Nous ne reparlâmes jamais de ce moment. Deux jours plus tard, nous eûmes un appel d’Estelle qui se voyait obligée de rentrer plus tôt que prévu en raison d’un accident de la maman de sa meilleure amie. Elles avaient donc décidé de revenir assez rapidement. La question du coucher se posa et je proposai de dormir sur un matelas gonflable que l’on utilisait pour le camping afin que tout le monde puisse retrouver sa chambre.Séverine me proposa de mettre le matelas dans sa chambre puisque c’est elle qui avait la chambre avec la plus grande superficie. Je ne refusai naturellement pas. Estelle arriva sur les coups de 13h00, bien bronzée et toute guillerette. Elle nous fit la bise et nous offrit des petits souvenirs qu’elle avait achetés pour nous ; c’était trop sympa. Nous avons mangé rapidement, car Séverine devait emmener Estelle en ville et plus spécifiquement au CHU pour rendre visite à la maman de sa meilleure amie. Juste avant de partir, Séverine me proposa de profiter de ce moment pour aller se balader avec elle en ville. N’étant pas convié à l’origine dans cette escapade, je me dépêchai d’aller me changer (short et chemise) et de chausser mes chaussures. C’est à ce moment qu’un autre petit événement se passa et allait toujours rester gravé dans ma mémoire. Pour que vous puissiez imaginer la scène, il faut que je vous décrive plus en détail l’entrée de la maison de mon père et de ma belle-mère. Lorsque vous pénétrez dans la maison, il y a un long couloir en contrebas qui dessert certaines pièces sur la droite comme la salle à manger et la cuisine. Il y a donc une marche entre le couloir et la salle à manger. C’est sur cette marche que j’ai pris l’habitude, depuis toujours, de m’asseoir pour mettre mes chaussures. Ce jour-là, Estelle était habillée d’une belle robe bleue marine plutôt courte et très échancrée. De plus, afin de mettre ses sandales, elle s’était assise sur la chaise se trouvant juste en face de mon escalier. Au moment où je m’assis, mon regard s’arrêta machinalement sur elle. La vision de son décolleté un peu compressé par ses jambes du fait de la position qu’elle avait prise pour « boucler » ses sandales ne me laissa pas de marbre, bien au contraire. Malheureusement (ou peut-être heureusement lol), c’est à ce moment qu’elle releva le regard et me surprit en train de la regarder. Je détournai rapidement mes yeux et me dépêchai de commencer à nouer mes lacets. A ce moment-là, je craignis de me faire engueuler et traiter de voyeurs ou de je ne sais quel nom ; ce que j’aurais naturellement mérité et qui aurait été naturel, connaissant le caractère de la belle. Ce n’est pas du tout ce qui se passa. Estelle m’appela d’une voix douce : « Stéphane, peux-tu m’aider une minute ? ». Je me retournai ; elle était toujours assise, les jambes légèrement écartées, mais ne laissant rien voir, dans une position très convenable. J’allais me lever pour la rejoindre quand elle me dit de ne pas bouger, car c’est de là que j’allais mieux pouvoir l’aider. Je ne compris pas tout de suite comment j’allais pouvoir être utile. Je lui répondis que naturellement, si je le pouvais, j’allais l’aider. Elle me repondit que c’était quelque chose dans mes cordes et qu’elle n’en doutait pas. A ce moment, elle écarta franchement les jambes en remontant le bas de sa robe jusqu’en haut des cuisses, laissant apparaître un string dentelle bleu clair assez transparent sur le devant ! Tout naturellement, elle me demanda si je pouvais lui confirmer qu’elle ne s’était pas trompée de sous-vêtement et que son string était bien coordonné à sa robe ! Je devins rouge comme une pivoine, je sentis des gouttes de transpiration couler et mon sexe se tendre dans mon caleçon. Je ne pouvais que faire oui de la tête, en étant estomaqué et ahuri devant cet érotisme. Séverine arriva à ce moment-là avec les clefs de la voiture et son sac et me demanda ce qui m’arrivait (étant dans le couloir, elle ne voyait pas sa sœur). Je balbutiai quelque chose d’incompréhensible. Estelle de son côté se leva et dit naturellement à sa sœur qu’elle m’avait juste demandé de vérifier si ses dessous étaient coordonnés à sa robe... Cela les fit rire et Séverine demanda tout de même à sa sœur d’arrêter de me gêner. Elles me prirent chacune une main pour m’aider à me relever et sortir de ma « torpeur ». Elles m’embrassèrent chacune sur une joue, n’arrangeant clairement rien à mon état. Le trajet fut très calme et le reste de l’après-midi avec Séverine également. Il y eut juste un petit moment sympa quand j’eus le droit à un petit essayage de maillots de bain. Séverine se trouvait un petit peu potelé et ne voulait essayer que des maillots une pièce. Je réussis au bout d’une argumentation assez longue à la convaincre d’essayer des maillots deux pièces pas trop osés.Que ce soit dans les maillots une pièce ou les trois deux pièces que j’avais choisis, je la trouvais vraiment très belle. Un des maillots taillait plus petit que les autres à tel point qu’elle n’osa pas me le montrer. J’étais déçu, mais respectai son choix. La journée se termina ainsi, en allant récupérer Estelle au CHU. Le retour à la maison se fit dans le silence et nous retrouvâmes les parents qui venaient juste de rentrer du travail. Le dîner fut simple et bon enfant, en famille, dans la bonne humeur et avec la joie de se retrouver tous ensemble. Une fois le dîner terminé, tout le monde se prépara à aller se coucher... ma première nuit dans la même chambre que Séverine...
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