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Le miroir aux alouettes

Chapitre 5

Une ère nouvelle

Avec plusieurs hommes
Personne n’avait mesuré le temps qu’il avait fallu à ce Luigi pour nous rejoindre. Le sentiment que ça avait simplement été rapide était très présent dans ma tête. En plein jour, il avait un petit « je ne sais quoi » de différent. Je songeai que cette bisexualité avérée ou prétendue me le faisait paraitre sous un autre jour. Plus… féminisé sans doute, moins masculin véritablement. Pourtant il présentait des muscles là où il en fallait. Body-building ? Gonflette trop visible ? Je me posais cette question idiote dès son apparition, dans notre espace de baignade. Je m’accrochais au rebord de la piscine, le haut du corps hors de l’eau.
— Vous pouvez déposer vos affaires sur un transat. Ils devraient tous être pourvus d’un drap de bain. Venez nous tenir compagnie ! l’eau est juste comme nous l’aimons !— Bonjour à vous tous… ça vous dérange si… je nage sans rien ?— Sans rien ? Vous voulez dire nu ? Je ne crois pas que les hommes vous en tiendront rigueur. Quant à moi, les beaux corps sont toujours agréables à voir non ?
Marc qui bougeait juste les bras pour rester à la surface criait quelques mots à son ami.
— C’est bon Luigi ! Arrive. Nous t’attendons depuis un bon bout de temps… arrête de jacasser et jette-toi à la baille.— Vous voyez ! Vos amis vous espèrent tel le messie.
Il n’entendrait surement pas la fin de ma phrase. La gerbe de gouttelettes qui entouraient le trou dans lequel il venait de s’enfoncer l’en empêcherait sans doute. Le long trait sombre de son corps bruni par le soleil restait sous la surface et se dirigeait vers le bord opposé à celui où je collais mon dos. Jean sans à coup se remettait à brasser l’eau. Il plongeait aussi pour ressurgir devant moi. Marc lui avait la visite de Luigi et je scrutais si éventuellement… une ébauche de masturbation entre eux survenait.
Pour l’heure rien de tel ! Les deux garçons chuchotaient à juste en face du lieu ou nous stationnions mon mari et moi. Puis le retardataire faisait mouvement vers nous. L’italien venait en crawl dans notre direction. Il s’agrippait alors à moins de dix centimètres de mon flanc gauche, le droit restant occupé par Jean.
— Vous voulez vraiment que je… suce votre mari ? Je n’y vois pas d’inconvénients majeurs, mais je voudrais l’entendre de votre jolie bouche.— Hein ? Euh… oui, oui, j’aimerais voir cela au moins une fois…— D’accord… pouvons-nous tous sortir de l’eau… il serait préférable que nous soyons sur une surface moins fluide…
Et l’homme joignant le geste à la parole forçait sur ses avant-bras pour s’extirper de l’eau bleue. Au passage je pouvais admirer non seulement ses pectoraux, mais également une paire de coucougnettes assez invraisemblables. Et l’appendice qui les surmontait n’avait rien de commun avec ceux de Marc ou de Jean. Il ne bandait pas encore et cependant, il avait des dimensions… qui me laissaient pantoise. Mon mari aussi avait suivi du regard la sortie musclée de notre nouvel ami. Et ses quinquets n’avaient pas non plus ignoré les attributs hors normes de Luigi.
— Si vous voulez tous me suivre… il est grand temps d’ouvrir le bal…
Personne n’avait répondu, mais j’avais saisi la patte qu’il me tendait et à mon tour je sortais de la baille. Marc lui ne revenait pas vers nous pour quitter la piscine et Jean sortait également à l’air libre quelques secondes plus tard.
— Alors ? Comment chère madame, voyez-vous les choses ? Si vous voulez, nous pouvons nous placer de manière à ce que tous prennent un maximum de plaisir.—… ?— Oui, je vous explique… nous étendons les draps de bain sur les dalles, vous me faites une petite gâterie et votre mari profite de ma bouche et de la vue de la vôtre s’activant dans une occupation similaire. Pour Marc et bien… il vous suffira d’ouvrir les cuisses pour qu’il soit à la fête…— Je vois ! Vous avez déjà tout prévu. Vous faites preuve d’une certaine… technicité… ou d’une grande expérience.
La queue de mon mari n’était pas très… gaillarde. Il prenait la position décrite avec soin par le conseiller immobilier. Moi aussi du reste et j’avais ç peine entrouverte mes jambes que Marc se plantait entre elles. Il ne voyait rien de ce qui se passait au-dessus de ma ceinture. La bite de Luigi eut bien du mal à entrer entre mes lèvres. Jean lui fermait les yeux alors qu’une main de l’italien lui malaxait les couilles.
— Détends-toi Jean… regarde ta femme ! Elle se fait plaisir avec un beau mandrin de mâle… imagine comme elle suce bien… la cochonne. Ah, tu vois, ça commence à te faire de l’effet. C’est ça ! Songe que ce sont les lèvres de ton épouse qui vont te sucer… tu y es ? Alors, je me tais et j’agis…
Je voyais soudain le gland de mon Jean qui disparaissait entre deux lippes qui n’avaient rien des miennes. Et lentement son sexe se mettait à durcir. Au bout de deux ou trois secondes, il était aussi en forme que celui que je tétais. À cette différence près que leurs tailles étaient totalement opposées. Mes mâchoires devaient s’ouvrir au plus large pour accueillir seulement quelques centimètres de ce gourdin d’un diamètre… effrayant. Et curieux ballet se mettait en marche, à quelques pas d’une eau d’un bleu profond.
Chacun y trouvait de quoi se rassasier. Le plaisir des sens, vue, odorat, toucher, tout concourait à me rendre folle d’envie. Et chacun des deux amis put ainsi faire de moi une poupée prête à tout pour jouir un maximum. Mes gémissements n’avaient pas d’autres échos que les soupirs que mes deux baiseurs laissaient échapper sous mes coups de lange ou mes doigts. Ceux-ci pressaient, tâtaient et il n’y eut guère d’endroit ou ils ne se posèrent pas. Jean par contre, assis sur un transat, assistait avec sa queue à la main à ce déferlement de plaisir qui m’étreignait.
Après que tour à tour mes chevaliers servants eurent éjaculé, sur moi et non pas en moi, je ressentais les premiers signes d’une fatigue plutôt naturelle suite à tant de possessions. Je repoussais Marc en premier, et le dernier assaut fut pour le mât de l’italien. Il me faisait presque mal avec son épaisseur et sa longueur inédites. Au bout de quelques minutes, je jetais l’éponge et les deux mâles sur le flanc également, cessaient toute activité sexuelle. Les jambes plutôt en guimauve, je me levais et Jean s’approcha enfin.
Ses bras autour de mes épaules, sa bouche sur la mienne, il me roulât une pelle remplie d’un amour sans limites.
— Tu… tu as été fabuleuse. Je crois que jamais, je n’avais vécu cela d’une manière aussi… sensationnelle. Te voir prise par ces deux à, c’était un régal pour les yeux. Je t’aime ma chérie.— Tu le savais qu’il avait un truc pareil entre les jambes l’étalon italien ?— Non. Marc m’en avait touché un mot, mais entre ce que les gens racontent et ce qui est… il existe souvent beaucoup de marge d’erreur.— Chut mon amour. Là, c’est à nouveau l’avocat que parle… je n’ai besoin que de toi… l’homme et non pas l’homme de robe !— Tu… n’as plus du tout envie ?— Ben… c’est désagréable au bout d’un moment. Mais d’ici une heure ou deux… seulement toi et moi, hein !— Oui ! Oui bien sûr et puis nous ne jouerons plus de cette façon si ça t’est trop contraignant.— J’adore, mais je t’avoue que le calibre était trop… fort. Je suggère si nous renouvelons la pratique que nous restions dans des dimensions raisonnables. C’était bon pour une expérience, je ne recommencerai pas.— Donc pas de noirs, pas de grosses queues…— Oh ! Le mythe du black à grosse bite, c’est seulement une vue de l’esprit ! Un mirage encouragé par les hommes. Je suppose que des sexes tel celui de ce Luigi, ne courent pas les rues. Du reste à mon avis, il doit avoir beaucoup de mal à le caser… durablement.— Tu crois ?— Oui. Une fois on peut encore s’en servir, mais à long terme… c’est vite insupportable. Pour lui aussi qui doit se trimballer un concombre pareil à longueur de journée. Imagine s’il bande pour un oui pour un non, comment il doit être frustré et pour cacher ses érections… ça doit être coton !— Eh vous deux ! Les messes basses sans curé, ça n’est pas poli…— D’accord Marc. Je racontais à Jean que j’avais ma dose. Alors je pique une tête dans la piscine, un peu de nage quelques minutes et je vais me coucher…— Une manière polie et élégante de nous congédier ? Mais tu as raison… je vais rentrer et merci à vous deux pour cet intermède plutôt coquin. Luigi est heureux comme un roi.— Ben, je suis désolée, mais… il est trop bien monté pour ma petite chatte. Alors une fois, c’était bien pour voir, après ce serait… trop compliqué pour moi. Je vous remercie tous les deux… enfin les trois pour ces délicieuses caresses… mais j’ai ma dose… tu viens Jean ? Nous allons un peu nous baigner ?
Finalement tout le monde s’était immergé dans le bassin pour un bain sympathique et la partition s’était terminée avec une bouteille de champagne. Seulement pour les deux qui nous quittaient après que la bouteille fût vide. Parce que mon Jean, un peu sevré au cours des heures précédentes tenait absolument à renouer avec les bonnes habitudes. Ça passait par une enfilade rapide, mais pour celle-là, encore fallait-il qu’il attendît que je fusse disponible. Après maintes caresses et cajoleries en tout genre, je me laissais prendre en levrette. Un moment j’appréhendai qu’il ne cherche à prendre une route secondaire… mais non !
L’épisode ne dura qu’un laps de temps réduit, suffisant pour qu’il prît un peu de plaisir. Lui pouvait se permettre de ne pas ressortir et de baver à l’intérieur. Ce qu’il fit avec un certain engouement. Il me connaissait par cœur et laissa sa limace se ramollir pour sortir seule de mon sexe. Inutile de préciser que j’avais plus subi que savouré cette ultime prise de la soirée. Mais je me devais de ménager la chèvre et le chou… après tout, il méritait bien que l’on s’y attarde. Et puis je ne voulais pas le vexer.
— oooOOooo —

Les mois suivants ne furent émaillés d’aucune singularité sexuelle. Marc n’était pas revenu nous rendre visite, mais j’avais régulièrement de ses nouvelles par mon avocat de mari. Quant à Luigi, Jean avait bien compris que je ne voudrais jamais réitérer l’aventure. Trop gros, trop compliqué, pas de masochisme déplacé et tout irait pour le mieux. Par contre ce que mon diable d’homme avait escompté se mettait en place tout doucettement. Je devenais plus chienne, plus délurée. Je passais de plus en plus de temps totalement à poils à la maison. Il ne comptait plus les retours ou il n’avait eu qu’à tendre la main pour me caresser le bas-ventre.
Bien sûr, avec lui, je ne disais jamais non. Peut-être exceptionnellement une fois ou deux parce que j’étais en colère ou parce que j’avais mes règles. Mais ces moments-là étaient connus de Jean. D’abord parce je gardais une culotte pour déambuler dans la maison, puis souvent aussi parce qu’il consultait le calendrier sur lequel comme beaucoup de femmes, je notais approximativement les échéances à venir.il m’arrivait parfois d’en oublier ma tenue, et que quelques visiteurs impromptus avaient pu ainsi se rincer l’œil.
Imaginez la bouille de ce facteur à qui j’ouvrais la porte nue comme un ver. Pas un de ces voyeurs involontaires cependant n’en était devenu aveugle. Et puis lorsque je racontais cela en riant à Jean… il ne s’en trouvait pas vraiment choqué. De fil en aiguille, cette approche toute nouvelle de ma sexualité et de ce qui l’accompagnait désormais me donnait des idées un peu spéciales. Ce que l’année précédente je jugeais indécent ou malsain me faisait désormais mouiller comme une grosse coche ou une gentille salope. Sauter le pas n’était plus que question d’opportunités.
Je frémissais dans la solitude de ma grande baraque en songeant que des yeux inconnus pourraient s’attarder sur mes formes, que des types baveraient en se démontant le cou pour tenter d’apercevoir un morceau de cuisse, un peu de peau découverte. Plus le temps avançait et plus ce genre de fantasmes était récurrent. Dire que ma première sortie au bois s’était si mal déroulée… quelle idiote, quelle « nunuche » j’avais pu être ? Mais entre en rêver et demander à Jean de nous y rendre, restait du domaine de l’hypothétique.
J’aurais bien voulu lui faire passer le message, mais comme m’y prendre pour qu’il percutât ? Et ce soir là ou à l’improviste, je sautais sur l’occasion lorsqu’il me demandait d’une petite voix…
— Tu ne voudrais pas que nous allions faire un tour ? J’en ai assez d’être enfermé comme un lion en cage… Juste nous dégourdir les jambes…— Je peux faire une suggestion sans que tu te fâches ?— Ben… oui ! Tu n’arrêtes pas de me dire qu’on tout se raconter, et tu poses ce genre de colle ?— Nous pourrions retourner dans « ton petit bois ». Histoire de s’amuser un peu.— Tu… sous-entends… faire un peu d’exhibition ? Mettre quelques mâles en condition ? — C’est un peu cela oui !— Et tu irais jusqu’où ? — Tu aimerais que j’aille jusqu’à quel stade dans ce domaine ? — Tu oserais sucer un homme devant moi ? Ou te laisser caresser en pleine nature ? Voire par une femme peut-être ?— Parce que tu crois qu’il y en a beaucoup qui font ce genre de… truc ?— Il parait que depuis l’été dernier, quelques couples viennent s’encanailler là où nous sommes allés la première fois.— C’est peut-être nous le couple en question ! Tu ne crois pas !— Mais non ! Nous n’y avons qu’un bref passage. Dis-moi, ça te tenterait d’y refaire une promenade un peu plus corsée.— Pourquoi pas… comment je dois m’habiller ?
— Pour être franc, je te trouve très bien à poils, mais je conçois que pour sortir… c’est un peu léger.
— Je ne sais pas moi… une jupe ras de la touffe et rien dessous, un chemisier déboutonné qui montre tes seins sans soutien…— Tu me laisses quelques minutes pour me préparer ?
Quinze, le nombre exact de minutes que m’avait demandé mon habillage et ravalement de façade pour sortir. Jean n’avait pas l’air impatient du tout. Nous prenions donc la direction de ce petit bois appelé aussi « le malgré-moi ». Une petite forêt où le matin les joggeurs venaient courir, et apparemment bien d’autres lièvres s’y levaient dans les sentiers en sous-bois. Sur la place à l’entrée de ce bois, matérialisée par des barrières interdisant l’accès aux automobiles, une flopée de véhicules demeuraient vides de tout occupant. Promeneurs, amoureux de la nature, voyeurs cachés dans les fourrées ? Bien malin qui aurait pu le dire.
Plus surement un joyeux mixe de tout ceux-là, puisque certains ne déviaient pas au cours de leur balade. Des signaux que pouvaient leur renvoyer des gens qui comme nous circulaient là dans un but moins honnête. Nous nous tenions la main et je n’osais plus tourner la tête ni à droite ni à gauche. Une peur bizarre m’enveloppait tout entière et elle me tétanisait. J’avais voulu venir et il ne me restait plus qu’assumer. Et quand Jean m’avait pris par la taille, il avait ressenti mon sursaut.
— Eh, calme-toi ! Ce n’est que moi. Si tu as une peur bleue, il est préférable de ne pas insister.— … Non ! Ca va passer je t’assure. C’est juste que je n’ai pas pour habitude de…— De quoi ? pour le moment à part moi personne ne sait que tu te trimballes les fesses à l’air. J’ai bien l’intention de montrer à ces quelques têtes que j’ai aperçues le long du sentier… un peu plus de toi. Mais avec ton accord, ça va de soi.— Tu as donc vu des gens… des hommes ?— Oui ! Des mecs, tu t’imagines bien que nous n’avons plus de loups depuis des siècles, et personne n’a réussi encore à prouver l’existence des Yetis…— Pff ! Toi et ton sacré humour. — Il ne te fait plus rire ? C’est ton amour pour moi qui diminue ?— Mais non ; qu’est-ce que tu vas inventer ?— Alors si tu es prête pour le grand saut dans l’inconnu, il te suffira de me le dire !— Tu… tu veux faire quoi au juste ?— Oh ! Pour le moment, relever un peu l’ourlet de ta jupe. De quoi attirer les affamés qui trainent dans le secteur.— Mais… ils ne vont pas nous faire un sort ?— Allons… Lors de notre précédente promenade, les deux qui avaient mordu à l’hameçon n’ont fait que se branler, il me semble !
Je ne pouvais qu’acquiescer en remuant ma caboche de haut en bas. Mon mari revenait à la charge, n’entreprenant rien tant que je ne lui avais pas donné le feu vert.
— On se décide ? Il y a trois solutions. La première on rentre et c’est affaire classée. La seconde on ne fait toujours rien, mais on continue notre parcours sur ce chemin et quand on en aura marre on filera. Ou alors on joue un peu au chat et à la souris.— Je sais déjà de quel côté tu penches, à mon avis… c’est bien pour cette dernière étape que tu voterais le cœur sur la main.— … À toi de choisir, mais je suppose que tu n’as pas voulu venir ici pour juste regarder de grands chênes. — Bon… on peut essayer un petit moment si tu es sûr qu’on ne risque rien…— Fais-moi confiance. Je sais ce que je dis.
Les dés étaient jetés. Il se précipitait pas pour découvrir ce que des paires d’yeux guettaient peut-être avec envie. La main de Jean de ma taille était passée sur mes fesses. Ça avait beau être mon homme, je me sentais très bizarre de savoir que des personnes pouvaient voir cette patte qui me caressait le derrière. Puis les doigts glissaient toujours avec lenteur et frôlaient la peau, juste à la limite de ma jupe. Oh ! Elle n’était pas très longue il fallait l’avouer. Mon corps était comme une pile électrique.
La chair de poule qui m’envahissait, l’atmosphère de cette forêt, tout cela me faisait presque mouiller. C’était alors que centimètre par centimètre, le tissu remontait sur mes hanches. Je me raidissais à chaque pas. Ce qui eut pour effet de faire rire mon mari.
— Tu parles d’une exhibitionniste… tu veux venir et dès que je découvre un morceau de ton joli cul, tu es de suite aussi nerveuse qu’une pucelle qui va voir le loup, se faire défoncer…— Je voudrais t’y voir toi !— Hep là ! C’est toi qui en as parlé, je crois. Je ne voulais que me promener il me semble, non ? Alors, ne me fais pas de reproches.— Oui… donne-moi envie alors. Je crois que tu réveilles mes instincts sauvages… c’est simplement que je manque d’habitude, de pratique.
Il ne se faisait pas prier. Sa main au lieu de lâcher le pan de ma jupe venait de le relever plus haut. Il me poussait sur un sentier plus petit pour m’adosser à un tronc d’arbre. Les doigts venaient en premier lieu lisser ma toison avant d’entrouvrir mes lèvres en douceur. Son visage n’était pas non plus demeuré statique et le baiser que nous échangions allumait un feu qui ne demandait qu’à embraser mes sens. Un bruissement dans un fourré me fit tourner la tête, affolée.
— Ce n’est que le vent dans les branches… pour le moment nos… surveillants ne sont pas assez proches pour voir ce qui se passe.— Tu… tu es bien sûr de toi !— Chut… lâche prise bon sang ! Laisse-toi aller, et surtout, détends-toi.— … hummm !
Un doigt faisait office de mini sexe en trouvant l’entrée. Il s’agitait alors de bas en haut très doucettement pour débuter. Le mouvement du poignet de Jean devenait plus ample et plus agité également. Ce qui donnait pour résultat que mon ventre prenait feu. Je serrais les dents pour ne pas gémir, comme su cela allait avoir une incidence sur ceux qui rodaient autour de nous. Enfin je supposais qu’il y en avait pour le faire. Mon corps tout entier était secoué par un début d’orgasme. Mais mon mari stoppait alors son petit manège.
— Viens ! Maintenant que tu es chaude, retournons sur le chemin principal. On continue n’est-ce pas ?— … Oui si tu veux.— D’accord. Je te désire salope au possible. Tu sais ce que j’aimerais… que tu me suces là-bas… dans cette petite clairière… allez, avance ma jolie petite pute.
À l’endroit qu’il m’indiquait, un banc s’y trouvait. Hasard heureux et fortuit au détour d’une promenade bucolique ou dessein délibéré de mon avocat qui connaissait le lieu ? Je n’aurais jamais de réponse à cette question qui m’effleurait l’esprit. Jean me priait de m’assoir sur les lattes de bois blanchies par la pluie et le vent. Il dégrafait sa ceinture, sans se soucier de mon avis. L’engin qu’il en extirpait bandait fièrement. L’ordre était arrivé de suite.
— Suce ! Allez, ouvre ton bec, petite cochonne.— …
Poussée dans mes derniers retranchements, je m’exécutais. La trique entra entre mes mâchoires et il commença à me limer comme s’il me baisait. Je n’entendais plus rien, seulement affairée à lui donner ce qu’il voulait. Il reprenait ses mots crus.
— Salop… e ! Je vais faire de toi ma pute. Je te donnerai à tous ceux qui voudront te sauter. Allez, passe ta langue sur le bout de mon nœud… vas-y ! Oui, lèche-moi les boules aussi. Ta langue… plus bas… lèche-moi le trou du cul.
Et sous son emprise ou celle de ses mots inusités chez lui, je faisais exactement ce qu’il voulait. J’étais bien loin de chercher à savoir si nous étions observés. Je n’avais plus en tête que le plaisir à lui procurer. Mon mari venait de se retirer de ma bouche. C’était simplement pour ouvrir totalement mon chemisier. Il me remettait son sexe là d’où il l’avait retranché. Et c’était en me triturant les seins qu’il reprenait sa cadence.
Tantôt rapides et à d’autres instants plus langoureux, ses avancées de bassin pour me limer une fois encore se mettaient en pause. De sa poche, une sorte de chiffon sombre venait de faire son apparition.
— Je vais te mettre un bandeau… tu n’as plus ton mot à dire. Tu as voulu venir ici et bien tu vas être servie. Madame va devenir un sac à foutre, une bourgeoise que je vais offrir à ceux qu’elle ne verra pas, plus. Attends… avant tout, sache que je t’aime et que je suis là, à tes côtés. Tu ne risques rien… alors tu peux te laisser aller…— … ? Facile à dire…— Tais-toi ! Tu ne dois plus parler, juste m’écouter et m’obéir. Mets-toi à genoux devant le banc…
La position demandée, pourquoi est-ce que je l’avais prise sans discussion ? Entrainée dans un jeu pervers, qui me nouait les tripes, j’en relevais un certain bénéfice corporel et sensuel ? Je ne comprenais plus rien de mes réactions. Une fois les genoux au sol, Jean avait noué son foulard, me masquant la vision du monde qui nous entourait. Curieusement la privation de ce sens développait une perception accrue de mon ouïe. Il se servait aussi de sa ceinture pour réunir et garder mes poignets joints dans mon dos.
— Voilà ! Tu es la merci de mes désirs les plus fous. Tu veux continuer le jeu ? Parce qu’il s’agit juste d’un jeu…— … !— Un oui ou un non pour que je sois certain que c’est aussi ta volonté… d’aller plus loin.— … ou… oui !
Ma voix chevrotait, pour un acquiescement pas très net. Il s’en contenterait. Il reprit ses commandements sans monter le ton.
— Debout, femme !
Cette fois, il dut me prêter la main pour que je parvienne à me remettre sur mes pieds. Je n’étais pas au bout de mes surprises. D’une main qui ne tremblait pas, il ouvrait le fermoir de ma jupe. Elle me glissait le long des gambettes et j’étais à poils en pleine nature. Guidée par sa main qui me cramponnait, nous avions repris ce qui me semblait être une sente minuscule. Privée de la vue, je trébuchais partout et sans son secours je me serais étalée partout. Mais il veillait. À un certain moment, l’impression que nous n’étions plus seuls me surprenait.
Comme si une ou des présences foulaient les alentours, pas toutes proches et peu éloignées cependant. Mes oreilles détectaient ces bruits peu familiers, les analysaient à leur manière et m’inquiétaient de plus en plus.
— Nous allons faire une pause par là.— Où ?— Juste devant nous, il y a une sorte de tronc installé par des bucherons… attends, je te guide. Tu vas pouvoir t’assoir. Recule d’un pas. Tu sens contre tes talons ? C’est le siège en question… voilà, tu peux te mettre assise. Non ! pas comme ça. Garde les cuisses entrouvertes.— Mais…— De toute façon si quelqu’un avait voulu voir ton joli cul, il aurait eu tout loisir de le faire sur notre parcours. Je vais passer derrière toi. Tu restes sagement assise.
Parlait-il pour me rassurer ? Je n’en avais aucune certitude. Ses mains venaient d’empaumer ses seins et tiraient sur les bouts en le pinçant entre pouce et index. Sans vraies douleurs, mais instinctivement, je me penchais en avant et bien sûr pour garder les fraises entre ses doigts il devait accentuer la pression de ceux qui les tenaient. Quelque chose de chaud venait de se poser sur mes cuisses. Le frémissement de tout mon corps me rappelait que j’étais à la merci de mon mari. Les autres mains… je n’arrivais plus à savoir si Jean était finalement devant ou derrière moi… les autres paluches remontaient à l’intérieur de la fourche ouverte.
Elles contournaient mon sexe, venant frotter ma toison pubienne. Le tout fait dans un silence que seuls mes gémissements entrecoupaient. Un doigt sans ménagement venait de me pénétrer. Et ma poitrine toujours malaxée je me sentais totalement déboussolée… Pas d’autres alternatives que de laisser faire ces messieurs, puisque de toute évidence, il s’agissait bien de mecs. La suite s’était alors déroulée comme dans un rêve. J’avais à tour de rôle sucé des bites, celle de mon mari faisait-elle partie du lot ? Impossible à dire.
J’avais pu en identifier uniquement une pour écarter la possibilité que ce fût la sienne. Celle-là était circoncise, j’en aurais mis ma main au feu. Par contre aucune pénétration n’eut lieu dans ce petit bois. Des fellations, juste des pipes sans connaitre le visage des hommes à qui appartenaient ces queues. Puis le nombre aussi me resterait inconnu. Deux était un minimum, Jean ne voudra par la suite jamais me révéler combien de types avaient présenté leur membre à ma bouche. Et je me refusais également à lui avouer mon plaisir de cette sortie.
Mais une chose restait certaine… c’était que je n’en avais refusé aucune. Nous étions ensuite rentrés chez nous pour… deviner quoi… faire l’amour avec ces souvenirs plein la tête.
— oooOOooo —


Fin…
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