Au cas où vous l’ignoreriez, mon amie Mina travaille la semaine dans le restaurant d’une amie et le samedi soir donne un spectacle de danse orientale.Elle a un succès mérité et parfois parmi les billets glissés dans sa ceinture elle trouve un numéro de téléphone ou un e-mail. Mais là, il y a erreur sur la personne et le poulet finit invariablement dans la corbeille. Il arrive plus rarement que des particuliers, souhaitent un show à domicile.Ainsi j’étais présente lorsque la première fois sa patronne fit part à Mina de la demande d’une habituée du restau. Les conditions étaient correctes, la sécurité garantie. Pourquoi pas. Lila avait aussi prévenu qu’il s’agissait d’une soirée entre adultes et que tout pouvait arriver, à Mina de voir. Et cela s’était bien passé, le show terminé, et après avoir dîné, la maîtresse de maison lui avait commandé un taxi pour rentrer.Il y avait eu une seconde fois, mais, à cause de l’insistance graveleuse du précédent chauffeur, Mina avait préféré rester et avait assisté aux ébats des convives. Un couple l’avait ensuite gentiment déposée chez elle. Je ne vois aucun inconvénient à ces extras (d’ailleurs de quel droit?).Fin novembre cependant, elle était dans ses petits souliers pour m’annoncer que la même personne lui avait redemandé de venir faire sa danse.Petit détail ennuyeux qui justifiait son hésitation, ce serait pour le réveillon du jour de l’an… Mais ma venue ne pose aucun problème. Pour le spectacle, pour le dîner… voire plus… Ma foi… Cécile et Jackie partant réveillonner dans le Sud, j’avais envisagé une soirée aux chandelles. Mais, des dîners aux chandelles, on pouvait en avoir d’autres, alors pourquoi ne pas aller à cette soirée et advienne que pourra! A notre arrivée l’hôtesse nous présente les invités. Tout ce petit monde est charmant. L’ambiance est détendue, pendant que Mina prend sa douche et se prépare, nous avons le temps de lier connaissance.Le champagne délie les langues, je marche au kir royal, un délice. Lia (une ex de Lila, que je connais mieux qu’un peu!) me guide dans les petits groupes. Il y a six couples plus une autre femme seule. Tout le monde est en tenue de soirée mais celle des dames est du genre qui s’ôte rapidement. Notre hôte amène habilement la conversation sur ma présence et nos intentions pour la soirée après show. Lia lui glisse à l’oreille que je ne suis ni un bas bleu ni jalouse et que je n’ai pas froid aux yeux. Rassurée, elle m’adresse un sourire malicieux. Enfin la lumière baisse, la musique annonce l’arrivée de ma danseuse préférée. Elle est somptueuse. Elle marche en claquettes dont elle se débarrasse avec grâce, regroupe ses longs cheveux en palmier et ouvre lentement le châle qui l’enserre. J’assiste rarement à ses spectacles car j’ai immanquablement envie de lui sauter dessus. Tout ce qu’elle porte est donc nouveau pour moi.Enfin, porte, c’est beaucoup dire…Certes elle est couverte mais tout laisse deviner ses charmes lourds et généreux, que ses mouvements lascifs mettent en relief. Seul son joli ventre est nu, tel les oscillations du cobra son nombril mouvant fascine et qui saurait dire quand elle a jeté le voile qui cachait ses belles épaules? Je suis hypnotisée par la grâce de ses pieds. Ils se dérobent sans cesse au regard, se cambrent, provoquent, méprisent et séduisent tour à tour.
La Garce est très mobile, elle nous mène par le bout des yeux. Si par hasard l’un ou l’autre semble distrait, elle se déplace et capte son attention d’un geste délicat et sophistiqué. Ca c’est inattendu! La danse s’accompagne d’un effeuillage, le soutien-gorge s’est envolé, les seins lourds ne sont plus retenus que par des chaînes, les tétons cachés par de petites étoiles scintillantes desquelles elle joue, très coquine, avant de s’en débarrasser négligemment. La robe rose maintenant… révèle en chutant un dessous bleu transparent, couvrant juste les jambes, maintenu par un rideau triangulaire de fines chaînettes en guise de cache-sexe. Elle a scruté chaque convive en m’évitant soigneusement. Maintenant c’est à mon tour d’avoir les yeux noirs effrontés braqués sur moi. Je sais qu’elle aussi a en tête notre première soirée, lorsqu’après avoir dansé pour moi seule et révélé ses atouts elle m’avait offert son petit anneau. Nouvelle surprise, le string est tombé, voluptueusement elle exhibe son abricot soigneusement épilé à l’exception d’une couronne de poils noirs à nos regards ravis et, me guettant en coin, se tourne pour exposer ses magnifiques fesses…Je suis la seule qui comprenne, et sans doute remarque en cet instant, la signification de son clin d’œil… Elle continue de danser habillée des seules chaînes jusqu’à la fin de la musique, entre frétillements du bassin et coups de reins obscènes, cadencés par les mouvements érotiques de ses bras. Dans l’assistance la soirée semble lancée, à voir d’où les mains se retirent pour applaudir.La maîtresse des lieux attend le retour de Mina pour nous inviter à passer à table. Elle est assez étroite, de sorte que nous sommes assis en quinconce. Mina en bout de table, je suis à sa droite, immédiatement à sa gauche l’amie de Lia et à mon côté un couple très sympathique.Le repas est de qualité, aucun classique du réveillon ne manque, on parle un peu, on déguste beaucoup.On échange aussi, et même surtout, des regards. Un bel homme me fait de larges sourires, mais ma moue lui indique que je suis portée vers d’autres jardins. Beau joueur, il murmure je-ne-sais-quoi à l’oreille de sa voisine qui se redresse et me fixe alors avec intérêt. Au dessert le mari de notre hôtesse défait sa cravate, imité par les autres hommes. Bien vite il y a plus de mains sous la table que dessus… Une femme un peu pompette glousse, son voisin vient de lever la serviette sous laquelle elle a glissé une main affairée à fourrager dans la braguette du monsieur.Mina, de son pied nu attire discrètement mon attention sur la jambe de sa voisine qui frotte avec insistance son genou contre le sien. Au prétexte de s’assurer que nous ne manquons de rien, notre hôtesse en profite pour demander discrètement si nous comptons rester. Un bref regard avec Mina et nous le lui confirmons. Sur ce, elle demande l’attention de tous et propose de jouer à colin-maillard-sexy.De petits bouts de papier portant nos prénoms sont jetés dans un vase et la plus jeune femme tire le nom de celui -ou celle- qui aura les yeux bandés.On porte les chaises et la table dans le jardin et l’on bande les yeux de la victime, Laura, une femme mariée, gainée d’une robe noire dont une bretelle tombe sans cesse, dévoilant un joli sein rond. La pièce est vaste, pour seuls obstacles il y a les fauteuils et les divans, mais nous sommes nombreux. Très vite nous frottons Laura de plus en plus précisément. Nous bougeons sans cesse pour lui échapper et les fréquentes collisions, pas toujours dues au hasard, favorisent le pelotage. L’un lui met la main aux fesses mais en se retournant elle bute contre un fauteuil dans lequel elle choit au milieu des rires. Sa robe est remontée jusqu’au nombril, chatte et seins à l’air, le jeu évolue, elle devra reconnaître à qui appartient la main ou la bouche qui la caresse, au gré du tourmenteur.Certain(e)s lui tâtent ou pincent les tétons, d’autres se mettent à genoux entre ses cuisses. Je soupçonne qu’elle triche et ne fait aucun effort pour identifier qui que ce soit! Rapidement un arc de cercle se forme matant le charmant spectacle et, une bouche succédant à une autre, des mains s’ajoutant aux autres, le rythme de la respiration de la "suppliciée" change, elle commence à râler, ses cuisses appellent les langues goulues et elle se laisse aller au plaisir sans retenue.Elle peut alors retirer son bandeau et remercier le monsieur qui lui a fait la courte échelle vers la jouissance en le déshabillant de ses menottes expertes. De petits groupes se sont formés, Lia et son amie ont encerclé Mina qui les trouve charmantes, ces trois là semblent s’entendre à merveille. Un peu partout robes et pantalons gisent à terre, la lumière est tamisée et les conversations se font à voix basse, au milieu des bruits variés où dominent les halètements. Durant tout ce temps où je n’ai fait que regarder, la femme de tout à l’heure s’est glissée dans mon dos et a passé les bras sur mes hanches, la tête légèrement appuyée sur mes épaules. Je me laisse faire et feins de m’en apercevoir en me retournant. Elle me tend une tasse de café, ajoutant qu’elle est curieuse de découvrir le goût que cela donnera à mes lèvres.Le temps de boire je sais qu’elle est mariée et que son mari n’est pas celui qui nous a branché.A côté de nous un homme affalé profite d’une fellation. Pas bégueule la femme nous propose de la rejoindre, mais nous ignorons l’invitation et elle se remet à l’œuvre. Colette, donc, est bavarde et curieuse. Ma tasse bue, elle me l’ôte des mains que je peux glisser sous son pull léger en maille, sa peau est douce, comme je l’avais deviné ses petits païens sont libres.Tiens! Cela fait assez longtemps que je n’ai pas tenu une autre femme que Mina entre mes bras.Ma partenaire est très directe, j’aurais dû m’en douter à voir son petit menton pointu que je croque pour lui montrer que je suis aussi capable d’initiatives. Et tant pis pour son pull, je passe la tête dessous pour téter. Elle soupire, avouant que son mari néglige cet endroit… Ils sont de taille raisonnable, ce qui est remarquable c’est leur forme parfaitement pointue avec de longs tétons ultra sensibles. A peine effleurés de la langue ils bandent et sont d’une douceur… Je me régale à faire leur fête, elle ne déteste pas morsures ou pincements, franchement, elle a les seins faits pour…Elle siffle le changement de jeu en retirant son pull, toute ébouriffée je lui prends la bouche, le café apporte un agrément supplémentaire, c’est vrai. Sa langue joue à cache-cache avec la mienne mais j’arrive à la saisir avec mes lèvres et la suce comme une bite. Lorsqu’elle me rend la pareille, je constate qu’elle a une sacrée expérience.Je lui prouve mon état en dirigeant une de ses mains vers mon minet qui s’humecte, ensuite je vérifie que le sien n’est pas en reste. Aucune de nous n’a de culotte. — Bataille! et je relève ma robe, puis la sienne et on se frotte les minous, je la tiens par les hanches, j’écarte ses jambes qu’elle essaie de croiser dans mon dos et la pilonne, il ne faudrait pas mettre de l’amadou entre nous, on risquerait de l’enflammer tellement nous sommes chaudes!— Putain de con d’enfer! Continue, vas-y fort! me dit-elle en donnant à son tour de grands coups de reins. J’ai la chatte qui crème, elle sans doute aussi, le bruit de mouille nous excite, elle m’encourage, la sueur coule de mon nombril , va se mêler à la sienne, j’ai l’impression qu’on va tout casser et soudain elle rend les armes, me souffle dessus et déclenche illico ma jouissance. Une main charitable me tend une petite bouteille d’évian. C’est notre voisin de canapé dont nous avons un peu bousculé la pipe, mais manifestement le spectacle lui a plu et sa camarade de jeu aussi apprécie l’effet produit. Nous nous désaltérons en silence en hochant la tête.— Sacré complicité finit-elle par dire en lissant mes cheveux. Dommage que tu ne sois pas tentée, avec Charlie (son mari) ce serait génial!— Et oui, les goûts et les couleurs… En revanche, un jour où l’on n’a rien d’autre à faire avec Mina, tente ta chance!— Dis donc un peu! Je ne suis pas un bouche-trou moi! Mais je retiens l’invitation. répond-elle en me claquant les fesses. Nous nous contentons d’être spectatrices, nous ne rejetons pas les caresses mais pas envie de remettre déjà le couvert. Me désignant la rousse qui est venue seule Colette me met en garde :— Méfie-toi d’elle, quand elle se déchaîne elle ne se contrôle plus et peut faire mal. A moins que tu aimes avoir le dos griffé...De fait, elle a fait des avances à plusieurs partenaires mais jusqu’à présent aucun n’a donné sérieusement suite… En passant la maîtresse de maison me remercie avant de rejoindre un couple pour s’isoler. Je demande à Colette si elle a une idée de ce qui me vaut ces remerciements.— Sans doute le strip de ta copine.Elle a déjà vu Mina lors d’une soirée, mais le spectacle bien que très chaud n’avait pas été si... total et elle n’avait pas participé à la soirée. Tiens, à propos, quand on parle du loup... la voilà, Lia et son amie dans son sillage, elles reviennent, manifestement satisfaites, de la chambre où elles s’étaient isolées et le verre à la main s’effondrent en riant dans le sofa voisin. Je fonds quand elle m’adresse un baiser papillon. Vrai, je lui suis redevable de cette soirée qui entame si bien la nouvelle année... Colette, Lia, son amie... et il n’est pas encore minuit... oui, l’année s’annonce sous de bons auspices!
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.
