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Mission en Érébus

Chapitre 4

orgie de fin de mission

Orgie / Partouze
LIA RACONTE

À la demande de la présidente, nous restâmes encore quelques jours en Érébus. Cette dernière s’adressa le soir même à la population du pays via les chaines de télévisions et les réseaux sociaux, nous étions derrière les caméras sur le plateau de tournage au palais présidentiel, en compagnie de toutes celles et ceux qui avaient participé à l’opération.
« Citoyennes, citoyens, mes cher·es compatriotes, je vous informe que durant ces dernières quarante-huit heures, un enlèvement de vingt étudiants a eu lieu, perpétré par un groupuscule terroriste se réclamant de l’ancienne dictature et ayant le dessein de la rétablir un jour. Il n’est pas admissible que de tels actes soient commis dans une démocratie telle que la nôtre. Étant cheffe du pouvoir exécutif de notre pays et tirant ma légitimité de vos choix électoraux, j’ai agi de telle sorte que ces ennemis de la Nation soient neutralisés et les otages libérés sans avoir subi le moindre mal. Seule ombre au tableau de cette opération, leur chef, Ganelon, fils d’un des anciens sinistres dignitaires de l’ancienne dictature, est en fuite. Son signalement est d’ores et déjà diffusé partout, dans les lieux publics, les commerces volontaires et sur les réseaux sociaux. Toute personne étant en contact avec lui est priée de se mettre en contact avec les forces de police.
Je suis au regret de vous annoncer que toute collaboration avec cette personne ou ses complices sera considérée comme un acte de félonie et sera puni par le pouvoir judiciaire selon les lois et la constitution. Notre société démocratique, faite d’ouverture, de dialogue et de tolérance est aujourd’hui menacée par cette résurgence de ceux qui appellent au retour d’un supposé ordre ancien dont nous n’avons que trop souffert dans le passé, qu’il s’agisse de racisme, de sexisme, d’extermination, d’emprisonnements arbitraires et d’espionnage permanent de la population. Malgré le pluralisme de notre société et notre liberté d’expression, les opinions privilégiant ce modèle de société ne peuvent être tolérées et sont justement punies par la loi. Nous proposons à ceux de notre peuple qui seraient encore tentés par ce type de société, ou ceux qui seraient indécis, de profiter de nos programmes d’éducation et d’information qui ne sont pas du lavage de cerveau ni de la rééducation forcée.
Ils y apprendront le caractère scientifiquement et socialement infondé de la notion de race ainsi que les bienfaits de l’écoute, de l’entraide et de la tolérance entre les personnes. Étant en charge du seul pouvoir exécutif et n’ayant pas à interférer avec le pouvoir législatif au titre de notre constitution démocratique, je supplie cependant le Congrès d’être à l’écoute des besoins sécuritaires de notre société et d’être au rendez-vous quand il s’agit de faire les choix financiers nécessaires. Le mal auquel nous faisons face doit être combattu par tous les moyens, magiques et non magiques, et cela inclut la création d’unités spécialisées de lutte contre le terrorisme. Comme le dit une de mes bonnes amies à qui nous devons cette victoire et dont les équipes, déjà capitales pour notre Libération, nous ont aidées une fois de plus en étant au centre de l’opération qui vient de se passer : nous ne traitons pas avec les terroristes.
Citoyennes, citoyens, mes cher·es compatriotes, je vous remercie et vous souhaite tout le meilleur dans notre beau pays. »La présidente fut très applaudie. Puis nous fûmes invité·es à nous diriger vers un des salons de réception où nous fûmes accueilli·es par du personnel nous proposant une flûte de champagne (enfin du vin mousseux d’Érébus…).
La présidente prit la parole.
— Je porte un toast à vous tous et toutes, Aline, Lia, Mélanie, Alexandra, Gwenaëlle, Alex, Julia et Manola, sans oublier Jéromine et Circé, désormais magiciennes. Ce toast concerne bien sûr aussi mon Ministre de l’Intérieur, Valentin, Anna-Maria, la doyenne de la faculté de magie et leur cousine Olmia. Merci aussi à nos vaillants soldats du commando intervenu sur le site de la forteresse de Dôl Gûldûr, dont j’ai compris qu’ils seraient les premiers éléments du nouveau service action dont j’ai signé aujourd’hui le décret de création. Je n’oublie pas nos jeunes magiciens qui ont su mettre en œuvre leurs nouvelles connaissances pour neutraliser une partie des terroristes. Ma dernière attention sera pour Dame Ésméralda, qui m’a aidée dans mes premiers moments de vie d’adulte lorsque je devins sa pensionnaire dans des temps encore obscurs de notre histoire. Merci à vous tous et toutes et vive la démocratie !
Nous levâmes nos verres et bûmes tous ensemble. L’assistance était toutefois surprise du dernier propos de la présidente. Aline et Ésméralda étaient avec moi et nous fûmes très vite rejointes par la Présidente.
— Galadriel, dit Ésméralda, tu n’aurais pas dû… Cela devait rester un secret.— Non Ésméralda, tout finit par se savoir en démocratie. Il vaut mieux que ce soit moi qui l’annonce que mes ennemis. Oui, je fus une prostituée mais c’est grâce à toi que j’ai survécu.— Mme la Présidente, vous m’impressionnez, fit Aline.— Je crois que nous nous valons bien, cher Arthur. Je propose qu’on se tutoie et qu’on s’appelle par nos prénoms.— D’accord Galadriel, répondit Aline, mais là je suis en femme, c’est Aline.
— Tu ne voudrais pas passer en homme pour tâter de ma matrice ? Tu sais, j’ai un miroir dans mon bureau…— Avec plaisir Galadriel, tes désirs sont des ordres. Si toutefois Ésméralda n’y voit pas d’inconvénient.— Avec une de mes anciennes filles, tu plaisantes ! dit cette dernière en riant. Allez, obéis à notre présidente.— Tu n’es plus sous mon commandement, Générale Aline, reprit la présidente.— Tu sais, dans un roman de chez nous qui s’appelle le Seigneur des Anneaux, dit Aline, certains membres de la Compagnie de l’Anneau, des héros en gros, feraient tout pour la puissante Dame Galadriel, Seigneure des Elfes de la forêt.— Hmm, il faudra que tu me le fasses passer. Je vais aimer ce livre. Bon on reste encore un peu avec nos invités et après on va dans mon bureau.— Et moi, fit Lia, je suis toujours celle qu’on abandonne…— Oh pauvre Générale Lia, dit Galadriel, tu es bien sûr la bienvenue ! On ne va pas te laisser seule… Toi, la guerrière-espionne solitaire.— Celle-là on ne me l’avait pas encore faite, fit Lia.— Ça t’apprendra à m’appeler Roi Arthur, rétorqua Aline du tac au tac.— Et qui parle de Table Ronde le plus souvent, ma chère Aline ?— Euh…— Il faudra que vous m’expliquiez cette histoire de Roi Arthur et de Table Ronde, fit Galadriel.— Là, cela fait beaucoup de livres à lire, dit Ésméralda, visiblement initiée.
En fait, nous nous retrouvâmes toute la table ronde et les cousin·es dans le bureau de la présidente, pour une orgie très privée. Les étudiants dont Jéromine et Circé s’étaient mis à part dans un autre salon. Galadriel et Ésméralda commencèrent une danse ressemblant à notre tango terrien. C’était très excitant. Aline se déshabilla et alla devant le miroir se changer en homme. Voyant sa belle bite, je lui demandai si je pouvais le prendre en bouche pour une fellation. Il accepta mais me dit d’y aller doucement, voulant se garder pour Galadriel. Le coquin ! Ce fut le signal de début et tous et toutes se déshabillèrent. Galadriel et Ésméralda étaient seins nus et en porte-jarretelles. Anna-Maria avait une guêpière à laquelle des bas étaient attachés. Arthur s’approcha de Galadriel et l’enlaça et l’embrassa. Ésméralda les regardait d’un œil brillant. Il la prit debout contre le mur du bureau.
Des couples et des trios se formaient un peu partout. Ésméralda me demanda s’il elle pouvait passer en mode transsexuel et faire l’amour avec moi. J’acceptai avec grand plaisir et eut bientôt en moi la bite de la demi-elfe. Je ne saurai décrire toutes combinaisons de cette soirée-là. Arriva un moment où Galadriel demanda à toutes celles et ceux qui ne l’avaient pas encore saillie de la prendre à leur tour. Mélanie et Alexandra firent alors apparaître leurs sexes masculins. Je fis de même grâce à mon anneau et Anna-Maria et Olmia se changèrent en leurs alter-egos masculins. Quand j’eus joui dans le con regorgeant de foutre de Galadriel, je rejoignis Arthur pour voir s’il était ok pour je reprenne ma fellation. Le bougre accepta bien sûr. Galadriel était alors galdurisée, prise par le cul par son Ministre de l’Intérieur, qui visitait pour le coup et pour la première fois l’intérieur de sa présidente.
Lorsqu’il eut joui en elle, il lui demanda si elle ne voulait pas se changer en homme et lui rendre la pareille. Elle lui sourit et lui dit qu’à une autre occasion elle serait Galad et lui Valentine, mais pas ce soir, elle voulait rester femme et être honorée dans tous ses trous par nous tous.
Nous nous rhabillâmes à l’aube, Arthur et ceux qui étaient venus en femme se retransformant pour remettre les vêtements dans lesquels elles étaient venues. Anna-Maria nous téléporta à la maison où Jéromine et Circé venaient de rentrer. Elles aussi avaient visiblement passé une bonne soirée. Nous ne leur demandâmes pas de détails et elles n’en donnèrent pas non plus.
Nous rentrâmes quelques jours après en France. Nous eûmes régulièrement des nouvelles par Valentin·e. Galadriel et ielle faisaient attention de ne pas paraître trop proches devant le reste du monde. Le Congrès avait finalement accordé le budget demandé pour la constitution de forces spéciales de sécurité. Côté équipement, nous avions transmis à amis comment faire fabriquer certains équipements, après tout il n’y avait pas de commerce entre nos deux mondes et il n’y avait pas de risques pour nos industriels nationaux. Les investigations menées sur le brouilleur avaient porté leurs fruits et l’industriel félon avait pu être identifié. Valentine avait proposé à Galadriel de faire infiltrer son entreprise par une agente magicienne ayant reçu une formation suffisante, de façon à voir si Ganelon reprenait contact avec eux. La population d’Érébus avait adhéré au discours de Galadriel et une prise de conscience sur les dangers d’un retour de la dictature s’était produite.
Ceci se manifesta dans les élections locales suivantes où l’extrême-droite prit une très grosse claque et devint quasiment inexistante. La sociale-démocratie l’emportait.
Quelques temps après notre retour, je réunis la Table Ronde en présence de Circé et Jéromine.
— Cher·es ami·es, cher·es frères et sœurs d’armes, nous sommes confronté·es au vieillissement de notre groupe. Nos aventures ont commencé il y a plus de vingt ans, Arthur et Julia sont en retraite depuis quelques temps déjà et l’âge fatidique commence à approcher pour certain·es d’entre nous, je pense notamment à Gwen qui est la seule magicienne au sein de la Table Ronde et du Service. Aussi je vous propose d’intégrer Circé et Jéromine dans notre cercle et si elles le souhaitent qu’elles rejoignent également le Service où je ferai procéder sans plus attendre à leur complément de formation. Circé, Jéromine, vous avez vécu en Érébus une expérience très difficile dont vous vous bien très sorties. Qu’en pensez-vous ?— J’en serai honorée, Générale, dit Circé. J’accepte.— Moi aussi j’accepte, dit Jéromine, rien ne saurait plus me faire plaisir.— Et vous, chers chevalier·es ? Mon Roi ?— C’est toi la Reine, maintenant Lia, dit Arthur. Je suis à la retraite.— Cela ne t’a pas empêché de diriger les opérations en Érébus dernièrement.— Pas complètement exact, c’est toi qui a mené le commando, nous n’étions que des spectateurs, Julia et moi, pendant la phase d’opération. Cela dit, je suis d’accord, bienvenue à nos nouvelles chevalières !— Bienvenue à nos nouvelles chevalières ! reprit toute l’assemblée.— Merci à toutes et à tous, fit Lia. Nous informerons aussi les cousin·es en Érébus et Galadriel. Il est important que vous continuiez votre formation de magiciennes, les filles. — Lia ? fit Gwenaëlle en visioconférence depuis Brocéliande.— Oui, Gwen ?— Nos enfants, Vivian et Morgane vivent leurs vie d’adultes et ont quitté la maison depuis quelques années déjà. Cela dit, ils sont de notre sang et pourraient eux aussi devenir magicien·nes, voire plus… Ils sont certes plus âgés que Jéromine et Circé, mais je pense que tu devrais venir discuter avec eux, ielles pourraient faire de nouvelles recrues, capables comme d’autres de changer de sexe, tout en étant magicien·es…— Excellent Gwen, la relève est assurée et moi qui regrette finalement de n’avoir jamais eu d’enfants… — Vraiment Lia ? Tu aurais pu, tu sais… dit Mélanie.— Comme l’a dit Galadriel, je suis la guerrière-espionne solitaire…— Tu es notre Reine, Lia, dit Alexandra, longue vie à la Reine !— Longue vie à la Reine, reprit l’assemblée.— Et pour fêter cela, je vous attends tous et toutes avec Alex à Pentecôte en Brocéliande ! termina Gwenaëlle. Nous raconterons nos exploits de l’année.
FIN de « Mission en Érébus »
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