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Le Mauvais Garçon

Chapitre 1

Lesbienne
DEUX COPINES

Mercredi après-midi. Il fait beau et chaud en cette mi-septembre. Annie se prépare. Elle enfile une jupe légère sur un mini-slip. Elle cache sa poitrine sous un tee-shirt moulant blanc et s’admire devant la glace. Les aréoles font une tache sombre et les tétons pointent comme s’ils voulaient déchirer le tissu. Martine en fera une tête! Puis, elle fronce les sourcils. Non, elle ne peut pas se promener ainsi dans le métro, elle aurait trop honte, puis c’est un coup à se faire agresser! Elle cache les seins sous un gilet puis fait la grimace, trop chaud! Quel dommage! Tant pis pour la figure de son amie, avec un soupir, elle remplace le tee-shirt par un chemisier fleuri. Un coup d’œil au miroir, ça peut aller. Elle enferme dans son porte-documents les livres et les cahiers dont elle aura besoin pour étudier et quitte l’appartement qu’elle partage avec sa sœur Sylviane son aînée de dix ans.
Elle a repris les révisions du mercredi avec Martine sa grande copine, son alter-ego, qui est dans la même classe depuis le collège. Cette semaine c’est au tour de son amie de la recevoir. Le mercredi précédent, la séance chez Annie a été consacrée au récit des vacances, entrecoupée de caresses. Aujourd’hui, il s’agit d’être plus sérieux. Une interro de physique se profile. Comme d’habitude, les deux filles se caresseront après la révision et François le frère jumeau de son amie, s’il est présent, fera l’amour avec sa sœur. Lorsque les jeunes se retrouvent chez Annie, c’est elle qui reçoit les faveurs du garçon. Cela fait près de deux ans que cela dure, depuis qu’elle s’est donnée pour la première fois à François, chez elle, avec l’aide de Martine. Annie grimpe dans une rame. Il n’y a pas foule en ce début d’après-midi. Elle préfère. Elle a horreur des heures de pointe. Il y a toujours un garçon qui se colle contre elle et lui fait éprouver la vigueur de son désir sans qu’elle puisse s’échapper coincée par la cohue. Fermement accrochée à une barre verticale, elle rêve…
Plus de trois ans que Sylviane l’a emmené en dehors des périodes scolaires en vacances de neige, ce qui a tout déclenché. Elle était encore au collège. Maintenant elle est au lycée en Terminale S, le baccalauréat est pour la fin de l’année scolaire. François qui a un an de retard est en classe de première dans le même établissement. Trois ans qu’à l’issue d’une tendre séance de caresses, son amie lui a avoué en pleurs les relations incestueuses qu’elle entretient avec son frère depuis leur adolescence. Annie sourit au souvenir. Martine avait été surprise et heureuse qu’elle ne soit pas choquée. La jeune fille n’a pas osé révéler qu’elle aussi, avec sa sœur alors… Elle ne l’a toujours pas dévoilé d’ailleurs. Pourquoi? Elle ne saurait le dire. Trois ans que le rituel des révisions rassemble les deux jeunes filles tous les mercredis. Trois ans qu’après une ou deux heures d’exercice, le reste de l’après-midi est dédié aux caresses et, si François les rejoint, à une étreinte entre le garçon et l’une ou l’autre fille suivant le lieu. Les parents des jumeaux et la sœur d’Annie ne se doutent pas que les études n’occupent qu’une partie de l’après-midi. François aurait bien aimé consacrer la totalité du temps disponible aux jeux érotiques, mais les filles ont tenu bon. Pas question de bâcler les révisions. La liberté dont ils jouissent dépend des bons résultats obtenus en classe…
— Zut! La station! Emportée par sa rêverie, la jeune fille a failli louper l’arrêt. Elle bouscule les passagers qui bloquent la sortie et descend sur le quai juste au moment de la fermeture des portes. Annie se presse. Elle n’est pas en avance et marche d’un bon pas. Sa jupe flotte sur ses fesses accentuant le mouvement des hanches. Elle a conscience d’attirer les regards des hommes sur son postérieur. Ce n’est pas désagréable. Qu’est-ce que ce serait si elle ne mettait pas de culotte comme le lui suggère sa copine? Ce serait leur secret lui affirme Martine. Non, elle aurait trop honte! Pas dans la rue! Par contre… Toute rougissante de sa témérité, dans la solitude rassurante de l’ascenseur, elle ôte prestement le dessous qu’elle cache dans son porte-documents. En tremblant, elle sonne à la porte, priant le ciel qu’aucun voisin ne survienne car elle a l’impression que l’on devine sa peau nue à travers le tissu de la jupe.
Les deux amies s’embrassent sur la bouche. Annie caresse les fesses qu’elle sait libre sous la robe. Elle rougit et frissonne quand Martine à son tour passe la paume sur les rondeurs. Va-t-elle déceler l’absence de dessous? Il ne semble pas. Elle conduit son amie dans le salon où elles étalent leurs documents. — Ton frère est là? — Non, il a un match. Il nous rejoindra après quatre heures. — Tant mieux, déclare Annie en prenant place à la table. — Oh! Tu l’aimes pas? — Si mais quand il est présent on peut pas bien se caresser nous deux. — Comment tu peux dire ça! On se caresse bien pendant que… euh… — Pendant qu’il te baise ou qu’il me baise, ouais! Mais je préfère être seule avec toi pour les caresses. Annie passe la main sur les cheveux de son amie qui est vexée de la remarque. — Allez va! Je l’aime bien ton frangin mais dépêchons-nous d’étudier. On aura plus de temps après. Les deux filles se plongent dans les révisions. Le baccalauréat est à la fin de l’année, pas question de le louper! Martine, moins douée qu’Annie, réclame souvent des précisions. Cela oblige son amie à bien réfléchir aux explications, entraînement parfait pour l’examen. — T’as pas soif? demande Martine au bout d’une bonne heure.
— Si, mais on a plus que cet exercice à faire, on boira après. Elles s’empressent de terminer leur pensum.
— Ouf! Ça y est! déclare Annie en s’étirant. Je crois qu’on est prête pour la prochaine interro de physique. Qu’est-ce que t’en penses? — Oh! Moi, j’ai toujours l’impression que je vais louper. — Mais non, mais non! Ça a bien marché l’année dernière et avant en seconde, alors, te fais pas du mauvais sang inutile. Dis, ça vient cette boisson? — Tout de suite. Les deux filles courent vers la cuisine. Martine ouvre le réfrigérateur et se penche pour prendre des bouteilles d’Orangina dans le compartiment du bas. Annie patouille les fesses qui pointent. Sa main soulève la corolle de la robe et remonte le long de la cuisse. Martine grommelle et fait mine de farfouiller dans le bac à la recherche de la boisson. Un frisson parcourt Annie lorsque ses doigts atteignent l’humidité de l’entrejambe. Elle aimerait que son amie en fasse autant et découvre qu’elle non plus n’a pas de… Troublée, elle recule.
Martine se relève, ferme d’un coup de cul la porte du réfrigérateur et tend la petite bouteille avec un sourire. — Prends un décapsuleur dans le tiroir. Les deux filles boivent sans un mot. De savoir ses fesses à l’air intimide Annie qui n’ose prendre l’initiative du plaisir comme elle en a l’habitude. Pour masquer son trouble elle interroge son amie. — Dis, il a su François qu’est-ce qu’il fait le nouveau? — Oui, il est dans la nouvelle classe de BTS. Ils étaient en stage en usine, c’est pourquoi ils font la rentrée après les autres. — Il sait comment il s’appelle? — Il t’intéresse? — C’est juste pour savoir. Alors comment il s’appelle? — Luc je crois. Martine termine de boire la première. Elle repose la bouteille sur la table et s’approche de son amie. Elle la débarrasse, l’enserre de ses bras, leurs lèvres se joignent. Annie perd sa réserve et se lance à la découverte du corps de son amie qui l’imite. Les corsages s’ouvrent, les jupes remontent le long des cuisses. — Oh ! Martine est tout émue de poser la main sur une fesse nue. — Oh merci! J’y croyais plus tu sais! Elle applique la main sur le sexe d’Annie. — Hein que c’est excitant de se promener comme ça au milieu des gens qui ne remarquent rien! Annie ne la contredit pas et reproduit la caresse. Tout en s’embrassant les deux filles rejoignent la chambre de Martine. Le chemisier de l’une et la robe de l’autre jalonnent le parcours jusqu’à la pièce. Sur le lit les doigts fouillent les intimités humides, les langues caressent les chairs tendres, les soupirs s’accélèrent jusqu’à ce que les deux jeunes filles se séparent heureuses de leur première jouissance de l’après-midi.
— J’aime bien tes caresses, affirme Annie une main sur un sein de Martine qui lui sourit. On n’est pas bien comme ça, toutes les deux… seules? — Oh! T’aimes pas François? — Si mais, c’est pas pareil. Non, ce n’est pas pareil. Le garçon est habile certes, il a su la déflorer sans douleur. Il ne l’a jamais brusqué en deux ans de révisions régulières, mais chaque étreinte la laisse sur un sentiment d’inachevé. La jeune fille aime quand la queue pénètre, frayant son chemin en écartant les muqueuses. Elle apprécie le doux frottement qui excite les parois du vagin mais elle n’a jamais ressenti plus qu’un délicieux picotement. Elle envie son amie incapable de taire la jouissance que les coups de queue de son frère lui arrachent. Martine la regarde les larmes aux yeux. Annie fond devant ce désarroi. — Excuse-moi, je voulais pas te faire de la peine. Embrasse-moi. Elles roulent sur la couverture, s’enlacent, se délient pour se reprendre et terminer tête bêche se donnant un plaisir mutuel. Tour à tour Annie, puis Martine dominent…
(A suivre)
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