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Mon fils, cet étalon.

Chapitre 9

Inceste
Le serveur se joue de nous et de notre patience. Il enlève enfin son boxer, signe de sa pause. Il vient vers nous et nous snobe. Le p’tit con. Il va voir ce que sont capables deux couguars en chaleur. On le suit, il passe à la douche et se dirige vers le hammam. Il s’assoit sur le banc en pierre et ouvre largement ses cuisses. Il a le sexe tendu. Il est entièrement épilé des pieds au torse. Magnifique objet sexuel vivant. Il se pose sur ses avant-bras. Toi, mon coco, tu vas morfler. Coralie part à l’attaque. Elle lui bouffe d’entrée sa bite. Ça doit la changer de mon fiston. Je me mets à lui gober les couilles et les lui mordille.
— Putain de salopes... Argh...
Je me régale à tirer ses bourses vers le bas. Coralie bave sur cette bite, elle la viole. Elle s’amuse entre gorge profonde et jeux de langue sur le frein. Elle a été bien initiée par mon ex et son mari. On lui taille une pipe à deux bouches. On sent sa queue palpiter. Il va craquer. Coco le prend encore une fois en bouche, je parcours le long chemin qui sépare le bas de son sexe et de son anus. Ça y est, c’est l’apothéose, il décharge tout ce qu’il a dans la bouche de ma petite chérie. Je vais lui lécher la commissure des lèvres pour récolter le trop-plein. Pendant qu’elle joue avec sa semence, je lui lave la queue. Je récupère tout ce que je peux, s’ensuit un baiser passionné pour se partager ce si précieux liquide. Le pauvre jeune n’en croit pas ses yeux. Il bande toujours comme un âne, ah, la jeunesse. J’ai envie d’une sodomie bien profonde, je me mets en position de levrette, Coralie a compris, elle vient m’humifier la rondelle.
Sa langue est agile et vicieuse, elle l’enfonce dans mon trou de balle. Elle le tire par la queue et lui dit :
— Vas-y, encule-la fort, elle aime quand c’est violent...
Le petit jeune se place, accroupi derrière moi, elle le fait se relever. Dans cette position que j’adore, il va pouvoir me pendre le cul à fond. Il pousse sur ma rosette qui cède, je sens son gland me pénétrer.
— Argh... Putain que c’est bon ! ! !
Elle le pousse par ses fesses pour que son pubis vienne claquer sur mon fessier. Il entame des mouvements amples et lents. Coco lui frappe les fesses, il a compris. Je sens son gland ressortir pour me fendre en deux à chaque poussée. Je jouis déjà, je l’insulte. Il me tient par les épaules et accélère le rythme. Coco me présente sa chatte et me plaque le visage sur cette dernière. Je la mange, la bouffe, la dévore. Le petit transpire comme un bœuf. Ça coule sur sa bite, sur mon cul et sur ma chatte. Je suis dans un état pitoyable, en sueur et la gueule détrempée des sécrétions de ma copine. Il me lime ainsi pendant bien quinze minutes avant de décharger tout ce qu’il lui reste dans les couilles. Je sens ses jets me tapisser mes boyaux.
— Salop, qu’est-ce que tu me mets... HAN, OUIIII...— HONNNN, Salope, tu m’as vidé...

Je lui masse sa teub avec mon sphincter pour en tirer la dernière goutte. Il tombe sur mon dos, m’entraînant dans sa chute. Il est lourd, ça fait du bien de sentir son corps coller au mien. Il m’embrasse dans le cou, toujours fiché en moi. Coralie me regarde.
— Qu’est-ce que tu es belle quand tu deviens chienne et que tu jouis sans retenue, ma belle salope, dit-elle en m’embrassant à pleine bouche.— Bon, il faut que j’y aille, sinon on va me chercher, nous dit-il.
Il se retire et me dépose un bisou sur chacune de mes deux fesses.
— J’adore ton cul, il est très accueillant, poursuit-il, dommage que je suis obligé de partir bosser car j’aurais bien aimé défoncer celui de ta copine.
Il s’en va en nous faisant un petit clin d’œil. Je reste affalé, la tête posée sur les cuisses de Coralie. On se relève, j’allai sortir quand elle me bloque et me plaque face à la porte vitrée. Elle m’écarte les deux globes et aspire le sperme qui s’écoule de mon cul. La salope, elle va me faire repartir, mais elle s’arrête, se relève et partage. C’est salé, ce mélange de sperme chaud et de transpiration est... Hummm, un régal.Passage à la douche obligatoire. Nous retournons à notre table. Le jeune revient avec une bouteille de champagne et nous sert.
— Au fait, moi c’est Julien. On remettra ça ? — Coralie et ma copine Christine... On verra, mais je crois que ma petite amie est déjà d’accord.— Oui, mais la prochaine fois, je t’encule, lui dis-je, car avec une rosette comme la tienne, tu ne dois pas être puceau du cul.— Je suis bi, me répond-il avec un sourire coquin.— Tu vas souffrir, enchaîne Coralie, car on est deux.— Hummm, j’adorerai être votre objet, votre chose, votre soumis, nous répond-il en s’éloignant et en tortillant du cul.— Tu crois que Jéjé...— Je te coupe, si tu veux savoir si mon Jéjé se fait mettre, tu n’as qu’à le lui demander.
On rigole en sirotant nos coupes. Jérémie apparaît, exténué.
— C’est une folle du cul, une tarée...— Et cela te dérange ?— Non, non. Au contraire, je l’aime encore plus, elle est terrible ma future femme. Là, c’est repos, elle est en train de se gouiner avec les trois jeunes de tout à l’heure, elles ont verrouillé la porte.
Coco et moi, on éclate de rire. Je lui dis que je suis heureuse pour lui. Il s’approche de mon visage et sa langue caresse mes lèvres. Je sors la mienne et on entame un balai à ciel ouvert. Il rebande à fond, je le masturbe lentement. Coralie, avec sa discrétion qui la caractérise, lui demande :
— Tu t’es déjà fait enculer ?— COCO...— Laisse maman, cela ne me dérange pas. Non, je suis vierge. Mais... cela ne me dérangerait pas d’essayer.— Jérôme ! ! !— Bien quoi, il ne faut pas mourir idiot, tu te gouines bien avec Coralie. Je t’ai dit d’essayer... Et essayer d’enculer un mec... Oui, pourquoi pas.
Je suis stupéfaite de sa réponse et il a raison. Après tout, c’est son corps. Il repart après avoir bu deux coupes. Julien regarde partir mon fils avec un regard plein d’envie.
— J’ai ma petite idée de celui qui prendra la virginité de mon fils...— Je crois que j’ai la même.
On repart à rire comme des ados. On a encore baisé, mais cela ne rentrera pas dans les annales (c’est le cas de le dire), de notre folle soirée. Le plus frustrant a été un mec, la quarantaine, bien bâti grâce à la muscu, mais doté d’un tout petit pénis. On s’est contenté de le sucer. Il n’a pas éjaculé, ce pauvre garçon.Eva revient en traînant mon fils par la queue. On décide de renter dans nos pénates, mais Eva et mon Jéjé ne sont pas de cet avis. Ils nous disent qu’ils rentreront en taxi, que l’on ne s’occupe pas de la note, mon fils paiera. C’est à 04 h 00 du matin que l’on se retrouve toutes les deux sous une des douches du garage. On se savonne et on débriefe la soirée. Quel choc, on n’a même pas eu l’occasion de nous faire mettre par mon fiston.
— On aura l’occasion demain, me dit Coco.— Ton mari ne t’attend pas ?— Non, il part six mois au Brésil pour le boulot, me dit-elle d’un air désabusé.
Je la regarde intensément, amoureusement.
— Pourquoi tu ne viendrais pas à la maison ? poursuit-elle, les deux tourtereaux sont assez grands pour voler de leurs propres ailes. Qu’en dis-tu ?
Je suis choqué, embarrassé. L’idée de laisser mon Jérôme seul me dérange, et la petite chérie d’amour, que va-t-elle penser de moi ? Je confie mes craintes à ma copine.
— Au pire, il y a la chambre au-dessus du garage, maman poule.
Elle a réponse à tous mes problèmes. J’en parlerai aux deux petits et aux parents d’Eva dès demain. Pour l’instant, j’ai sommeil. On se love telles des chattes dans les bras l’une de l’autre. On a essayé de lutter pour attendre les enfants, mais en vain. On s’endort, le visage proche l’un de l’autre.
11 h 00, c’est l’heure qu’affiche mon radio-réveil. Je m’étire, embrasse Coco d’un chaste baiser sur les lèvres et me lève. Je suis surprise de voir Eva dans la cuisine en train de préparer quatre petits-déjeuners. Elle est nue, mais toute pimpante. Je la surprends en la prenant par la taille.
— Oh, fait-elle, vous m’avez fait peur !— Oups, pardon... lui répondis-je en l’embrassant dans le cou.
Elle frissonne et rigole.
— Arrêtez, vous me faites faire n’importe quoi...— Tu voudrais vivre avec nous ?
Ma question l’intrigue, mais un sourire se dessine sur ses jolies lèvres, sourire qui veut dire oui. Elle se retourne et m’embrasse.
— Quand ?— Là, maintenant. Mais avant, il faut que j’en parle à tes parents.— Mais ils s’en vont pour 15 jours, cet après-midi.— Je vais prendre ma douche et on fonce.
Elle est surprise, mais heureuse. Elle s’en va s’habiller en dandinant son gros postérieur. Une fois pomponnée, je laisse un mot à Jérôme et à Coralie. On part dans ma vieille mini, ce qui fait rire Eva.Cela fait quinze minutes que l’on roule. On arrive devant un charmant pavillon à la pelouse parfaitement entretenue. Eva saute de la voiture et crie :
— Maman, maman, je suis là... Je vais me marier... Je vais me marier avec Jérôme...
Un peu brut comme annonce, mais au moins, c’est fait. Elle saute au cou de sa mère et de son père qui restent interloqués. Je me présente comme étant la mère du Jérôme en question. Ils s’assoient et me posent mille questions sur mon fils, sur moi. Quoi de plus normal quand on va confier sa fille à un garçon qu’ils ne connaissent même pas. Je déride la maman en lui disant que je serais heureux d’accueillir sa fille durant leur absence. Eva, qui nous avait quittés, revient avec une lourde valise. Son père la prend à part et lui parle en italien. Je comprends à demi-mot qu’il est fier d’avoir élevé une fille si intelligente et gentille, il lui souhaite que du bonheur et l’embrasse sur le front. S’il savait. Sa mère est au bord des larmes, son mari la réconforte en la prenant dans ses bras.
— Elle a 25 ans, tu ne pouvais la garder éternellement pour toi, Giovanna. Je suis heureux qu’elle ait trouvé chaussure à son pied (il n’est pas loin de la vérité).

Elle regarde sa fille dans les yeux et lui administre une claque phénoménale. Tradition italienne, de Sicile plus précisément me précise le père. Ils se serrent dans les bras, moi je mets la "petite" valise à l’arrière de ma voiture, le coffre étant trop exsangue pour accueillir son bagage.Le retour chez moi est des plus silencieux. J’ai remercié les parents de leur confiance et j’ai même eu le droit à une bise de la maman, pour mes phalanges, une poignée de main destructrice du papa.On entre dans ma "maison", tout y est calme. Ils dorment encore d’un lourd sommeil. Tan pis, on déjeunera en tête à tête. Elle n’ose pas me regarder.
— Qu’y a-t-il ?— Non, rien... Mais on ne va pas vivre ici tous les quatre ?— Non, j’irai chez Coralie, son mari sera absent durant six mois. J’irai loger chez elle.— Vous nous abandonnez ?— C’est pas bien loin. Vous viendrez quand bon vous semble.— Mouais, Ça ne va pas plaire à Monsieur.— Bon, il y a une autre solution...— Laquelle ?— Je vous laisse l’appartement la semaine, c’est bien plus proche de l’université, et le week-end, vous nous rejoignez.
Elle explose de joie, se lève et vient m’embrasser à pleine bouche. C’est l’instant que choisit Coralie pour arriver.
— Hummm... J’ai loupé quelque chose ?
Je lui raconte la visite chez ses parents, la confiance qu’ils ont en moi et surtout la joie que ce fait Eva pour venir habiter à la maison et dans sa villa. Eva, la coquine, remercie Coralie en lui collant les lèvres sur la bouche. Coco la repousse en lui disant qu’elle allait se laver les dents et prendre sa douche. On part tous les trois dans un fou rire. On accompagne Coco sous la douche. On se met nus tous les trois. Le jacuzzi nous tend les bras, on s’y installe. On est bien.
— Tu sais que ton mec voudrait bien se faire enculer, lance tout de go la charmante Coco.— Je sais que tu lui as demandé hier soir. On se dit tout. Il n’est pas contre, mais c’est l’ambiance du club qui lui fera sauter le pas.— Le vil coquin. Il est accro au sexe ma parole, poursuivis-je, c’est normal après cette longue période de disette, il est en rut en permanence... Hihihihi.— Oui, j’en connais une qui ne va pas se faire prier pour se faire culbuter par son fils, me dit Coco, et sa belle fille.— Oui et je suis partageuse. Je t’en ferai profiter.— Et, HOOO. On parle de mon mec, là.— Excuse-nous, dis-je, mais tu nous le prêteras ?— On verra, on verra, bande de perverses.
On part dans une franche rigolade. Nos esprits retrouvés, on décide d’abandonner Jéjé à ses rêves et d’aller faire les boutiques dans le centre commercial tout proche. Nous sommes vêtus très légers et très courts. Les regards de ces messieurs en disent long.
— J’ai envie d’une queue, lançais-je tout naturellement, et vous ?— Vous êtes folles, dit la petite, mais je vous aime bien.— Où trouver l’étalon qui saura nous calmer ?— A ta maison, allons réveiller ce brave Tornado... (Le cheval de Zorro).— Nan, répond Eva, il doit se reposer et j’ai la dalle moi.
On entre dans la "Pizza-Paï". On fait un effet de dingue sur toute la gent masculine, il y a même des femmes qui nous matent avec envie. On commande. Pizza pour Coco et Eva, lasagne pour moi. On se fait déboucher une bonne bouteille de Chianti par un charmant serveur qui nous reluque tel un prédateur sûr de son coup. Coco remonte un peu sa jupe et écarte les jambes. Le petit ne sait plus où se mettre, mais ne lâche pas notre table, matant les cuisses de ma copine.
— Tu exagères, lui dis-je, tu les prends au berceau maintenant ?— Oui, et je lui fais un effet monstre.
Elle se lève et s’en va aux toilettes. Elle ne revient que dix minutes plus tard.
— Endurant le p’tit jeune.— Quoi, tu l’as...— Sucé, oui, dit-elle en s’essuyant la bouche avec sa serviette.
Eva est morte de rire, qu’elle est tombée sur deux grosses salopes et qu’elle a hâte d’apprendre de nous deux. Je lui fais un regard sévère, mais je n’y arrive pas, j’éclate de rire.Le petit jeune ne s’occupe plus de nous, probablement honteux de ce qui s’est passé dans les chiottes. On finit notre dessert et on repart arpenter la galerie marchande. Eva bloque sur une robe de mariage. Elle s’y voit déjà. Je l’entraîne par le bras. On est tout de suite prise en main par une vendeuse. Essayage de la robe, elle est à croquer (je vous la décrirais plus tard). L’essayer c’est l’adopter. Il y a quelques retouches à faire, il faut un délai de 15 jours. Évidemment, je l’offre à ma future bru qui m’embrasse devant la vendeuse. Elle me fait un petit clin d’œil avant de nous ouvrir la porte et me glisser à l’oreille.
— Vous avez de la chance d’avoir une petite amie aussi charmante, on en croquerait.— Pourquoi pas, on se reverra, j’en suis sûr.
Coco, qui était restée dehors nous interpelle, elle nous invite à boire un verre. Le petit café possède une terrasse où nous posons sacs et cabas ainsi que nos fessiers. La discussion dérape vite sur le sexe et Coralie propose que l’on repasse chez elle, elle "a des "trucs" à y prendre.
— Tu sais, Christine, mon mari est au courant de notre relation...— Notre relation ?— Tu n’es pas une partenaire comme les autres. Il a bien vu que notre complicité va bien plus loin que la simple amitié...— Oui, moi aussi mon ange. Je t’aime...— Depuis que j’attendais ça, me répond-elle en m’embrassant.— Heum-heum, les filles, je suis là...— Pardon, Eva, on t’a oubliée, dis-je en la serrant dans mes bras.— C’est pas grave, je suis heureuse pour vous deux.— Allez, on y va, dit Coco, ma Coco.
On repasse chez Coralie, son mari est sur le point de partir. Il me prend à part et me dit :
— Je sais que Coralie n’est pas un modèle de fidélité et qu’elle est amoureuse de toi. La seule façon de la garder, c’est de la laisser vivre son amour pour toi. Allez, ma belle, je dois partir. À dans six mois.— Pierre, t’es un mec bien... — Je sais, je sais...
Coralie revient et embrasse son mari et lui informe que je vais vivre ici pendant son absence. Il lui répond qu’il n’y a aucun problème pour lui et annonce qu’à son retour, nous aurons une discussion. Un petit clin d’œil en ma direction, un tendre bisou à sa femme, et un baiser sur la joue d’Eva qui rougit.On entend le bruit de la voiture s’éloigner. Coco, qui n’a pas perdu le moral, me montre sa chambre et le petit studio qu’occuperont Jéjé et Eva. Ensuite, la magnifique piscine où se sont passées des soirées mémorables. Eva est ébahie par la beauté du lieu, surtout le petit bar au milieu de l’eau. On y accède par un tunnel en verre.
— La vache, c’est magnifique ici ! ! !— Tu vois ce que tu loupes, l’hiver c’est couvert.— Bon, je vais en parler à mon mec.
Ensuite, Coralie nous entraîne dans son couloir et ouvre la porte qui donne sur un jacuzzi géant, plus moderne que le mien, il n’a que deux ans. Elle m’explique que le mien lui manquait et que son mari le lui a offert. Éclairage bleu, rouge ou vert, selon l’humeur du moment. Quatre douches, coin w.c. indépendant et coin massage. Ouais, je suis sûr que la table a plus vu des couples en train de baiser que de se faire masser.Eva craque, elle va en parler à Jérôme. Ils viendront aussi souvent qu’ils le veulent, lui dit Coco. Il est temps d’aller réveiller l’étalon.
Chez moi, c’est le calme plat, on va dans la chambre des petits, tout y est rangé, lit fait et la pièce s’aère tranquillement. Je vais voir dans la mienne, pareil... Tout est nickel, même mes draps ont été changés. Je reste sans voix. Je vais dans le garage, personne. Dans la cuisine, c’est le calme plat, tout lavé, on entend le léger vrombissement du lave-vaisselle.
— Salut m’man, salut Coco, bonjour ma chérie...— Jéjé, c’est toi qui as fait tout ça ?— Bin oui. Qui veux-tu ? Bébé, on a rendez-vous avec tes parents, ils nous attendent pour 19 h 00.
Il s’en va en sifflotant "Hé Ho Hé Ho, on rentre du boulot". On se regarde tous les trois, étonnés par tant d’entrain. On va dans ma chambre pour préparer mes valises. Jéjé, sur le pas de ma porte, s’étonne. Je lui dis d’aller nous attendre dans le salon.Je suis à côté de Jéjé et lui explique le départ de Pierre, l’offre que m’a faite Coco et de leur venue le week-end. Il est plus ou moins intéressé. Une lumière s’éclaire dans ses yeux.
— Et si on louait ici pour six mois ?— Ma maison à quelqu’un d’autre ? Certainement pas.— A papy et mamy, ça serait cool. Je pourrais les voir aussi souvent que je le désire. Et puis je verrais leur tête quand je leur annoncerai mon mariage.
Il pense à mes parents. Ce sont des gens gentils, avenants et prévenants, surtout avec leur unique petit-fils. Ils sont jeunes d’esprit, ils m’ont eu très jeunes, maman avait 16 ans et papa 20 ans. Ils s’aiment comme au premier jour et habitent près de bourge, un petit patelin loin de toute commodité. Je vais les appeler de ce pas. Je m’isole dans ma chambre, enfin, si on peut dire ça, puisque Jérôme m’a suivi.
— Appelle-les. Ça leur fera plaisir.
Il met le haut-parleur. Il s’ensuit une effusion de joie de la part de ses grands-parents, ils sont fous de joie quand Jéjé les invite à venir habiter près de Marseille. Mon père a dû prendre le combiné des mains de ma mère, il nous dit qu’il peut être là d’ici trois semaines. Il est vrai qu’ils louent un petit meublé, il n’y aura que les valises à faire, dire au revoir à leurs amis et régler l’administratif.Ma mère reprend le téléphone et dit :
— Je t’aime, ma fille.— Je t’aime maman...
Voilà une bonne chose de faite. Jérôme me prend dans ses bras et m’embrasse.On a rejoint Coco et Eva. Tout le monde est euphorique. Jéjé dit qu’il viendra chercher ses affaires plus tard, mais qu’il faut les déposer chez ses beaux-parents. On ira avant d’aller chez Coco, c’est sur le chemin.
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