Si je veux croûter, faut que je bosse! Vive l’intérim! J’ai l’air fumiste comme ça, mais au boulot je suis un bon petit soldat. Service, service. Cette semaine je suis dans une boite de messagerie. Celle qui fait office de chef du personnel c’est la mère Poussinet, la comptable. Je sais bien pourquoi elle m’embauche, va! Ma petite Sylvette par-ci, ma petite Sylvette par-là, son rêve c’est que je la broute, mais les culs, c’est comme le reste, ça revient ou pas. Et elle j’irai pas lui bouffer le cresson sous le bureau. Je trouve qu’elle a la fesse tristounette, mais elle insiste.Madeleine, son assistante, je l’aime bien, elle. Aussi moche mais plus jeune que sa patronne, elle a un caractère résolument optimiste, toujours partante, sa bonne bouille ronde de Normande la rend immédiatement sympathique. On se prend des crises de fou-rire, ce qui exaspère la comptable, persuadée qu’on se paye sa fiole. Y’a de ça, mais pas que!Le quatrième larron c’est le grand Daniel. Chauffeur de son état, toujours par monts et par vaux. Un queutard pur sucre. Beau gosse, voix grave, pas intello mais futé comme pas un, on n’a jamais fauté ensemble, on se ressemble trop mais je lui rends des petits services, genre la soirée qu’on a finie à quatre… Sur que la Poussinette elle s’y attendait pas, comment qu’elle a pas glapi quand il lui a mis l’engin sous le nez. Heureusement Madeleine, bonne fille s’est occupée d’elle, ça a fait passer la (grosse) pilule, elle prend comme ça vient. Et puis, la soirée allant, elle y a trouvé son compte parce qu’elle a pas passé son tour. Que nenni! Encore une sacrée vicieuse!Là, elle est face à moi, elle me sourit du genre “Qu’est ce que je te ferais pas si tu voulais bien!“. Mais elle n’entre pas dans mes plans immédiats… En revanche faut que je mette la patte sur Daniel. Le convaincre posera pas de problème. Deux chattes à fourrer, pas de souci ça ne l’effraie pas, presque la routine! -_-_-_-_— Avec un peu de persuasion il accepte mon plan. Je sais que c’est pour me faire plaisir car ce ne sont pas les occases qui lui manquent de tremper sa nouille.La curiosité aussi, je lui ai vaguement raconté nos frasques sado-lesbo-maso et ça lui a titillé le… besoin d’un dessin?Ignorant l’accueil que lui réserveront mes deux pintades, on a rencard pour déjeuner au bistrot de Violette.Le Grand a le don de se mettre les gens simples dans la poche. Les patrons ne font pas exception et les tournées d’apéro se suivent… et se ressemblent, pas comme les ours.Outre que je m’y sens chez moi, qu’on y briffe bien et qu’il y a ma fleur-d-amour-chérie-et-belge, le troquet est près de chez Michèle, je sais qu’elle y jète un œil au passage, des fois que…Je me suis faite exprès rare, normalement ça devrait rouler. Dany fait glisser avec entrain sa deuxième fournée de choucroute (bravo Schmid!), il n’y a pas que le sylvaner dont le niveau baisse. Mes paupières aussi, les mirabelles au trou normand c’était vraiment pas raisonnable… Je commence à me dire que je vais aller me pager chez Violette et que je vais sagement (façon de parler) attendre qu’elle vienne me cajoler.Je pique du nez grave lorsque le bel organe du Grand me fait sursauter :— Hé! Tu crois que c’est mes saucisses qu’elle mate la gravosse?
Je fais le point sur la vitrine et distingue Tatie Jarretelle qui me sourit en me faisant un geste de la main qui se veut discret, genre la reine d’Angleterre en revue! (lui manque que le bibi!)Je lui fais signe d’entrer, elle me désigne mon convive, je fais la moue “tout va bien“ et elle s’assied en face de moi. J’abrège les présentations. Daniel, qui sait se tenir, lui propose une saucisse, qu’elle décline en minaudant. Il insiste un peu pâteux :— Rouge c’est de la strasbourg, faut pas laisser refroidir, c’est moins bon!Elle le regarde par en-dessous :— Il est trop tôt ou trop tard pour moi, merci bien jeune homme! Mais dans sa tête elle se dit qu’elle s’enfilerait bien autre chose… Je jubile, je me doutais qu’elle est bique et bouc!J’attrape un godet que je lui remplis de blanc. Il ne fait pas long feu, je recharge.Elle dévore des yeux Dany qui dévore sa choucroute.— Il est toujours aussi vorace? Elle a mordu. — Quand il vient ici oui. Ensuite il va faire un tour chez les putes…Elle est scandalisée! Se dit que c’est gâcher la marchandise!— Et toi, tu fais quoi, là? Ferrons en douceur… — Nib de prévu! — Tu veux venir prendre le café? Yesss! Elle s’est mise toute seule dans l’épuisette!— Le café du pauvre alors? Toi, t’as envie de tirer les oreilles du mickey!Elle rougit (c’est beau l’éducation bourgeoise!) mais branle le chef (en attendant mieux). — Dany, t’as rien d’autre de prévu? Michèle nous invite pour le café. Il a lu Pinget, rote un coup discret et déclame :— Café, pousse-café, partouze! et sur ce achève choucroute et sylvaner.Michèle me donne un coup de coude :— Rabelaisien, ton ami! J’aurais dit sybarite et pas que pour la rime… -_-_-_-_— Chez elle elle nous sert un whisky et s’en va faire le café. Très rapidement Daniel descend son verre et se lève avec son sourire 24bis :— J’vais voir si elle a pas besoin d’un coup de main!Pour paraphraser les Nuls…Je souffle un peu. Je suis bien, j’ai bien mangé, bien (trop?) picolé et maintenant je suis au cirque…Mais ça serait vache de laisser Cri-cri sur le carreau!Je l’appelle, elle flaire le bon coup et rapplique. Pendant ce temps, il y a du neuf côté cuisine. Pendant le coup de turlu il m’a bien semblé entendre un OH!, comme une dame qui serait surprise par ce qu’elle vient de trouver…Ensuite, des coups étouffés. Il doit la bourrer sur la table. Sa femme sera encore bonne pour repasser le pli de son bénard.Je passe la tête pour vérifier. Ah! Non, tiens, c’est pas sur la table, c’est sur l’évier qu’elle est penchée, les nibards battant la mesure!Et quelle mesure! Il ne lui a même pas ôté le string, juste défait un nœud, il pend lamentablement sur une cuisse. Elle déguste, en poussant des OUIIIIII!!! AHHHHH!!! entre ses dents, un rictus aux lèvres. Derrière, mon Daniel, tout sourire, ne lui manque que le cigare pour la parfaite béatitude!Je mate les grosses fesses s’écraser comme du Jello sous les coups de bite. A chaque fois qu’il veut changer elle le retient d’un :— Noon! Reste, reste! Oh oui, encore là! -_-_-_-_— Quand je lui ouvre, Christiane est en pétard :— Ben alors quoi? Ca fait au moins dix minutes que je frappe!Je prends son sac et son manteau et la pousse dans la cuisine. — Ah ouais, quand même! lui échappe et elle reste bouche ouverte. Dany, en gentleman, la salue. Elle bafouille :— Chris… - tiane… Ben alors, ça! Elle lorgne le piston qui martyrise (enfin, c’est très relatif!) son amie. — Ca t’en bouche un coin! Je la chauffe en lui pelotant les fesses.— …!— T’attends quoi? Vas y t’en meurs d’envie! (C’est fou ce que je suis bonne en diablotin!)J’ai déboutonné son gilet, elle n’ose toujours pas, il faut que je la pousse pour qu’elle aille enfin faire un bisou à Michèle. Dan l’accueille d’un bras et la met vite à l’aise en lui remontant la jupe. La garce a les miches nues! Il joue un moment avec les petits poils blonds et l’ouvre d’un doigt.Une jambe relevée, elle se laisse embrasser en haut et chatouiller l’entresol. Mais il a un temps ralenti le mouvement et se fait rappeler à l’ordre :— Alleeeez, vas-yyyy! Encore! et puis un cri sauvage. Christiane a pincé un téton de Mimi et le garde, le volumineux sein se tend et détend au rythme de la baise.Le dénouement approche car elle halète de plus en plus fort et émet des borborygmes, son cul a des gesticulations incontrôlées.Elle se laisse tomber d’un coup, comme un ectoplasme, secouée par des tremblements résiduels. Elle a littéralement aspergé la queue et les jambes de mon pote qui n’a plus à se soucier de son pli, le pantalon est bon pour le teinturier, à moins que sa moitié soit très enrhumée, car il va puer la cramouille! Assis sur une chaise, Daniel a défait ses chaussures et viré le pantalon. Même débandé et en chemise il offre un spectacle choucard. — Je peux avoir mon café? demande-t-il innocemment.Je sens ma Cri-cri un peu crispée et avant qu’elle ne moufte :— OK on s’en occupe. Passez au salon.Ils ont fière allure en sortant, lui pantalon et chaussures à la main, elle ébouriffée et pivoine, retenant son string d’une main! Lorsque nous apportons le plateau, ils sont sagement assis face à face, Michèle a renoué son slip (un joli rouge pailleté) et ôté le reste, Daniel a déboutonné sa chemise.On dirait deux boxeurs à la pause, ils parlent peu ou par gestes et onomatopées.Christiane boit son jus vite fait et se met à loilpé. J’ai envie de me trisser retrouver Violette mais le regard de Daniel me retient. Je tombe les fringues aussi du coup.On discute un peu de nous, comment nous nous sommes rencontrés, sans rentrer dans les détails. Tranquille Emile!Et la nature fait son œuvre… Trois nanas à poil devant lui, dont deux promises, provocantes même et hop! Popaul doucement se redresse.Ca ne leur a pas échappé. Deux gamines devant une vitrine de jouets.Leurs yeux brillent. Mine de rien chacune essaye de se placer. Etale ses charmes, se met en valeur. Le gars en profite, son sceptre est maintenant bien tendu. Michèle y a eu droit déjà, alors je me glisse à côté d’elle et joue avec ses nichons.Ca libère Christiane qui d’une main timide va caresser la belle queue. Daniel ne s’embarrasse pas de chichis.— Vas-y suce moi! Je roule une gamelle à Michèle, j’ai envie de Violette, mais faute de grives… la tendresse je la garde pour plus tard.Elle a envie que je la bouffe, comme ça elle peut voir son amie pomper. Prudente, je mets deux doigts que je sors gluants du mélange de mouille et de jute. Ma vieille si tu veux que je passe à la cave faudra prendre une douche d’abord! Je continue donc de la branler vigoureusement. Cette salope mouille de mater, faut dire que Cri-cri est classe. Elle ne fait pas que sucer, elle glougloute, avale, mouille de salive pour masser le gland avec les pouces, resuce et passe le gland entre deux doigts, comme une magicienne au lancer de colombes.Daniel qui devrait être blasé la félicite et l’encourage de la voix et du geste en lui caressant le visage. Il est tombé sur plus forte que lui car il ne se maîtrise plus. Juste il proteste quand elle tente de lui glisser un doigt dans le cul.Au fond, c’est bien un macho!Mais la jolie blonde ne le lâche pas, elle va lui tirer la moëlle. Elle le sent fléchir et retire sa bouche pour le pignoler comme jamais, tout en douceur et profondeur, du sur mesure. Dans un râle grimaçant il propulse un geyser dont elle se protège avec les mains, arborant le sourire de la victoire. Première manche pour elle. Le match retour risque d’être palpitant, surtout qu’elle ne sera plus seule! Mais ce sera sans moi, discretos j’ai ramassé mes affures et me suis refringuée. Maintenant que les présentations sont faites, moi aussi j’ai une vie privée, non mais!Le temps qu’ils réagissent je suis déjà dans l’escalier. Je leur fais confiance, ils vont bien trouver de quoi s’occuper!
