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Mes chères amies

Chapitre 10

Une surprise inattendue.

Travesti / Trans
Je retourne à l’intérieur retrouver mes amies.
Je les cherche sans les trouver. Ah si ! Je vois Léa en charmante compagnie avec un homme. Je la laisse tranquille. Mais je ne vois pas Sarah, elle ne doit pas être loin, à moins qu’elle soit elle aussi dans les bras d’un gentleman ou en train de se faire culbuter quelque part, comme moi tout à l’heure.
Je décide de m’assoir dans un coin. Finalement pas longtemps, car on m’invite à venir danser avec différentes personnes, sur une musique qui swingue bien. Je m’amuse, je m’étourdis. Je danse les yeux mi-clos, ayant l’impression de vivre un rêve, je suis loin, si loin...
Mais soudain dans un mouvement de danse mal maîtrisé, l’un des danseurs me bouscule sans le vouloir, je perds l’équilibre et je tombe sur le sol. L’homme est affolé et m’aide à me relever en se confondant d’excuses et me demandant si tout va bien, en même temps qu’il se fait engueuler par sa femme pour sa maladresse.
Je suis au sol, ma jupe relevée, dévoilant allégrement mes bas et mes jarretelles. Je baisse ma jupe immédiatement pour éviter que l’on voie ma culotte et surtout ce qu’elle contient. Non, ouf...
Pendant que le maladroit m’aide à me relever, les hommes présents n’en perdent pas une miette, ravis d’un tel spectacle.
Plus de peur que de mal, et je suis debout à remettre un peu d’ordre dans ma tenue.Fanny est devant moi, elle me sourit, elle a vu la scène et s’en amuse.
— Alors Justine, on ne tient pas sur ses talons ?— Euh si si, mais on m’a un peu aidée à tomber... je réponds en riant.— Allez viens, je t’offre quelque chose pour te remettre... on va discuter un peu toutes les deux.
Je ne peux plus avaler une goutte d’alcool, je prends un jus d’orange et Fanny m’accompagne avec sa coupe de Champagne. Elle prend mon bras et me propose d’aller sur la terrasse.
— Tu nous as offert un charmant spectacle tout à l’heure. — Bien involontaire de ma part— Montrer ses bas, tout le monde apprécie, surtout les hommes... Tu aimes les hommes ?
Je suis surprise par sa question. Elle est cash cette fille.
— Oui bien sûr, j’aime les hommes, pourquoi ? Pas toi ? je lui réponds.— Oh si beaucoup, mais j’aime les femmes aussi.— Et c’est pour séduire les hommes et les femmes que tu portes des robes crayons bien serrées ? Je lui réponds.— Bien serrées ? me dit-elle, le sourire en coin— Oui comme ça on distingue bien tes jarretelles.— Oui et non, je porte des bas au quotidien.— Ah comme mon amie.— Ton amie ? serais-tu bi toi aussi ?— Non non, je voulais dire mon amie... d’amitié !
Fanny se déplace vers l’escalier.
— Ça te dit de marcher un moment ? le jardin est si beau.— Oui avec plaisir.
Nous arrivons en bas de l’escalier, Fanny reprend mon bras et nous entamons une promenade. Je pense intérieurement que cette balade sera moins sexe que la précédente avec Xavier.
— Alors Justine, que fais-tu dans la vie ?
Je ne me suis pas attendue à cette question, mais j’aurais dû. J’ai manqué de discernement sur ce coup-là. Il faut que je trouve quelque chose qui soit crédible en féminisant mon job. Mais Justine finalement ne me laisse pas répondre. Je ne sais pas si c’est volontaire, percevant ma gêne ou par prétention.
— Tu es jeune de toute façon... moi je suis avocate. Oh je n’ai pas encore mon cabinet, mais je suis avocate salariée dans une société de 3 avocats associés. C’est même comme ça que j’ai connu Constance et Gauthier. Enfin Constance d’abord.— Avocate ? Félicitations... quelle est ta spécialité ?— Droit des affaires.— Je suis impressionnée.— Faut pas ma chère Justine, faut pas...— Et au cabinet, avec les clients, tu es toujours aussi élégante et sexy ?— Oui bien sûr... d’abord parce que j’aime ça et que je me sens bien ainsi... mais aussi ça aide dans les affaires d’être élégante.— Ah oui ? Des aventures avec des clients ? Ou des clientes ?— Hummm c’est possible, me répond Fanny, restant évasive.
Puis éclatant de rire, elle me dit :
— Chuuuut secret des affaires justement, ma chère.
Le silence s’installe un instant, nous avançons sur l’allée gravillonnée. Seuls nos talons s’entendent.Je romps le silence.
— C’est agréable n’est-ce pas ?— Quoi donc ? Nos talons aiguilles dans les gravillons ?— Ah ah oui aussi, mais je pensais à la douceur cette nuit.— J’aime beaucoup tes bottes, elles sont belles. Je pense que je vais m’en acheter des semblables.
Silence...
— Depuis quand es-tu en transition ?
Je suis interloquée par sa question qui arrive comme ça... je ne m’y attendais pas non plus.
— Euhhh comment ça ? Je réponds en essayant de gagner du temps.— Pardonne-moi, je suis trop directe... tu es transgenre n’est pas-ce pas ?
Difficile d’esquiver la question et je ne me sens pas de taille à mentir. Et elle me semble de confiance cette femme, et puis en un rien de temps, elle m’a dévoilée.
— Oui, je réponds timidement... comment as-tu su ?— Nous sommes consœurs Justine, me dit Fanny pour me rassurer. Je le repère tout de suite, tu sais.
Je m’arrête immédiatement et me tourne vers Fanny pour la regarder. Fanny, transgenre ? Incroyable ! elle est si féminine, je n’en reviens pas.
— Toi ? Transgenre ? Mais je ne m’en serais jamais douté, je dis en la regardant avec des yeux ronds.— Un peu plus que ça Justine. Je suis transsexuelle... J’ai subi une réassignation sexuelle il y a 4 ans... Je ne le crie pas sur les toits bien sûr. Peu le savent. Mais à toi je peux le dire. — Ah bon ? Tu es opérée ?
Je me dis immédiatement que ma question est bête et ma tête semble vouloir exploser.
— Oui ! Et depuis, j’ai une adorable petite chatounette en pleine possession de ses moyens et très gourmande, me répond-elle non sans malice.
Silence...
— Donc tu vois, je reconnais immédiatement mes consœurs. Mais j’avoue qu’avec toi, j’ai eu un doute.— Un doute ? Ah bon ? — Oui parce que tu as un passing incroyable, tu es très féminine. Ton visage est fin, ta taille, ta morphologie... tu as tout d’une femme.— Mais qu’est-ce qui t’a permis de savoir alors ?— Je ne sais pas vraiment, une intuition, ton maintien peut-être, la voix un peu aussi... Je t’ai observé de loin, j’ai d’abord douté et ensuite j’étais quasi certaine.— Tu es la seule à l’avoir découvert.— Hum hum... même pas ce charmant jeune homme avec qui tu dansais ? me dit-elle avec malice.
Je réponds par le rire... je suis époustouflée par ce que Fanny vient de me dire. J’ai envie d’en savoir plus, lui poser plein de questions.
— Tu sais Justine, je voulais en avoir le cœur net. Tu ne m’en veux pas ?— Non non pas du tout. Tu m’as surprise, mais je voudrais mieux te connaître, connaître ton parcours.— Tu es bien dans ton rôle Justine, tu parles au féminin, tu penses au féminin, tu agis au féminin... Bien sûr, je me dévoilerais pour toi, mais pas ce soir, ça risque d’être long, tu sais... Parce que tu vas me poser plein de questions... N’est-ce pas ?
Elle a raison, j’ai mille questions à lui poser.
— Regarde ce que l’on va faire, donne-moi ton numéro de téléphone et prends le mien. On se revoit dès que l’on peut.— Oui j’ai envie que l’on devienne amies.— Bien sûr, Justine, j’ai envie aussi. Et j’aimerais t’aider.
L’une et l’autre notent le téléphone et l’adresse mail de chacune.
— Et tu me raconteras à quelle étape tu en es de ta transition.— Mais je ne suis pas en transition, je n’ai rien fait. Je vis juste étant androgyne.Là c’est Fanny qui me regarde, surprise...— Tu n’es pas en transition ? La vache !! tu es vraiment née pour être une femme... le Bon Dieu s’est trompé au dernier moment.— Merci je prends ça pour un compliment.— Bon écoute, on se raconte tout ça dès que l’on se revoit... et puis je pourrais te donner des conseils...— Avec plaisir Fanny.— Et si t’es sage, je pourrais te présenter à des amis qui ne sont pas insensibles à nos charmes, me dit-elle avec un grand sourire désarmant.
Rires...
— T’aimes les hommes tu m’as dit... ils ont de vigoureux arguments, ajoute-t-elle avec un clin d’œil. Et si un jour ça te tente, j’ai aussi un très joli gode ceinture.
Fanny se met à rire...
— Allez faut que je me sauve ce soir...
Elle m’étreint et m’embrasse
— Tu m’appelles, Justine, tu me promets ? Je veux te revoir... bonne soirée, ma belle, bisous.
Je vois Fanny s’éloigner et moi aussi j’ai envie de rentrer, la journée a été longue et pleine d’émotions. Je suis fatiguée. Je retourne à l’intérieur et retrouve Léa et Sarah.
— Ah on te cherchait... ça te dit de rentrer ? me dit Sarah. Il est tard !
Nous disons au revoir aux différentes personnes que nous avons rencontré et remercié chaleureusement nos hôtes pour leur hospitalité. Nous sommes invitées quand on voudra revenir, nous disent-ils. Ils sont charmants.Nous reprenons la voiture et effectuons dans un quasi-silence, le retour jusqu’à l’appartement de Sarah. Nous débrieferons demain.
J’ai des images plein la tête, mais je suis éreintée. Une fois arrivées à l’appartement, j’ôte immédiatement mes bottes, je me dirige vers la chambre d’amis.
Je vois Sarah et Léa aller vers la chambre de Sarah. Elles vont dormir ensemble. Je réfléchis à ce que Léa m’a dit tout à l’heure. Je pensais avant que lorsqu’elles faisaient lit commun, c’était juste entre copines. Maintenant, je ne suis plus si sûre que ce que soit juste qu’entre copines... hum hum
Léa me dit :— Ne te couche pas ainsi, il faut te démaquiller.
Passage par la salle de bains et Léa me tend un produit démaquillant et du coton.
— Regarde comment je fais, tu fais pareil c’est facile. Après tu mettras cette crème de nuit sur le visage.
Je m’exécute et effectivement je ressens le visage nettoyé, plus frais.
Je suis tellement fatiguée que je décide de ne pas me doucher ce soir, on verra demain. Et en sortant de la salle de bains, je croise Sarah qui me dit :
— Je t’ai déposé sur ton lit de la lingerie de nuit pour dormir.
Je la regarde, interloquée, je n’y avais même pas songé. Effectivement sur le lit, il y a l’une des nuisettes longues de Sarah et un peignoir en satin.
J’ôte délicatement tous mes vêtements que je pose sur la chaise, puis ma culotte un peu souillée et je défais les attaches des jarretelles. Les bas descendent sur mes jambes. Je roule le nylon sur chacune de mes jambes pour les ôter complètement, puis ôte mon porte-jarretelles. L’ensemble va rejoindre le reste sur la chaise. Enfin, j’ôte le soutien-gorge et je constate que les faux seins sont un peu collés à ma peau.
Je regarde la nuisette qu’apparemment je dois mettre. Elle est jolie et effectivement ça me parait logique désormais que je la porte. En regardant bien, je vois que la partie de la poitrine permet un bon maintien des seins. Je réfléchis un peu et finalement, je décide de garder mes prothèses, car ils seront bien maintenus par la nuisette. Je l’enfile et réajuste un peu cette poitrine factice, mais qui me plaît d’avoir pour bien remplir les bonnets de la nuisette.
Elle est douce à porter, c’est très agréable. Je me glisse dans le lit, épuisée de cette formidable journée.
Une fois entre les draps, je me rends compte que je porte toujours la cage. Je n’ai pas la clef pour l’ôter, je dois aller demander à Sarah, ou Léa, je ne sais plus.
Mais je n’ai pas le courage de me relever, je décide de dormir avec. C’est comme pour la douche, on verra demain.
Je ferme la lumière, les images se bousculent dans la tête. Ai-je vraiment vécu tout cela ? Toute la journée ?
Il ne faudra que quelques minutes avant que je sombre dans un sommeil profond et réparateur.

A suivre.
J’espère que cette histoire vous plaît toujours mes chéris ?N’hésitez pas à cliquer sur « J’aime » et laisser plein de commentaires, je réponds toujours à chacun.Bisous
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