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Mon épouse et le médecin

Chapitre 2

2eme visite

Voyeur / Exhibition
Au club des voyeurs, il y a plusieurs écoles. Ceux qui aiment se cacher pour regarder, surtout sans être vus: les espions. Ceux qui veulent être là et bien là: les candaulistes. Ceux qui préfèrent qu’on leur raconte, qui s’en contentent, parce qu’ils aiment avant tout que vogue l’imagination. Seraient-ce des poètes ? Et il y a ceux qui aiment écouter, entendre, sans pour autant être présents. Des mélomanes, pourrait-on dire.

Notre ami Luc est tout sauf compliqué. Tous les jeux sont dans sa nature. Si les trous de la serrure n’ont pas sa préférence, c’est parce qu’il est myope et souffre un peu du dos. Mais pour le reste, tout ce qui pourrait contribuer à nourrir son imaginaire débridé serait agréable à ses yeux.

Mais Marie, me direz-vous, qu’en pense-t-elle ? A-t-elle tout de même son mot à dire ? Ou bien ne serait-elle là que pour satisfaire les fantasmes de Monsieur ? Pour être franc, Marie n’est pas de celles qui réclament, qui demandent la satisfaction de caprices extravagants. Elle aime plus que tout être l’objet du désir. Cela doit la rassurer, à la condition de conserver pour elle le privilège du choix: "ça oui, je veux bien, ça... Non, merci". Quand Marie dit OK, ce n’est jamais sous la contrainte, elle ne supporterait pas d’être forcée. Et Luc n’est pas du genre qui exige. Il demande, propose, suggère, mais laisse à l’épouse les clés de la décision. Il y a toutes sortes de couples coquins, voilà quelle a toujours été leur façon de fonctionner... jusqu’au moment où la maudite routine a pris le dessus.

Nous les avons suivis dans cette tentative de ranimer la flamme du désir, aidé par Marc, Docteur en médecine un peu libertin.

Luc a adoré voir son épouse baiser avec lui. Le moment fut finalement assez rapide, mais intense. Une première prise de contact, entre l’épouse à la libido un peu fatiguée, mais de bonne volonté pour la stimuler de nouveau ; et le toubib viril et comprenant la vie, acceptant de jouer le rôle écrit par le couple, et prêt à recommencer, il l’a clairement laissé entendre. Marc a risqué l’idée d’un détour par la case Hôtel, mais Marie était plus excitée par le cabinet médical. Celui-ci n’avait qu’un défaut, l’absence de canapé. Baiser par terre, ça peut avoir son charme. De là à en faire une habitude...

Heureusement, Marc a de la ressource. Un de ses bons amis est psychanalyste, et ouvert d’esprit. Il a accepté de mettre son cabinet à disposition, un soir, en échange peut-être d’une bonne bouteille ou d’une table étoilée. Le médecin a-t-il mis le psy dans la confidence, on ne sait.

Et le jeu pour une deuxième rencontre s’est organisé ainsi. Marc attendra dans le confortable cabinet du psy. Une bouteille de champagne mise au frais. Le psy a les moyens, son lieu de travail comprend une petite cuisine, ainsi qu’une salle d’eau, précision qui aura son importance. La rencontre pourra prendre selon leur inspiration, la forme d’un examen qui dérape, ou d’une rencontre plus classique amant/maîtresse. Mais, joie des connexions illimitées, le sac à main de Madame contiendra son smartphone, elle appellera juste avant de prendre l’ascenseur son époux, et celui pourra tout entendre, tandis qu’il attendra patiemment dans sa voiture garée à proximité. Comme un chauffeur mis à disposition de sa patronne. Et cela durera le temps qu’en décideront les amants. Ainsi Luc sera-t-il non pas soumis physiquement, mais moralement, aux caprices du Docteur et de l’épouse. Sa consolation sera de pouvoir tout écouter...
S’il le souhaite. Eventuellement en quasi stéréo, joies du Bluetooth disponible dans l’automobile conjugale. Le médecin fournira les préservatifs, le gel, des gants. La participation du spéculum gynécologique n’a pas été retenue. Mais dans son sac, Marie a prévu de son côté plug et sex-toy, capotes parfumées en cas de fellation prolongée...
Luc étant un vrai coquin, a proposé à sa femme de se rendre au rendez-vous avec une petite valisette comprenant d’autres éléments de lingerie que ceux qu’elle portera. Au cas où Marc serait inspiré par un jeu fétichiste. Marie est toujours partante pour ce genre de séquence. Etre habillée en femme de mauvaise vie stimule sa confiance. Elle a parfois du mal à oser, Marie. Mais lorsqu’elle est partie, faites-lui confiance, elle assure.

Vers 20h30, le véhicule du mari consentant cherche une place non loin de l’immeuble cossu du XVI arrondissement parisien. Par chance, il ne leur faut que deux tours de pâté de maisons pour en saisir une au passage. Dans la voiture, Marie est habillée de belle façon, robe décolletée boutonnée par-devant, un petit gilet de cachemire et foulard assorti pour ne pas prendre froid. Elle porte des bottes lacées noires, un manteau redingote qu’elle ne conservera probablement pas très longtemps. Luc n’a pas été autorisé à connaître les lingeries portées par l’épouse. Totalement libre de son choix, pour se sentir désirable. La petite valisette contient aussi deux ou trois culottes, dont une fendue, un string, un ou deux serre-taille ou porte-jarretelles, l’indispensable partenaire de la femme libertine. Un peu cliché, mais il faut savoir y céder. Etonnamment, elle a aussi glissé un collant voile, un autre de lycra. Il y a des amateurs.

Luc est au volant. Marie s’apprête à voler vers son rendez-vous. A-t-elle le trac, une boule au ventre, va-t-elle vaincre sa timidité?
— Je le connais, se rassure-t-elle. Je me sens en confiance... Et puis il a des manières douces et c’est un bon amant, si je me souviens bien. — Autorise-toi tout, dit Luc. On n’a qu’une vie.

Elle s’en va. Pour se tenir compagnie, le mari audio-candauliste s’est réservé un flasque empli d’un bon rhum brun de La Barbade. Il a toute une discothèque en ordre de marche sur le cloud, mais nous le savons, son désir est plutôt d’entendre et d’écouter. Il espère qu’au bout d’un moment, Marie oubliera qu’elle "est sur écoute", et qu’elle se laissera aller à exprimer aussi des envies, en plus d’être l’amante disponible pour le médecin attentif et prêt à la faire jouir. Luc se demande s’il n’est pas le plus traqueur des deux... Après tout, lors de la première rencontre, il était là, pouvait intervenir si le jeu tournait au vinaigre. Là, l’épouse est seule avec l’homme. Mais c’est une femme avisée.

Pour savourer pleinement pareille expérience, vue côté mari, il faut être sacrément cérébral. Très. Pour l’épouse, c’est une escapade adultère, un peu particulière parce qu’il y a la dimension "médicale", mais à cet égard rien n’a été envisagé, contrairement à la première rencontre. Il s’agit moins d’un jeu de couple partagé, qu’une évasion de la femme vers une infidélité acceptée par le mari.

A 20h45, le portable de Luc sonne via le réseau Bluetooth.
— Je suis à la porte, chéri. Je laisse allumé. Bon "film"!!— Amuse-toi, prends du bon temps. Fais bien l’amour. Ou baise. Comme tu voudras. Tu es ma Reine. Fais-le jouir !

Ce que Luc ignore, c’est donc la tenue de lingeries qu’a choisie Marie. Ce que Marie ignore, c’est que Luc a amené deux dictaphones enregistreurs (on n’est jamais assez prévoyant) pour enregistrer ce qu’il s’apprête à écouter. Il pourra si cela le mérite, réécouter l’histoire plus tard, à sa guise, en transcrivant les fichiers MP3 sur un CD.

Ce que vous ne saurez pas, naturellement c’est l’intégralité des échanges: d’abord courtois, puis plus détendus après une ou deux coupes de champagne. Puis les compliments faits par le médecin, proposant ses services "à la femme très sensuelle" qu’il a déjà rencontrée.

Luc lui, n’en perdra pas une miette. Par chance, la position du sac permettra une qualité d’écoute convenable, malgré un souffle assez fort sur les bafles de l’automobile, mais cela offrira un petit côté "pris sur le vif" assez plaisant.

Alors Luc pourra tour à tour imaginer...

Le médecin proposant à la patiente de faire plutôt un slow langoureux qu’un examen détaillé... Night in White Satin, indémodable classique.
L’épouse expliquant qu’elle continuera à le vouvoyer et l’appeler Docteur, car cela lui procure un petit soupçon de soumission à l’autorité.
La musique donc, et quelques mots sensuellement murmurés, bientôt remplacés par un silence lourd de sous-entendus. Baisers. Rires légers...
Des mots de l’homme: "je me souviens bien de vos seins. J’aimerais les revoir.
— Oui.
La robe qui se déboutonne devant.
Les soupirs. "Vous êtes un canon. Une belle femme sensuelle. Vous voir me fait bander.
— Vous aimez le rouge ? Je trouve que cela fait coquine. J’aime vos caresses docteur... — Allez-y.— Oh Oui. Humm caressez-moi là, aussi...— Votre queue elle a l’air dure...
Des mots crus, qui s’entendent, des soupirs. "Oh votre verge. Bien raide ! Ta chatte, tu mouilles. Une belle petite femme qui a envie d’une bonne baise.
— Oui... Envie de me faire sauter par vous...
Et puis derrière, les positions qu’on imagine, les gémissements, les propos du toubib, bougez bien le cul, bouge ta chatte. Tu aimes que je te traite un peu comme une salope ? Tu trompes ton mari, là. Tu le sais, non ?
Dans la voiture, Luc adore ce passage. Il a une petite place dans le scénar. Sa femme se fait baiser. Il bande ; il s’avale un gorgeons de rhum.
Il écoute.
— Suce-moi bien. Tu aimes le goût de ta chatte sur ma queue ? J’ai envie de te manger le cul.— Ne vous gênez pas.

Et ça dure comme ça ; à un moment, Luc se lasse forcément de les entendre. Il les laisse. Il coupe le bluetooth. Met l’enregistreur sur pose. Il se souvient que dans une précédente séance de candaulisme, assez ancienne, le moment qu’il avait préféré était celui où sa femme et l’amant s’étaient retrouvés seuls dans la salle de bains. Que faisaient-ils alors ? Il n’en savait plus rien. Il ne pouvait plus qu’imaginer. Alors il fait de même. Il les laisse à leur séquence. Il reviendra plus tard. Il se masturbe dans une petite culotte de sa femme qu’il a prise dans le panier à linge. Après l’avoir bien respirée, et léchée... Il jouit vite, et fort... La tête lui tourne un peu. Il reviendra après une petite demi-heure en état second. Il reprend la connexion Bluetooth.
— Ca me dirait bien de prendre une douche. — Oui, bonne idée. Je prends mon sac avec moi. Je reste en collants ?
Tiens, se dit Luc, il lui a demandé de mettre des collants ? Après avoir baisé?
— Oui, garde-les, ça m’excite encore plus. J’ai envie de frotter ma bite contre tes fesses sur le tissu, sous la douche.
Cette fois c’est clair, il la tutoie. La patiente est devenue maîtresse.
L’écho est plus important après deux minutes. Bruit d’une douche. Ils s’amusent...
Sans doute il lui savonne les seins, elle est en collant sous la douche, c’est bien, cela...
Elle parle fort, " allez-y frottez-vous contre mes fesses, vous bandez encore docteur, je vous fais bander, vous n’arrêtez jamais ?
Et lui... " je voudrais te voir pisser dans ton collant. Je voudrais voir ta pisse couler le long de tes jambes, fais ça pour moi, s’il te plaît.
Et elle, "ça tombe bien j’avais envie...

Luc vient de jouir une deuxième fois.
Et Marc, le médecin, perd son contrôle. " Tu es une vraie salope, exhibitionniste, cochonne. Ma main sur tes cuisses inondées de ton champagne...
Et elle, " léchez vos doigts, si vous voulez...

Ils ont encore joué une petite dizaine de minutes... Se sont embrassés. Puis séchés. Elle s’est rhabillée, lui aussi. Il lui a dit, " toi et ton homme, vous êtes le deuxième couple avec qui je suis en relation. J’ai gardé le contact avec l’autre. Mais c’était meilleur avec toi...
On reste en contact ?

OK... Merci pour le champagne. Oui, il faudra qu’on se reparle... Ils se sont dit au revoir, dire et redire comme c’était bon...
Dix petites minutes et Marie a rejoint la voiture.
— C’était bien, "le film"?— J’ai bien aimé! Et toi ?— J’ai eu quatre orgasmes et ça ne m’était jamais arrivé! Un silence malicieux, puis sur un ton de caprice... — Mais je ne sais pas si je te dirai tout !!!

(à suivre)
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