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Mon été outre-Rhin bien rempli

Chapitre 1

La rencontre avec Max

Hétéro
Cette histoire est inspirée de faits réels. Les noms ont été changés.

Et moi qui pensais que ce voyage en Allemagne me changerait les idées !Me voilà attablée dans un restaurant, les yeux bouffis et les lèvres pâles. J’étais entourée de mes oncles, qui en bons Allemands buvaient joyeusement leur bière. Je regardais autour de moi : que des sourires heureux, des bouches cerclées de mousse blanche, des éclats de rire, et bien sûr, de lourdes pintes qui se fracassaient contre les tables en bois. Si la joie avait une allégorie, ce serait bien celle-ci : je faisais face à la franche beuverie camarade des Germaniques. Tous les âges étaient représentés : exit les vieilles mamies françaises rances et râleuses et Wilkommen les superbes chevelures blanches de ces dames âges rieuses ; ciao les gosses insupportables et bruyants, Halo les petites bouilles repues.
Tous étaient aussi tranquilles que dans un tableau de Rubens. Mais moi, j’étais au plus mal. J’incarnais plutôt un personnage mal dégrossi d’un tableau de Brughel. Mon petit ami m’avait brutalement quitté par téléphone quelques mois plus tôt, et je ne m’en remettais toujours pas. Trois années passées à ses côtés avant de me retrouver jetée comme un vulgaire sac. Mon cœur était brisé, et je ne parvenais pas à dépasser cette humiliation. Alors j’avais tout naturellement décidé de profiter des vacances d’été pour m’aérer l’esprit et rendre visite à mes oncles au pays de Schiller. Mais le doux parfum des forêts allemandes ne parvenait pas à me détourner de mon violent chagrin d’amour. J’allais sur mes dix-neuf ans, et je me sentais comme l’une de ces amantes mythologiques délaissées, comme Arianne abandonnée par Thésée, comme Pénélope seule sans son Ulysse.
Mon oncle Bernd m’avait alors joyeusement recueillie en Allemagne. Je restais pour deux semaines. Le troisième jour, il vint me voir dans la chambre et dit « On va aller dîner au restaurant, tu vas te régaler ! ». Je suis d’ordinaire une jeune fille qui se fait coquette pour ce genre de sortie. Comme j’étudie en France dans une formation réputée difficile, je n’ai pas le loisir de m’apprêter au quotidien. Alors dès que je le peux, j’en profite pour sortir de ma chrysalide, et me transformer en beau papillon. Je ne suis pas forcément la plus gâtée du monde par la nature (1m63, taille assez fine, bonnet D, de simples cheveux noirs, de simples yeux noirs, rien d’exceptionnel...) mais j’ai pris conscience que j’étais capable de plaire quand je le voulais, à mon grand étonnement.
Bref. Ma tristesse était telle que je m’étais rendue au restaurant presque en guenille. Un simple jean délavé, un simple t-shirt gris, de simples baskets noires, les cheveux ébouriffés et le visage suintant la pitié. Je n’avais même pas pris l’effort de mettre un soutien-gorge !
— On va aller dîner au restaurant avec l’un de nos amis, Max. Il nous rejoindra là-bas.
J’avais beau savoir que j’allais rencontrer une nouvelle personne, un intime de la famille qui plus est, ça ne m’encourageait pas à au moins me débarbouiller et me brosser les cheveux.

Nous arrivons au restaurant tôt, et Max était déjà là. C’était un allemand aux boucles blondes, aux yeux très bleus, et à la petite taille. Il ne devait pas dépasser le mètre 72. Il affichait un large sourire et riait tout le temps. Avec son chapeau noir, il faisait penser à un être lumineux, un vrai petit farfadet des légendes allemandes. C’était vraiment quelqu’un d’agréable, il pouvait plaire à quiconque au premier regard. Il avait une joie de vivre, une présence, et un rire très communicatif. Je pris soin de lui serrer la main et non pas de lui faire la bise. J’étais en immersion en Allemagne tout de même ! Oublions les manières françaises. Il avait l’air surpris et se mit à éclater de rire, comme il savait si bien le faire.
Le repas s’éternisait et j’alternais entre « wow je suis en Allemagne et je mange au restaurant » à « bouhouhou mon cœur est aussi éclaté qu’un obus nazi ». J’avais une mine franchement désagréable, je n’inspirais aucune sympathie. J’étais blanche comme un linge et je ne mangeais rien. Mes oncles et Max, eux, semblaient vivre leur meilleure vie, ils ne faisaient que rire et échanger les vannes. Mais Max avait remarqué mon état déplorable :
— Tu ne manges pas ?— Je n’ai pas très faim.
Il me parlait en allemand et je lui répondais en anglais.
— Qu’est-ce que tu as ?— Rien, je suis juste fatiguée.
Et je lui adressais un sourire forcé. Le repas continua, puis mon cousin me regarda en souriant. Il avait 14 ans et semblait déjà très perspicace. On l’avait pris avec nous au restaurant.
— Tu ne remarques ? Me dit-il.— Hein ?— Mais t’as pas remarqué comme tu plais à Max ?
Interloquée, je l’envoyais balader
— Moi, plaire ? Tu ne vois pas mon état ? Ma tête ressemble à un plaidoyer pour l’euthanasie ! Moi 18 ans plaire à un homme ? Arrête tes sornettes et mange.
Ton plat. Alors il éclata de rire. Il riait à mesure que je fronçais les sourcils. Je relevais la tête et là, je constatais bien que quelque chose avait changé. L’atmosphère n’était plus la même. Mes oncles dînaient tranquillement en silence, et Max me regardait tan qu’ils pouvaient du coin de l’œil. Hors de question pour lui de se faire prendre à reluquer leur nièce ! Mais trop tard, apparemment ils l’avaient tous compris. Tous sauf moi. Une tension s’était créée, c’était électrique.
— Tu es grande, quel âge as-tu ? Me demanda enfin Max, après un temps.
Cette question s’accompagna d’un silence autour de la table.
— J’ai dix-huit ans, je ferai dix-neuf en fin d’année.— Dix-huit ans ! S’étrangla Max. Oh... — Qu’est-ce qu’il y a ?— Rien, mais je pensais que tu en avais plus... Tu en fais plus. Je pensais que tu avais quelque chose comme 23 ans...
Mon cousin s’esclaffa de rire, Max semblait extrêmement déçu, et mes oncles tiraient la tronche.
— Va te trouver une femme de ton âge maugréa Bernd, tandis que mon oncle Mark riait. — Et d’ailleurs Max quel âge as-tu ? Lui demandais-je.
Il se tut, rouge, puis réfléchit, et finit par lâcher
— J’ai 27 ans.
Mon cousin se mit à se tordre de rire :
— Menteur ! Tu en as 31 ans !
Max venait de se faire démasquer. Il semblait se dire qu’il était trop vieux pour moi.
C’était incroyable pour moi, c’est la première fois que je suscitais l’intérêt d’un homme. Je ne parle pas d’un petit minet de 18 ans, mais bien d’un homme. Un trentenaire. Alors je regardais plus attentivement Max. C’est vrai qu’il était plutôt bel homme. Je me demandais ce qui se cachait sous sa chemise, quelle sensation ce serait que de m’y blottir... Je n’ai fait que le regarder tout le reste du repas. Cette rencontre inattendue m’avait excité, je ne faisais que commander du vin.
— Wow, ça se voit que tu viens de France ! Dit-il en éclatant de rire.
Avec le rouge, je me sentais plus belle, plus désirable. J’en oubliais même mon accoutrement déplorable et mes mèches poisseuses. Qu’est-ce qui pouvait bien l’attirer chez moi ? La courbe de mes seins ? La forme de mes lèvres ? Mes mains ? Ça cogitait ferme dans ma tête, jusqu’au moment de dire au revoir.
— Allez, dis au revoir à Max, on doit rentrer maintenant...
Max était assis sur sa chaise, j’étais debout face à lui. Il prit ma main, et me regarda dans les yeux. Il la caressait, il la prenait des deux mains, jouait avec. Ces yeux-là... ils voulaient tout dire. C’était un « je te désire ». Sous le regard inquisiteur de Bernd, il finit par baisser le sien, et, finalement, me baisa la main. Mon oncle Mark était mort de rire, mais sûrement pas Bernd.
— Aller rentre maintenant Max, je crois que tu as bu bien trop de bière.
Ce baiser était trop beau. C’était doux, c’était bon. Je le voulais éternel, et surtout ailleurs. Sur mes seins, sur mes hanches, sur ma...
— Aller maintenant on démarre !
Mon oncle me tira de mon délire. C’était retour à la maison. Je regardais la voiture de Max s’éloigner. Il s’éloignait mais je savais que son désir m’appartenait, qu’il était mien. J’étais toute mouillée, ce simple baiser m’avait complètement bouleversé, je mouillais sans le laisser paraître une seconde, honteuse, en la compagnie de mes pauvres oncles et de mon cousin si jeune. Je me tortillais de désir dans mon coin. Je cachais comme je le pouvais mon teint soudainement empourpré, et surtout mes tétons, durcis par le regard de fauve de Max.
— Quelle tête de linotte celui-là, fit soudainement mon oncle Bernd. Il a oublié son chapeau sur la table. Il viendra le récupérer un autre jour. Bon, on le prend, il viendra le récupérer demain à la maison.
Mon cousin, hilare, me fit un clin d’œil :
— Ça veut dire que tu vas le revoir ! Haha je me demande comment tout cela va se finir...
Oh... je vais le revoir...
A suivre...
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