C’est notre premier week-end depuis que nous ne sommes plus vierges moi et mon chéri. Pourtant, même si c’était risqué, nous avons continué de faire l’amour. Parfois, avant que les parents rentrent du travail, parfois le soir avant d’aller nous coucher. Aujourd’hui, nous prétextons encore que nous allons jouer à la console dans la chambre de mon frère. Nous fermons la porte derrière nous et, à ma grande surprise, mon chéri allume la console.— Tu as vraiment envie de jouer ?— Bien sûr que non. Mais si les parents débarquent après que nous ayons fait l’amour, ils nous verront réellement jouer. Je suis rassurée par ses propos. Il vient bien de me dire qu’il a envie de faire l’amour, tout comme moi. Nous nous déshabillons rapidement en évitant de perdre trop de temps. Nous savons que chaque minute de nudité est un risque de nous faire surprendre par les parents. Une fois nus, nous nous glissons dans son lit. Autant nous ne voulons pas perdre de temps à nous déshabiller, autant nous ne voulons pas bâcler la fusion de nos corps. Donc par opposition au reste, nous prenons notre temps pour faire l’amour. Après avoir échangé quelques baisers, je prends mon chéri dans la bouche, même s’il est déjà en forme. Je le goûte pendant quelques minutes puis c’est à son tour de me déguster. Et comme à notre habitude, je prends le coussin pour le mettre sur ma tête afin d’étouffer ma jouissance. Et une fois que j’ai atteint le septième ciel, mon chéri vient en moi. N’en étant qu’à nos débuts, il tient difficilement plus de deux minutes avant d’expulser sa preuve d’amour au fond de moi. Conscients que nous ne sommes pas seuls à la maison, nous nous rhabillons vite, même si je laisse volontairement mes sous-vêtements dans le lit de mon homme. De cette façon, nous perdrons moins de temps pour nous déshabiller à nouveau si une nouvelle envie nous prend. Mon chéri sélectionne une arène de combat dans le jeu, puis il met la pause et éteint la télé. Il s’allonge ensuite à mes côtés et m’accueille dans ses bras. Nous passons une partie de la matinée à nous embrasser. Parfois, mon chéri n’hésite pas à montrer l’intérêt qu’il porte à ma poitrine en embrassant également mes seins.— Ma déesse, j’ai réfléchi à quelque chose, me dit mon chéri.— Tu veux tout arrêter ? demandé-je par peur de perdre l’homme de ma vie.— Non, rassure-toi, ce n’est pas ça et ça ne le sera jamais.— Dans ce cas, je suis prête à tout entendre.— Je pense que nous devrions nous protéger. Nous vivons encore chez les parents et ça serait un vrai désastre si tu tombais enceinte maintenant.— Tu ne veux pas de bébé ?— Si et je les veux avec toi. Mais si tu tombais enceinte maintenant, nous devrions dire la vérité aux parents. Et si ça se passe mal, nous n’aurons nulle part où aller. Je ne veux pas que tu dormes dans la rue avec notre bébé.— Je comprends. Moi aussi je me vois mal devenir mère à mon âge. Même si je sais aussi que je veux avoir des enfants avec toi.— Si tu es d’accord, aujourd’hui je vais sortir pour aller acheter des capotes. Ça évitera de continuer à prendre des risques.— On peut y aller ensemble ?— Évidemment.
Nous terminons la conversation par des baisers et des caresses. Puis nos parents nous appellent à l’heure du repas. L’après-midi, nous prétextons aller au cinéma pour sortir acheter un paquet de préservatifs. Connaissant notre appétit sexuel, mon chéri opte pour une boîte de 24. Nous ne nous cachons pas lors de cet achat car nous ne croisons personne que nous connaissons. Étant trop tôt pour rentrer en raison du prétexte du cinéma, nous nous promenons en ville. De temps en temps, nous échangeons des vrais baisers. Ceux qu’un frère et une sœur ne devraient jamais s’échanger.— Tu as encore combien sur toi ? demandé-je à mon chéri.— Pourquoi ? Tu veux t’acheter un truc à manger ?— J’ai surtout envie d’essayer les capotes, dis-je en caressant son entrejambe.— Je devrais avoir assez pour une chambre d’hôtel. Nous nous levons assez rapidement et nous prenons le bus en direction d’un hôtel à un prix abordable. Même si nous n’y avions jamais été, nous avions déjà entendu parler du tarif abordable des hôtels du groupe "Formule 1". C’est donc vers cet hôtel que nous allons. Pendant le trajet, mon chéri compte ses sous.— Ça devrait aller, me dit-il en m’embrassant.— Au pire, s’il manque un ou deux euros, je pourrais te les donner.— Merci ma déesse. Après environ vingt minutes de bus, nous arrivons à proximité de l’hôtel où nous comptons faire l’amour. Mon chéri va payer la chambre et revient me chercher. Nous allons ensuite dans notre chambre que nous découvrons ensemble. Pas de toilettes, pas de douche. Rien à part un lit, une télé et un lavabo. Mais à vrai dire, ce n’est pas vraiment ce qui nous intéresse. Nous n’avons besoin de rien d’autre que le lit. Ici, nous avons tout notre temps. Nous nous déshabillons mutuellement et nous nous allongeons sur le lit. Je prends mon chéri dans ma bouche et contrairement au matin, cette fois je ne m’arrête qu’une fois que j’ai son jus dans ma bouche. Après cette petite attention de ma part, mon chéri met sa tête entre mes cuisses et me fait connaître l’extase une fois de plus. Et contrairement à chez nous, je n’ai pas besoin de mettre un coussin sur ma tête et je laisse mon plaisir s’exprimer pleinement. Lorsque mon chéri est à nouveau prêt, nous sortons le paquet de préservatifs. Sans vraiment nous concerter, je décide de lui prendre le paquet des mains et de tout faire moi-même. Je déchire le premier emballage et je prends le morceau de latex entre mes doigts.— C’est un peu bizarre la texture, dis-je à mon chéri.— C’est vrai, répond-il après avoir touché le préservatif.— Ça ne me donnerait clairement pas envie de te sucer avec une capote. Je n’ai pas envie de savoir quel goût ça a. C’est trop bizarre et j’ai peur que ça ne soit pas aussi bon que toi mon amour. Un peu rebutée par la texture visqueuse, je déroule quand même le préservatif sur le sexe tendu de mon homme. Ça me fait un peu étrange de le voir sous cette aspect. Il semble prisonnier et je le trouve moins beau que son aspect naturel. Avant de me pénétrer pour la première fois avec une barrière de protection, mon chéri me lèche quelques instants pour me préparer. Ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre, il est vrai que je préfère être vraiment humide avant de recevoir mon chéri avec "ça". Il me pénètre ensuite et je suis déçue. C’est clairement moins bon de cette façon. Toutefois, j’essaie de faire abstraction en pensant que ce ressenti vient peut-être du fait que je sais qu’il y a cette barrière entre nous.— Tu trouves ça comment ? me demande mon chéri une fois en moi.— C’est différent.— Pour moi aussi. Mais je suis prêt à sacrifier un peu de plaisir pour éviter les risques. Mon chéri va et vient en moi et pour cette première fois avec un préservatif, j’ai beaucoup de mal à prendre du plaisir. En revanche, n’étant pas la seule à ressentir moins de plaisir, je suis agréablement surprise de sentir mon chéri plus longtemps en moi. Même si nous n’en étions qu’à nos débuts, il n’était pas capable de tenir plus de deux minutes en moi. Avec la capote, il dépasse probablement les cinq minutes, peut-être même les dix. Mais au bout d’un moment, mon chéri reste planté au fond de moi en m’embrassant. Ça y est, nous venons d’avoir notre première fois avec un préservatif. Même si je l’aime de tout mon cœur, je n’ai pas envie de le faire trop souvent de cette façon. Parfois, j’aurais quand même envie de prendre le risque de le faire sans protection. Il sort de moi et je vois que le bout est tout blanc. Mon chéri vient vraiment de jouir en moi malgré le préservatif. Moi en revanche, malgré la durée plus longue, je n’ai toujours pas connu l’orgasme par la pénétration. Après avoir fait l’amour, nous restons encore sur le lit sans remettre nos vêtements. Nous profitons jusqu’à ce qu’il soit approximativement l’heure de fin d’une séance de cinéma. Puis nous nous habillons et nous rentrons chez les parents. Et une fois rentrés, mon chéri va cacher le paquet de préservatif pour ne pas que les parents le trouve.
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