On marche depuis déjà dix minutes sans que Matthew veuille me dire où on va. J’aurais pu tout simplement rentrer chez moi pour travailler mais je sais que ce qu’il a derrière la tête vaut le coup de le suivre. Et il n’a pas encore joui, sa gaule est encore visible à travers son jeans. Les restes de ma propre jouissance persistent entre mes jambes, la couture de mon jeans stimule mon clitoris sensible. Aller, dis-moi où tu m’emmènes. Tu verras bien assez vite, me rabroue Matthew.On marche dans les rues résidentielles d’Edinburgh, croisant quelques rares passants. Mais au loin, je vois une silhouette qui se rapproche de nous sur son téléphone. Matthew l’a vu, lui aussi, c’est parfait. Je profite du fait qu’on marche et qu’il fait plus attention à la route qu’à moi pour passer furtivement ma main sur la bosse dans son jeans.A voir ses yeux grands ouverts qui me scrutent, interrogatifs, je comprends qu’il ne s’y attendait pas. Qu’est-ce que tu fais ??Je hausse les épaules comme si je venais juste de lui enlever une feuille sur son manteau. Tu m’avais dit vouloir le faire en public. Faudrait savoir. Mais En vrai, pourquoi pas.Il jette un rapide coup d’il dans la rue avant de me plaquer contre un mur. Ses yeux bleus plongent dans les miens alors qu’il prend ma main est la force à toucher son membre, seulement séparé par le tissu bleu. Regarde l’effet que tu me fais. Si j’avais pas une autre idée en tête, je te ferai t’accroupir pour me prendre jusqu’au fond.Pourquoi ses mots me font mouiller d’un coup ? J’ai joui il y a seulement dix minutes et pourtant, ma respiration s’est de nouveau accélérée. Mais je ne vais pas le laisser gagner aussi facilement. Je rapproche mon visage du sien et je lui demande, avec un air de défi : Ah ouais ? Montre-moi alors.Est-ce qu’il a le cran de jouer à ce jeu ? Il en a envie, ça c’est sûr. Mais ses yeux vérifient la rue. Il y a toujours quelques personnes, ce qui rend la chose impossible. Et merde !Matthew vient me mordre la lèvre inférieure avant de s’éloigner de moi et de continuer sa route sans m’attendre. Pendant l’espace d’une seconde, j’ai cru qu’il allait vraiment le faire. Il me faut reprendre ma respiration avant de le rejoindre. Il a accéléré le pas et je dois presque courir après lui pour le rattraper. Pourquoi on court ? je demande, essoufflée. Tais-toi et suis-moi.Je le vois fixer un point devant nous. Il me faut plisser les yeux pour enfin comprendre ce qu’il veut. Depuis tout à l’heure, on suit la dernière fille dont j’ai du inventer la vie sexuelle. Le puzzle se complète rapidement dans ma tête et je m’exclame, suspicieuse : Tu ne veux quand même pas la baiser ?!? C’est une inconnue. Arrête de dire n’importe quoi, je ne vais même pas la toucher.Il ralentit le pas en voyant la fille glisser sa clef dans la serrure d’une porte et rentrer dans le bâtiment. Une fois qu’elle a poussé la porte, il se précipite à sa suite juste avant que la porte se referme. On ne peut pas rentrer, je proteste dans un murmure. On profite juste que c’est ouvert pour rentrer voir notre ami, réplique-t-il avec un clin d’il.Pénétrer dans un bâtiment sans la permission, ce n’était pas l’idée que j’avais d’une baise. Pourtant, je le suis dans le dédale d’escaliers.
Salut, comment tu vas ?J’entends la voix de la fille à l’étage supérieur. Une voix masculine lui répond puis une porte claque. Matthew s’arrête devant une porte et y colle son oreille. C’est ici. Mais de quoi ? je demande, mon impatience se faisant sentir. Que la fille est rentrée. On va pouvoir savoir si ton imagination avait raison.Je le regarde en croisant les bras sur ma poitrine. T’abuses vraiment. On aurait pas juste finir dans ma chambre au lieu de suivre des inconnus ? Me dis pas que ça t’excite pas de savoir s’ils le font dans la pièce d’à côté. C’est pas la question. On n’aurait pas du rentrer sans permission. Laisse-moi juste voir s’ils le font, j’entends des rires. Il va bientôt la mettre dans son lit. Tu penses qu’elle est plutôt levrette ou amazone ?Déçue, je m’adosse contre un mur. Sauf que ce mur ne me soutient pas et je me sens tomber en arrière. Le temps que je comprenne ce qui se passe, je me retrouve assise sur le cul, dans le hall de l’appartement d’à côté. Layla, ça va ?Matthew rigole pendant qu’il m’aide à me relever. Je me frotte les fesses qui ont amorties ma chute. Pourquoi elle est ouverte cette porte ? C’est dangereux, je me plains. T’es une génie, tu sais ça ?Mon ami affiche un grand sourire et pénètre dans l’habitation. Matthew !!!Je regarde discrètement autour, mais personne n’est là pour voir qu’on rentre chez des inconnus. Le géant qui m’accompagne ouvre rapidement chaque porte, certainement pour vérifier qu’il n’y ait personne dans l’appartement. Il se dirige ensuite vers la pièce du fond, qui s’avère être une chambre. Viens écouter, les murs sont fins ici, murmure-t-il en me faisant un signe de la main.C’est pas possible, il me fera vraiment faire n’importe quoi. Je colle mon oreille au mur et remarque qu’il avait raison. La fille rigole très fort aux blagues du gars. Ses rires sont de temps en temps remplacés par des sons de baisers. Je suis un peu déçue de voir à quel point mes talents de voyeuse sexuelles sont mauvais mais à voir la tête que Matthew fait, je m’en contente bien.Il me regarde en se léchant les lèvres de satisfaction. Le couple de l’autre côté du mur s’est déplacé sur le lit qui grince très facilement. Je n’entends pas toute la conversation mais grâce aux bribes de phrases, je comprends que les seins de la fille sont très bien traités, ce qui frustre un peu les miens. Je devine mes tétons qui pointent à cette mention. Matthew est aussi intrigué, son regard fixe ma poitrine avec insistance. Leurs vêtements vont rejoindre le sol à une vitesse déconcertante et après des préliminaires bien rapides, le lit se met à grincer. Je ne sais même pas ce qui est le plus surprenant entre un lit qui grince à chaque mouvement ou le mauvais traitement du mur à chaque coup donné. Virginie, t’as encore oublié de fermer la porte à clef.Matthew et moi nous redressons à l’unisson en entendant des voix dans l’appartement. Les propriétaires viennent de rentrer et on ne peut pas s’échapper. Du troisième étage, la chute serait mortelle et elles bloquent la seule issue. Je ne vois qu’une possibilité et malgré les protestations de mon ami, je le pousse dans l’armoire avant de refermer la porte derrière nous. Avec les vêtements pendus, on peine à trouver une position confortable. Et avec sa taille, Matthew est obligé de s’asseoir. Chut, tu vas les alerter.Il m’attire par les hanches contre lui et je me retrouve assise à califourchon sur ses genoux, mes seins dans son visage. Je vois qu’il se retient de les toucher. Il ne manque que la bave au coin de sa bouche.Des bruits de pas nous font tourner la tête quand quelqu’un pénètre dans la pièce. Oh Virginie, ils ont recommencé. Ca me donne des idées, dit l’autre d’une voix sensuelle. Enlève-moi voir ce T-shirt.Je lance un regard alarmé à Matthew. On se trouve dans le placard d’inconnues et elles vont baiser maintenant ?? La situation semble l’amuser car il commence à m’embrasser dans le cou et à caresser mon ventre sous mon T-shirt. Je n’ose pas protester de peur qu’elles m’entendent.Une des deux femmes gémit et la situation me fait mouiller encore plus. Laisse-moi te débarrasser de ça.Un vêtement cogne contre la porte de l’armoire où on est cachés et je dois retenir mon cri de surprise. Hmm c’est trop bon, continue, prononce la deuxième voix.J’imagine que la femme est complètement nue et que sa partenaire lui donne un cunni. Sa langue commence doucement à goûter sa cyprine, à la fois douce et mielleuse. Une main vient se poser sur sa tête pour qu’elle ne puisse pas s’échapper du bon traitement infligé. Entre ça, le lit qui grince, les gémissements dans l’appartement d’à côté et les mains de Matthew qui viennent d’attraper mes seins pour les lécher et les sucer, je suis obligée de me mordre le poing pour ne pas qu’on m’entende gémir. Ca t’excite avoue, murmure Matthew au creux de mon oreille.Oui, ça m’excite beaucoup. J’ai joui il y a même pas une heure et j’ai à nouveau envie. Mais je n’ai pas envie de lui donner cette satisfaction alors je lèche son lobe d’oreille avant d’embrasser sa mâchoire et son cou, lui soutirant des petits gémissements. Mes mains se font baladeuses aussi et passent sous son T-shirt pour aller caresser son torse avant de s’attarder sur ses tétons. Je les frôle, les pince doucement. Sa respiration se fait plus saccadée dans mon oreille et il me rend la pareille. Aucun répit n’est accordé à mes seins qui se font lécher, mordiller et malaxer. Assieds-toi sur moi, que je prenne soin de cette chatte en chaleur, dit la femme qui se faisait lécher jusque-là.Rien que d’imaginer la scène, ma bouche se fait plus demandeuse de sensation. Je laisse donc le torse de Matthew vacant pour mouiller mon pouce et caresser sa queue tendue au maximum. Il ne peut pas se retenir de gémir à ce contact. Mais ça ne fait que commencer. Je couvre son gland de salive et caresse la couronne avec mon pouce. Puis c’est au tour de sa queue de recevoir le même traitement. Vite, elle se trouve entrainé dans des va et vient dans ma main qui peine à en faire le tour. Excité au possible, Matthew déplace sa main le long de mon ventre pour s’immiscer dans ma culotte mais cette fois, je ne lui en laisse pas l’occasion. J’ai une autre idée en tête. Je me contorsionne pour me mettre à quatre pattes et me penche pour approcher sa queue de ma bouche.Dans l’obscurité, je ne vois pas bien sa taille mais je me doute que je vais avoir du mal à tout prendre en bouche d’un coup. Ma langue donne un petit coup sur son gland puis s’arrête. Malgré le bruit que les autres font, je perçois sa respiration tendue et plus rauque. Un autre coup de langue et je rentre sa queue au fond de ma gorge.La surprise tire un cri à Matthew qu’il n’a pas pu contrôler. T’as entendu ça, Virginie ?Le couple s’est arrêté dans leur élan. Elles vont nous trouver et appeler la police parce qu’on est rentrés chez elles sans permission. Je me redresse en toute hâte et dis : A trois. Un, deux, trois.Je pousse la porte et entraine Matthew derrière moi. Les deux femmes crient sans pour autant bouger. En même temps, elles doivent être surprises de voir une fille les seins à l’air et un mec avec la queue bandante sortir à toute vitesse de leur armoire. On s’enfuit en toute hâte, nous rhabillant dans les escaliers. Aucun bruit de pas derrière nous nous informe qu’on est suivit. Pourtant, on poursuit notre course jusqu’à arriver quelques rues plus loin. Les mains sur les cuisses pour souffler, je m’arrête, suivie de près par le grand roux. On reprend notre respiration mais en se regardant, on commence juste à éclater de rire. C’était encore mieux que dans mes rêves. Tu vas me le payer, je rigole, incapable de m’arrêter. Pas tant que tu n’as pas fini ce que tu as commencé.Je ne vais pas mentir, maintenant que j’ai goûté à sa queue, même rapidement, j’en veux plus. Okay mais cette fois, c’est à moi de t’emmener quelque part.
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