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Mes chères amies

Chapitre 11

Le lendemain

Travesti / Trans
Je me suis endormie épuisée de fatigue. Du bruit dans la cuisine m’éveille. J’ai les yeux clos et j’émerge doucement de mon sommeil qui a effacé les traces de la nuit. Peut-être pas tant que ça finalement, mes mains parcourent mon corps et sentent le satin de la nuisette que je porte, mes faux seins sur ma poitrine et la cage qui emprisonne mon petit sexe. Toujours les yeux fermés, je me remémore cette journée d’hier, puis la soirée, ces rencontres... Xavier... Fanny...Que dois-je faire désormais ? je ne sais rien encore, le cerveau embué du réveil.
La porte s’ouvre et Sarah entre dans la chambre, elle tire les rideaux pour faire rentrer la lumière et s’approche doucement du lit pour s’asseoir à mes côtés.— Justine, réveille-toi, il est bientôt midi.J’arrive à ouvrir mes yeux collés de sommeil et je vois mon amie à mon chevet, souriante, un peu décoiffée, en peignoir.— Allez lève-toi ma vieille, on prépare un bon petit-déjeuner, on t’attend.
« Justine », « ma vieille »... Sarah me parle au féminin, comme hier... en me tendant le peignoir en satin que j’avais déposé au bout du lit.A ce moment précis, je ne pensais qu’à une seule chose : être Justine.
Sarah est déjà partie rejoindre Léa, je me lève péniblement, enfile le peignoir et va retrouver les deux filles dans la cuisine qui sont en train de s’affairer à préparer un petit-déjeuner pantagruélique. Le café finit de couler, Léa est en train de préparer des pancakes. Il y a sur la table de la brioche, des confitures, du thé, des fruits, du jus d’orange... Les filles sont toutes les deux comme moi, en chemise de nuit et peignoir.
— Coucou Justine. Alors ? Tu as bien dormi ? remise de tes émotions ? me dit Léa.— Eh oui... quelle soirée !— Allez, assis-toi c’est prêt.
Nous entamons le petit-déjeuner et assez rapidement, les filles me questionnent sur mon ressenti, comment j’ai vécu cette journée, cette soirée... et aussi de ce que je compte faire désormais.
— Tu sais franchement, au début quand on a commencé à y penser avec Léa, on avait envie de te faire plaisir, te faire vivre une journée de fille. — Et puis progressivement, on s’est dit qu’il fallait absolument le faire et te faire découvrir ta vraie personnalité. Rajoute Léa.— Oui, et quand Constance m’a appelé l’autre jour pour m’inviter à leur soirée, je me suis dit que ce serait l’occasion idéale.— Ah bon ? Mais tu prenais un risque... et pour moi aussi ? je dis.
— Un risque ? répond Sarah— Oui, tu ne savais pas si je n’allais pas ressembler à un vieux travelo. Ça aurait été la honte pour toi devant tes amis et aussi la honte pour moi.
Les deux filles éclatent de rire.— Ahaha d’abord j’avais demandé à Constance si je pouvais venir accompagnée, mais sans l’avoir certifié. Au pire, si dans l’après-midi, nous aurions eu un doute, nous ne t’aurions pas proposé de venir avec nous.— Et surtout que l’on était à peu près sûres du résultat... on te connaît. Tu es androgyne, alors une fois maquillée, il y avait peu de risques que tu ressembles à ... ce vieux travelo dont tu parles. Renchérit Léa.— Vous aviez tout prévu alors... c’était un piège, je dis faussement outrée.— Si tu veux... mais le regrettes-tu ? — Non, franchement non... et je ne sais pas comment vous remercier d’avoir fait ça pour moi, de m’avoir aussi mise au pied du mur.— Pfff arrête, c’est normal, on t’aime, t’es notre amie, on ne veut que du bien pour toi...— Justement, maintenant que tu t’es découverte... qu’envisages-tu ?
Nous partons dans une longue conversation. Le petit-déjeuner servira de toute façon de repas pour la journée. Nous prenons notre temps à discuter.
Je raconte à mes amies mes émotions, mes ressentis ; je leur dis aussi mes nombreuses peurs, presque des peurs paniques à certains moments. Puis mes rassurances. Je leur raconte comment j’ai ressenti leurs bienveillances et la confiance absolue que j’ai eue à leur égard.Elles me bombardent de questions, elles veulent savoir... rien de malsain, rien de voyeur, juste beaucoup d’intérêts et d’empathie.Je leur raconte pour Xavier, comment ça s’est terminé... enfin quand je dis terminé, je veux plus imaginer un début de quelque chose, du moins je l’espère.
Mes amies veulent savoir la différence et que j’ai ressenti, d’avoir fait l’amour avec un homme en étant Justine par rapport à quand je faisais l’amour avec un homme en étant Justin.Je leur raconte en détail mes émois, mes envies, ma manière de penser qui était différente... j’étais dans une béatitude, j’étais bien... non, j’étais mieux.Je me sentais plus à l’aise, plus moins même. Plus en harmonie.
Je leur raconte aussi ma rencontre surprenante avec Fanny. Les deux filles sont surprises. Elles ne s’en doutaient pas.— Ah bon ? Je ne la connais pas, mais j’avais déjà eu l’occasion de la voir une fois ou deux. Je ne m’en serais jamais douté. Me dit Sarah.— Eh bien tu vois, ça peut être pareil pour toi... d’ailleurs personne dans cette soirée a dû se douter que quoi que ce soit pour toi, à part elle et Xavier évidemment. Rétorque Léa— Oui c’est vrai, je dis. Cela me conforte dans l’idée que Justine peut exister sans attirer de questionnement.
Sarah me fait remarquer qu’à ce moment précis, avec elles deux dans la cuisine, je me comporte comme une nana.— Ça ne fait aucun doute ma chérie, tu t’es découverte ce week-end. Ou plutôt c’est comme si tu avais enfin accepté d’ôter ce grand manteau qui était sur toi et qui cachait ce que tu es vraiment...Léa regarde Sarah en rigolant « wah tu es philosophe ce dimanche »— Ne te moque pas, tu as compris ce que je voulais dire...Léa qui s’était levée pour chercher quelque chose s’approche de Sarah et lui dépose un léger baiser dans son cou.— Mais oui ma chérie, je te taquine. L’image est vraie pour Justine.
Je regarde Sarah et Léa, souriante, en me disant que j’avais beaucoup de chance de les avoir comme amies ces deux-là.— C’est vrai tu as raison, comme un grand manteau que j’ai posé. Mais maintenant, qu’est-ce que je vais faire ?— Tu envisages quoi désormais ? Tu as envie d’être Justine ... n’est-ce pas ? Et pas Justin ? Je me trompe ?— Non tu ne te trompes pas, mais tout arrive si vite... je ne sais pas comment je vais faire.— Déjà, envisages-tu de revoir Xavier ?— Ah oui j’aimerais beaucoup, j’espère que lui aussi...— hum hum je pense que oui, dit Léa en rigolant— Justement, c’est Justine qu’il voudra revoir... Ce sera l’occasion d’éclaircir tes idées sur la manière dont tu as envie de vivre les moments à venir.
On passe une partie de ce début d’après-midi à parler toutes les trois. Ça me fait du bien et me permet de prendre un peu de recul sur la situation.— Bon, je vais me doucher quand même, je suis crade de chez crade... heu dis-moi Sarah, tu peux me donner la clef de ce machin-là... je dis en désignant du doigt mon entrejambe.— Ahah, mais c’est vrai que tu as encore ta cage... me dit Sarah. Tu t’y habitues...— C’est agréable à porter, j’avoue. Et puis elle m’empêche euh... un petit incident.
Nous éclatons de rire toutes les trois— Ah oui ce serait fâcheux effectivement... dit Sarah.— Et pas très féminin, renchérit Léa.
Sarah me donne la clef et je file dans la salle bains. Je me déshabille en ôtant presque à regret mon peignoir et ma nuisette. Puis défais le petit cadenas et verrouillait la cage. J’enlève ma perruque aussi en ôtant les petites pinces à cheveux qui permettaient de maintenir la perruque sur le filet de maintien qui recouvrait mes cheveux. Ça a tenu toute la soirée et même la nuit. Je l’avais gardé pour dormir. C’est efficace.Je me regarde dans la glace... sans perruque, sans maquillage, sans vêtements... mon apparence redevient celle que j’avais avant. Ce n’est plus une femme que je vois dans la glace... mais un visage androgyne. Je regarde bien ma tête et je me dis que je pourrais la féminiser un peu plus.Je passe ma main sur ma joue et je m’aperçois que j’ai encore le vernis rouge aux ongles.J’hésite à l’ôter. Il me va bien, je trouve cela très joli. Je verrais ça tout à l’heure. Pour le moment, je vais passer sous la douche.
La douche chaude me fait du bien et efface les folies de la nuit. J’en profite pour caresser mon corps, celui qui s’est transformé hier... ma main passe aussi sur mon petit trou, qui a subi avec délice l’intromission du plug et aussi et surtout la pénétration douce de Xavier. Mon anus est encore un peu sensible, mais je ne peux m’empêcher de m’y attarder. Mon doigt masse lentement mon anneau, la mousse du gel douche aide à la caresse. Mon œillet se distend facilement sous mon doigt et je me laisse aller à m’enfoncer un doigt en moi, puis un second. J’aime ça, me donner du plaisir ainsi, je ferme les yeux et repense à Xavier qui cette nuit me besognait sous mes soupirs de satisfaction.Je remarque une chose, je ne bande pas. D’habitude quand je me fais plaisir comme ça, j’ai une petite érection. Pas là. Et pourtant, j’aime ce que je me fais.Cela dure quelques minutes pour se terminer par un long râle... je reprends sagement le cours de la douche puis en sort pour m’essuyer.
Je me regarde dans la grande glace encore une fois. Mon corps imberbe est fin, gracile. Il faudrait peu pour le féminiser plus. Je fais mine de soupeser ma poitrine plate, en titille mes tétons qui sont plutôt insensibles.
Je rechigne à envisager de remettre mes vêtements d’homme pour rentrer chez moi et finir cette journée de dimanche. Je me demande si je dois remettre ma perruque ou si je peux rester ainsi. J’hésite, mais je décide de la remettre. Je m’applique à refaire les gestes de Léa d’hier. Je m’en débrouille correctement. Il me faut aussi refaire un peu de maquillage. Là aussi, je m’applique à faire ce que Léa m’a appris. Je suis hésitante, un peu gauche, mais au bout d’un moment obtiens un résultat correct. Moins sophistiqué que celui de Léa, mais correct. Je remets le peignoir pour aller dans la chambre.En sortant, j’entends de la musique qui vient du salon, c’est Roxanne de Police, j’aime bien... je m’approche, les filles ne sont plus dans la cuisine, mais en arrivant dans le salon, je reste surprise.Je vois Sarah et Léa enlacées dans le canapé... plus précisément Léa a sa tête entre les cuisses de Sarah en train de la lécher. Sarah a les yeux fermés et ses mains dans les cheveux de sa copine. Je l’entends gémir tout doucement.Elles ne m’ont pas entendu arriver. Je reste à les admirer, le spectacle est ravissant à voir... deux femmes qui s’aiment.Sarah ouvre enfin les yeux et me voit debout en train de les regarder. Elle a un petit geste pour repousser légèrement Léa de son entrejambe.— Oh Justine tu es là... me dit Sarah légèrement confuse.Léa ressort la tête d’entre les jambes de son amie et se redresse... et m’offre un sourire ravageur. Puis embrasse à pleine bouche Sarah, qui semblait apprécier le mélange de son intimité sur les lèvres de Léa.— Tu le sais de toute façon, je te l’ai dit hier... me dit Léa— Vous êtes belles les filles. Je ne trouve rien d’autre à dire. Et je le pense sincèrement. Etant moi-même gay, je ne trouve vraiment rien à reprocher à mes deux amies d’être bisexuelles. Les deux filles se redressent et abandonnent le canapé.
Sarah me dit :— J’en déduis que tu as décidé de rester ainsi aujourd’hui ?— Oui j’ai hésité, mais j’ai envie de continuer à être Justine ce soir.— Super... tu as raison. Du coup, tu restes habillée comme hier ou tu veux regarder dans ma penderie ?— Non ne t’inquiète pas, je remets les affaires d’hier et comme ça je vais les laver pour te les redonner.— Ah, mais pas du tout, elles sont à toi. On les a achetées pour toi. Les chaussures aussi bien sûr.
Je regarde les filles avec sollicitude et vais leur déposer un baiser sur la joue à chacune en les remerciant. Léa rajoute avec un clin d’œil :— Oui et aussi la cage et le plug.— Tu m’attends, je passe à la douche et je te ramène en voiture.
Mon appartement se trouve à 3 stations de métro de chez Sarah. J’hésite, mais j’ai envie de rentrer seule, j’ai envie de ressentir l’excitation que j’ai eue hier après d’être dehors dans Paris. Mais là, je serais seule. La ligne de métro dans le 15ème que je dois prendre n’est pas du tout à risque et nous sommes dimanche après-midi.— Je tente, je vais rentrer en métro. Je vous appelle à mon arrivée pour vous dire comment ça s’est passé.— OK, mais sois prudente quand même.
Je retourne dans la chambre, je me rhabille comme la veille, remets le porte-jarretelles et les bas, la culotte. Je ne remets pas la cage. Je remets le soutien-gorge et les prothèses.J’ai du plaisir à nouveau de prendre ce temps pour m’habiller. Il y a quelque chose de très sensuel. J’enfile la jupe droite d’hier, que je trouve un peu froissée et le chemisier que je boutonne consciencieusement en essayant de prendre l’habitude du boutonnage inversé.Je retrouve sur la petite table les pendentifs que j’avais ôtés hier. Je les remets à mes oreilles.Enfin, je choisis de mettre les escarpins à mes pieds.
Sarah me prête un sac en toile, imitation Longchamp, dans lequel je mets mes affaires d’homme ainsi que la paire de bottes. Mais aussi dans un petit sac le collier qui finalement n’a pas servi, la cage et le rosebud.Dans le sac à main que Sarah m’avait prêté hier, j’y retrouve mes papiers, mon téléphone et mon porte-monnaie. J’ai mon pass navigo dans mon portefeuille.Je reprends le manteau sage que je portais hier. Ici, je passe pour une jeune femme comme les autres, un peu bourgeoise certes, mais rien d’extravagant... du moins de visible.
— T’es vraiment certaine ? me redemande Sarah. Ça ne me dérange pas, je peux te raccompagner.— Non c’est très gentil... ce sera un nouveau test en situation réelle... Et puis vous avez des choses à terminer toutes les deux, je dis en faisant un clin d’œil de complicité.— OK comme tu veux.— Merci les filles, merci de ce que vous faites pour moi, je vous aime.— Allez file ! tu vas nous faire pleurer.
Je leur dis au revoir et instinctivement, je leur dépose un baiser sur la bouche, à chacune. Chose que je ne faisais pas avant.
Je quitte l’appartement, je retrouve dans les rues de Paris et me dirige vers la station de métro pas très éloignée. Mon cœur recommence à battre la chamade. J’ai l’impression qu’il va sortir de la poitrine. Je descends dans la station, me retrouve sur le quai, mais personne ne fait attention à moi. Je sers mon sac à main contre moi comme étant la chose la plus précieuse. Le métro arrive, je monte et m’installe sur une place assise. Il n’y a personne à côté de moi, le métro démarre et s’arrête quelques minutes plus tard à la seconde station.Là, des personnes descendent, d’autres montent et un couple vient s’asseoir juste devant moi.La femme me regarde, j’ai l’impression qu’elle me fixe, je n’ose pas soutenir son regard. Je suis en train de fondre. Le sentiment d’être démasquée m’envahit. Je sens mes jambes trembler. Le train s’arrête à nouveau, j’ai encore une station. Le couple se lève et l’homme, qui ne m’a pas calculé jusqu’à là, m’oblige à déplacer les jambes afin qu’il passe.— Excusez-moi Madame, merci.Cette phrase banale me rassure. La femme et lui s’éloignent vers la porte sans se retourner. Je ne saurais jamais si elle s’est doutée de quelque chose ou pas. Mon cœur bat toujours un peu fort, je prends le métro pour la première fois en tant que Justine.
Enfin ma station ! je quitte le wagon puis me dirige vers la sortie et au détour d’un couloir 3 contrôleurs arrêtent les passagers. Je suis pourtant en règle, mais j’ai l’immense impression de frauder, d’être hors-la-loi. Je blêmis en les voyant. Je sors mon pass du sac, et spontanément avec sa machine le contrôleur bippe ma carte, puis sans même me regarder, s’écarte pour me laisser passer en me disant un machinal.— Merci, bonne journée Madame.
La pression tombe d’un coup et je prends conscience qu’en fait, il s’en moquait bien de qui je suis, ce qu’il l’importait, c’est que je sois en règle... Je me mets la pression pour rien finalement, les gens s’en moquent un peu des autres. Je termine le couloir en entendant le claquement de mes talons sur le sol, qui résonnait puis quitte le métro pour me retrouver à nouveau dans la rue. Quelques centaines de mètres et j’arrive à mon immeuble.Je me fais la remarque qu’il serait mieux que je ne croise personne de connaissance en rentrant. J’hésite un peu à utiliser l’ascenseur, mais finalement je le prends quand même... 4 étages à pieds j’ai la flemme.
D’un coup, je me dis qu’il ne faudrait qu’un de mes voisins ne sorte à ce moment-là et me voit ouvrir ma porte avec les clefs. Il ne comprendrait pas. Finalement, je me retrouve chez moi sans avoir croisé personne.
Je me mets à l’aise et déposant les affaires et ôtant mon manteau. Je vais me laver les mains et me fais couler un café. Pendant qu’il coule, j’envoie un SMS doublé a Sarah et Léa pour dire que je suis arrivée sans encombre. Je ne veux pas téléphoner de peur de les déranger dans les câlineries.
Je vais m’installer dans le canapé avec mon café, j’ai besoin de réfléchir.

A suivre...
Je remercie tout le monde des encouragements et des « j’aime », ça me fait très plaisir.J’espère que cette suite vous plaît toujours mes chéris.
N’hésitez pas à cliquer sur « J’aime » et laisser plein de commentaires, je réponds toujours à chacun.Bisous
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