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La mécanique du plaisir

Chapitre 3

Lesbienne
3 Emprise Le lendemain au petit-déjeuner, après quelques heures d’un sommeil pas vraiment réparateur, j’essayais en vain de comprendre comment deux sœurs pouvaient en arriver à coucher ensemble. Ce n’étaient pourtant pas les occasions de faire des rencontres qui manquaient avec la vie sociale qu’elles menaient. Ensuite, pourquoi une personne aussi gentille que Caroline, généreuse, presque maternelle, avait voulu m’entraîner dans leur jeu pervers. Je me sentais complètement dépassée. L’été commençait, qu’est-ce que les frangines allaient exiger de moi ?– Bien dormi ?Fabienne oui malgré les poches grisâtres sous les yeux bleus, elle planait encore. Je me contentai d’esquisser un sourire évasif en guise de réponse.– Choquée ?Bien entendu ! Mon regard se planqua dans le bol de café au lait désormais tiède sur la table de la terrasse.– Ce n’est que du sexe, Camille, inutile d’en faire toute une histoire. Entre sœurs ou entre inconnues, quelle différence ! C’est juste du plaisir. T’as jamais eu envie de t’amuser avec une copine ?L’arrivée de Caroline me sauva de trouver une réponse purement diplomatique. Remords ou gueule de bois, la pauvre ne paraissait pas au top de sa forme. Par la baie vitrée ouverte, le bourdonnement de l’aspirateur la fit grimacer.– Pas aujourd’hui, Martine, tu verras ça demain.La petite mamie, aussi femme de ménage, mit fin à la torture sonore pour notre bien à toutes. Elle se pointa avec un broc de café fumant quelques minutes plus tard, et défia la patronne d’un air moqueur.– T’as mal aux cheveux ce matin ? Tant mieux, ça t’apprendra peut-être la sagesse, même si j’en doute. Je vous ressers, ma petite ?Charitable, Martine prit le temps de remplir mon bol avant celui de Caroline. Comme une coupure publicitaire à la télé, l’intermède fit retomber la tension, j’eus presque envie de rire du débordement nocturne.– Foutez le camp toutes les trois, allez vous payer un week-end à Nice, on reprendra le boulot lundi.En sous-entendu, elle avait envie de se retrouver seule. J’espérais ressentir un peu plus de normalité dans notre relation à mon retour. 
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En fin de matinée, après quarante-trois kilomètres de route dont une partie au ralenti à cause d’un bouchon, Martine nous imposa une balade dans le Vieux-Nice, le marché aux fleurs, les ruelles encombrées d’étals divers. La cuisinière, en terrain connu, passa commande de fruits et de légumes régionaux à livrer la semaine suivante. Je m’amusai d’entendre les vociférations des ménagères forcées de jouer des coudes pour se frayer un passage parmi les touristes venus nombreux faire le plein d’épices et d’olives. C’était chaud, coloré, vivant, intense, un souvenir merveilleux.L’après-midi, on écuma plusieurs boutiques luxueuses du centre-ville. Fabienne essaya de me réconcilier avec le shopping, une occupation que je pensais réservée aux nanas bien foutues. À la vérité, mes kilos en trop risquaient bien de fondre rien qu’en essayant de la suivre. Parfois, une demande d’autographe ou de selfie brisait notre élan, le temps de souffler un peu, puis la course effrénée reprenait. Martine sur nos talons, habituée aux caprices des patronnes, inscrivait consciencieusement les retouches et les dates de livraison sur un calepin.Volonté de m’en mettre plein la vue, désir de m’offrir un instant de rêve, je choisis la deuxième option, plus gratifiante ; les sœurs Ferrandini avaient leurs habitudes à l’hôtel Negresco, même Martine évoluait avec aisance dans le luxe outrancier du palace. Une suite avec deux chambres, dont une avec deux lits, dressing, salon, deux salles de bain et les toilettes séparées, je n’avais vu ça qu’à la télé. Fabienne m’empêcha de profiter pleinement du plateau de courtoisie, une largesse qui ne coûtait rien en comparaison des tarifs, de quoi vouloir se tirer avec le peignoir d’une incomparable douceur.– Évite de grignoter, tu n’auras plus faim ce soir.Je me sentis propulsée dans une salle de bain par des mains impatientes ; une bonne douche s’imposait après la journée à courir, clôturée par un rendez-vous chez le coiffeur pris à mon insu pendant la pause déjeuner. Fabienne avait donné ses instructions sans se préoccuper de mon avis, je devais reconnaître que sa connaissance de la mode dépassait largement la mienne. Les cheveux courts dans la nuque, le dégradé donnait du volume, l’effet coiffé-décoiffé apportait la touche d’impertinence qui me manquait. Je me sentais presque jolie. 
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Au resto puis en discothèque, Fabienne s’était montrée d’une parfaite correction, même un peu trop ; les multiples attentions de la journée avaient brisé mes défenses une à une, au point d’éveiller un désir troublant. Jamais je ne m’étais sentie aussi prête à franchir le pas. Alors pourquoi cette retenue soudaine de retour à l’hôtel, ce revirement, comme si faire l’amour avec moi ne l’intéressait plus. Elle avait rejoint Martine dans la chambre à deux lits, me laissant seule, déboussolée, en proie au doute. Les mecs résumaient ça en une phrase : « je te chauffe, tu te finis ».
De retour à Théoule-sur-Mer le dimanche en début de soirée, après mûre réflexion, je m’en félicitai ; le sexe était le prolongement de l’amour, au moins de sentiments forts, et l’admiration que je portais aux sœurs Ferrandini n’entrait pas dans ce cadre. Caroline se redressa sur son siège, elle avait retrouvé des couleurs, aussi l’inspiration. L’imprimante ronronnait en crachant des feuilles à n’en plus finir, la journée de lundi ne serait pas trop longue pour tout corriger. La patronne attendit la fin de l’impression pour faire attention à moi.– Ça te va bien.Quoi ! Une nouvelle coiffure, une ample tunique qui couvrait juste le haut de mes cuisses, et elle ne trouvait rien d’autre à dire qu’un « ça te va bien » insipide ? C’était à me dégoûter de faire des efforts.– Je plaisante, tu es belle à croquer. Alors, raconte-moi ton week-end.Caroline tapota la chaise près de la sienne. Je répondis à l’invitation, emballée, son enthousiasme rappelait notre première rencontre. Le regard plein de bonté, elle m’écouta parler. Et moi, heureuse de tant d’attention, je me laissai emporter dans un récit ponctué de superlatifs imagés, surtout quand il s’agit d’évoquer dans le désordre les parfums du marché aux fleurs, la magnificence du Negresco, la tombée de la nuit sur la Promenade des Anglais. Martine nous servit l’apéro, dont une bière pour moi, avant de s’occuper du barbecue.– Tu devrais dénouer le lacet autour du cou, c’est une tunique que tu portes, pas un costume cravate.Les doigts sur ma gorge, Caroline tira sur l’échancrure pour jeter un regard intéressé dans le décolleté.– Des petits seins aussi mignons ont besoin de respirer.Et moi aussi. La patronne reprenait ses mauvaises habitudes. 
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– Camille !Je me dépêchai d’enfiler le premier tee-shirt qui me tomba sous la main par-dessus un short avant de filer au salon, curieuse de savoir ce que la patronne attendait de moi à 11 heures du soir. Les frangines, mollement installées dans le canapé, levèrent les yeux de la télé. Les sourires me rappelèrent la séance d’écriture intuitive de vendredi dernier, qui avait précédé l’épisode malheureux du jacuzzi. Angoissée à l’idée d’être manipulée encore une fois, je cherchai en vain Martine du regard, il n’y avait plus personne pour me venir en aide.– Viens là, ma chérie.Je me retrouvai coincée au milieu des deux, serrée de près, incapable de dire ce qui me dérangeait le plus entre la pression des sœurs diaboliques et les nanas en train de se gouiner à l’écran. La gentillesse n’y changeait rien, Caroline se montrait autoritaire dès qu’elle avait le feu aux fesses, dominatrice malgré ses qualités humaines, une maîtresse femme dans l’âme ; tout l’inverse de moi, je m’en voulais d’avoir si peu de caractère à lui opposer. Fabienne gloussa à mon oreille, assez fort pour être entendue par la patronne qui pelotait négligemment mon épaule.– Le désir vient avec la pratique, tu verras.Peut-être, sauf que je n’avais pas très envie de savoir, surtout dans ces conditions. La patronne en rajouta une couche.– Détends-toi, ça vient naturellement. L’apprentissage reste notre meilleur souvenir, n’est-ce pas ?Comme pour me convaincre, elles se roulèrent un patin juste sous mes yeux, si près que leurs souffles brûlants me chatouillèrent le visage. Mouais, ce baiser langoureux, les jeux de langues... c’était beau, troublant, impossible de prétendre le contraire. Soudain, tandis que je me résignais à les regarder faire l’amour, Caroline abandonna les lèvres de sa sœur et prit les miennes.C’était une demi-surprise, sa fermeté brisa bientôt ma résistance. Son haleine sentait bon le dentifrice. Contrairement au premier soir, elle fouilla ma bouche sans violence, et j’eus envie de lui rendre son baiser, ma langue trouva la sienne. Fabienne, convaincue d’avoir mon consentement, dénuda Caroline jusqu’à la taille en m’embrassant dans le cou. La chaleur monta, l’été n’y était pour rien. 
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Les caresses restaient légères sur mes bras et sur mes cuisses, à travers le tee-shirt. Il n’y avait aucune précipitation, juste beaucoup de douceur. Évidemment, leurs intentions étaient trop évidentes pour ne pas m’effrayer ; pourtant, toute cette tendresse me mettait la tête à l’envers, je me laissai séduire petit à petit. Le manque d’expérience jouait contre moi.Au contraire, les frangines savaient comment soumettre une nana, l’exciter lentement mais sûrement, jusqu’à la rendre docile. Elles me débarrassèrent du tee-shirt. J’essayai maladroitement de cacher ma poitrine aux regards concupiscents, c’était perdu d’avance avec deux mains contre quatre. Fabienne redessina la trace laissée par le haut du maillot de bain, le contact me fit frémir.– Oh ! les jolis tétons, sensibles avec ça.Provocatrice, Caroline souleva ses seins à hauteur de mon visage.– Les miens aussi. T’as pas envie de les embrasser ?Je n’eus pas vraiment le temps de me poser la question, Fabienne me poussa d’un geste ferme à poser la bouche sur la large aréole rose. Les doigts dans ma nuque disaient que le choix ne m’appartenait plus, je pinçai le téton entre mes lèvres dans l’espoir que ça suffirait. Un soupir chagriné salua le manque d’initiative.– Suce-le, vas-y.Maintenant la pression sur mon cou d’une main, sur mon poignet de l’autre, Fabienne me guida. Délire ou réalité, le sein lourd devint plus ferme sous l’effet de mes caresses. La pointe s’étira entre mes lèvres, ça au moins, c’était certain. Caroline devina que mon courage s’arrêtait là, elle m’entraîna dans sa chute sur le lit pour m’embrasser, aussi langoureusement que la première fois.Étourdie par ce baiser, consciente de ne plus m’appartenir, je laissai Fabienne enlever mon short. Un minimum de lucidité me rattrapa quand elle écarta mes cuisses, le souffle chaud sur ma fente me fit sursauter. J’essayai d’échapper à l’étreinte forcée, consciente que mon désir naissant me disait au contraire de m’abandonner à ses caprices. Caroline me cajola.– Chut, laisse-toi faire, tu vas aimer. 
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C’était bien ce qui me fichait la trouille. Des baisers légers autour et sur mon minou m’agacèrent, ça faisait partie du rituel, ou Fabienne voulait m’entendre la supplier. Enfin, la langue s’invita en moi, je me sentis aussitôt transportée. Putain ce que c’était bon... à en oublier le contexte. La patronne me sourit.– Elle lèche bien, hein ?Quelle question ! Grisée, prise d’une furieuse envie, j’empoignai un sein pour le téter goulûment. Caroline amena mon autre main sur sa fente en rugissant. Je commençai à frictionner son clito quand elle me fit comprendre d’un geste qu’elle voulait autre chose. Docile, j’enfilai un doigt dans sa chatte trempée, la gourmande en réclama un deuxième.Pendant que je baisai sa sœur, ou plutôt que cette dernière se baisait sur ma main, Fabienne jouait avec mes nerfs en alternant les coups de langue dans ma grotte et autour de mon bouton. On aurait dit qu’elle allumait des feux de joie dans mon ventre, les laissait s’étouffer doucement, puis soufflait sur les braises. J’étais perdue dans le labyrinthe d’un plaisir hallucinant.Soudain, la main de Caroline serra violemment mon poignet, elle prit son pied juste avant moi, son orgasme déclencha peut-être le mien. Aucune importance, je suffoquai, la bouche ouverte.
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