l’ai sentie baver sur mes testicules. J’ai fini par jouir de ce délicieux moment. Mon sperme a coulé directement dans sa gorge, la faisant tousser encore un peu plus. Nina n’a pas arrêté pour autant. Elle a attendu que je finisse de grogner, que je relâche mes doigts dans ses cheveux, et elle m’a sucé à nouveau. Et j’ai bandé à nouveau.
— J’en ai pas encore fini avec toi, m’a-t-elle dit en se relevant, de la bave autour des lèvres.
Lentement, face à moi, elle a commencé à relever sa robe. Un long strip-tease, dévoilant ses jambes couvertes par des bas fins, tenus par un porte-jarretelles en dentelle blanche. Et dévoilant enfin un petit string en dentelle blanche également, un string fendu, laissant apparaître les deux lèvres charnues de son sexe.
— Regarde un peu ce que mon mari est en train de louper. Du gâchis, hein ? Je sais même pas s’il aurait aimé. A croire qu’inconsciemment, je l’ai mis pour toi.
Je n’ai rien répondu à ça. J’ai seulement attrapé ses fesses, et je l’ai tirée vers moi. Je l’ai tirée jusqu’à poser ma bouche entre ses cuisses. Ma langue s’est faufilée dans la fente de son string et a écarté ses lèvres. Je l’ai léchée en savourant chaque goutte de sa mouille dégoulinant dans ma bouche. Je sentais ses mains dans mes cheveux, je l’entendais gémir doucement, et ça ne faisait que m’encourager à continuer. J’ai commencé à sucer son clitoris et les gémissements sont devenus des cris.
C’est à ce moment-là que j’ai entendu le son de la musique devenir plus fort. Nina et moi avons regardé en même temps vers la porte. Karine était là, son téléphone à la main.
— Je... Je te cherchais, a-t-elle bredouillé, je... je vais prendre un taxi.— Non attends ! a crié Nina. Attends !
Je craignais le drame, les explications confuses, mais pas du tout. Elle s’est approché de Karine et a attrapé sa main.
— T’es pas obligée de partir. On peut faire en sorte que tu gardes un bon souvenir de ce mariage.— Je ne sais pas, vous...
Mais Nina n’a pas laissé Karine répondre, et a posé sa bouche sur la sienne. Karine aurait pu fuir, mais elle était incapable de se défaire de l’emprise de Nina, et je ne la comprenais que trop bien. Elle a fini par abdiquer, et a fermé la porte derrière elles. Alors Nina a lâché ma cavalière, et s’est tournée vers moi.
— Tu n’y vois pas d’inconvénient, je suppose ?— Tu supposes bien.
Un petit sourire s’est dessiné sur le visage de Karine, qui s’est approchée de moi pour venir m’embrasser. Nina, derrière elle, s’est occupé de défaire le nœud de sa robe pour la faire tomber, découvrant ses seins nus et son petit string noir.
— J’étais sûre qu’il y avait un petit quelque chose entre vous, m’a dit Karine en souriant.— Ne le prends pas mal, ma belle, a répondu Nina dans son dos, mais tu as tout faux. Il y a eu un énorme quelque chose entre nous.— Un jour peut-être que je te raconterai tout, ai-je continué.— Pourquoi ne pas plutôt lui montrer ?
Nina a alors fait un pas en arrière et a défait elle aussi sa robe. Ça faisait une éternité que je n’avais pas vu ses seins et cela me rendait fou de joie.
— C’est Marc qui m’a fait percer les tétons, a-t-elle expliqué en massant sa poitrine. Quand j’étais encore étudiante et que j’étais sa petite chienne.
Karine m’a regardé avec de grands yeux.
— Je t’expliquerai si tu veux, lui ai-je simplement répondu.— J’ai été sa chienne pendant un an, a expliqué Nina. Puis sa copine pendant près de deux ans. On a baisé comme jamais personne ne pourra baiser sur cette Terre. — Ça donne envie, a soufflé Karine.— Alors tu as bien fait de rester.
Nina est allée attraper une des bouteilles de champagne sur le meuble à côté de la porte, a fait sauter le bouchon, et a versé le liquide sur le corps de Karine. Je me suis jeté sur ses seins, plus gros, plus lourds que ceux de Nina, je les ai léchés, j’ai sucé et mordillé ses tétons. J’ai avalé le champagne qui tombait en cascade sur cette superbe poitrine, mais Nina a poussé sur les épaules de Karine, la forçant à se mettre à genoux. Elle s’est avancé d’un pas et a collé son string fendu contre la bouche de ma cavalière, puis a versé le champagne sur sa propre poitrine. L’alcool doré coulait le long de son ventre, imbibait la dentelle de son sous-vêtement, son sexe, jusque dans la bouche de sa partenaire. J’ai regardé Karine lécher Nina avec tellement de ferveur que j’en suis presque devenu jaloux. Ça a duré quelques trop longues minutes. Jusqu’à ce que Nina se crispe, et grogne en serrant les dents. Je la connaissais, elle venait de jouir sur la bouche de Karine.
— Est-ce qu’elle est aussi efficace avec les garçons ? m’a demandé Nina, le souffle encore court.— Je n’ai pas eu à m’en plaindre !— Est-ce qu’elle suce mieux que moi ?
J’ai souri, simplement. Elle savait très bien que personne ne faisait ça mieux qu’elle. Mais elle a quand même voulu voir, peut-être par fierté. Elle a dit à Karine de lui montrer ses talents, et cette dernière n’a pas reculé devant le défi. Elle a pris mon sexe, dur comme du roc après cette petite scène lesbienne qu’elles venaient de m’offrir, et l’a mis en bouche. Elle y a mis tout son cœur, comme la veille en rentrant de la soirée où l’on s’était rencontrés. J’ai senti sa langue sur mon gland et le long de ma hampe, et j’ai senti ses doigts malaxer mes bourses. Et c’était extrêmement plaisant, mais qu’on se le dise, ce n’était pas Nina. Et Nina l’a remarqué. Elle m’a souri, avant de venir appuyer un peu plus sur le haut du crâne de Karine. Celle-ci s’est laissée faire, mais s’est mise à tousser tandis que je sentais mon membre pénétrer lentement dans sa gorge. Et voyant qu’elle encaissait, Nina a appuyé encore, jusqu’à ce que mon sexe soit entièrement en elle. Elle l’a relâchée pour lui permettre de reprendre son souffle, puis a commenté :
— C’est comme ça que Marc se fait sucer.
Puis elle a pris la place de Karine. Elle m’a avalé d’un coup, écrasant son nez contre mon pubis. Elle a fait quelques aller-retours, durant lesquels Karine me regardait avec un air admiratif, puis elle m’a relâché. Mon sexe était bouillant, recouvert de leurs salives. Nina s’est relevée et est venue plaquer son dos contre mon torse. Puis elle s’est baissée, doucement, a pris à nouveau mon sexe en main, l’a glissé contre son sexe, puis entre ses fesses.
— Oh merde, ce que ça fait du bien, a-t-elle chuchoté tandis que mon membre s’enfonçait lentement entre ses reins. Mon nouveau mari me prend trop rarement le cul.— Quel gâchis, ai-je répondu en attrapant ses hanches.— Tu sais que c’est Marc qui a pris mon cul en premier ? a-t-elle continué en s’adressant à Karine. Je l’oublierai jamais. C’était tellement bon... Oh...
Mon sexe venait d’atteindre les profondeurs de son cul, elle était assise sur mes testicules. Elle est restée ainsi pendant un instant, à simplement remuer lentement. Karine continuait de nous regarder, mais a finalement osé s’approcher. J’ai senti sa langue sur mes bourses, et à entendre les gémissements de Nina, j’ai compris que son clito était attaqué également. Nina a commencé à aller et venir lentement le long de mon membre.
Quelques minutes plus tard, elle se relevait pour changer de position. Après avoir allongé Karine sur la banquette, Nina s’est mise sur elle, tête bêche, écartant ses fesses. Le message paraissait clair, elle en voulait encore entre ses reins. Je ne me suis pas fait prier, et je l’ai sodomisée à nouveau. On pouvait entendre les gémissements étouffés des filles, occupées à se manger l’une l’autre, et mon corps claquant par moments contre celui de Nina, mais sinon le silence avait rempli la pièce. Et ce silence m’a fait prendre conscience que derrière cette porte, il y avait de la musique, de la fête, des gens, et qu’on pouvait être surpris à tout moment.
Karine a été la première à jouir. Les talents de Nina étaient sans limite. Ma cavalière s’est agrippée aux fesses de son amante d’une nuit, et a poussé un petit cri aigu, si excitant que je me suis senti partir à mon tour. Il a fallu cependant que je redouble d’effort pour me retirer de l’anus de Nina avant d’éjaculer abondamment sur son derrière, grognant comme un animal. J’ai regardé mon sperme couler dans sa raie, sur son orifice encore entrouvert, puis ses lèvres, et les lèvres de Karine. Gourmande, celle-ci ne s’est pas faite prier et est allée chercher mon jus du bout de sa langue. Et voilà ce qui a fait chavirer Nina une minute plus tard. J’avais vu Nina jouir des centaines de fois, mais c’était à chaque fois un spectacle extraordinaire. Le corps tendu, cambré, elle a poussé un cri aussi doux qu’animal, l’essence même du plaisir. Puis elle s’est écroulée sur Karine, le souffle court.
Les deux minutes qui ont suivi étaient incroyablement calmes. Même les bruits à l’extérieur avaient l’air de s’être calmés. Il n’y avait que nous trois, et nos respirations désordonnées. Puis il y a eu des sanglots, et j’ai tout de suite compris qu’il s’agissait de Nina. Je me suis précipité sur elle pour la prendre dans mes bras, mon cœur a failli s’arrêter lorsque j’ai vu les larmes couler sur ses joues.
— Qu’est-ce qui se passe ? lui ai-je demandé en essayant de rester le plus calme possible.— Je crois que je fais une connerie, a répondu Nina entre deux sanglots. Ce mariage, tout ça... J’ai peur de faire une connerie.— Mais non, pas du tout ! C’est une belle chose que tu vis, au contraire !
Karine, entre temps, s’était extirpée de sous Nina, et nous a rejoint pour un câlin collectif. Puis elle a ajouté :
— Je... Désolé, on ne se connaît que depuis quelques heures, alors je ne sais pas ce que vaut mon conseil. Mais je vous ai vus, avec ton mari, et ce mariage n’est pas une connerie, c’était très beau à voir. Tu dois t’accrocher à ce pourquoi tu as dis oui quand il t’a demandée en fiançailles, ce pourquoi tu as organisé toute cette journée, et ce pourquoi tu as dit oui au maire tout à l’heure. Tu n’as pas dit oui comme ça, au hasard. Il faut que tu t’accroches à ça. Je vous ai aussi vus avec Marc. Vous êtes... spéciaux. L’un pour l’autre, je veux dire. Je ne te conseille pas l’adultère, bien que tu fasses ce que tu veux, mais quand ça n’ira pas, quand tu auras des doutes, je suis sûr que Marc sera là pour toi, quoi qu’il arrive.
Un silence s’est à nouveau créé. Personne ne savait plus quoi dire, tant les mots de Karine étaient juste.
— Euh, désolé, j’aime beaucoup la psychologie de comptoir...— Non, non, a répondu Nina, t’excuses pas. Au contraire, merci beaucoup. A vous deux.
Nina nous a tous les deux pris dans les bras, sourire aux lèvres. Jusqu’à ce qu’on entende frapper à la porte.
— Nina ! Qu’est-ce que tu fais ? a demandé une voix féminine.— J’arrive tout de suite ! Un problème avec ma robe !
Nous nous étions levés en sursaut, et déjà tous les trois en train de nous rhabiller. Une fois nos tenus à peu près remises en ordre, Nina nous a regardés avec un grand sourire, et nous a dit devoir y aller.
— Merci pour tout. Je vous écrit très vite, promis. Oh, et Karine, a-t-elle ajouté en ouvrant la porte, si tu veux garder Marc près de toi, laisse la porte des toilettes ouvertes quand tu fais pipi.
Karine m’a regardé bizarrement, ne comprenant pas trop l’allusion, mais je lui ai promis de lui expliquer plus tard. Nina est partie rejoindre le reste des invités, et Karine et moi sommes repartis ensemble, finir notre nuit chez moi.
Le discours de Karine avait été libérateur pour Nina, comme pour moi. Elle se mariait, mais nous ne nous perdions pas de vue pour autant. L’avenir était beaucoup plus simple à envisager, à présent.
Et effectivement, comme l’avait prédit Karine, nous nous sommes revus...
Affaire à suivre, donc.
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