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Mémoires d'un baiseur

Chapitre 16

Hétéro
16 -POUR UNE CASSETTE PORNOBonjour, Vous allez lire une nouvelle histoire vraie. Seuls les noms et les lieux ont été changés ou sont de pure imagination.
L’action se passe au début des années soixante dix. La télévision est entrée dans de nombreux foyers. Les magnétoscopes se généralisent. Des magasins de location de cassettes ouvrent dans les villes.C’est un premier ou huit mai tombant un mardi. C’est un week-end prolongé, par un pont. La météo prévoyait un temps maussade. Pour occuper le temps, je vais dans un magasin, ouvert depuis peu, louer deux cassettes. En promotion, une troisième était offerte sans frais. Par curiosité, je choisis un film X. Le lundi, je rapporte ces trois cassettes au magasin. Tout en vérifiant l’état de la marchandise, la loueuse me demande s’il n’y avait pas eu d’incident. Je crois qu’elle veut parler de la cassette X. Je lui réponds par un « Bof ! » désabusé. Surprise de ma réponse, elle s’inquiète de savoir ce qui c’était passé :-« On fait tout un plat de ces cassettes pornos, je trouve qu’il n’y a aucune recherche artistique. Ce n’est qu’une débauche de sexes...— Monsieur, je crois que vous n’avez pas compris ma question. Je veux savoir si la lecture de ces films s’est bien passée. Je ne me permets pas de vous demander votre appréciation... — Excusez-moi, il n’y a pas eu de problème pour voir les films... Maintenant je peux vous donner mon avis sur la pornographie. C’est la première fois que je vois ce genre de film. Je suis déçu de la façon dont on traite la sexualité. C’est plus une incitation à la débauche qu’une histoire bien construite et bien filmée.— En toute franchise, je suis bien de votre avis. Je suis encore plus choquée en tant que femme... A part cela, je suis étonnée que vous en parliez aussi librement. Nous ne nous connaissons pas, le sujet est sensible et reste caché.— C’est bien là le drame, si on en parlait plus franchement, il y aurait peut être moins d’abus, de délits, de drames... Ce n’est pas parce que vous êtes une femme et moi un homme, que nous ne nous connaissons pas, que nous devons cacher nos points de vue sur ce sujet. Pour moi, parler de sexe c’est la même chose que parler d’une autre partie de notre corps.— C’est aussi mon point de vue. Permettez-moi de vous dire que vous m’étonnez beaucoup. Je suis curieuse de nature... C’est dommage que nous ne nous rencontrions pas plus souvent.— Qu’à cela ne tienne. Je suis en congé jusqu’à mercredi matin. Demain, je suppose que vous fermez boutique... Si vous voulez, je vous invite à faire plus ample connaissance... Avec le temps qu’il va faire, je pense que ce sera au restaurant, si vous êtes libre ?— Je suis seule, divorcée... Je viens d’ouvrir ce magasin depuis peu... Il y a encore du rangement à faire ici. .. Je vous remercie mais je ne pourrai pas venir...— (En souriant) Je ne suis pas un satyre, pas un obsédé, pas un sadique, pas un violeur. Je pense être un type bien, très sérieux. Je vais vous faire une proposition honnête : demain je viens vous aider à ranger ou nettoyer. Ça ne me fait pas peur et me procurera une occupation en vous rendant service, et j’aurai fait ma bonne action...— Vous me surprenez beaucoup... J’accepte... Demain je commencerai à neuf heures.— Je serai là...Au revoir et à demain— Au revoir... »Le lendemain, nous nous retrouvons donc dans l’arrière boutique du magasin. Il y a des étagères à monter, des cassettes, encore emballées, à ranger et du balayage pour finir.— « Voila le chantier – me dit-elle – Je m’appelle Giselle, j’ai 32 ans, divorcée depuis deux ans, sans enfant. Échaudée, je ne souhaite pas avoir un autre homme dans ma vie ... pour le moment... Donc, ne vous faites pas d’illusions...— Merci de votre franchise. Ma proposition d’aide est tout à fait honnête, sans arrières pensées... Je m’appelle Eros, 28 ans, célibataire, sans enfant, militaire en permission. Ici je suis chez mes parents. En caserne, je suis dans le sud, vers Marseille... Si vous voulez me dire par quoi on commence, le chantier avancera et nous pourrons discuter en travaillant. »Giselle est vêtue d’un pantalon et d’une veste de survêtement, chaussée de basquets. Dessous la veste, on devine un corsage léger mais pas de soutien-gorge. Sa poitrine généreuse tend le tissu d’où les pointes des ses seins font deux petites saillies. Ses cheveux, mi-longs, châtains clairs, sont retenus par un bandeau. Ses yeux verts-gris lui donnent un regard rieur et avenant. Elle est plutôt grande, d’allure sportive.Tout en parlant, j’assemble des étagères qu’elle garnit en vidant les cartons de cassettes et autre matériel vidéo.Bien entendu les sujets de notre conversation tournent autour du sexe. Chacun de nous s’exprime librement, cite des exemples vécus, entendus ou lus. A mesure que le temps passe, nous oublions toute pudeur réelle ou fausse. Vers onze heures, Giselle propose de faire une pause café. Dans un coin, sur une table il y a cafetière, sucre, tasses, cuillères, bref, tout ce qu’il faut. Elle met en route la cafetière, prépare deux tasses. En attendant que le café se fasse, elle allume un poste de télévision équipé d’un lecteur de cassette. Dès les premières images, je vois qu’il s’agit du film pornographique que j’avais loué.-«J’ai déjà visionné quelques uns de ces films. Vous allez me dire ce que vous n’aimez pas. »Nous nous asseyons côte à côte, devant nos tasses. Accoudés à la table nous regardons et commentons... Malgré notre bonne volonté et nos promesses, nous ne sommes pas en bois... Nos regards se croisent. Nos sourires sont de plus en plus expressifs, nos mains se touchent plus que nécessaire... Petit à petit, nous nous sommes rapprochés... Nous nous retrouvons enlacés, soudés par un baiser long et passionnel. J’ai une main qui s’égare sur sa poitrine, l’autre sur une des ses cuisses. Elle a un de ses bras qui fait le tour de mon cou, la main de l’autre se pose sur la bosse de ma braguette. Nous nous caressons langoureusement. La veste de survêtement est vite enlevée, suivie du corsage. Sa poitrine est libre de tout soutien, et je peux dire qu’elle n’en a pas besoin. Ses seins son fermes, dressés par l’excitation. Les tétons pointent fièrement au milieu de leurs aréoles brunes. Ma bouche gourmande vient goûter ces beaux fruits. Entendant les gémissements de Giselle, je poursuis l’exploration de ce corps superbe. Très vite il ne reste plus que sa petite culotte pour cacher ce fruit que certain(e)s prétendent défendu... Elle n’est pas restée inactive. Je sens mon pantalon glisser le long de mes jambes vers le sol. Une main baladeuse malaxe mon service trois pièces. Verge et testicules sont massés délicatement. Mon érection est au maximum, à la limite de la douleur. Je me retiens d’éjaculer. Je passe un pouce derrière l’élastique de la culotte, de chaque côté du bassin. Je me baisse en entraînant ces quelques grammes de tissu jusqu’à ses chevilles. En passant j’embrasse sa toison drue et saturée de cyprine. Je sors la langue pour la passer entre les lèvres brûlantes et gonflées de ce sexe offert. En me relevant, j’attrape Gisèle, la soulève pour l’asseoir sur la table. Cuisses écartées, elle est à bonne hauteur pour subir un cunnilingus dans les règles de l’art. Très vite je sens monter son plaisir. Elle râle de plus en plus fort, respire de plus en plus vite, pose ses mains sur ma tête pour bien l’appuyer sur son bas-ventre. Mon nez est écrasé sur son pubis velu. D’un coup de langue, je découvre son clitoris pour le prendre entre mes lèvres et le téter comme un bébé affamé. Le résultat ne se fait pas attendre. D’un long cri elle manifeste son orgasme. Tout son corps vibre sous les spasmes de la jouissance. Quand elle retrouve son calme, elle me regarde droit dans les yeux et me dit : « Merci... Je ne croyais pas que c’était possible... Je ne croyais pas que c’était si bon... C’est la première fois que je joui autant... Encore merci... »Si Gisèle est comblée, je reste sur ma faim... Je passe mes mains derrière ses fesses, la tire vers moi, présente mon sexe devant sa vulve dégoulinante. En descendant de la table, elle s’empale sur ce pieu du bonheur. Soutenue par mes mains, ses pieds ne touchant pas terre, nos coordonnons nos mouvements de va-et-vient pour arriver au sommet du plaisir. Nous l’atteignons ensemble dans une explosion qui nous secoue dans des mouvements incontrôlables et incontrôlés. Nos corps s’apaisent lentement pendant quelques longues minutes. Nous sommes toujours enlacés à nous embrasser passionnément, sans parole.Avant de reprendre notre travail, Gisèle me remercie encore de cette étreinte passionnelle et violente...Nous finissons l’emménagement et le nettoyage de l’arrière boutique tout en parlant. Le week-end fini, nous sommes retournés chacun à nos occupations. Nos chemins se sont croisés encore quelques fois. Gisèle à repris goût à la vie de couple avec un client qui a su lui donner le bonheur qu’elle mérite...
Petikokin
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