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Mes chères amies

Chapitre 7

Les filles vont plus loin dans l’initiation de Justine

Travesti / Trans
Les filles sont elles-mêmes joliment habillées. Je les trouve très élégantes et j’en suis content, car ainsi elles m’accompagnent dans ce parcours initiatique.Content... je devrais dire contente plutôt, car je me glisse avec délice dans cette nouvelle peau, cette nouvelle enveloppe. J’ai eu peur au début, mais je m’enhardis et j’en prends plaisir.Donc je suis contente... de voir mes amies élégantes. Sarah comme à son habitude porte des bas et porte-jarretelles sous sa robe et Léa, pour l’occasion, également. Nous sommes trois jeunes femmes qui avons déambulé dans les rues parisiennes, chacune cachant un petit trésor de féminité sous ses jupons. Moi, ayant l’impression de cacher même encore plus, cette supercherie dont je m’accommode de plus en plus. Elles ont bien fait de me forcer un peu.
Je me sens sur un petit nuage et savoure chaque instant. Je ne peux pas dire que je n’ai pas, que je n’ai plus, quelques peurs, que mon cœur ne bat pas à 100 à l’heure, mais je m’enhardis encouragée par mes amies.
Il est doux et agréable d’être à l’extérieur et de vivre comme si de rien n’était, en portant une jupe, en sentant ses jarretelles se tendre à chaque pas, de marcher délicatement sur ses talons hauts et de les entendre claquer sur le sol.
De sentir les cheveux voler et les pendentifs effleurer le cou à chaque mouvement. Le regard des gens m’est devenu agréable. Non pas le regard de surprise ou de moquerie, mais le regard d’envie, ce regard qui dit que l’on plaît aux autres. C’est agréable lorsqu’un homme vous tient la porte par galanterie. Je découvre...ça me plaît... je m’y sens de mieux en mieux.
— Allez, les filles, vous pouvez me dire où nous allons dîner ?— Ben non, c’est une surprise on t’a dit.

Je pensais que Sarah nous conduisait au restaurant, eh bien non. A peine quelques minutes après être partie, elle stationne la voiture. Nous sommes garées à quelques pas d’un bar assez sélect. Nous y rentrons, un serveur vient nous conduire à une table sur le côté, proche de la vitrine. La décoration est moderne, sobre, de bonnes factures.Un homme se dirige vers notre table « Ah bonjour Léa, ça me fait plaisir de te voir ! »Il embrasse Léa qui s’est levée pour l’occasionL’homme en même temps rajoute « bonjour mesdames ».
— Etienne, je te présente mes deux amies, Sarah et Justine.
L’homme nous salue cordialement et nous souhaite un bon moment avant de s’éclipser et laisser le serveur prendre la commande.
— Etienne est un ami de longue date. Nous dit Léa.
— Mouais... juste ami ? dit Sarah le sourire en coin.— Oh ça va, on a couché ensemble juste une fois ou deux, ajoute-t-elle en riant.

Le serveur apporte les boissons.
— C’est ici où nous dinons ? je dis.— Mais ce n’est pas vrai, t’es un ventre sur pattes toi, me dit Léa.— Sur talons aiguilles, je rajoute en riant.— Non, ce n’est pas là, on va te dire ce qui est prévu pour la soirée. Mais avant ça on s’arrête ici prendre un verre pour débriefer, chez l’ami de Léa juste une fois ou deux... dit perfidement Sarah pour taquiner sa copine.— Savoir comment tu te sens, ce que tu ressens, ajoute-t-elle.

Les filles sont vraiment aux petits soins pour moi. Je leur explique avec détails ce que je ressens, leur dis que je suis bien, que j’ai envie de poursuivre cette aventure, cette découverte, que mes peurs s’estompent.Nous papotons ainsi un long moment, Sarah et Léa me questionnent beaucoup. Je leur réponds avec la plus grande des franchises, je ne leur cache rien de mes émotions. Mais celles-ci sont si fortes que je ne peux pas retenir mes larmes.
— Ma chérie, ma chérie ne pleure pas...— Mais ce sont des larmes d’émotion, des larmes de joie...

Elles sèchent mes larmes en essayant de récupérer un peu le maquillage qui en souffre. Et Léa me dépose un baiser tendre sur ma joue. Pas complètement sur ma joue, mais un peu sur les commissures des lèvres.
Je n’ai jamais été attirée par les filles, pas plus mes amies ; mais ce baiser me trouble un peu. L’a-t-elle fait exprès ? En tout cas, Léa voit mon trouble.Ma chérie, c’est souvent que les filles se font des bisous sur la bouche, c’est comme ça entre filles, y a rien d’anormal. Et elle se retourne vers Sarah et lui dépose un baiser sur sa bouche qui ne sourcille pas.Je les regarde en me disant que je ne les avais jamais vues faire...Et Léa de rajouter, avec un clin d’œil « t’es une fille, faudra t’y faire ».
— Bon alors voilà le programme de la soirée, on retourne à l’appart se refaire une petite beauté et ensuite on ira, non pas au restaurant, mais dans une soirée privée à laquelle nous sommes invitées. On mangera là-bas et puis on s’amusera, on pourra danser. Après on rentre... pas trop tard si vous voulez.

Je reste surprise de ce que Sarah vient d’annoncer. Certes je me sens bien pour continuer la soirée, mais de là à aller dans une soirée privée... ouf ça va vite ! J’ai la tête qui tourne un peu. Mes peurs, jamais très éloignées, reviennent. Sarah le voit.
— Ne t’inquiète pas me dit Sarah, on est avec toi et si ça ne va pas on rentrera plus tôt.— Et puis il y aura sûrement de beaux garçons à cette soirée, dit Léa avec un sourire gourmand.

Nous arrivons à l’appartement, les filles s’affairent quelques instants, Léa change de chaussures pour mettre une paire d’escarpins à talons fins, un peu plus hauts que ceux qu’elle portait jusqu’alors. Et Sarah va changer ses bas. Je ne comprends pas pourquoi jusqu’à ce que je la vois revenir, ses jambes gainées de nylon gris foncé avec une couture à l’arrière, du plus bel effet. Je les trouve très jolis et ses jambes sont magnifiquement mises en valeur.
— Alors tu vois, ce sont des bas coutures FF de chez la maison Cervin, des « Tentation » ... tout un programme n’est-ce pas ? me dit-elle en riant.— FF ? ça veut dire quoi ?— Ça veut dire Fully fashioned, « entièrement façonné » en Français. Ce sont des bas avec une vraie couture qui ferme le bas le long du mollet.— C’est fascinant !— Et tu vois la pointe, la semelle et le talon sont renforcés. Là c’est avec un talon pyramidal, tu as vu ? me dit-elle en faisant pivoter sa jambe vers moi.— Oui, c’est très joli.— Il peut y avoir différentes formes, les talons français comme celui-ci, mais aussi Cubain, Havane ou fantaisistes comme le talon Manhattan.— Wahoo... c’est technique ! Tu t’y connais dis donc !— Mais non c’est facile... je t’expliquerais la différence plus tard quand on aura du temps.— Bien Madame la spécialiste !

Sans même avoir attendu la réponse, Sarah a déjà disparu dans l’autre pièce. Moi je ne me change pas, je reste comme je suis-je me sens bien ainsi.Et Léa me propose de faire une retouche de maquillage. Je veux bien, elle est plus douée que moi.
Il est déjà tard quand nous partons, la nuit est en train de tomber. Nous reprenons la voiture. J’y retourne d’un pas plus assuré que la première fois.Une fois sortie du parking, Léa me dit :
— Au fait j’ai pris ton rosebud on ne sait jamais... On a le nôtre aussi.
Et elle le sort de son sac à main pour le mettre dans le mien. Je suis un peu surprise, mais j’ai décidé de me laisser aller au bon vouloir des filles.
Nous roulons un bon petit moment, en discutant pendant tout le trajet. Sarah a pris la direction de la A13. Cette fois, je suis à l’arrière, et je profite du trajet pour me laisser aller dans mes songes. Que suis-je en train de vivre là ? Que suis-je en train de découvrir ? Cet univers auquel je ne pensais pas il y a encore peu de temps, je le découvre accompagnée de mes deux amies. Et il me plaît.
Je suis dans cette voiture en direction d’une soirée privée dont je ne sais rien, habillée élégamment en femme, sexy aussi, maquillée, je sens les jarretelles sous mes doigts au travers le tissu de ma jupe, je porte une jolie petite cage qui enferme mon petit sexe qui doit plutôt ressembler à un escargot dans sa coquille qu’autre chose, à mes pieds ces bottes dont les talons font 9 centimètres... Tout cela est assez étourdissant, même un peu paniquant. Je sens mon cœur battre fort et mes mains trembler puis tout mon corps se contracte. Il est encore temps que je dise à Sarah et Léa que je ne veux plus, que je souhaite rentrer, mais l’envie est plus forte que tout.Je respire profondément et longuement en fermant les yeux, plusieurs fois. Je m’apaise, mon corps se détend. J’ai envie de poursuivre cette découverte, cette initiation. Le désir est important, il me guide. J’ai peur, mais je le veux.
Nous dépassons Sèvre et Saint-Cloud et Sarah quitte l’A13 a la hauteur de Vaucresson. Puis la petite voiture se faufile d’une rue à l’autre jusqu’à arriver devant une demeure bourgeoise avec un parc derrière. Vu le nombre de voitures déjà garées, nous serons nombreux. A l’endroit et aux types de véhicules, c’est sûr que nous ne sommes pas dans une soirée étudiants au fin fond d’une banlieue glauque. C’est de nature à me rassurer, mais je n’imaginais pas l’inverse de la part de mes amies.
A suivre.
J’espère que cette histoire vous plaît toujours mes chéris ?N’hésitez pas à cliquer sur « J’aime » et laisser des commentaires, je réponds à chacun.Bisous
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