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Le miroir de Claude

Chapitre 4

Le miroir étendu

Travesti / Trans
Le breton est une langue riche et belle. Je me dis un jour que je pourrais tenter une variation pour voir si le miroir avait réellement des fonctionnalités cachés.
Par un soir de pleine de lune (ce détail n’a aucune importance dans le rituel, mais j’aime bien ce contexte), je mis nu (j’étais Gwenaël) devant le miroir et prononçai une formule originale non documentée jusqu’ici :
— treuzfurmadur melezour, lakaat am en divreizhadezh
Vous noterez la différence par rapport aux deux autres formules des carnets de Claude (Cf. chapitre 1), maouez (femme) et gwaz (homme) sont remplacés dans cette formule par divreizhadezh, qui signifie… hermaphrodite !
Un voile s’opéra comme à l’habitude sur mes yeux. Et lorsqu’il se dissipa, j’avais le haut en Gwenaëlle et le bas sans le « le » de la fin. Je pensais à Claude et à son intuition de la façon de faire un bébé (toute seule, comme dit la chanson, mais alors vraiment toute seule). Pour le coup j’étais vraiment Gwenaël·le !
Je décidai d’aller m’amuser un peu avec mes attributs des deux sexes en allant rencontrer quelques travestis. Une nouvelle boite associative avait ouvert et les travestis venaient dans un esprit sympathique, très communautaire où nous étions peu nombreuses. La plupart furent surprises de me voir avec des vrais seins. Elles m’avaient vu pour certaines déjà en en homme et pensaient que j’avais pris des hormones ou que je m’étais fait poser des implants. Je maintins le mystère et passai une très bonne soirée où je pus faire usage de mes seins, de mon sexe masculin et de mon petit trou.
Quelques jours plus tard, je reçus un message de mon ami Alexandre que je n’avais pas vu depuis mon départ de Vannes. Il venait d’être licencié économique lui aussi et avait besoin de se mettre au vert. J’aimais beaucoup Alexandre, nous avions fait une partie de nos tudes ensemble et étions de très bons amis. je lui proposai naturellement de venir passer quelques jours — autant qu’il le souhaiterait — à la maison. Je n’avais pas réalisé que mon mode de vie n’était plus vraiment standard par rapport à la société.
Alexandre arriva par un bel après-midi. Je l’installai dans une des chambres inoccupées et lui dit de faire comme chez lui. J’étais Gwenaël depuis la matinée et comptait bien sûr le rester pendant tout son séjour. Du fait de mon alternance entre Gwenaël et Gwenaëlle, j’avais cependant négligé certains détails comme la coexistence permanente de vêtements masculins et féminins que ce soit dans les armoires ou pour la lessive et le séchage. Je venais justement de faire une lessive quelques heures avant son arrivée et l’étendoir dans le cellier témoignait d’une présence féminine. 
Le soir alors que nous prenions l’apéritif, Alexandre me demanda :— Dis-moi Gwenaël, je ne savais pas que tu avais une copine sous ton toit ! Petit cachotier !— Euh, en fait pas vraiment… lui répondis-je— Ah bon, mais j’ai vu des vêtements féminins sécher au cellier
J’inventais vite fait un mensonge de premier niveau, Alexandre étant un très bon copain :— en fait, pour tout te dire, il m’arrive de me travestir…
Alexandre resta pensif. J’ajoutai :
— je ne le fais qu’occasionnellement et tout bien tout honneur, je les sais depuis mon arrivée ici.
Alexandre me regarda puis intervint à son tour :— Je le fais aussi de temps en temps… C’est un besoin chez moi, je le fais depuis la fin de l’adolescence. Je pense même consulter car j’ai le sentiment d’être dysphorique de genre.— Ça alors, si j’avais pu me douter pendant toutes ces années ! Dysphorique de genre : tu aurais aimé être une femme ?— Oui… mais entre voir un psychiatre, les traitements voire des chirurgies… la route me paraît trop dure— Oui, je comprends. Il faut que je te dise quelque chose mais tu auras beaucoup de mal à le croire sans le voir et cela doit rester secret.— Explique…— Il y a dans cette maison de famille un objet, un miroir, qui permet aux seuls membres de ma famille depuis des générations de changer de sexe à volonté et ce de manière réversible.— Tu te fiches de moi ! Cela n’est pas possible !— Je savais que tu ne croirais pas. Eh bien, nous sommes en forêt de Brocéliande et des choses qui paraissent impossibles le deviennent !— Arrête tes conneries !— Lève-toi et suis moi jusqu’au miroir.
Je me levai le premier, il me suivit et il m’accompagna devant le miroir. je prononçai les mots et me transformai instantanément en Gwenaëlle. Je lui dis de ma voie désormais féminine :— Alors ?— Je… je… C’est merveilleux ! Tu es vraiment une femme— Oui avec tout ce qu’il faut, y compris la capacité de faire un enfant !— Je n’en reviens pas !— Tu es la seule personne à savoir (je ne mentionnais pas les fées et les korrigans)— Je t’envie !— Je m’en doute…— Tu crois que je pourrais essayer ?— Cela ne marchera pas, tu n’es pas de ma famille et nous n’avons aucun lien de sang (j’évitais le mot lignée)— Gwenaël, s’il te plaît, laisse-moi essayer, au point où j’en suis !
Je réfléchis quelques instants puis me dit qu’il y avait peu de risques négatifs à l’expérience. le miroir ne semblait pas présenter de dangers. Après tout il y avait vraiment peu de chances que cela marche.— Alexandre, voici les mots que tu dois prononcer (je lui écrivis sur un papier).Il les lut à voix haute… et se transforma ! Quand il ouvrit les yeux et se vit dans le miroir il était éberlué :— Gwenaël (il n’avait pas apparemment encore féminisé mon prénom…), je… je…— Tu es une femme ! Cela a marché ! Bienvenue Alexandra !Alexandre·a se palpa le visage, les cheveux, les seins. Je lui dis :— en bas aussi tu es une femme !— Oh Gwenaëlle, c’est merveilleux ! J’ai envie de t’embrasser !Nous nous rapprochâmes, nous enlaçâmes et nous roulâmes un patin d’enfer.— Gwenaëlle, je t’aime !— Moi aussi je t’aime Alexandra !
A partir de cet instant, Alexandre·a et moi devînmes amant·es et les jours suivants nous essayâmes toutes les combinaisons entre homme et femme, femme et homme, entre femmes, entre hommes…Après plusieurs semaines de vie commune, nous décidâmes de nous marier. Nous le fîmes sous nos identités de femme. Le miroir savait aussi adapter les cartes d’identités et l’État-civil !
Je n’avais toujours pas compris pourquoi Alexandre·a pouvait utiliser le miroir. Je lui avais raconté l’histoire de la famille, du moins ce que j’en savais.
(à suivre)
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