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Un médecin de campagne

Chapitre 6

Hétéro
Le lendemain, Christine et les petits viennent passer l’après-midi chez moi. Pendant que les enfants s’ébattent bruyamment dans la piscine, j’aborde le sujet qui me préoccupe.
— Dis-moi mon amour, tu sais que j’ai rencontré ton amie Michèle ?— Oh oui, je le sais. Elle a débarqué chez moi hier après mes consultations et m’a raconté par le menu tout ce qui s’était passé ici hier après-midi. Et, fais-moi confiance, elle ne m’a épargné aucun détail ! J’ai été époustouflée par son audace. Je me suis d’abord fâchée, car elle t’a sûrement fait souffrir, je la connais trop bien. Puis je me suis calmée et je dois bien reconnaître que quand elle m’a expliqué comment tu as résisté à ses avances pour ne pas me trahir, j’en ai eu les larmes aux yeux et je lui ai pardonné.— Il faut quand même avouer qu’elle ne manque pas de culot ! Elle est toujours aussi cash ?— Si tu connaissais son histoire, tu ne t’étonnerais plus de ses audaces. La vie de cette fille, c’est un vrai roman !— Eh bien, nous avons tout le temps, raconte !— Pour commencer, elle est native du Sénégal. Lorsqu’elle était plus jeune, ses parents ont décidé d’émigrer clandestinement en Europe avec elle et ses frères et sœurs. Au moment de passer la Méditerranée, elle a été séparée du reste de sa famille dans la bousculade et s’est retrouvée sur une autre embarcation qu’eux. C’est ce qui lui a sauvé la vie, car l’autre bateau a chaviré en pleine mer et tous ses occupants se sont noyés, y compris tous les siens.
Elle a fini par se retrouver seule en Italie, non sans avoir dû repousser les assauts de plusieurs hommes durant la traversée. Heureusement, le passeur qui était armé l’a protégée, car il ne voulait pas d’agitation sur son rafiot au risque de terminer comme l’autre chaloupe. Evidemment, à peine débarquée, il lui a réclamé le prix de sa protection. Tu imagines facilement sous quelle forme !
— Pas besoin de me faire un dessin !— Heureusement, sa mère lui avait appris tous les trucs pour se défendre contre les agresseurs sexuels : un bon coup de genou dans les parties et puis la fuite. Et Michèle, c’est une vraie gazelle, quand elle pique un sprint, impossible de la suivre. Elle s’est donc débarrassée du gêneur, mais toutes ces tentatives d’abus qu’elle avait subies l’ont profondément dégoûtée des hommes.
Elle a continué son chemin comme elle pouvait et est finalement arrivée dans notre pays où elle a décidé de rester, car, en plus du Peul qui est sa langue maternelle, elle parlait aussi le français qui est la langue utilisée dans l’enseignement au Sénégal.
Comme elle était bien décidée à faire des études supérieures pour s’extraire de son statut précaire, elle s’est tournée vers une maison d’accueil pour femmes battues qui a accepté de l’aider, le temps qu’elle trouve une solution pour se loger.
Elle s’est immédiatement inscrite à la fac et a cherché des petits boulots d’étudiants pour subvenir à ses moyens. Malheureusement, elle y a encore été harcelée par des garçons qui s’imaginaient que, parce qu’elle était noire et réfugiée, ils pourraient la culbuter sans qu’elle n’oppose de résistance ! Ils sont évidemment tombés sur un os, mais cela, ajouté aux mésaventures rencontrées lors de son voyage, l’ont définitivement écartée des hommes.
Cependant, son corps d’adolescente éprouvait, comme chez toutes les filles, les poussées hormonales propres à cet âge. Il lui réclamait des caresses et de la tendresse qu’elle ne voulait pas aller chercher chez les garçons. Et c’est ainsi qu’elle a basculé de l’autre côté et est devenue lesbienne.
— Mm mouais, une drôle de lesbienne ... car elle m’a quand même dit qu’elle m’aurait bien pris pour son petit quatre heures !— C’est exact, mais, ça, c’est la suite de l’histoire.— Eh bien, je suis tout ouïe, tout oreille.
— Comme je le disais, elle s’est mise à la recherche de petits jobs d’étudiants et c’est ainsi qu’elle a été successivement caissière dans un supermarché, serveuse de restaurant, vendeuse dans une boulangerie, livreuse de pizza à vélo, et j’en passe. Mais tout ça ne rapportait pas grand-chose et, au bout de quelques mois, elle était criblée de dettes. Puis un jour, en parlant de sa situation avec une copine de fac, celle-ci lui a dit qu’elle pouvait peut-être lui procurer un boulot mieux payé.
Elle a alors commencé à travailler dans le monde de la nuit. D’abord en tenant le vestiaire dans un dancing et puis comme serveuse derrière le bar. Un soir, le patron du dancing lui a présenté un ami qui lui a proposé de venir travailler chez lui, car il possédait une boîte beaucoup plus huppée et lui a dit qu’elle gagnerait sensiblement plus chez lui. Elle s’est donc retrouvée derrière le bar de cette boîte, mais a quand même été surprise lorsqu’on lui a demandé de revêtir une tenue plutôt légère. Il s’agissait d’une micro jupe et d’un boléro profondément décolleté.
Elle s’est exécutée, car le salaire proposé était attrayant et elle s’est rapidement rendu compte que la boîte en question était en réalité un club libertin ! Elle m’a raconté tout ce qu’elle a vu là et, rien que d’y penser, j’en rougis encore ! Mais, elle ne se sentait pas concernée puisqu’elle était bien séparée des convives derrière son bar.
Sauf que, dans sa tenue affriolante, elle attirait les regards concupiscents des clients et, son patron l’ayant remarqué, il lui a proposé de changer de fonction. Contre un salaire encore meilleur, elle a accepté de grimper sur un podium comme gogo-girl, seulement vêtue d’un bikini minimum, et d’y pratiquer une pole dance qu’elle m’a décrite elle-même comme torride. Tu imagines !
— Je n’ose même pas y penser !— Attends, le plus chaud doit encore venir. Pendant ses « performances », les clients venaient lui glisser des billets, qui dans son slip, qui dans son soutien et, souple comme elle est, elle évitait chaque fois les mains baladeuses en s’esquivant vite fait. Dès le premier soir, elle s’est rendu compte qu’elle gagnait plus avec ses « pourboires » qu’avec son salaire. Grâce à cela, elle a pu commencer à rembourser ses dettes, mais elle ne roulait pas encore sur l’or, car son objectif premier restait ses études et elle ne pouvait donc pas pratiquer son « métier » tous les soirs.
Aussi, quand son patron lui a proposé une nouvelle « promotion », elle s’est méfiée, car elle craignait qu’il lui demande d’accepter les « invitations » des clients. Or ça, il n’en était évidemment pas question. Mais ce n’était pas de cela qu’il s’agissait. Il lui a expliqué que les libertins pouvaient faire ce qu’ils voulaient entre eux, mais pas question de toucher au personnel, il ne voulait pas se retrouver en cabane pour proxénétisme. Cependant, ce qu’il lui proposait était quand même peu banal.
Mais pour cela, il fallait qu’elle aille se produire dans son autre établissement qui n’était rien d’autre qu’une boîte de strip-tease. D’abord interloquée, elle a fini par céder en voyant le salaire proposé, à la condition expresse que ses prestations se limiteraient exclusivement à la scène ! Et c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée à se déshabiller intégralement trois soirs par semaine devant des travées de spectateurs qui tiraient la langue jusque par terre en la regardant. C’est là qu’elle a réellement pris conscience du pouvoir qu’elle avait sur les hommes grâce à son corps parfait et qu’elle a décidé de s’en servir.
— Ne me dis quand même pas qu’elle s’est ...— Non, non, pas du tout. Ne prononce surtout pas ce mot devant elle sinon elle te massacre ! Non, elle n’a jamais sollicité ou reçu un seul euro de qui que ce soit, mais elle s’est arrangée pour être présente à des événements fréquentés par des hommes fortunés, si possibles mariés et victimes du démon de minuit ! Elle n’avait aucune difficulté à les faire tomber entre ses griffes et, faisant fi de son aversion pour la gent masculine, à les entraîner au fond de son lit.
Et lorsqu’ils étaient bien accros, ils s’empressaient de lui offrir le loyer de sa chambre d’étudiante pour pouvoir continuer à la rencontrer, l’autre une petite voiture avec une carte de carburant de son entreprise pour pouvoir le rejoindre, le troisième l’invitait au restaurant pour se pavaner au bras d’une jolie fille, etc. Elle les considérait comme ses « sponsors » !
Lorsqu’elle a eu terminé ses études en décrochant un master en sciences économiques et politiques, elle a cru qu’elle était enfin sortie des difficultés. Elle s’est mise à la recherche d’un boulot correspondant à ses compétences, mais, hélas, elle a dû bien vite déchanter. Est-ce le fait qu’elle est noire ou qu’elle est une femme, ou bien les deux ensemble, toujours est-il qu’elle n’a jamais décroché que des emplois subalternes, des intérims ou des CDD relativement mal payés et cela dure toujours aujourd’hui. Et c’est pourquoi elle a encore occasionnellement recours au « sponsoring » !
Elle a donc finalement réussi à se débarrasser de son dégoût des hommes et elle m’a même avoué qu’il lui arrive souvent de prendre du plaisir lors de ses relations hétéros, mais qu’elle reste fondamentalement lesbienne.
— Et donc, tu es devenue l’amie d’une lesbienne !— Eh, oui ...— Et, dis-moi, à son contact, est-ce que tu ...— Ben, fatalement ! Tu as pu t’apercevoir toi-même combien elle peut se montrer convaincante ! Et comme, de plus, j’étais seule, sevrée de contacts physiques depuis très longtemps, eh bien oui, j’ai craqué et je suis tombée dans ses bras. Tu sais, la masturbation, même avec les meilleurs sex-toys du monde, ça a ses limites. Et, lorsque j’ai senti ses mains courir tout le long de mon corps et ses doigts me pénétrer, je me suis totalement abandonnée ... comme avec toi plus tard. — Et vous avez encore des rapports actuellement ?— Plus depuis que je t’ai rencontré. — Et ça te manque ?— Parfois je me le demande. Tu as tellement bouleversé ma vie que je ne sais plus où j’en suis. Mais, rassure-toi, si elle se dit fondamentalement lesbienne, moi, au contraire, je suis fondamentalement hétéro. Et si je dois faire un choix, c’est toi qui l’emportes bien sûr.
Si elle doit faire un choix ! Mais a-t-elle déjà fait un choix ? Parfois cette question vient me hanter, mais je l’oublie très vite dès que je me trouve dans ses bras.
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Nous sommes maintenant à la mi-juillet. Cela fait un mois que je connais Christine et ça fait déjà quinze jours qu’on n’a plus baisé ensemble. Ça commence à faire long ! Et, précisément, c’est le moment qu’elle choisit pour me téléphoner.
— Bonjour, mon bien-aimé. J’espère que tu vas bien.— Je vais bien sur le plan médical, donc je n’ai pas besoin du médecin. Par contre, qu’est-ce que je me languis de toi ! Je rêve en permanence que je te tiens nue dans mes bras et que je te fais l’amour ! Malheureusement, ce n’est qu’un rêve.— Encore un peu de patience, mon chéri, et cela deviendra la réalité. En fin d’après-midi, je vais conduire les enfants chez leur père pour leur quinzaine de vacances chez lui. Nous aurons ensuite tout le temps de nous rattraper. Mais ne viens pas trop tôt, car il me faut environ deux heures pour faire l’aller-retour. En plus, j’ai remarqué sur ta fiche médicale que c’est ton anniversaire aujourd’hui. 40 ans, ça se fête !— Eh oui, me voilà déjà chez les vieux.— Oh non, rassure-toi, tu en es encore très loin ! Quand on fait l’amour ensemble, j’ai l’impression que nous avons encore vingt ans tous les deux. Ceci dit, je voudrais te faire une surprise et un cadeau pour célébrer ton anniversaire. Laisse-moi donc jusque vingt heures ou vingt heures trente, que j’aie le temps de tout préparer.— Entendu, je viendrai vers vingt heures trente. Ce sera dur d’attendre jusque-là, mais j’espère que ça en vaudra la peine.— Oh pour ça, je n’en ai aucun doute ! A ce soir, mon amour, et, surtout, sois en forme !
Nous raccrochons et je retourne à mes occupations. Je réfléchis un instant pour essayer de deviner quelle sera la surprise. Le plus probable, c’est qu’elle me rejoue la même pièce que le fameux soir avec repas et robe transparente, mais les possibilités sont tellement nombreuses que j’abandonne rapidement. Le soir venu, je me présente chez elle à l’heure dite. Comme elle m’a donné la clé, j’entre sans sonner. Ne voyant personne, j’appelle et j’entends sa voix qui me répond.
— Je suis en haut. Monte et viens me rejoindre.
Ça, c’est plutôt bon signe ! Je vais peut-être avoir droit à un « apéro » avant le dîner. Dans cette perspective, je commence à déboutonner ma chemise en montant les escaliers. Arrivé à l’étage, je vois que la porte de sa chambre est entrouverte et je me dis que mon intuition est probablement la bonne. Du coup, je sens ma queue qui commence à se redresser dans mon pantalon et je franchis le pas de la porte de sa chambre. Et là, je reste cloué sur place ...
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