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Mlle Dickin

Chapitre 2

Erotique
La révélation de Samantha a bien sur stupéfait ses collaborateurs. Mais l’effet de surprise passé, ils ont tous estimé que c’était sa vie privée et qu’à partir du moment où cela n’interférait pas dans la qualité de son travail, ils n’avaient pas à s’en mêler.
Tous sauf Etienne Malerba bien sûr. Celui-ci n’a pas apprécié l’humiliation qu’il a subi, mais depuis il fait malgré tout profil bas et se contente de ruminer discrètement sa vengeance.Il peut ruminer autant qu’il veut se dit la jeune femme, tant qu’il la laisse tranquille ce n’est pas ça qui va l’empêcher de vivre.
— Aux revoir madame Delacroix, à la semaine prochaine.— Les enfants, dites au revoir au docteure.— Au revoir docteure.— Au revoir les enfants.
La docteure DICKIN jette un œil sur la salle d’attente. La journée se termine et il ne reste plus qu’un seul rendez-vous.
— M MARTIN?— Oui répond un trentenaire entouré de trois jeunes enfants blonds comme les blés.  
Un frisson de désir parcourt la jeune femme des pieds à la tête quand elle le voit se lever : grand, musclé, bronzé, belle gueule, manifestement sportif..., bref la caricature du surfeur.C’est le coup de foudre!Samantha tombe immédiatement sous le charme de cet éphèbe et lui dévoile son plus grand sourire, avant de se ressaisit aussitôt. Inutile de rêver, il y a peu de chance que le père de trois enfants soit célibataire, d’ailleurs il porte une alliance. Et oui elle a quand même jeté un petit coup d’œil sur sa main gauche, on ne sait jamais.L’homme quant à lui ne semble pas non plus indifférent aux charmes de cette charmante pédiatre, et il y a de quoi. Outre son jolie minois qui reflète un tempérament espiègle, pour ne pas dire plus, elle est habillée de façon très élégante. Jugez-vous même : une robe bleu-vert mettant en valeur sa poitrine, une jolie paires d’escarpins assortis, de superbes ongles en amandes recouverts d’un vernis rouge vermillon se mariant parfaitement avec la couleur de son rouge à lèvre. On est loin de la blouse de médecin et des affreux sabots blancs que porte généralement le personnel hospitalier. C’est une coquetterie que Mlle DICKIN peut se permettre car elle n’est pas chirurgienne. Elle n’effectue que des consultations et des diagnostics externes, choses qu’elle peut parfaitement réaliser avec des ongles longs, du maquillage et même des bijoux.Quant au professeur Choron, son supérieur hiérarchique, il ne fait pas que fermer les yeux sur sa tenue. En fait quand il voit Samantha trotter sur ses talons aiguilles, il les ouvre en grand avant de s’enfermer dans son bureau. Ce qu’il y fait alors reste un mystère, sauf pour la jeune infirmière qui l’accompagne généralement.Mais il ne s’agit certainement que de rumeurs infondées, revenons plutôt à notre histoire. Comme je disais Stéphane trouve la pédiatre très attirante, mais il est du genre fidèle et se contente donc de lui sourire poliment.
— C’est à nous, entrez je vous prie.— Merci docteure.

Stéphane MARTIN pénètre dans le bureau en compagnie d’une petite fille d’environ sept ou huit ans, et de deux garçons de quatre ou cinq ans habillés de la même manière. Pour ceux qui connaissent, ils font penser aux fameux "Poulbauds" à la mode il y’a quelques décennies.
— Bien, pour lequel de vos charmants enfants venez-vous me voir ?— C’est pour mes jumeaux Tom et Alex, mon médecin traitant a détecté un petit problème et m’a conseillé de les emmener voir un pédiatre. Tenez, voici le courrier qu’il m’a demandé de vous remettre.
La docteure lit la lettre attentivement.
— Oui je vois. Et bien nous allons vérifier cela tout de suite. Allez les enfants, vous venez avec moi?
Samantha ausculte les jumeaux pendant dix minutes sous le regard angoissé de leur père.
— Rien de grave docteure?— Non rassurez-vous. C’est une petite affection très courante à leur âge. C’est bénin, mais cela nécessite tout de même un traitement rigoureux afin d’éviter d’éventuelles complications.Voilà, je vous fais une ordonnance ainsi qu’un courrier explicatif. Comme vous le verrez, j’ai prescris des suppositoires. Je sais par expérience que les hommes sont souvent réticents avec ça et vous pourrez confier cette tâche à leur mère si vous le voulez.
Zoe, la fille aînée âgée de huit ans qui n’avait pas prononcé un mot jusque-là, prend alors la parole d’un air triste :
— Notre maman est au ciel.
Samantha pose sa main devant sa bouche. Puis consciente d’avoir fait une grosse bourde, elle se confond en excuses.
— Oh pardonne moi ma chérie, pardonnez-moi tous. Je suis vraiment désolée.
M MARTIN lui explique d’une voix posée :
— Leur mère est morte il y a trois ans dans un accident de voiture.  — Oh mon dieu, je suis vraiment navrée.— Ne vous en voulez pas docteure, vous ne pouviez pas savoir.— Si j’aurais dû me renseigner, je suis vraiment impardonnable. Laissez-moi réparer ma maladresse s’il vous plait.— Ce n’est pas la peine, je vous assure.— Si, si j’insiste. Oh, j’ai une idée. Les enfants, cela vous dit de manger une glace?— Oh oui oui, dit oui papa, dis oui!
Leur père n’a pas le cœur de refuser.
— C’est bon, c’est bon, vous avez gagné. Va pour une glace.
Une demi-heure plus tard, Samantha, Stéphane et ses trois enfants sont confortablement installés autour d’une table dans d’un petit bar restaurant sympathique. Après avoir finis leur glaces, Tom, Alex et Zoe demandent à leur père :
— Papa, on peut allez jouer?— Oui, mais ne vous éloignez pas!— Promis papa, on reste dans le parc de jeux.— D’accord, tu fais attention à tes petit frères Zoe.
Il n’obtient pas de réponse, les trois bambins sont déjà partis.Maintenant seule en tête à tête avec Stéphane, Samantha essaie d’en savoir un peu plus sur lui.
— Vous avez des enfants merveilleux. Ils sont beaux, gentils et bien élevés.— Merci, ils tiennent de leur mère.— Ne soyez pas si modeste, je suis sure que vous y êtes pour beaucoup également. Vous êtes un très bel homme, courtois et bien éduqué.
Stéphane sourit.
— Vous dites ça parce que vous ne me connaissez pas.— Mais je serais ravie de mieux vous connaître répond Samantha en le regardant dans les yeux.— Hum, hum.
Craignant d’aller trop vite, la jeune femme fait marche arrière.
— Je vois que vous portez encore votre alliance, c’est très touchant. Vous aimez toujours votre femme?— Ah mon alliance? Non, j’aurais dû l’enlever depuis longtemps. Je crois que je l’ai gardée par habitude et pour ne pas peiner les enfants.— Vous mentez extrêmement mal, mais je trouve cela très mignon.— Heu, hum, et si on parlait un peu de vous. Vous parlez parfaitement bien le Français.— Merci, mais je n’ai pas de mérite. Ma mère est Française et enseignait cette langue à Londres.— Je vois, je vois. Mais dites-moi, une jeune femme belle et intelligente comme vous a certainement de nombreux prétendants?— Oui bien sûr, mais jamais rien de sérieux.— Pourquoi, vous avez si mauvais caractère que ça?
Samantha sourit.
— Non, non pas du tout. Au contraire, je suis certainement la femme la plus facile à vivre, la plus douce, la plus sensuelle qu’un homme puisse rêver.
Cette fois-ci c’est Stéphane qui sourit.
— Rien que ça! Mais alors, comment se fait-il qu’une femme aussi parfaite soit toujours célibataire?— Et bien voyez-vous, je ne peux pas donner à un homme tout ce qu’il est en droit d’attendre de la part d’une femme.— Comment ça?— Je ne peux pas avoir d’enfant.
La dernière phrase tombe d’un coup sec, tel un couperet. Au ton de cette réponse, Stéphane comprends que ce dernier point prend Samantha très à cœur.
— Excusez-moi. Cette fois-ci c’est moi qui est fait une boulette. Il va falloir que je paye une deuxième glace!
Cette plaisanterie redonne le sourire à la jeune femme.
— Reparlons de vous. Un aussi bel homme doit être très courtisé, vous n’avez jamais eu envie de refaire votre vie?
Stéphane prend l’allure d’un séducteur de façon si caricaturale que la docteure éclate de rire.
— Oui c’est vrai, je reconnais que je suis pas mal et que beaucoup de femmes me courent après!  — Et bien, pourquoi êtes-vous toujours seul?— Voyez-vous, la réponse à votre question est là, sous vos yeux :
Il désigne ses enfants qui jouent bruyamment.
-Toutes les femmes que j’ai rencontrées se sont enfuies quand elles ont compris les responsabilités qu’impliquaient l’éducation de trois jeunes enfants.
Samantha pose sa main sur la sienne.
— Moi je serais prête à les assumer.
Troublé, il lui répond :
— Vous dites cela parce que vous ne savez pas réellement ce que c’est que de passer une journée entière à s’occuper de trois enfants.— Mettez moi au défit!— C’est vraiment ce que vous voulez?  — Oui.— D’accord. Samedi prochain j’emmène mes petits monstres dans un parc d’attractions. Je vous propose de venir et nous verrons si vous êtes toujours aussi enthousiaste à la fin de la journée.— Pari tenu!
Stéphane regarde machinalement sa montre.
— Oh mais il commence à se faire tard, je vais devoir rentrer. Attendez-moi, je vais payer l’addition.— C’est hors de question, c’est moi qui vous ai invités.— C’est vrai, mais je suis un peu vieux jeu. Chez moi, ce sont les hommes qui payent.— Vieux jeu? Vous voulez plutôt dire macho. Et bien écoutez-moi bien, chez moi les femmes sont émancipées et payent autant que les hommes!
Le caractère bien trempé de la jeune femme le surprend autant qu’il l’attire. Voyant qu’il n’aurait pas le dernier mot il finit par concéder.
— Bon d’accord, mais au parc c’est moi qui vous invite.— Marché conclu.— Et bien à samedi alors.
Stéphane appelle sa progéniture.
— Les enfants, la docteure DICKIN va venir avec nous samedi.— Ouaiiiiiiis, supeeeeeer, crient les jumeaux en cœur.— Mais maintenant, elle doit rentrer chez elle. Vous lui dites au revoir?— Au revoir docteure, à samedi— A samedi les enfants.
A samedi M MARTIN, rajoute t’-elle en déposant un petit baiser au coin de ses lèvres.
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