Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 145 J'aime
  • 9 Commentaires

Mes Seins

Chapitre 3

Voyeur / Exhibition
Le rituel est maintenant le même depuis des semaines ; Monsieur (qui se prénomme Edmond, et qui m’appelle maintenant par mon surnom), Moi, la webcam, mes tétons en feu à force de les mordre et surtout cette impatience, celle de devenir l’objet de tous ses désirs ! Je suis tellement excitée durant mes exhibitions que s’il me demandait de lui faire voir ma chatte, en plus de ma voluptueuse poitrine, je le ferais sans hésiter ! Mais Monsieur n’est pas comme ça : après tous ces moments passés ensemble au travers de nos écrans interposés, il n’a jamais demandé quoi que ce soit de déplacé, ni été vulgaire avec moi. Il est juste resté comme la première fois que l’on s’est croisé sur ce site de roulettes.
La cadence infernale de nos sessions fait que mes études en pâtissent ; je néglige mon travail et par-dessus tout, je ne sors plus beaucoup. Ma meilleure amie, Clémentine, pense d’ailleurs que je vois quelqu’un :
— T’es bien mystérieuse en ce moment... me dit-elle d’un ton plein de malice, un soir en terrasse d’un café. Tu m’en parles ? Comment il est ? — Clem, je t’assure qu’il n’y a...— Mouais... me prends pas pour une poire ! C’est quand même bizarre que tu ne veuilles pas m’en dire plus... pourquoi ? C’est un type marié ? Quelque chose dans le genre ?
Je reste impassible, mais je sens que mon visage s’empourpre. Clémentine le voit bien, mais décide néanmoins de respecter mon silence. Merci à elle. Si elle savait...

La poitrine à nu, trempée par ma propre salive, mes tétons douloureux et érigés vers l’écran sur lequel le visage satisfait de Monsieur s’affiche en gros plan, je reprends mon souffle : nouvel orgasme, nouvelle explosion d’étoiles dans ma tête ! Je respire bruyamment et ne prends plus la peine d’être discrète comme je l’étais au tout début. Maintenant, je me laisse aller, comme si le vieil homme et moi étions arrivés à un carrefour de notre relation auquel la gêne n’avait plus sa place. Je lève la main que j’avais entre les cuisses et la mets juste devant la webcam ; elle est luisante de ma mouille et Monsieur s’en réjouit d’un de ses sourires satisfaits. Il se met à pianoter sur son écran :
— Lili, je voudrais te dire quelque chose...
Je pose mes doigts sur le clavier et écris :
— Allez-y Monsieur...— J’aimerais t’offrir un cadeau.
Surprise, je hausse les sourcils et me remets à écrire :
— Un cadeau ? — Oui. Si tu l’acceptes, tu peux aller le chercher après demain à cet endroit...
Il envoie un lien sur lequel je clique : c’est une épicerie qui fait relais colis à 3 stations de métro de chez moi, ce qui me fait penser que nous ne devons pas vivre très loin l’un de l’autre. J’écris de nouveau :
— Bien sûr, j’accepte, Monsieur.
Un sourire lui fend le visage et il perd dix ans tellement qu’il rayonne. Il me répond un :
— Formidable ! — C’est quel genre de cadeau ? — C’est une surprise. Tu verras en l’ouvrant. :)
Il m’adresse un sourire que mes lèvres piercées lui rendent et nous nous souhaitons bonne nuit.

Le lendemain, nous ne faisons pas de visio, mais en revanche, Monsieur m’envoie un message sur Skype : "Ton cadeau arrive demain matin Belle Lili. Tu pourras le récupérer simplement en disant que tu te prénommes "Lili". Je souris toute seule, me demandant bien ce que Monsieur a pu m’offrir et le lendemain matin, je sèche un cours de 10 à 11H afin d’aller au relais colis. Sur place, je donne mon nom et le type de l’épicerie me tend un paquet souple en kraft. Je l’embarque et dans le métro, je tâte le paquet en devinant qu’il doit s’agir d’un vêtement vu la légèreté du contenu. Je constate aussi que sur l’étiquette apparaît le nom de Monsieur ainsi que son adresse : en effet, il est à deux pas de chez moi.
Arrivée chez moi, je projette mes ballerines à travers le salon l’une après l’autre. Je pose le paquet sur le comptoir de ma kitchenette, et j’entreprends de le déchirer avec mes ongles. A l’intérieur, enveloppé dans un autre emballage plastique transparent, je vois que c’est un ensemble culotte et soutien-gorge et lorsque je libère les sous-vêtements de leur dernière prison, je remarque que Monsieur m’a sorti le grand jeu : le tissu d’un rouge pétant a quelque chose de soyeux au toucher ; je sens que la matière est vraiment de très bonne qualité. Le long des balaines et des bretelles, des petites dentelles soyeuses de couleur noire courent sur le tissu, aussi légères que de la mousse et probablement façonnées avec une précision d’orfèvre ! L’ensemble, de la marque Simon Pérèle (Non, non, il ne s’est vraiment pas foutu de moi...) doit bien coûter plus de 100 Euros ! Un prix que je ne mets habituellement pas pour mes sous-vêtements, bien que j’aime en porter des beaux.
Je me dirige dans ma minuscule salle de bain et je me mets à nu afin d’essayer l’ensemble : une merveille ! Sans m’envoyer des roses, je me trouve à croquer dans le miroir et surtout, je me sens tout à mon aise : la culotte de dentelle me rentre dans le cul sans me gêner et épouse mon entrecuisse parfaitement bien et le soutien-gorge, que dire... c’est comme si mes seins avaient enfin trouvé un cocon douillet dans lequel il pourrait rester au chaud jusqu’à la fin des temps ! Je me dis que Monsieur a bien le droit de recevoir une photo, voire même une vidéo de remerciement. En repassant dans le coin cuisine-salon, je constate qu’il y avait une lettre au fond du paquet. Je la lis :
— Ma Précieuse Lili. J’ai écumé les sites de lingerie pour dégotter la, coquille" parfaite pour la perle rare que tu es. Si jamais il ne te plaît pas, tu me le dis, et je le ferai changer pour un autre de ton choix. J’espère vivement qu’il te plaît et pour la culotte : n’y vois pas là une quelconque intention de ma part de vouloir découvrir autre chose que tes merveilleux vallons, c’est simplement pour toi, pour que tu puisses porter la culotte qui va avec. Merci encore d’être toi Lili. J’ai hâte de te revoir..."
Je sens mon cœur se resserrer ; c’est la première fois qu’un homme se soucie de moi et de mon bien-être... mais pourquoi il fallait que cet homme ait l’âge de mon grand-père, je vous demande ?

Et cela dure pendant des semaines ; Monsieur m’envoie des ensembles hors de prix au relais colis, tous plus beaux les uns les autres, que je vais chercher malgré le fait d’avoir essayé de refuser, mais en vain ; inflexible, Edmond s’entête et lorsque j’essaye de lui faire comprendre que je ne veux pas qu’il se ruine pour moi, il se contente de me dire que ça lui est bien égal, qu’il a les moyens et que surtout : il veut me rendre la pareille du plaisir que je lui procure. Une nuit, après une autre de nos sessions torrides, nous discutons un peu de nos vies : nous avons pris cette habitude de nous parler un peu de tout et de rien comme le feraient deux personnes lambdas et Monsieur me dit que la journée, il va très souvent se promener dans un parc de son quartier et aime s’asseoir sur un des bancs pour lire un journal. Un parc par lequel je passe très souvent quand je sors de chez moi pour aller jusqu’au métro :
— Peut-être nous sommes nous déjà croisés ? me demande-t-il par écrit. — C’est possible, je réponds, en marquant un temps d’arrêt avant d’écrire sans réfléchir : "Voudriez-vous que nous organisions une rencontre ?"
Immédiatement après avoir écrit ces mots, je regrette en me disant que je me montre peut-être un peu trop direct avec cet homme pudique qui ne s’est jamais montré entreprenant vis-à-vis de moi. Je le vois à l’écran qui prend un air pensif. Puis, il se met à écrire :
— Ce serait formidable, Lili !
Soulagée, je lui souris, puis me remets à taper sur mon clavier :
— Vous serez au parc demain ? — Oui, je peux y être.— OK, j’y serai aussi.
Ces quelques mots tapés sur Skype lui donnent un sourire et nous nous quittons en prenant rendez-vous pour le lendemain. Je sens déjà l’excitation s’emparer de moi, dans tout mon corps.

Le lendemain, je me réveille avec un mélange de sentiment : d’un côté, je suis excitée à l’idée de rencontrer Monsieur dans la "vraie vie", mais d’un autre je suis dubitative : Est-ce que les choses ne devraient-elles pas rester dans la sphère numérique ? Est-ce que je ne suis pas en train de faire une "bêtise" ? Ma tête me dit que oui, mais mon corps me supplie d’y aller et je me lève du lit en vue de me préparer pour notre rendez-vous. Dehors, il fait gris, mais la température est clémente. Comme convenu avec Edmond pour qu’il me reconnaisse, je prends mes petites lunettes de soleil rouges plutôt atypiques, car elles sont en forme de cœur. Je mets un petit débardeur noir léger, au décolleté bâillant qui offre une vue admirable sur le gouffre profond de ma poitrine. En dessous, je décide tout bonnement de ne rien porter par facilité, si jamais je décide de m’exhiber furtivement. En bas, j’enfile une jupe en jean exhibant mes jambes blanches et charpentées.
Je prends mon petit sac à main et attends l’heure dite avec le cœur battant. Lorsqu’il est temps, je m’active et sors de chez moi. Tandis que j’arpente les rues en direction du petit parc, je ressens sur moi les regards des hommes que je croise et qui ont tous bien en dessous de la trentaine. Je m’amuse à penser que non ce n’est pas pour leurs yeux brillant de jeunesse que je me suis vêtue de la sorte et ça décuple mon excitation de penser que c’est pour le plaisir des yeux d’un octogénaire.
Arrivée au parc, je me dirige vers l’endroit où Edmond est censé me retrouver : c’est un coin avec deux petits bancs de bois vermoulus qui se font face, excentrés du chemin qu’empruntent les promeneurs et à l’abri des regards derrière un gros massif de fleurs colorées. Je m’installe sur le banc qui fait face au chemin et qui offre un angle de vue stratégique pour apercevoir les passants éventuels qui s’aventureraient dans ce coin-là du parc, mais avec les nuages gris qui menacent le ciel de la capitale en ce dimanche, je pense qu’ils ne seront pas nombreux. Je m’assois, regarde les moineaux virevolter deçà delà dans le parc : je suis en avance de dix bonnes minutes. Je prends la décision de mettre sur mon visage un masque chirurgical, car je ne suis pas encore très à l’aise à l’idée de dévoiler mon visage à Edmond. Je me mets sur mon téléphone, scroll sur les réseaux sociaux et attends patiemment. Un bon quart d’heure passe sans l’ombre de Monsieur.
Le chemin derrière est désert et j’attends encore, mon excitation est à son comble, mais aucune trace de Monsieur... bientôt vingt minutes, puis arrive la demi-heure. Je commence à penser qu’Edmond a changé d’avis, qu’il a peut-être été effrayé par mon audace de lui avoir proposé de nous rencontrer. Au moment où je décide de me lever pour retourner chez moi, je le vois : il arrive sur la gauche du petit chemin, claudiquant sur une canne, un journal sous le bras. Aucun doute, c’est bien lui ! Je reconnais de suite son air un peu sévère sur son visage. Je remarque à quel point il est minuscule. L’air chétif, il semble flotter dans son pantalon de velours côtelé, mais son sourire se dessine sur son visage, un sourire que je connais très bien, lorsqu’il remarque ma présence. Il désigne ses yeux et lève le pouce, comme pour me dire que mes lunettes me vont bien et je hoche la tête pour lui faire comprendre que c’est moi tandis que sous mon masque, un sourire qu’il ne peut voir se dessine.
Edmond s’assoit sur le banc en face du mien et me regarde longuement. Dissimulée derrière mes lunettes et mon masque, gardant un soupçon d’anonymat, je me sens sereine. Les minutes s’écoulent et Edmond brise le silence :
— Il fait bon aujourd’hui...
Je hoche la tête en signe d’approbation et regarde derrière son banc à lui pour vérifier si par-delà le massif de fleurs, quelqu’un approche, mais il n’y a personne. Je sens mon cœur s’accélérer, j’ai tellement envie de dévoiler mes seins ici, dans ce parc, que ça en devient super excitant ; s’exhiber devant une caméra est déjà savoureux, mais le faire ici, en face d’Edmond et en prenant le risque de me faire choper, c’est un véritable délice ! Edmond continue de me regarder. Il a un air apaisé de papi, avec ses deux mains posées sur le pommeau de sa canne et j’avoue, non sans un soupçon de honte, que ça m’excite. Je promène mes yeux derrière les fleurs qui cachent le chemin : toujours personne. Alors, je porte mes mains par dessus sur ma lourde poitrine...
Tout en jetant des regards sur le chemin, je me pelote doucement par-dessus mon débardeur sans que Monsieur n’en perde une miette, hypnotisé par mes gestes. Je joue avec mes deux grosses mamelles entre mes mains délicates : je les pétris, les fais tournoyer langoureusement en mordant ma lèvre inférieure sous mon masque. Je sens ma chatte s’humecter tellement l’excitation est à son comble ! Je soupèse mes deux seins qui nagent dans mon débardeur sans aucune difficulté vu l’absence de soutien-gorge. Me sentant encore plus sereine en l’absence de promeneurs sur le chemin derrière Edmond, je retire une bretelle... je vois que Monsieur écarquille doucement ses yeux en se préparant pour la suite des événements. Cela me fait sourire sous le masque et la bretelle pendante sur mon bras, je m’empare du haut de mon débardeur et fais sortir, non sans difficulté vu sa grosseur, mon énorme sein droit, blanc comme l’ivoire, qui rebondit en apparaissant. Edmond entrouvre maintenant sa bouche.
Le vent chatouille mon téton tout pointu et durci par l’excitation ; c’est une agréable sensation ! J’agrippe tout mon sein en ouvrant la main au max, mais il est si massif qu’il dépasse autour de mes doigts et voilà que je le pelote de nouveau, à l’air libre cette fois-ci. C’est une sensation extra : se retrouver ici, dans ce petit coin de parc, en train de me toucher pour mon vieux mateur. Je sens que je respire de plus en plus vite, que je plante mes dents dans ma lèvre inférieure plus durement et j’abaisse mon autre bretelle qui glisse sur mon bras puis, je sors mon autre sein qui pointe le bout de son téton en bondissant lui aussi : j’ai ma poitrine à l’air libre et mes deux mains les emprisonnent en les pétrissant comme si je cuisinais une bien goûteuse pâtisserie. Et en étant là, je ressens l’envie qu’Edmond la goûte aussitôt qu’elle sera prête, mais pour l’instant, je continue à la soupeser, une main sous chaque sein, avec le vent qui les caresse.
Edmond aussi se mord la lèvre, ses mains sont comme bloquées sur le pommeau de sa canne et je constate, j’en suis certaine, que dans son pantalon côtelé pourtant ample, une bosse a fait son apparition. J’aime ça ! Je lui procure beaucoup de plaisir et je continue à jouer avec mes seins en les faisant tournoyer entre mes petites mains de plus en plus vite.
La chatte toute moite, je ne peux pas m’empêcher, et ce, sans la moindre gêne, de venir fouiller sous ma jupe avec une de mes mains tandis que l’autre s’occupe d’en haut. Je m’arrête dans mon geste et je ne sais pas ce qui me prend : je fais signe de la main à Edmond. "Venez !" Il sort de sa rêverie et hausse ses épais sourcils. Je hoche frénétiquement la tête, car je me sens sûre et certaine, je suis prête à lui laisser le droit de poser les siennes, de main, sur ma poitrine et venir regarder de plus près sans le moindre écran pour faire obstacle entre nous cette fois-ci.
Non sans peine, il se relève du banc en s’appuyant sur sa canne. Je regarde furtivement derrière : nous sommes toujours aussi seuls et c’est très bien comme ça ! Lentement, la démarche chancelante, il parcourt les trois mètres qui séparent nos bancs et vient s’asseoir à côté de moi. Je vois ses mains trembler, je retiens mon souffle. Je sens son odeur, une odeur de vieillesse, une odeur que je connais parce que j’ai fait mon stage de troisième quelques années auparavant dans un EHPAD. Serait-ce la raison pour laquelle je m’exhibe pour le bonheur d’un vieux monsieur ? Il faut dire que j’ai vu la détresse et la solitude dans cet établissement, ce qui pourrait expliquer ce que je suis en, train de faire, mais c’est un autre sujet : Edmond me contemple avec cette lueur dans les yeux que je lui connais bien, comme de la fascination mêlée à une pointe d’incrédulité du genre : "c’est vraiment en train de m’arriver à moi ? Ces belles mamelles me sont offertes ?"
Il est tout près et je ruisselle de plaisir sous ma jupe tandis que je continue à me caresser devant ses yeux ébahis. Il n’ose pas faire quoi que ce soit et cette timidité me touche encore plus : je viens délicatement poser ma main sur la sienne, ridée et striée de veines bleues, tremblotante, et je la ramène vers moi, jusqu’à ma poitrine. Je pose cette main froide et vieillie par les années sur mon énorme sein, sans la lâcher pour autant comme si je lui servais de guide et je sens tout mon corps frissonner. J’entends Edmond pousser des petits râles de plaisir rapides et avec ma main toujours sur la sienne ; je lui fais décrire des petits mouvements circulaires sur mon vallon. Il lâche un long soupir cette fois, les yeux éblouis par ma poitrine : il n’en revient pas. Je vois la bosse dans son pantalon de plus près : elle est de très bonne taille.
Ma main sur la sienne, comme si nous effectuons une sorte de danse, le tout en me pelotant, j’accélère le rythme de cette palpation sensuelle et pousse sur sa main pour bien le sentir me toucher. Je lâche de petits soupirs, les yeux mi-clos, il n’y a que lui et moi, partageant ce moment intime qui m’envahit de fourmis dans tout le corps. Je ne ressens quasiment plus de gêne, un feu brûle entre mes cuisses et je laisse maintenant Edmond se débrouiller seul avec sa main et m’enfonce sur le banc, m’abandonnant à lui. Il pourrait faire de moi ce que bon lui semble ; chaque seconde qui s’écoule est tout simplement jouissive. Il a la tête si près de ma poitrine que je sens son souffle chaud sur mon épiderme. Je sens qu’il veut approcher ses lèvres, mais... tout arrive en une fraction de seconde : des éclats de voix nous surprennent, suivis de bruits de pas rapides.
Je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit que mon regard se tourne vers deux jeunes gars en tenue de sport qui passent sur le chemin en faisant un footing. L’un d’entre eux regarde par inadvertance dans notre direction et je vois se dessiner en un instant l’incrédulité dans ses yeux ; oui, il vient de tout voir et il est sûr de ce qu’il a vu ! Heureusement, il continue son chemin, sûrement emporté par son élan, et dans un geste réflexe, je retire la main d’Edmond et range mes deux seins maladroitement dans mon débardeur puis, je me lève à toute vitesse en lâchant un vague "Désolée" étouffé par mon masque et je m’enfuis sur le chemin par la gauche, tout en espérant que les gars ne feront pas marche arrière.
Dans ma fuite, je tourne rapidement la tête en arrière et constate qu’Edmond est toujours là, assis sur son banc, un air hébété sur le visage. Il me fait de la peine, mais pas le temps : je décampe, le cœur qui tambourinant à fond sous mon épaisse poitrine.
A SUIVRE
Diffuse en direct !
Regarder son live