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Mélanie, étudiante à Bordeaux

Chapitre 24

Trash
La jolie blonde releva sa chemise de nuit et exposa son pubis glabre à la petite brune qui resta bouche bée. Elle détailla le tatouage « esclave 32 » et le gros cadenas qui traversait les chairs de la vulve, n’en croyant pas ses yeux.
— Oh putain, c’est trop ! Putain... Tu as eu mal ? — Un peu : c’est un vrai tatouage. Mais j’ai été anesthésiée pour les piercings.— Tu en as sur les mamelons, non ? Il me semble les avoir devinés tout à l’heure.
Résignée, Mélanie enleva son vêtement, apparaissant nue ; Anita s’extasia sur les anneaux d’acier qui trouaient ses tétons et les projetaient en avant.
— J’aimerais bien avoir des trucs comme ça, mais je n’ai pas beaucoup de poitrine, moi.— Bon, je voudrais dormir, j’ai cours demain matin.— Tu fais quoi ? Tu es en fac ?— Presque : je suis à l’école de magistrature, et c’est dur.— Tu es une tête, alors !— J’ai surtout beaucoup travaillé, oui. Plus un peu de chance au concours d’entrée.— Merci encore, Mélanie. Je suis heureuse de t’avoir rencontrée. Je n’ai pas de sœur, mais tu es exactement celle que j’aurais voulu avoir.
Les deux filles dormaient profondément quand la lumière s’alluma dans la chambre ; Lenoir s’avança en jurant et cria :
— 32, espèce de salope ! Tu oses tromper mon fils sous mon toit ! Je devrais te tuer de mes mains pour avoir fait ça !— Bonjour, Monsieur. Vous m’avez réveillée ; je dormais...— Sors de ce lit ! Je vais te fouetter jusqu’au sang et virer le salaud qui dort chez moi, dans mon lit !
Anita osa sortir la tête de sous la couette ; ses yeux voilés de sommeil s’écarquillèrent en apercevant le colosse qui gesticulait au milieu de la pièce. Elle le reconnut malgré les années écoulées.
— Monsieur, ce n’est pas... Je vous présente Anita.
— Anita... une fille ? Tu trompes Thomas avec une traînée trouvée dans le ruisseau ? Je vais la fouetter elle aussi avant de la jeter dehors !— Mais... Monsieur, je... commença Mélanie.— Ta gueule ! Un mot de plus et je te pèle le cul à coups de ceinture. D’ailleurs, tu vas y avoir droit tout de suite. Debout, position d’attente. Le cul vers moi, ta gueule de salope vers ta copine.
Sans un regard pour Anita, la blondinette s’empressa de sortir du lit ; elle enleva nerveusement sa chemise de nuit et se positionna, jambes écartées et mains croisées sur la nuque. Le premier coup de ceinture la prit par surprise et elle ne put retenir un cri de douleur. Le claquement sec du cuir sur la peau nue étonna Anita ; fascinée, elle observa la malheureuse blondinette se tordre sous les impacts puissants. Le visage ruisselant de larmes, Mélanie endurait en silence, serrant les dents pour retenir ses sanglots.
— Je suis Anita, la fille de Maïtena.
Il fallut dix bonnes secondes – six coups violents de plus sur les fesses de Mélanie – pour que Lenoir réagisse. Il se redressa, caressant sa ceinture de la main gauche avant de se dandiner, mal à l’aise.
— Maïtena... Maïtena Iturria ? Mais... Comment va-t-elle ?— Mal. Elle est morte il y a un mois. Je suis sa fille. Et la vôtre aussi, d’ailleurs. Enfin, c’est ce qu’elle m’a dit.
Sandrine, la maman de Mélanie, entra dans la chambre. Elle devait écouter depuis le couloir sans oser intervenir. Mais là, elle se sentait obligée de le faire. Elle contourna sa fille qui sanglotait, tête baissée mais toujours en position, la réconforta d’une pression sur son épaule et s’assit sur le bord du lit. Elle caressa les cheveux bruns et frisottants d’Anita avant d’interroger Lenoir du regard.
— J’ai vécu un an avec Maïtena, expliqua-t-il. Je venais de divorcer d’avec la mère de Thomas et j’étais très mal. La pauvre Maïtena m’a servi d’exutoire, et je n’ai pas été correct. Je ne lui ai pas laissé sa chance et elle est partie sans prévenir, alors qu’elle s’était attachée à Thomas. Et réciproquement. Il m’en a beaucoup voulu de son départ. Je l’ai recherchée pour me faire pardonner, mais je ne l’ai pas trouvée. Elle se cachait sûrement au Pays Basque espagnol. Mais une fille, bon Dieu...
Anita se leva ; pieds nus, elle paraissait encore plus frêle dans le pyjama que lui avait trouvé Mélanie. La mine grave, elle embrassa les deux joues trempées de larmes de la blondinette en murmurant un « merci », puis se campa devant son père.
— Je suis arrivée ce soir chez vous, trempée et glacée. Mélanie m’a accueillie comme une sœur, m’a réchauffée et nourrie, puis m’a invitée à dormir près d’elle. Je vois comment vous l’avez remerciée d’avoir eu bon cœur : rappelez-moi de ne jamais vous rendre service.— J’ai la vague impression d’avoir merdé. Qu’en pensez-vous, les filles ?— Tu as tendance à réagir avec tes gonades, résuma Sandrine. Ce n’est pas nouveau. Tu dois des excuses à Mélanie. Même si ses fesses adorent recevoir une bonne correction.— Ce n’est pas grave, Monsieur, renifla Mélanie. Je comprends que vous ayez eu envie de passer vos nerfs sur quelqu’un. Merci pour cette punition, Monsieur. Cela étant, vous auriez dû me faire un peu plus confiance ; je ne tromperais jamais Thomas.
Lenoir se gratta la tête, fort embarrassé de s’être comporté si stupidement, devant sa fille qui plus est. Merde, devant sa fille ! Il avait une fille, jolie comme un cœur, ressemblant à sa maman en plus jeune... Incertain, il tendit la main et effleura sa joue de la paume. Elle ne bougea pas mais ferma les yeux au contact de sa peau ; deux grosses larmes coulèrent sur ses joues alors que sa lèvre inférieure commençait à trembler. Elle se blottit contre le torse de son père et éclata en sanglots. Maladroitement, il la serra contre lui et se pencha pour respirer sa chevelure.
— Tu es ici chez toi, Anita. J’ai perdu tant d’années, tant d’occasions de te chérir, de te voir grandir... tout ça par ma seule faute. Pardon, ma chérie. Je n’ai pas été à la hauteur.— On dirait que tu as retrouvé une famille, Anita, ajouta Sandrine d’une voix nouée par l’émotion. Bienvenue dans cette maison, dans ta maison.— C’est génial : j’ai une sœurette maintenant ! lança Mélanie d’une voix encore empreinte de douleur, en passant un doigt léger sur ses fesses marquées. Mais j’aimerais que quelqu’un me remercie en étalant du baume apaisant sur mon petit cul en feu !— Si tu veux, je m’en occupe, répondit Anita. Je te dois bien ça car tu as souffert à cause de moi, après tout.
Sandrine et Lenoir partirent se coucher sur la promesse de beaucoup discuter le lendemain. En grimaçant, Mélanie se coucha sur le ventre en montrant le tube posé sur son chevet. Anita rigola :
— Eh bien, s’il est là, c’est qu’il doit servir souvent !— Au moins une fois par semaine. Lenoir doit être le client privilégié du fabricant.— Putain, tes fesses ! Tu as chargé ! Il te bat souvent aussi fort ?— Là, c’est rien. Des fois, c’est tout le corps ; mais maintenant c’est rare. Avec l’école, je ne peux me permettre d’être trop marquée.— Et Thomas, il est pareil ?— Il aime dominer, me battre aussi avant de faire l’amour. C’est éprouvant car il est monté grave.
Anita rougit, mais comme elle était occupée à tartiner les fesses martyrisées de la blondinette, celle-ci ne le vit pas. Elle n’était certes plus vierge, mais n’ayant pas une grande expérience des choses du sexe, elle avait du mal à en parler, surtout avec des mots crus.
— Voilà ! Les fesses de Mademoiselle sont prêtes !— Merci. Je pense que je vais dormir sur le ventre cette nuit. Enfin, c’est pas grave. Le plus sympa, c’est que mon Thomas va savoir qu’il a une petite sœur...
* * *
Le lendemain, Mélanie était partie depuis longtemps quand Anita s’éveilla ; elle descendit à la cuisine, enveloppée dans une épaisse et confortable robe de chambre un peu trop grande pour elle qu’elle avait trouvée posée sur ses vêtements. Sandrine était seule dans la cuisine ; elle s’en trouva soulagée car son père lui faisait un peu peur.
— Bien dormi ? s’informa Sandrine après l’avoir embrassée sur les deux joues.— Oui, merci. Vous êtes la... femme de mon père ?— Primo, moi c’est Sandrine et tu me tutoies. Je suis la maman de Mélanie. Et la compagne de ton papa.
La petite brune ouvrit des yeux ronds, le temps de digérer ces informations.
— Nous allons nous marier cet été. Le même jour : Thomas avec Mélanie, Arnaud avec moi. Tu vas avoir du travail : je suis certaine que tu seras embauchée comme demoiselle d’honneur ou témoin.— Oh ! Ce sera avec plaisir...
La jeune fille rougit en apercevant le tatouage sur le biceps de Sandrine, qui s’en rendit compte et éclata de rire.
— Je vois que tu sais ce que ça signifie ! Mélanie a le 32 et moi le 36. J’ai eu mon numéro après ma fille.— Vous croyez... Pardon, tu crois que je vais avoir aussi...— Mais non, enfin ! Sauf si tu le souhaites, bien sûr. Mais tu dois être sûre de toi : ça ne part pas au lavage. Tu aurais envie ?— Je sais pas trop. Mélanie m’a montré ses tatoos et ses piercings ; ça m’a fait peur, mais en même temps remué le ventre. Tu crois que je peux en parler à... papa ?
Que ça lui semblait étrange de prononcer ce mot ! Elle n’avait jamais appelé personne ainsi, et pour la première fois elle avait cette opportunité. Elle venait de perdre sa mère et de trouver – ou retrouver – son père.
— Je lui en parlerai d’abord, puis nous verrons ce qu’il en pense.— Alors je peux rester ici ? Vraiment ?— Bon, écoute : je ne devrais sûrement pas te le dire, mais si Arnaud était pressé d’aller se coucher hier soir, c’est pour une bonne raison. Il a pleuré comme une madeleine dans la chambre tellement il était heureux de te voir, de t’avoir retrouvée ; alors oui, vraiment, tu peux rester. Personnellement, je suis ravie de ton arrivée. J’ai déjà une fille, mais mon cœur est largement assez grand pour une deuxième.— Je crois que j’ai trouvé une famille, alors que j’avais tout perdu.
Lenoir débarqua pendant que les deux femmes, ayant fini le petit-déjeuner, papotaient joyeusement devant une tasse de café noir. La discussion porta sur l’avenir de la jeune fille, ses études. Ils convinrent de l’inscrire en première année de l’IUT d’informatique, une matière qu’elle adorait et maîtrisait bien.
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