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Mes aventures étudiantes aux Iles Saint-Louis

Chapitre 1

Le pique-nique

Hétéro
Salut à tous et bienvenue dans le récit de ce que sont les meilleures années de ma vie. Il n’y a pas longtemps, je me suis fait la réflexion que mes « aventures », si on peut dire, méritaient d’être racontées. Je sais que ça fait un peu prétentieux, mais franchement, je pense que après deux ou trois chapitres, vous ne pourrez qu’être d’accord avec moi. En tout cas je l’espère.
Passons à la présentation : je m’appelle Dan, je suis né en Normandie dans les années 90 et l’histoire que je vais vous raconter commence cinq ans après que j’ai quitté le lycée. Je venais alors d’avoir vingt-trois ans, et j’étais encore étudiant. J’avais commencé mon parcours universitaire dans une fac à Paris, mais finalement ça ne me plaisait pas, alors j’avais changé et trouvé une autre fac qui proposait pile ce que je voulais. Le seul souci (encore que finalement ça avait pas été un souci du tout) c’est que cette fac était quasiment à l’autre bout du monde : aux Îles Saint-Louis. C’est quoi les Îles Saint-Louis ? Ben les gars faut réviser votre géographie… Les Îles Saint-Louis c’est un petit archipel, situé dans l’Océan Indien et c’est un département d’outre-mer français. Tout le monde connaît, c’est une destination touristique très connue.
Pour ce qui est de moi, je pense qu’une petite description s’impose : je suis assez grand, 1, 84 mètre, des cheveux bruns, des yeux bleus. Une pratique assez assidue de divers sports et de pas mal de musculation m’avait donné un physique assez athlétique.
Au moment où commence mon histoire, ça faisait donc 1 an que j’étais installé là-bas. Et je peux vous dire que tout n’a pas toujours été facile. Déjà, je partais vraiment très loin de tous mes amis, ma famille, mes connaissances, pour me retrouver complètement tout seul dans un endroit inconnu. En plus, pour un normand comme moi, s’adapter aux Îles Saint-Louis a pas été simple : là-bas, la température ne bouge pas de 30°c, autrement dit si vous n’aimez pas la chaleur, attendez-vous à souffrir. Bon je dois bien avouer que y a des compensations : les paysages étaient magnifiques, entre jungles tropicales, plages de sable blanc, lagons d’eau turquoise, des volcans stupéfiants, etc, etc. En plus de ça, les cours étaient excellents, et le domaine qui m’intéressait (la paléontologie si vous voulez tout savoir) était enseigné par de supers professeurs et j’avais en plus un job étudiant qui me plaisait. Donc l’un dans l’autre, j’étais bien ici.
J’étais d’autant plus content de m’être installé aux Îles Saint-Louis que finalement, d’un point de vue relationnel, tout se passait mieux ici qu’en métropole. Je suis plutôt un « mec cool », si je peux me permettre. Je suis vraiment sympa, cool avec tout le monde, je cherche d’embrouilles à personne, bref, l’archétype du mec que personne peut vraiment détester. Ceci dit, à côté de ça, j’avais quand même un côté un peu solitaire, ce qui faisait qu’à Paris, je ne m’étais pas fait énormément d’amis. En revanche, allez savoir pourquoi, aux Îles Saint-Louis je m’étais très vite retrouvé au milieu d’une bande de potes et j’avais de bonnes relations avec un peu près tout le monde.
Et même, chose inédite pour moi, j’avais, au fil des mois de ma première année là-bas, acquis de la popularité. En fait, j’étais assez doué en sport, notamment au foot et je m’étais inscrit dans l’équipe de mon université. Or, j’avais été déterminant dans la victoire finale de notre fac dans le tournoi annuel et ça m’a valu de devenir pour la première fois de ma vie un « mec populaire ».
Mieux, niveau fille (parce qu’à un moment va bien falloir aborder le sujet) j’avais enfin réussi à avoir une relation durable. En effet, très vite après mon arrivée, j’étais tombé sous le charme d’une fille, Claire, elle aussi « déracinée » originaire de métropole. On s’était très vite rapprochés et une chose en entraînant une autre… on était en couple.
Bref, pour résumer, au moment où commence notre histoire, j’ai des amis, une copine, je fais le cursus que je voulais, j’ai un bon taf, un appart et je suis populaire dans mon école. Tout allait donc très bien.
Et l’un dans l’autre, ce n’était qu’un début…
******************************
Notre histoire commence un samedi, de bon matin. Je me réveille dans mon lit, avec Claire à côté de moi. Elle dort encore, couchée sur le côté, tournée vers moi. Je prends un peu de temps pour la contempler avec ravissement : elle est trop mignonne, endormie, ses cheveux châtains coiffés en frange encadrant parfaitement son petit minois. Je pousse un léger soupir de bonheur, tellement heureux d’être avec quelqu’un de si merveilleux.
Je me lève doucement pour pas la réveiller et prends mon petit déj. Je viens de finir, de me laver les dents et de m’habiller, lorsqu’on toque à la porte.
— T’es en avance, dis-je en ouvrant la porte.

Devant la porte se tenait Anna, une de mes amies. Autant vous le dire tout de suite histoire d’être clair, elle est vraiment, vraiment sexy. Petite (moins de 1m60), mais avec un visage d’ange, de longs cheveux blonds argentés, des yeux gris-clairs qui pétillaient. Des années de sport lui ont sculpté un corps à tomber, fin athlétique, avec en prime un fessier incroyable, rond et ferme à souhait qui est une véritable usine à fantasmes pour tous les mecs de l’université. Elle a en prime une poitrine ronde, qui atteint le bonnet C et qui complète parfaitement son corps de rêve. Ajoutez à cela qu’elle est Suédoise et qu’elle a donc un accent terriblement sexy et vous aurez le tableau complet.
Bon je vous vois venir, mais non, vous pouvez oublier. Il ne s’est jamais rien passé entre nous et il ne se passera jamais quoique ce soit. Ceci dit… je vais pas vous mentir, j’ai déjà fantasmé sur elle plusieurs fois. Faut dire aussi qu’on est souvent ensemble et je peux vous dire que la voir de dos suscite instantanément des pensées salaces dans l’esprit de tout homme hétéro normalement constitué.
Mais pour autant, on est tous les deux en couple et bien que son petit ami soit toujours en Suède, elle lui a toujours été fidèle. Donc non désolé, de vous décevoir, mais aurez pas ce que vous voulez.
— Je sais, dit-elle pour me répondre. En même temps, je me doutais qu’il faudrait te tirer du lit pour te motiver à bouger un samedi matin… — Bah tu vois, tu me diffames je suis prêt là.— Bon alors on y va ?
Anna est, comme moi, une fille très sportive, mais contrairement à moi, se lever tôt un samedi matin pour aller courir, ça ne lui fait pas peur. Ça faisait des jours qu’elle essayait de me convaincre de m’y mettre aussi et j’ai finalement dit oui.
— Je te suis.
On sort du bâtiment dédié aux chambres étudiantes et on se met à courir. Plus petite, plus sportive et plus endurante que moi, Anna prend tout de suite de l’avance. Je ne force pas pour la rattraper cependant : j’essuierai bien quelques moqueries à la fin, mais elle a plus l’habitude que moi de courir et je veux pas faire l’idiot.
En plus… bon ben je vous le dis, on est entre nous, hein : au bout de quelques minutes, je finis par me rendre compte qu’avec Anna devant moi, j’ai une parfaite vision sur son incroyable fessier, absolument parfait, rond, ferme et en plus en mouvement vu qu’elle est entrain de courir. Je me rappelle que j’ai une copine et j’essaye d’arrêter de mâter Anna, mais rien à faire, mes yeux reviennent inlassablement sur ses fesses, comme attirés par un aimant.
A la fin de notre footing, je suis assez épuisé, hors d’haleine, tandis que Anna, elle, est à peine essoufflée. Elle me regarde avaler ma bouteille d’eau entière, comme un mort de soif.
— Un peu trop physique pour toi ? railla-t-elle.— Excuse-moi, on peut pas être tous une Usain Bolt d’1 m 50.
Elle a un petit rire qui fait pétiller ses yeux gris-clairs. Puis elle me regarde d’un air malicieux.
— Peut-être aussi que si t’étais pas autant occupé à mâter mes fesses t’aurais pu un peu mieux tenir la distance ?
Eh merde ! Capté !
— T’as fumé, toi ! Tu t’es cru irrésistible ou quoi ? Je te rappelle en plus que je suis en couple, alors j’ai autre chose à faire que mâter les autres filles, hein. Surtout si elles sont en couple. »
Là où j’aimerais qu’on rende grâce à mon talent d’acteur, c’est que je n’ai même pas rougi en mentant aussi honteusement. Ceci dit, le sourire d’Anna ne s’efface pas, donc je suis pas sûr que ça passe.
— Je suis plus en couple en fait, précise-t-elle. — Ah ?
Pourquoi est-ce que cette nouvelle me met une certaine forme de pression ? Aucune idée.
— Eh non, les relations à distance ça marche pas, c’est pas un mythe. Bon… t’es crade et moi aussi. On va se doucher et on se retrouve tout à l’heure ? Océane et les autres voulaient aller pique-niquer sur la plage. »— Ça roule, à toute !
*******************************
— Beeerk tu pues ! — Ah bah merci, bonjour à toi aussi, dis-je en plaisantant.
J’essaye d’embrasser Claire, mais elle se dégage en fronçant le nez.
— Non non, tu vas te doucher avant de me toucher.
J’essaye de l’attraper et de me montrer sensuel.
— On peut faire les deux, tant qu’à faire, non ?
Elle me repousse avec autorité.
— A la douche le crado ! En plus on l’a déjà fait hier ça t’a pas suffi ? Tu t’arrêtes jamais toi !
Je repars en grommelant mais dans les faits ça m’amuse surtout d’embêter Claire qui est très propre sur elle et pas spécialement sportive, pour qui, donc, il est inconcevable de se retrouver couvert de sueur après une heure de footing sous le soleil de tropiques.
Quant au reste… oui, c’est vrai que dans l’absolu je suis assez souvent demandeur de parties de jambes en l’air et que Claire me rejette souvent. Je le prends pas plus mal que ça, c’est vrai que j’ai une libido assez pressante alors qu’elle, un rapport par mois ça lui suffit largement.
Enfin bref je me retrouve tout seul sous la douche et c’est vrai que j’aurais bien aimé avoir un peu de compagnie, étant assez échauffé. Comment ? Non rien avoir avec Anna et son cul de rêve que j’ai eu en vue toute la matinée, et qui se secouait bien comme il fallait au rythme de sa couse, absolument aucun rapport.
Je… je vous laisse trente secondes, hein ? Pas la peine que je vous raconte la douche, n’est-ce pas ?
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Plus tard dans la matinée après m’être bien lavé et m’être bien bran… euh bref peu importe, je me dirige vers la plage qui n’est pas très très loin de notre fac. On a l’habitude d’y aller à pied et autant dire qu’on considère presque que ça fait partie de notre campus tellement cette plage est en permanence fréquentée par des élèves de notre école.
En l’occurrence, ce samedi matin, c’est plus vrai que jamais : on est début septembre et il n’y a donc plus un seul touriste de métropole. Les cours ont repris pour la plupart des écoles, mais comme pour nous, la rentrée ça ne sera que lundi, on a encore masse de temps libre, donc la plupart des gens présents sur la plage sont des camarades d’école.

Certains me saluent au passage et je leur réponds avec enthousiasme. Je vous l’avais bien dit que j’étais populaire, non ? Faut me croire hein quand je dis des trucs. Mais peu importe, je rejoins rapidement le seul groupe qui compte vraiment pour moi : mes amis.
— Ah Dan ! lance Océane. On a failli attendre, hein…— Excuse-moi de me doucher, on peut pas tous être crades comme toi, hein…— Je me suis douchée moi aussi, réplique Anna, et je suis là depuis dix minutes.
Je hausse les épaules sans répondre. J’ai pas trop envie qu’on s’étende sur la raison de mon retard.
— Bon c’est bon, on peut commencer à bouffer ? s’exclame Marine. — Oh mais tu peux pas attendre, toi ? siffle Océane. T’es déjà assez grosse de toutes les façons.— Je t’emmerde, répliqua Marine.— Bon les filles on se calme ? s’agace Sophie.
Je m’assieds au milieu de cette bonne ambiance. Non en vrai rassurez-vous, Marine et Océane passent leur vie à se bouffer le nez, mais c’est qu’une apparence. Elles sont amies depuis la crèche, autant vous dire que leur amitié risque pas de souffrir de leurs éternelles vacheries.
D’ailleurs dés qu’on commence à manger, les plaisanteries fusent et si elles sont toujours entrecoupées de vacheries, ça n’altère en rien la bonne humeur de ce moment.
— Allez, faites péter les sandwichs, y a pas que la grosse qui a faim ! lance Océane.
Océane, c’est un peu la « leader » du groupe, vu qu’elle a une grande gueule, un fort caractère et qu’elle est toujours motivée pour sortir, faire des trucs, etc. C’est donc elle qui nous fait décider de ce qu’on fait. Physiquement, elle est d’origine asiatique, de taille moyenne, de longs cheveux noirs de beaux yeux sombres et un corps qui fait fantasmer tous les garçons. Elle a, l’air de rien, une poitrine assez grosse, mais c’est surtout ses fesses qui font fantasmer tous les garçons de l’école, moi exclu, bien évidemment. Comment ça vous me croyez pas ?
— Toi un jour, la grosse va te mettre une de ces claques… réplique Marine en souriant.
Marine, c’est sa meilleure amie depuis toujours. Elles sont toujours fourrées ensemble. Mais quand je dis « toujours », c’est toujours. Elles habitent ensemble dans une chambre étudiante, elles mangent ensemble, passent leur journée ensemble, ont les mêmes cours, les mêmes gouts, les mêmes loisirs. Océane m’a dit un jour que de toute leur vie, elles n’ont jamais passé plus d’une journée sans se voir.
Physiquement, Marine est brune, des cheveux fins et mi-longs et de beaux yeux marrons. Contrairement à ce que sa meilleure amie dit, elle n’est pas du tout grosse, au contraire. D’ailleurs, tout comme Océane, elle est l’objet d’énormément de fantasmes de la part des mecs, notamment parce qu’elle a une poitrine vraiment grosse. Elle a en plus le don, tout comme Océane, de s’habiller vraiment léger, en général elle met des débardeurs bien décolletés, donc ça ne fait que renforcer son sex-appeal.
Marine comme Océane ont la particularité d’être très volages : depuis que je les connais, je n’ai jamais vu une seule d’entre elle sortir avec un mec plus d’un mois. Mais bon, que celui qui n’a jamais pêché leur lance la première pierre !
— Ils sont trop bons tes sandwich Sophie ! lance Océane qui a commencé à manger. — Surtout la sauce, confirme Marine la bouche pleine.
Sophie sourit et dit sans fausse modestie :
— C’est vrai.
Sophie, c’est un peu la tête pensante de notre groupe, la voix de la raison, en quelque sorte. C’est en effet la plus mature d’entre nous, celle qui a le plus la tête sur les épaules. Elle est grande, a de longs et splendides cheveux roux, un magnifique visage parfaitement agrémenté de deux beaux yeux bleus et un corps de rêve, puisqu’elle est fine, élancée et… a une sacré grosse poitrine, à rivaliser avec celle de Marine.
Elle est cependant beaucoup plus « sérieuse » que Marine et Océane, car elle est du genre à avoir un mec à la fois et à rester en couple avec lui pour longtemps. Là, elle ressort tout juste d’une longue relation d’un an et alors qu’on n’est que deux mois après sa rupture, elle a déjà un nouveau copain depuis deux semaines.
— J’espère que vous êtes en forme pour ce soir, annonce Océane.— Ce soir ? demande Eva, perplexe.
Ah oui, Eva. Faut que je vous en parle aussi. Mais sans vouloir être méchant, elle est le genre de fille qu’on peut oublier, car elle est supère timide.
Elle est très petite, encore plus que Anna, et au milieu de filles comme Marine, Sophie et Océane elle fait encore plus petite. Elle est brune, a un visage assez adorable et des cheveux bruns. Elle est très discrète, mal à l’aise avec les gens qu’elle connaît peu et je me suis souvent demandé ce qu’elle faisait avec Océane et Marine qui sont tout le contraire. Elle est vraiment sympa, ceci dit, même si quand on est tous les deux tout seul, on est assez vite mal à l’aise, car elle ne me connaît « que » depuis un an.
Elle a un copain, Martin, avec qui elle est en couple depuis le collège.
— Bah oui, banane, la soirée de Daniela.— On va y aller ? dit Eva.
On sent clairement que ça l’emballe pas.
— Bah ouais, on est invité, dit Marine.— De rien pour ça, d’ailleurs, hein, dis-je d’un ton prétentieux.
Eh oui, mes exploits sur le terrain de foot m’avait valu, à moi et mes amis une invitation à la soirée de Daniela, une des filles les plus populaires de l’école.
— Comme si on avait besoin de toi pour s’incruster, réplique Océane.— Bah pour une fois, au lieu d’incruster comme une clocharde t’auras le droit de venir parce que invitée. Ça va te changer, non ?
Tout le monde rigole, même Océane. Elle sait bien qu’elle peut pas passer sa vie à chambrer les autres, sans subir des moqueries elle aussi.
— Mais on va vraiment y aller ? insiste Eva.— Bah oui pourquoi pas ?— Bah en vrai, réplique Sophie, la question ça serait plutôt pourquoi on irait ? Tu peux l’encadrer, Daniela, peut-être ?
Daniela est non seulement une fille très populaire, mais aussi incroyablement sexy et tout aussi incroyablement imbue d’elle même et arrogante au possible. Pas mal de gens la détestent sans pour autant le montrer. Et j’ai pas pu m’empêcher de remarquer que ce sont les filles qui la détestent le plus, la jalousie ne devant pas être étrangère à ce sentiment…
— Bien sûr que je peux pas l’encadrer, réplique Océane, mais OSF d’elle en fait. Y aura la moitié de l’école, y aura plein de beaux mecs et y aura masse d’alcool, je vois mal pourquoi on irait pas.— Sans moi, en tout cas, dit Sophie. On va sortir avec Étienne.
Étienne c’est le nouveau petit ami de Sophie, ils sont ensemble depuis 1 mois, donc ils en sont au moment merveilleux où une nouvelle relation commence et où tout semble parfait.
— Tu fais chier, bougonne Océane, ça fait un bail qu’on est pas sortis tous ensemble.— Je viens pas non plus annonce Anna.
Je la regarde d’un air déçu. Dans ce groupe, Sophie, Eva, Marine et Océane se connaissent tous depuis la maternelle. Elles sont hyper potes et se connaissent parfaitement, tandis que Anna et moi, on est un peu les « pièces rapportées ». On s’entend super bien avec les quatre autres, mais parfois, on se sent un peu mis à l’écart, normal au milieu de gens qui se connaissent depuis toujours. Ce qui fait qu’on est super proches, la suédoise et moi.
— Roh là là mais pourquoi ? se plaint Océane.— Demain je me lève tôt, j’ai un match de badminton.— Ran ! Les sportifs vous êtes chiants ! Tu viens, toi ? ajoute-t-elle en me regardant.— Bien sûr, dis-je. Je vais pas vous laisser seules toi et Marine, vous êtes trop timides.
Ça fait sourire Marine, tandis qu’Océane se tourne vers Eva et lui demande d’un air sévère.
— Toi je te préviens tu te défiles pas.— Mais…— Non, non, y a pas de mais, tu viens.— Martin sera pas là, argue Eva.— Oh là là, mais lâchez-les vos mecs, sérieux ! réplique Marine.— Claire non plus viendra pas, dis-je à Eva. Ça m’empêche pas d’y aller.— Bah oui mais… — Mais rien, tranche Océane. Tu viens et tu vas apprendre à t’amuser en soirée, un point c’est tout.— Vive la démocratie, hein, plaisante Anna.— C’est pas la démocratie, ici, réplique Océane. C’est moi la boss un point c’est tout.
Tout le monde rit et Eva, d’un air un peu piteux, se résigne à l’idée de nous accompagner ce soir…
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