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Mon éducation de soumise.

Chapitre 3

Semaine 1, Lundi

SM / Fétichisme
La première chose que je fais le lendemain, c’est de lui écrire le message suivant :Bonjour ArthurJe veux te remercier pour cette soirée. Cela a été une vraie révélation pour moi. J’ai eu peur au début avec toute cette mise en scène et notamment le fait d’avoir les yeux bandés. Ma peur s’est vite estompée quand j’ai su que ce n’est pas moi dont tu allais t’occuper. Sache que peu d’hommes m’ont fait jouir. Toi tu as réussi 3 fois et sans même me toucher. La première fois quand j’ai imaginé cette douleur mêlée au plaisir de recevoir des coups. La seconde quand j’ai entendu l’effet que lui a fait ton cunni. Et la dernière lorsque tu as touché délicatement mes cuisses, mon intimité et que tu as déchargé ta semence sur mes seins au lieu de ceux de ta soumise. Je ne sais pas jusqu’où je peux aller pour te satisfaire ni même si ce statut de soumise me convient vraiment. En revanche, je sais que je suis prête à essayer.
Alors que je passe ma matinée à me remémorer la soirée d’hier, on sonne à ma porte. J’ouvre et salue le livreur qui me tend un petit colis. Je l’ouvre et découvre dedans un plug anal, un gode et un morceau de tissu long. Plusieurs questions me viennent. Comment a-t-il eu mon adresse ? Comment il sait que je veux passer un nouveau cap alors que je viens juste de lui écrire ce message ? Est-ce que ces objets me sont bien destinés ? Je me permets donc de lui écrire de nouveau.
[SMS]> Bonjour Arthur j’ai bien reçu ton colis de ce matin> Est-il bien pour moi ?> Comment as-tu eu mon adresse ?> Qu’est-ce que je suis censé faire avec ces objets ?
Peu de temps après, je reçois les réponses à toutes ces questions.
[SMS]< Bonjour salope< Tu veux aller plus loin, on commence donc maintenant.< Oui ces petits bijoux sont bien pour toi.< La façon dont j’ai eu ton adresse ne te regarde pas et je n’ai pas de compte à te rendre.< A partir de maintenant, tu as obligation de me vouvoyer c’est compris ?< Ton premier ordre est de me faire une jolie photo avec le gode en main et ton visage sur la photo.< Tu as deux heures.< A plus tard.
Je lui réponds timidement que j’ai compris, même si une partie de mes questions reste sans réponses.
Je reste un peu interloquée par notre échange. Pourquoi ce changement de ton ? Pourquoi subitement le vouvoyer ? Est-ce qu’il me teste ? Ai-je vraiment envie de cela ? J’ai besoin de réponses.[SMS]> Re Bonjour> J’ai du mal avec le vouvoiement> Mais j’ai encore quelques questions< Lesquelles ? Je ne suis pas assez clair ?> pourquoi ce changement de ton et de vocabulaire ?> est-ce un test ?> comment as-tu su pour mon adresse ?< Tu veux être traitée comme une soumise ? C’est comme ça que je dresse ma future chienne.< Ce n’est pas un test, tu es libre d’arrêter quand tu veux. Mais je sais que tu ne le feras pas.< Pour ton adresse, j’ai ma méthode, mais c’est bienveillant et pour pas que tu tombes sur n’importe qui.< Maintenant, obéis, le temps passe vite. Et n’oublie pas, tu me dois le respect donc plus de tu.< Je me fais bien comprendre ma salope ?> Oui monsieur
J’ai l’esprit embrumé, ce trash talk et ce ton ferme me déstabilisent et à la fois, cela m’excite énormément. Il met la barre haute directement pour que je sache à quoi m’en tenir, je pense. Le coup de mon adresse me perturbe encore, ce serait fou qu’il connaisse même le chauffeur de taxi qui m’a récupérée hier soir. Je décide de ne plus penser à tout cela et de me mettre dans de bonne disposition pour prendre cette photo.Je vais faire une toilette légère, je me coiffe et me maquille légèrement pour apparaître sous un meilleur jour. Je vais dans ma chambre, j’essaye de trouver l’angle qui me met le plus à mon avantage. Je prends déjà quelques photos sans le gode, puis j’en prends une avec le gode. Ce n’est pas un exercice facile du tout, les photos ne me plaisent pas, donc je doute qu’elles plaisent à Arthur. Je décide finalement de m’allonger sur le dos, la tête de trois quarts et de poser le gode contre ma joue. Je prends cette photo, je la retouche légèrement avec un filtre pour paraître encore plus à mon avantage.Elle me plaît, je décide donc de lui envoyer la photo accompagnée d’un petit mot qui dit : « test réussi ? »Pour dire vrai, j’ai apprécié de faire cette photo, le côté un peu coquine correspond à ce que j’ai envie d’être. Mon côté timide a toujours pris le dessus et je n’aurais pas osé faire ce genre de photo avant. J’appréhende quand même sa réaction et j’espère que cela va lui plaire.Je reçois sa réponse quelques minutes plus tard.
[SMS]< C’est bien, bravo, tu as saisi ce que je veux.
Il m’explique ensuite que ce n’est que le début. Qu’il me demandera des photos, vidéos et vocaux tous les jours de la semaine. Il m’explique également que samedi, il veut qu’on se voie et que je prévois toute ma soirée. Qu’avant ça, il faut que je fasse un test de dépistage complet MST, VIH, que je lui envoie et qu’il fera de même de son côté. Il me donne également l’ordre d’avoir constamment le plug et le gode dans mon sac, et qu’il peut me demander des photos de l’un ou de l’autre comme preuve que je l’ai bien avec moi. Il me dit enfin qu’il me laisse un peu de répit aujourd’hui et demain, mais que dès lundi, j’ai intérêt à être une salope obéissante.Lundi matin, je file me préparer pour aller au travail. En même temps que mon café, j’allume mon téléphone et je découvre un message d’Arthur.
[SMS]< Bonjour femelle< Aujourd’hui, je veux une photo de tes mamelles entre onze heures et midi, pas une minute de plus< Le gode et le plug ne doivent plus quitter ton sac à main, je peux vérifier à tout moment.< Tu as bien compris ?< Bonne journée ma pute et fais attention à toi.
C’est vrai, je suis sa pute ? Ce qui est sûr, c’est que je ne laisse personne me parler comme cela d’habitude.Il y a cette répulsion et cette puissante attirance qui se mélangent. Je ne suis pas encore partie que je donne déjà à plein de choses, cette photo, est-ce que je dois vraiment prendre le gode et le plug ? Que va-t-il faire si je ne l’ai pas ? Est-ce que j’ai vraiment envie de prendre le risque ? Je m’imagine déjà punie à quatre pattes, avec une cravache qui s’abat sur mon cul.
Ces pensées m’excitent tellement que j’ai envie de me faire plaisir, il me reste du temps, je file donc à la salle de bain.Je me pose sur la baignoire, jean et string baissés, et je commence à faire des va-et-vient avec le gode. Je sens l’excitation monter en moi, plein de pensées me traversent l’esprit. J’accélère le rythme jusqu’à cette explosion. Je prends cinq minutes pour récupérer. Je suis complètement folle, jamais je ne fais ce genre de chose avant le travail, et je suis loin de me toucher tous les jours. Je me rhabille et je file au travail.
Mon esprit est embué par la photo qu’Arthur exige de moi. Je n’ai pas forcément choisi la meilleure tenue pour cela, avec ce chemisier à col rond. Mon travail passe même parfois au second plan tellement j’y pense. Je ne vais quand même pas faire ça à mon poste de travail dans notre Open Space. J’arrive à me reconcentrer pendant assez longtemps jusqu’à cette petite alarme. Il est onze heures, je dois songer à essayer de faire cette photo. Je finis donc mon travail en cours et je fais une pause avant de prendre mon courage à deux mains.
Je me dirige vers les toilettes, ce sont des toilettes mixtes, avec deux rangées de lavabos et plusieurs cabines de toilettes.Je me glisse dans l’une d’entre elles, en vérifiant que personne ne me voit. Je me mets sur les toilettes, je lève mon chemisier et je retire mon soutien-gorge. C’est vraiment un exercice de tenir le chemisier d’une main, le téléphone d’une autre braqué vers ma poitrine. Je fais bien attention à ne pas mettre le flash, et je prends cette photo et je l’envoie. Je me rhabille très vite, je fais bien attention à vérifier que personne n’est dans les toilettes et je retourne à mon poste de travail.
J’envoie un message à Arthur pour savoir s’il est satisfait. Je me reconcentre sur mes diverses tâches jusqu’à la pause déjeuner. Je passe celle-ci à l’extérieur avec ma meilleure amie Romane ou Romy qui ne travaille pas très loin de moi. Je n’ose pas lui raconter mon épisode coquin de ce matin, et j’évite volontairement le sujet Arthur. En revenant au travail, je reçois ce message de lui.
[SMS]< C’est nul on ne voit rien, il n’y pas de lumière et on voit à peine tes mamelles de chienne.< Tu as jusqu’à dix-neuf heures pour faire mieux que ça petite pute ou tu seras punie< à ce soir.
J’accuse le coup, ce n’est quand même pas quelque chose que j’ai l’habitude de faire tous les jours. Sur le coup, je n’ai plus envie de lui faire cette photo après tout, ma photo correspond à ce qu’il demande, une photo de mes seins. Je passe le début de l’après-midi à ruminer et à penser à son message. S’il veut quelque chose de plus précis, il n’a qu’à le dire.Je décide de lui demander ce qu’il veut.
[SMS]> Qu’est-ce que je dois faire ?< Donne le meilleur de toi-même.
OK, cela ne m’aide pas beaucoup plus, mais je dois avouer que j’ai fait l’autre photo à la vite par peur que quelqu’un me voie où me surprenne. Je continue donc à travailler plus tard qu’à mon habitude en attendant que l’Open Space se vide.
Lorsqu’il ne reste plus que trois ou quatre collègues, je retourne aux toilettes. Il veut que j’ose, c’est ce que je vais faire. Je vais dans une cabine, je dégrafe mon soutien-gorge, je défais tous les boutons de mon chemisier et j’allume l’appareil photo de mon téléphone. Je mets l’option retardateur d’une durée de cinq secondes. Je pose le téléphone contre le lavabo et vérifie qu’il est bien cadré. J’appuie sur le déclencheur et je pose pour une photo test. Le résultat me plaît, c’est la bonne méthode. J’appuie de nouveau sur le déclencheur et cette fois, je me penche un peu en attrapant mes seins par en dessous pour bien les serrer. La photo se déclenche et je me rhabille tout de suite après. Je retourne à mon poste de travail et je regarde la photo. Je décide de ne pas la retoucher pour être le plus vrai possible dessus. Je l’envoie en lui rajoutant cette petite phrase. « A prendre ou à laisser ».
Je rentre chez moi, et je ne peux m’empêcher de regarder mon téléphone toutes les deux secondes en attente de sa réponse. Je décide de continuer à vaquer à mes occupations, mais je me demande quand même s’il va répondre ou si ma provocation est de trop pour lui. Sa réponse n’arrive qu’à vingt-deux heures, il me dit que ma poitrine est magnifique, que cette photo correspond parfaitement à ce que je suis et que son dressage va me permettre d’assumer le fait d’être sa salope soumise.
Je réponds simplement merci et mes pensées commencent à divaguer, je suis interrompue par un appel de Romy qui a des nouvelles fraîches pour moi.Fin de mon jour 1 de soumise, je suis épuisée, mentalement.
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