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Marie, soumise et rebelle

Chapitre 17

Trash
— J’accepte de recevoir un tatoo. Tu sais que j’ai eu droit à une épilation intégrale au laser ou à je ne sais quoi il y a trois jours. Demain, j’ai rendez-vous à 14 heures dans un salon de tatouage, un des meilleurs de Paris. Tu viendras avec moi ?— Je ne manquerais ça pour rien au monde, ma chérie.— Je t’avais dit que je n’accepterais jamais de marques permanentes, et tu m’avais répondu que je les demanderais, par amour. Je t’aime, Greg ; et je souhaite donc recevoir une marque, un tatoo. A toi de dire quoi et où.— Une marque ? Sur le pubis « For Gregory Liouvisky, my master, female slave Marie » en capitales rouges et noires de dix centimètres de haut ?— ……— Non, je déconne. Je ne veux pas que ta beauté soit dénaturée par un moche tatoo. Je te propose nos initiales accolées, M et G. Sur le pubis, que nous puissions les voir mais que ce soit masqué par un maillot de bains. Si je t’autorise à en porter.— Adjugé. J’espère que ça me plaira.— En lettres gothiques rouges bordées de noir.
J’ai rougi quand même en imaginant ça sur moi. En me traitant mentalement d’idiote. Je le faisais par amour, mais je savais aussi que l’amour faisait faire des conneries.
Je m’en doutais un peu, mais ça fait un mal de chien, un tatoo ! Greg avait passé la séance assis près de moi et j’étais restée presque stoïque pour qu’il soit fier de moi. Mais je lui avais planté les ongles de ma main droite dans son avant-bras jusqu’au sang. Je n’avais pas crié, à peine quelques larmes avaient coulé aux commissures de mes paupières, mais toute ma douleur s’était canalisée dans mes doigts crispés plantés dans sa chair.
Par-contre, j’ai été surprise quand le tatoueur a annoncé que c’était fini. Et soulagée aussi, mais je me suis dit que ce n’était pas si terrible que ça, finalement. Mais de là à vouloir un dragon dans le dos...
Greg m’a félicitée en me roulant un patin fiévreux qui a enflammé mon ventre, sans se soucier de son bras lacéré. Il était fier comme un paon en revenant chez nous, une main possessive sur mon épaule ; même sans les voir, il adorait savoir les lettres gravées dans ma peau. Nos lettres. Quelques jours après, j’ai montré le tatoo à Mandy et Ness qui ont poussé des cris aigus, entre admiration, horreur et envie. Mandy se moqua gentiment de moi :
— Si jamais tu vires ton gros lourdaud, il ne te restera plus qu’à trouver un Gérard, Gustave, Grégoire…— Ouais, ou Guillaume, Gabriel, Gaétan… Galaad ! J’adore, ça fait chevalier de la Table Ronde !— Gauthier aussi, Geoffrey…Graham, si tu pioches un autre Américain…— Stop, les filles, j’ai compris ! Vous trouvez comment, alors ?— Pas mal, c’est bien fait et pas trop beauf. Mais tu as dû avoir mal, non ? s’enquit Ness.— Ça… J’avais beau le savoir, j’ai quand même dégusté ; heureusement, Greg est resté tout le temps et je lui ai arraché la peau du bras en le griffant. Mais vous savez, vous y arriveriez facile, vous aussi !
Leurs regards étaient plein de compassion et d’admiration. Elles avaient rencontré Greg et il les avait impressionnées ; ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un type qui paraît capable de jongler avec des pianos à queue.

La vie a continué, nous allions parfois à New York mais je préfère Paris. J’ai trouvé un bel appartement dans le 17ème arrondissement et passé du temps à l’aménager, avec l’aide de mes deux copines. Greg a même aménagé une Salle de jeu, comme il dit. Je n’y entre qu’une fois par semaine car elle est réservée aux séances de domination. J’y suis son esclave et il fait de moi ce qu’il veut, avec mon consentement, cela va de soit.
Dès la première fois, j’ai compris que je pouvais lui faire totale confiance et je lui ai donné carte blanche. Pas de mot de sécurité, aucune planche de salut. Avec lui, j’étais capable d’aller au bout du monde, je lui montrais que j’étais aussi capable d’aller sans crainte au bout de la soumission.
À la fin de chaque séance, il devait me porter, me laver et me soigner, j’étais incapable de bouger, le corps meurtri et l’esprit engourdi. Il m’avait battue, fouettée avec tous les instruments possibles, m’avait fait du mal et du bien en même temps. Il avait tiré de mon corps contraint des sanglots déchirants et des orgasmes ravageurs, me conduisant dans des contrées où souffrance et plaisir ne faisaient plus qu’un.
À ma grande surprise, j’ai vraiment aimé cela. Après des débuts où la crainte m’inhibait complètement, j’ai compris. J’ai compris que Greg tenait trop à moi pour me blesser durablement, pour me causer des lésions irréversibles. Alors je me suis lâchée et progressivement lui ai donné toutes les clés de mon corps. Il les a prises sans vergogne, bien sûr.
Quand il me dit, d’un voix froide et sans appel :
— Je te veux dans la Salle dans dix minutes.— Bien, Monsieur.
Je n’ai que cette réponse à fournir, un bonne soumise que je suis devenue (sauf si je n’en ai pas envie, mais c’est rarissime). Nue, je l’attends à genoux et les yeux clos. Il me fait attendre parfois si longtemps que mes genoux sont douloureux lorsqu’il entre. Et la séance commence, pour plusieurs heures en général, rien que nous deux. Mais parfois il invite Antoine ou Quentin, ou les deux ensemble.
Je sors rarement indemne de ces séances car ni Quentin ni Antoine n’ont la pondération et la technique de Greg, ils me conduisent souvent trop loin. Heureusement que mon fiancé est là et les retient.
Mais j’en suis venue à adorer le moment où les lèvres de Greg se retroussent sur un sourire cruel annonciateur d’une nouvelle soirée dans la Salle. Je me liquéfie sous ses prunelles noires, je sais que je vais souffrir, je sais que je vais tout lui donner et qu’il va tout prendre. Il me jauge, devine que je suis prête et qu’il va pouvoir me faire subir absolument tout ce dont il a envie. Et que je vais haïr et adorer chaque seconde de la séance.
Le reste du temps, c’est sexe vanille, comme me l’a appris mon fiancé. Pas de soumise, juste deux êtres qui s’aiment et se le montrent de toutes les manières possibles. Et là je me présente sous un jour différent, inventive, fantasque et sans aucune limite. Greg en redemande.
Nous avons connu notre lot de vicissitudes ; malgré tout notre couple a tenu bon ; nous nous sommes mariés deux ans après, alors que je venais d’avoir vingt ans ; le mariage a été célébré le 23 juillet 2012. Je suis entrée dans l’église au bras d’Antoine fier comme un paon. Ce que les invités ne savaient pas, c’est que je portais un plug vibrant qui emplissait mon anus et que mon vagin était fermé par un petit cadenas d’acier dont Greg portait la clé autour du cou.
Un œuf vibrant était niché dans mon ventre clos, et là aussi c’était Greg qui possédait les télécommandes, pour l’œuf comme pour le plug. Le vie est décidément trop injuste ! Dans l’église, il s’est amusé à les faire vibrer sur les programmes de un à trois, mais à la mairie il est monté à cinq et m’a conduit à un orgasme d’autant plus dévastateur que j’essayais de ne pas extérioriser mes émois. Et j’ai eu toute la soirée à tenir, ainsi que les programmes six et sept. Terribles. J’avais l’impression que tout le monde entendait le vrombissement des deux appareils, dont les accus ont largement suffi.
Le cadenas était mon cadeau de mariage, et je mouillais terriblement en prononçant les serments ; ce cadenas et la préférence nette de Greg pour mon anus et ma bouche n’ont pas empêché que je sois enceinte ; si j’ai du temps pour écrire, c’est que j’attends un bébé. Nous savons que ce sera une fille. Elle aura probablement le tempérament grincheux de son père, et sera belle, charmeuse, intelligente, rebelle et futée, tout le portrait de sa mère. Je l’imagine déjà, une adorable petite fille à la peau couleur cannelle, aux cheveux bruns bouclés et aux grands yeux verts ; elle fera des ravages dans les bacs à sable, c’est sûr !
Bientôt en tout cas, il faudra arrêter les Séances car mon ventre commence sérieusement à s’arrondir. Il restera toujours ma bouche pour soulager mon époux et m’apporter mon lot de protéines.
FIN
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