Un soir, une Gorgone vit noir. Depuis des années, elle s’astiquait sur les statues de ses mâles pétrifiés. Il était toujours difficile de jouer avec un amant qui pouvait se casser. Outre la position délicate, elle souhaitait qu’on la mate. Des hommes, des vrais, qui souhaiteraient la violenter. Elle aurait trouvé ça chouette de pouvoir se faire prendre en levrette. Plutôt que de faire des acrobaties, elle aurait simplement subi. Et pourtant, d’un simple de ses regards, ses amants devenaient hagards. Et il faut se le dire, jouir sur de la pierre, ce n’est pas une mince affaire ! Elle eut donc l’idée de sortir masquée. Elle s’allongea dans un pré, nue et prête à être besognée. Vêtue de son simple appareil, son corps ne tarda pas à faire des merveilles. Elle se dit: — N’ai-je pas l’air bête avec ce sac sur la tête ? Mais les premières mains sur son corps chassèrent cette pensée retors. Elle savoura les caresses, avec rudesse ou tendresse, pendant qu’elle s’activait à tous les dresser. Les paysans, les commerçants, les riches, les serviteurs, Tous voulaient participer à cette orgie improvisée. En même temps qui aurait pu résister à cette déesse grimée ? Méduse était mortelle, mais sûrement l’une des plus belles. Elle gémit. Les nombreux acteurs y mettaient du cœur. Certains la pinçaient, d’autres l’enfilaient ; chacun trouvait un endroit à s’approprier. Ils la retournèrent, afin d’investir en même temps son derrière. Une fois l’entrée forcée, elle commença à s’y habituer. Quelle sensation de plénitude ! Elle se voyait déjà en prendre l’habitude. Ces messieurs la comblaient, se relayant dans ses orifices trempés. Ils s’essayèrent même à deux dans son vagin, mais le passage fut douloureux et incertain. Son sexe peu habitué, avait du mal à s’écarter. Mais grâce à la volonté des costauds, ils réussirent à se mettre à trois au chaud. Complètement dilatée, elle les accueillait avec générosité. Pour autant, la position inconfortable ne resta pas mémorable. Ne voulant pas voir les restants perdent de la vigueur, elle les branlait de ses mains en s’en faisant un honneur. — « Souillon, catin diabolique, regardez comme elle engloutit les triques ! » Même le prêtre était présent, cela lui changeait des enfants. Il avait relevé sa soutane, et bandait déjà comme un âne. Il voulait sa part du gâteau, offerte sur un plateau. Par respect, tous s’écartèrent péniblement afin de lui laisser l’accès à son fondement. — « La pécheresse doit être punie, prenez exemple, sinon elle sera occis » Et il la prit avec vigueur, sous plusieurs regards de stupeur. Pendant qu’il la besognait, ses fesses rougissantes claquaient. — « Enfant de Dieu, repends-toi sur mon pieu » Elle y prenait du plaisir, jusqu’à ce qu’elle vit la lumière jaillir. De petits imprudents avaient voulu s’approcher de ses dents. Quel funeste destin, pour ceux qui lui enlevèrent le sac d’une main ! Tous finirent figés, au summum de leurs capacités. Et désolation pour elle, qui mourut de faim coincée dans cet unique contact charnel.
