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D'un miroir à l'autre

Chapitre 6

Faites l’amour, plus la guerre…

Divers
GWENAËLLE RACONTE :
Alex et moi fûmes un peu surpris par l’invitation d’Ésméralda. Depuis notre arrivée, nous avions fait la guerre, rien que la guerre. Le temps était venu du retour de l’amour. Ann-Mar nous avait dit qu’il amènerait leur miroir familial, le seul qui marchait pour les transformations sexuelles, les copies étant encore affectées par les bestioles. Cela dit, le fait qu’il fallait avoir du sang elfe ou être de notre lignée familiale pour l’utiliser avait été jugé inéquitable par Lia. Olmia, Valentin et Ann-Mar avait trouvé cette remarque fort pertinente, en ces temps de retour à une démocratie ou l’équité était un maître-mot et Ann-Mar s’attaqua immédiatement à modifier le code source du miroir pour faire sauter ce verrou. Y-parviendrait-il d’ici le lendemain ?
Le jour-dit, nous nous préparâmes pour la soirée. J’étais toujours en femme depuis mon arrivée en Érébus, Alex toujours en homme. Je ne savais pas si nous pourrions profiter des joies de changer de sexe pendant la soirée. Ésméralda, nous fournit des tenues sexy à notre convenance et nous découvrîmes donc avec amusement le vocabulaire local qui leur était attachées. Elle nous indiqua que toutes les ethnies du pays seraient représentées et que tous les invités se faisaient une joie de cette fête où ils et elles pourraient faire l’amour avec des humains d’un autre monde. Cela s’annonçait bien. Alex eut envie de porter lui aussi chausses, tour de croupe et justaucorps. Ésméralda le félicita, il n’était pas si commun qu’un être mâle portât ce genre de tenues. Elle ne savait pas tout de nous, loin de là.
Nous arrivâmes ensemble avec Lia et Alex. Olmia, Anna-Maria et Valentine nous avaient précédées. Cela nous fut drôle de voir Valentin redevenu femme. Le miroir marchait donc, mais la modification introduite par Ann-Mar était-elle opérationnelle ? Personne ne voulut rien nous dire. Nous étions toutes et tous dans le hall de la maison fermée. Ésméralda avait invité un orc, une gobeline, une elfe et un nain. Nous étions donc onze en tout. Nous étions tous habillés de robes pour les dames et de beaux vêtements pour les messieurs. Un buffet était dressé sur diverses tables et des bouteilles de vin pétillant nous attendaient, bien refroidies dans leurs sauts pleins de glace. Quand nous entrâmes, notre hôtesse nous accueillit avec une flûte de vin pétillant. Tous·tes les invité·es présent·es en avaient un à la mai, mais personne ne l’avait encore porté à ses lèvres. Nous étions donc attendues. Ésméralda leva son verre et porta alors un toast :
— Je lève mon verre à nos héros et nos héroïnes, combattants et combattantes de la liberté ! Qu’ils et elles soient bénies à jamais !— Au retour de la liberté et de l’amour ! cria Lia.— Au retour de la liberté et de l’amour ! reprit toute l’assemblée.
Une musique douce démarra. Nous commençâmes tous et toutes par boire nos verres, puis nous profitâmes du buffet qui était délicieux. Nous engageâmes diverses conversations avec les invités d’Ésméralda. Tous avaient beaucoup souffert de la vie sous la dictature. Il régnait un air de joie et de félicité. Au fur et à mesure de la soirée et de la consommation du buffet, les tenues se firent plus légères et nous fûmes bientôt tous et toutes soit nues, soit en tenue sexy. Vu sa peau sombre, la gobeline avait choisi des dessous blancs mettant bien en valeur ses grosses fesses et sa volumineuse poitrine. Contrairement aux habitudes de son peuple, elle était intégralement épilée. L’homme orc était par contre lui très poilu et les trois cornes saillantes de son dos laissaient penser qu’il valait mieux l’avoir côté face que pile. La femme elfe avait choisi des dessous verts transparents, évoquant l’origine sylvestre de son peuple. Elle avait la peau très blanche, presque bleue.
Le nain était assez poilu. Son sexe, énorme même ramené à une taille d’homme, était déjà en érection. Ésméralda portait des chausses et tour-de-croupe rouges. Elle avait gardé une nuisette transparente de la même couleur. J’étais en noir pour ma part, Olmia en jaune, Valentine en bleu. Très arc-en-ciel cette assemblée !
Tout commença par de nombreux baisers et des caresses, puis cela alla crescendo. Lia avait jeté son dévolu sur le nain dont elle suçait la bite. Elle écartait bien la bouche pour permettre au braquemart bien large de trouver accueil dans sa bouche. Alex et l’elfe étaient enlacés et moi j’avais les honneurs de la femme gobeline et nous étions en soixante-neuf sur un des canapés du hall. Le goût de sa chatte n’avait à voir celle des femmes humaines, c’était plus épicé. J’entendais Lia gémir de plaisir, le nain lui pilonnait maintenant la chatte alors qu’elle suçait la bite de l’orc.
J’entendis Alex jouir bruyamment, on m’avait parlé de la réputation des femmes elfes pour ce qui est de faire jouir les mâles. Ce n’était donc pas usurpé et j’aurais l’occasion de le découvrir dans la nuit. La gobeline et moi eûmes bientôt chacune notre orgasme et je restai de longues minutes sous elles à savourer mon plaisir. Elle se retira puis je vis Ésméralda qui s’équipait d’un gode-ceinture; Je lui demandai qui elle voulait prendre. Elle me proposa d’être la première. Elle me besogna tout d’abord la chatte puis ensuite le cul, alors que l’orc venait me présenter sa bite odorante à lécher.
Lia était toujours en train de copuler avec le nain, qui la galdurisait comme on-dit ici. Je constatai un peu plus tard que la bite de ce mâle ne débandait pas après avoir éjaculé, encore une particularité des nains.
À un moment de la soirée, Lia se leva pour aller devant le miroir. Elle prononça les paroles qui avaient été imprimées par Olmia et se transforma en homme, qui nous dit alors vouloir être appelé Charles, son ancien prénom. Il proposa de m’enculer, ce que j’acceptai de bonne grâce. Je le vis plus tard baiser avec la femme elfe. Lui aussi eut un puissant orgasme masculin du fait de l’art elfique du coït. je décidai moi aussi de devenir Gwenaël pour expérimenter diverses choses. Vers le matin, Lia, redevenue femme, se faisait baiser en double pénétration par l’orc et par Ann-Mar. Le matin arrivait, nous étions tous et toutes épuisées. On nous servit une soupe à l’oignon pour nous requinquer, quoiqu’après cela ce fut surtout une journée sous le signe du sommeil réparateur.
Nous repartîmes trois jours plus tard, Anna-Maria nous téléporta au portail de Rigomer avec Olmia et Valentine. Nous avions revêtu des habits civils pour le voyage, histoire de ne pas affoler des touristes que nous pourrions croiser dans le Val sans retour après avoir franchi le portail. Nous promîmes à nos cousin·es de nous parler souvent. Nous nous invitâmes à venir chez les uns et les autres pour des vacances. Nous nous embrassâmes tous et toutes puis passâmes le portail. Sur la crête du Val Sans Retour, nous eûmes le bonheur en arrivant de retrouver les enfants accompagnés de Mélanie, d’Alexandra et d’un homme que je ne connaissais pas et que Lia nous présenta comme étant son chef Arthur. Dans un mode espiègle, elle l’appela « Mon Roi » et lui dit qu’elle était de retour de sa quête, et bien que nous soyons loin de la Pentecôte. Elle lui dit être prête à lui conter ses exploits. Nous éclatâmes tous et toutes de rire.

Nous nous serrâmes dans les bras les uns les autres puis descendîmes à pied jusqu’au parking du village, quoique j’eus pu téléporter tout le monde à la maison, mais je n’étais pas sûre que mes pouvoirs magiques marchent ici. Je décidai toutefois de le faire pour moi seule. Je disparus du Val pour me retrouver à la maison, saine et sauve.
ALEXANDRA RACONTE
Morgane et Vivian nous avaient prévenu trois jours avant du retour de nos combattant·es de la liberté. J’informai immédiatement Arthur, qui fit la route avec nous pour arriver jusqu’en Brocéliande. Les enfants étaient aux anges, ces trois mois d’absence de leurs parents avaient été longs. ils avaient certes suivi avec nous les aventures du combat de libération par ce que Gwenaëlle et Alex leurs avaient raconté lors des visio faites entres les deux mondes. Alors que nous descendions vers le village, Arthur remarqua l’absence de Gwenaëlle.
— Il manque Gwenaëlle, non ?— Ah, fit Lia, elle doit nous attendre à la maison, je pense.— Ah, d’accord, fit Arthur un peu dépité.— Gwenaëlle est magicienne, Mon Roi.— Ok, il ne manque que Merlin et nous serons au complet.— Personne de ce prénom parmi nous, hélas, fit Mélanie. Ça serait drôle !
Nous éclatâmes tous et toutes de rire.
Gwenaëlle nous attendait effectivement à la maison.
— Et bien vous en avez mis du temps ! dit-elle en riant.
Nos combattant·es nous firent le récit détaillé (ou presque) de leurs aventures. Arthur fut impressionné. il sourit quand Lia lui dit que maintenant elle était générale et qu’il lui devait le respect. Ce fut un rire général (c’est le cas de le dire). Arthur demanda à Gwenaëlle et à Alex s’ils avaient des occupations professionnelles dans leurs vies. Ces derniers répondirent par la négative, disant qu’ils avaient assez d’argent pour vivre comme ça. Arthur dit alors :
— Et si je vous proposai de travailler pour moi, à l’occasion ?— Dans l’import-export ? demanda Alex.— Exactement, dans l’import-export, comme dit si bien Lia, dit-il. J’ai déjà quelques agents ayant quelques tours magiques dans leur sac, n’est-ce pas Alexandra et Mélanie ? Alors une vraie magicienne formée aux sorts de combat !— Et de renseignement aussi, ajouta Lia.— Je suis d’accord, répondit Gwenaëlle. Alex, qu’en penses-tu ?— Pour ma part je suis juste un ancien commando de Marine, je ne suis pas magicien.— Mais vous pouvez être en version homme ou femme, selon les besoins, non ?— Oui, enfin seulement en présence du miroir, ajouta-t-il.— Je vous engage aussi.— D’accord.
Nous mangeâmes tous ensemble ce soir-là dans la maison. Je remarquai pour la première fois que la table était ronde…
FIN DE LA SÉRIE « D’un miroir à l’autre »
(Nos amis reviendront dans d’autres aventures)
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