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Mon frère, mon amour

Chapitre 4

Radieux réveil

Inceste
Le lendemain matin, en étant réveillée par la douce sensation de baisers sur mes seins, je réalisai que cette nuit ne fut pas un rêve. J’étais nue et en bougeant simplement ma main vers l’intimité de mon frère, je pus constater que lui aussi n’avait rien sur lui. Je vins mettre ma langue dans sa bouche et il répondit naturellement à mon baiser. Ce premier moment d’intimité à la lumière du jour rendit impossible de ne pas se rendre compte de la personne avec qui mon frère se trouvait. Il ne pouvait donc pas nier qu’il m’avait réveillée en m’embrassant les seins et que nous étions en train de nous embrasser tout en sachant que nous étions nus. Mais Alex ne fit rien pour tenter de nier les faits, ce qui me rassura sur la suite de notre histoire.
Je me levais la première et je constatai que mon frère ne ratait pas une miette du spectacle qui s’offrait à lui. Et lorsqu’il se leva à son tour, il ne chercha pas une seule fois à me cacher son intimité. Et en le voyant ainsi, nu et en train de me dévorer des yeux, je fus encore plus heureuse de la nuit que nous venions de passer.
Nous finîmes par nous habiller pour aller rejoindre notre couple d’amis. — Je n’ai pas besoin de vous demander si vous avez passé une bonne nuit, commença Anaïs, sourire au coin. Ça c’est plutôt bien entendu.
Je ne sentis aucune moquerie ni de quelconque malvaillance dans sa façon de dire cela. Anaïs parla comme si le couple qu’elle et Cyril avaient entendu cette nuit était deux amants "classiques" et non un frère et sa sœur. Je fus donc suffisamment à l’aise pour répondre de la même façon. — C’est pareil pour vous, répondis-je aussitôt. — Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? demanda Cyril à Alex.— Seulement depuis cette nuit, le devançai-je.— Et vous ça fait longtemps ? demanda Alex. Au moins six ou sept mois.— Ça va faire dix ans l’année prochaine. C’est pour pouvoir vivre comme un couple ordinaire que nous avons décidé de quitter la France. Et pour le bébé, effectivement, ça fait sept mois.
Je fus très surprise par cet aveu de Cyril. Il faut vraiment être très amoureuse pour offrir sa virginité à un âge aussi jeune. Car en calculant, elle devait avoir autour de douze ou treize ans lors de leur première fois. — Dix ans ? demanda Alex qui sembla aussi surpris que moi. Mais vous aviez quel âge la première fois que vous l’avez fait ?— Seize et treize.— Donc il n’y a jamais eu de gars qui a pris la fuite en apprenant ta grossesse, dit-il fièrement à Anaïs. Du coup félicitations à tous les deux.— Non, mais vu que nous connaissiez, on voulait éviter de vous dire la vérité sur nous. Même si avec ta sœur, je savais qu’elle pourrait nous comprendre.
Je devins rouge de honte. Pourtant après ce que nous avions fait cette nuit, je n’avais pas à rougir. Effectivement, si Anaïs et Cyril m’avaient avoué la vérité, je ne les aurais pas jugé. Je crois au contraire que je leur aurais posé des tonnes de questions pour essayer d’avoir leur avis sur le comportement que je devais adopter avec Alex.— Je ne comprends pas, tu veux dire que ma sœur le savait déjà ? s’interrogea-t-il tout en me regardant. — Non, mais ça se voyait à des kilomètres qu’elle est amoureuse de toi. On l’avait déjà constaté sur les photos que tu postais sur les réseaux et où vous êtes ensemble et c’était encore plus flagrant quand on vous a vu lors de votre arrivée, elle a ce truc qui ne trompe pas quand elle te regarde.
Je comprenais mieux leurs petites remarques de la veille. Je ne m’étais donc pas trompée, ils avaient deviné mes sentiments pour Alex. Mais j’ignorais que mes sentiments pour lui étaient si visibles au point de s’en rendre compte même sur des simples photos. Je commençais à me demander si eux seuls l’avaient remarqué parce qu’ils vivent le même genre d’histoire ou si même mes copines l’avaient remarqué sans oser me le dire. — Je confirme, rajouta Cyril.— C’est pour ça que quand j’ai proposé que vous dormiez dans la même chambre, je me doutais de sa réponse. Et finalement, ça arrange tout le monde, dit Anaïs avec un grand sourire. — Et c’est pour nous faire franchir le pas que vous avez fait l’amour cette nuit ? leur demanda mon frère.— Jamais nous n’aurions fait ça dans ce but, répondit sérieusement Cyril. Quand nous avons fait l’amour, on pensait que vous dormiez et que vous n’alliez pas nous entendre. Même si ça crevait les yeux que ta sœur est raide de toi, nous ne t’avons rien dit parce que nous ne voulons pas imposer aux gens leur façon de vivre.— D’ailleurs, on a essayé d’être discrets parce qu’en général, je suis à peu près aussi expressive que ta sœur.
Anaïs parlait ainsi sans aucune gêne, comme si tout ce qu’elle disait était normal. Comme si elle se confiait sans gêne à des amis de longue date (ce qui était un peu le cas malgré leur départ sans explication à l’époque). Pourtant, je ne fus pas choquée. Je vins m’asseoir sur les genoux d’Alex et passai mes bras autour de son cou. Il passa son bras derrière moi pour me maintenir et je sentis son autre main passer sous le tissu de ma jupe. Son geste était doux et semblait si naturel. C’était agréable qu’il assume ainsi le début de notre relation devant Cyril et Anaïs. — Ça fait combien de temps que tu éprouves des sentiments pour moi ? me demanda-t-il.— Trois ans, lui avouais-je un peu honteuse d’avoir caché mes sentiments si longtemps. Il m’embrassa en mettant sa langue dans ma bouche et je lui rendis ce baiser. Je vis le sourire d’Anaïs qui sembla être très heureuse pour moi, ou pour nous.
Même si finalement, il fut assez simple de faire céder Alex durant la nuit, j’ignore encore aujourd’hui s’il aurait été aussi simple de le séduire si nous avions été seuls, sans entendre un autre couple en train de faire l’amour dans la chambre voisine en sachant que cet autre couple était aussi frère et sœur. Lorsque je lui en parle, Alex aussi n’a pas la réponse à cette question.
— Et pour le bébé, vous l’aviez décidé ? demandais-je intéressée à Anaïs.Après trois ans de sentiments cachés, ce serait mentir que de prétendre ne jamais avoir pensé à tomber enceinte d’Alex. Que cette grossesse soit accidentelle ou désirée, il m’était arrivé plusieurs fois d’y penser. Donc je lui posais cette question pour savoir s’il était normal que j’y pense régulièrement ou s’ils avaient eu un "accident de parcours" . — Oui et non. Oui en grande partie car ça faisait depuis notre arrivée en Espagne que nous en parlions, mais on a toujours eu peur des risques. Et tant que l’entreprise connaissait des difficultés, il était compliqué d’envisager un avenir serein pour un bébé. Du coup je prenais la pilule. Mais il y a sept mois, nous avons été démarcher des futurs fournisseurs à Madrid. Nous étions partis pour quatre jours et j’avais oublié ma pilule. Après avoir fait l’amour le jour de la conception, je lui ai dit aussitôt que je venais de tomber enceinte. Je me suis sentie différente à ce moment-là et je sentais que c’était ça. Il ne m’a pas vraiment cru mais le résultat est là. — Disons que quand elle a fait son test de grossesse, après ce qu’elle m’avait dit à l’hôtel et même si elle n’avait que deux jours de retard, je m’attendais au résultat. Et nous nous sommes dit que c’était le destin qui nous envoyait un signe. On ne s’est jamais posé la question de savoir si on le gardait ou non. Pour nous c’était logique vu que nous avions déjà parlé de faire un enfant.
Ces propos me rassurèrent. Non seulement Anaïs avait donc déjà pensé à avoir un bébé avec Cyril, mais lui aussi avait eu cette même envie.— Mais du coup, ici tout le monde vous considère comme un couple ? — Bien sûr, affirma Cyril. On s’est toujours présentés comme tel auprès des autres.
Anaïs et Cyril se comportèrent comme ils étaient au quotidien, se prenant dans les bras, s’embrassant, se parlant avec des surnoms affectifs. Je voyais Anaïs très amoureuse et heureuse d’être avec l’homme qu’elle aime. Peut-être que c’était parce qu’il les voyait vraiment amoureux pour la première fois, ou peut-être qu’il avait simplement pris conscience de ses sentiments pour moi, mais après cela, Alex ne cessa plus de m’embrasser et j’acceptais chacun de ses baisers.Nous quittâmes tous les quatre la maison de nos amis au moment de leur départ pour leur travail. Nous aurions pu rester chez eux puisqu’ils nous avaient confié un double des clés, mais j’avais quand même envie de visiter la ville. Et vu la façon dont Alex se comportait, je savais pertinemment que nous allions connaître d’autres moments intimes ensemble. Il n’était donc pas utile de rester enfermés à multiplier les relations sexuelles. Nous sortîmes donc pour visiter un peu plus la ville.
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