Ça y est, il y a quelques heures, j’ai avoué à mon chéri que j’étais prête. Et je le suis vraiment. Je veux qu’il soit le premier homme à entrer dans mon intimité. Mais je veux aussi qu’il soit le seul jusqu’à la fin de mes jours. Mais je stresse. Bien sûr, même si je suis prête à faire l’amour pour la première fois, j’appréhende que la douleur me fasse crier trop fort et que nos parents nous entendent. Mais ce que je redoute le plus, c’est que mon chéri ait trop peur que nous soyons surpris pendant la nuit et qu’il renonce à venir me rejoindre. Nue dans mon lit depuis près d’une heure, je regarde la porte de ma chambre. Toujours aucun bruit, mon chéri ne vient toujours pas toquer. Je commence à redouter qu’il ait préféré ne pas prendre de risque. Mais après quelques minutes supplémentaires, j’entends de petits coups contre ma porte. Assez discrets, mais suffisamment audibles. Sans répondre, la porte s’ouvre lentement et silencieusement. Puis mon frère apparaît.— Je peux entrer ? chuchote-t-il.— Bien sûr. Il entre et referme la porte discrètement. Puis il marche à pas feutrés jusqu’à mon lit. J’ouvre les draps et il reste immobile quelques secondes, appréciant probablement la vue. Il retire son t-shirt et son caleçon et se glisse nu dans mon lit, le sexe déjà prêt à l’action. Nous nous embrassons et nos mains se font vite exploratrices de zones attrayantes. Je masturbe mon chéri et il passe ses doigts entre mes lèvres humides.— Tu es vraiment sûre que c’est ce que tu veux ? me demande-t-il.— Oui. Je t’aime de tout mon cœur et je veux que tu sois mon premier.— Tu seras ma première aussi. Et j’espère que tu seras la seule.— Je te fais la promesse d’être avec toi jusqu’à ce que la mort nous sépare.— Ça fait un peu mariage, dit-il.— Ça te fait peur ?— Non. Je veux faire ma vie avec toi. Mais s’il y a une chose dont j’ai peur, c’est de ne pas être à la hauteur et de te faire mal pour notre première fois.— J’ai confiance en toi. Mon chéri me caresse l’intimité jusqu’à ce qu’il estime que je suis suffisamment humide pour le recevoir en moi. Je m’allonge sur mon lit et écarte les jambes. Il vient se positionner sur moi et cherche l’entrée de mon puits. Il rate le coche une première fois, puis encore d’autres. Ne parvenant pas à planter son étendard, il décide de le prendre dans sa main et de chercher l’entrée de ma grotte en le frottant contre moi. C’est très agréable de sentir sa barre caresser mes lèvres. Et lorsqu’il sent enfin l’entrée de mon conduit, il s’enfonce d’une traite et commence à aller et venir en moi. Cette intrusion désirée est toutefois très douloureuse et je me retiens de crier. Heureusement pour moi, cela ne dure pas longtemps. Après cinq ou six aller-retour en moi, mon chéri rempli mes entrailles et se retire en s’allongeant à mes côtés. — Désolé ma déesse. C’était trop bon et je n’ai pas pu me retenir plus longtemps. Et pour toi, c’était comment ?— Je t’aime et je t’aimerai toute ma vie. Mais... Je m’attendais à ce que ce soit mieux. Mon chéri se tourne, déçu par mes propos.— Je suis désolée mon amour, je ne voulais pas te blesser. Je voulais simplement être sincère avec toi car je t’aime trop pour te mentir. Je serai toujours honnête avec toi.— Je ne t’en veux pas. C’est à moi que j’en veux. J’ai été mauvais.
— Ne dis pas ça. Même si ce n’était pas comme je m’y attendais, ce n’était pas désastreux.— Mais tu te souviendras toujours de notre première fois comme quelque chose de douloureux.— Nous aurons d’autres occasions de nous rattraper. Parce que ça vient peut-être aussi de moi. Je n’étais peut-être pas aussi détendue que je le pensais. Mon chéri se retourne et je peux maintenant l’embrasser après avoir eu notre première fois ensemble.— D’autres occasions ? Ça veut dire que même si tu n’as pas aimé, tu serais prête à ce qu’on le refasse ?— Bien sûr mon chéri. Je ne compte pas passer ma vie avec toi sans te refaire l’amour. Je pense que mes propos ont été grandement appréciés car je sens que sa barre se redresse. Il ne me dit rien, attendant probablement un accord de ma part.— Tu en as encore envie ? lui demandé-je.— Rien ne nous oblige à recommencer ce soir. Le mieux serait de laisser ton corps se reposer si tu as eu mal la première fois.— C’est d’accord. On peut le refaire.— Tu es vraiment sûre de toi ? Tu n’as pas peur d’avoir encore mal ?— Je ne sais pas. La seule chose dont je suis sûre, c’est que je t’aime et que je veux refaire l’amour avec toi. Mon chéri prend son caleçon et essuie délicatement mon sexe récemment exploré pour la première fois. Une petite trace rouge est visible sur le tissu, preuve, s’il fallait en douter, que nous avons vraiment fait l’amour lui et moi. Il passe ensuite ses doigts sur mes parois qui s’humidifie de plus en plus. Mais au lieu de s’arrêter après plusieurs minutes, il fini par mettre sa tête entre mes cuisses. Sa langue apaise la sensation de douleur encore présente. Et peu à peu, c’est le plaisir qui prend le dessus. Je sais qu’il veut m’emmener jusqu’à l’extase, probablement pour se rattraper de ma virginité dont il a pris possession dans la douleur. Prévoyant l’apothéose, je prends un coussin que je mets sur ma tête. Et je suis emportée par un tourbillon de plaisir toujours aussi puissant. Je retire le coussin de ma tête une fois que je suis sûre de ne plus m’exprimer vocalement. Je vois que mon chéri se tient déjà à nouveau à l’entrée de son territoire nouvellement conquis. Après un hochement de tête pour approuver, il glisse en moi pour la seconde fois de la soirée, mais également pour la seconde fois de notre vie. Cette fois, la douleur est nettement moins intense. Elle ressemble plus à une gêne qu’à une réelle douleur. Cependant, mon chéri s’intéresse à ce que je ressens. Il reste en moi le temps d’une quinzaine de va-et-vient avant de se décharger en moi encore une fois. Puis il se retire et me demande encore une fois si je n’ai pas eu mal.— C’était mieux, lui dis-je sincèrement. J’ai eu encore un peu mal, mais je pense que c’est parce que mon corps n’est pas encore suffisamment reposé.— Je t’avais dit qu’on pouvait attendre si tu voulais.— Mais je ne regrette pas. Je suis certaine que ça ira encore mieux les prochaines fois.— D’accord ma déesse. Nous nous embrassons et je suis rassurée que mon chéri n’essaie pas de repartir après nos premières unions. Même si je lui ai demandé de rester, je craignais qu’il ait trop peur de passer toute une nuit avec moi en sachant que les parents ne dorment pas loin. Durant la nuit, nous faisons l’amour encore deux fois. Et au petit matin, je sens les bras de mon chéri. Il n’est pas parti. Les parents nous appellent. Il est l’heure de se lever pour l’école. Je leur crie que j’arrive et je m’habille sous les yeux de mon chéri qui ne perd pas une miette du spectacle. Je descends pour occuper les parents le temps que mon chéri sorte de ma chambre et qu’il s’habille avant de descendre. Je ne suis plus vierge et mon chéri non plus. Je suis épanouie d’être devenue, cette nuit, la femme de mon frère. Et je n’ai clairement pas l’intention que notre histoire s’arrête après cette première nuit d’amour.
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