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Mon frère, mon amour

Chapitre 5

Des sentiments partagés

Inceste
À peine avions nous fait cent mètres qu’Alex me prit la tête pour m’embrasser. Ravie de son initiative, je lui rendis ce baiser, ainsi que tous les autres qui suivirent. Ensuite, nous continuâmes à flâner main dans la main dans les rues de Tarragone. Je me souviens que pour ce premier de promenade en amoureux, il faisait très beau, donc tout était réuni pour passer une bonne journée.Le midi, Alex me laissa choisir un restaurant qui me ferait envie. Pour le premier restaurant en couple, je ne voulais pas de restaurant rapide, je voulais un vrai restaurant de qualité, sans pour autant chercher à aller dans un étoilé. Que l’on soit dans n’importe quel pays, si ce n’est pas bon, on ne fréquente pas les lieux. J’ai donc cherché un restaurant où il y avait beaucoup de monde. Et je lui en indiquais un qui me sembla parfait. Non seulement il y avait du monde, mais l’emplacement était agréable car il avait une vue sur une place agréablement fleurie.— Pour la tranquillité, ça va être difficile ici, me dit-il.— C’est sûr, mais s’il y a du monde, il y a de grandes chances pour que ça soit bon.— Vu comme ça, je comprends mieux ton choix.
Nous entrâmes et nous fûmes rapidement accueillis et placés à une table. Avant de nous asseoir, il m’embrassa une fois de plus. Et comme pour marquer son territoire devant tous les hommes qui auraient été tentés d’essayer de me séduire, le baiser se fit debout et dura de nombreuses secondes.Une fois assis, le serveur vint nous voir et nous parla en espagnol.— Sorry, we are french, dit Alex.Le serveur partit alors chercher une de ses collègues.— Bonjour, vous avez fait votre choix ?Cela allait être plus simple pour nous faire comprendre grâce à cette employée française. Alex me laissa commander en premier puis il choisit son plat.
Durant l’attente, Alex me dévora des yeux tout en prenant ma main et en entrelaçant nos doigts. Dans son regard, je voyais que j’étais devenu bien plus que sa petite sœur et cela me plaisait énormément. Il ne chercha pas à me parler de la nuit passée et je ne cherchais pas à lui en parler non plus. J’avais juste envie de profiter de ce moment avec celui qui était devenu mon chéri. Et je savais à cet instant que mes sentiments pour lui étaient partagés.
Nos plats arrivèrent après une longue attente. Même si nous avions été prévenus préalablement, je commençais à vraiment avoir faim. J’avais commandé, grâce à la traduction anglaise sous le nom des plats, un magret de canard accompagné de son risotto. Et Alex avait commandé une daurade accompagnée de légumes.— Ça a l’air bon ce que tu as pris, lui dis-je en voyant son assiette.— Tu veux goûter ? me demanda-t-il.— T’es sérieux ? demandais-je incrédule. Tu veux vraiment que je goûte ton plat ?— Je ne vois pas en quoi c’est dérangeant.— Non, en rien, dis-je avant qu’il ne se rende compte de ce qu’il venait de me proposer.Je fus encore plus surprise lorsqu’il me fit goûter son plat avec sa fourchette et qu’il n’hésitait pas à la remettre dans sa bouche après. Lui qui ne laissait jamais personne mettre une fourchette dans son assiette, il me tendait la sienne. On pourrait se dire que nous avions déjà bien partagé nos salives et que c’était donc normal qu’il me tende sa fourchette, mais même avec ses ex il n’avait jamais voulu faire ça. Je me rendais compte qu’il était bien plus amoureux de moi que je l’imaginais. Et tout cela en une seule nuit.
Nous discutâmes pendant le repas. Alex ne détournait son regard de moi que pour mieux regarder ce qu’il prenait avec sa fourchette, sinon, il ne cessait de me dévorer des yeux. Même si je n’avais pas été amoureuse de lui et que nous n’avions pas déjà fait l’amour, cela n’aurait pas été malsain car il y avait tellement d’amour dans son regard et dans sa façon de me parler qu’il était impossible de voir son geste de façon péjorative.Le repas terminé, Alex m’embrassa une fois de plus au moment où je me levais de ma chaise, puis il partit payer l’addition. Je ne sais trop combien cela a coûté mais vu la qualité, cela allait clairement être plus onéreux qu’un restaurant rapide ou qu’une pizzeria.


Au cours de l’après-midi, nous nous assîmes sur un banc sans dossier. Alex s’assit dans un sens et je vins m’asseoir sur lui en lui faisant face. Il m’entoura au niveau de la taille et m’embrassa une fois de plus. Décomplexée par ce que j’avais pu voir au restaurant, je n’hésitais pas à garder ma langue dans sa bouche aussi longtemps que possible. Puis, en tournant la tête et en voyant une femme avec un landau, la réalité me revint en mémoire. Je ne prenais plus la pilule depuis ma dernière relation et je ne pensais pas faire l’amour avec Alex durant ce voyage, donc je voulais être honnête avec lui.— Je t’aime sincèrement, lui dis-je alors en posant ma tête sur son épaule. Mais il faut que nous parlions de cette nuit.— J’ai peur de ce que tu vas me dire, me répondit-il.— Non rassure-toi, je n’ai aucun regret si c’est ce que tu crains. C’est juste que maintenant, je ne veux plus rien te cacher.— D’accord, dans ce cas je t’écoute.— Même si tu sais maintenant que j’ai des sentiments pour toi depuis environ trois ans, j’espérais qu’un jour ce qui s’est passé entre nous se produise. Mais le problème, c’est que je ne prends pas la pilule en ce moment.— D’accord, je comprends. Sache que je ne t’en veux pas, tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer cette nuit, même si tu en avais envie depuis un moment. Par contre, j’ai peur de te blesser maintenant que je connais tes sentiments pour moi.Je fus un peu surprise par cet aveu et curieuse de savoir ce qu’il allait me dire. Surtout après avoir vu autant d’amour dans ses yeux durant notre repas au restaurant.— Cette nuit, je n’avais jamais ressenti autant de plaisir. Je t’assure que tu surpasses largement mes ex. J’aime, ou plutôt j’adore ce que nous avons fait. J’aime t’avoir dans mes bras. J’aime t’embrasser, te caresser. J’aime être là, avec toi. Je ressens des choses très fortes pour toi que je n’ai jamais ressenti pour aucune autre femme, tout ça en seulement quelques heures. Mais je ne sais pas si c’est de l’amour. Je n’ai pas envie de me tromper avec toi. Je ne veux pas que tu souffres à cause de moi.
Je ne m’étais pas trompée, tout ce qu’il m’avouait à cet instant était la confirmation de ses sentiments. Heureuse, je ne pus retenir ma satisfaction et je lui offris un second très long baiser. Par contre, je ne pensais pas lui avoir fait un tel effet pour "surpasser" tout ce qu’il a pu connaître par le passé.— Je t’aime tellement fort, lui confirmais-je à nouveau.Il me serra encore plus contre lui et j’étais heureuse de cette conversation. Maintenant j’étais fixée.Nous restâmes encore de longues minutes, ou peut-être quelques heures, sur ce banc, sans changer de position, passant notre temps à nous embrasser ou à discuter. En fin d’après-midi, nous rentrâmes toujours main dans la main. Je pensais que nous allions passer notre temps à nous embrasser dans les transports en commun, mais Alex sembla préférer marcher jusqu’à la maison de nos amis. Je le suivis, marchant à un rythme reposant qui, en plus, fut souvent entrecoupé par les nombreux baisers que nous échangions.

De retour chez nos amis, ceux-ci étaient déjà rentrés de leur travail.— Alors les amoureux, vous avez bien profité de votre journée ?— Oui, répondis-je assez joyeusement. Et vous, le travail, ça a été ?— Oui, c’était plutôt une bonne journée pour nous aussi.
Un peu plus tard, profitant que tout le monde était réuni au salon, Alex questionna nos amis. Je ne comprenais pas encore pourquoi il faisait ça, mais je n’allais pas tarder à être fixée.— Dites-moi, comment avez-vous su que vous étiez amoureux l’un de l’autre et qu’il ne s’agissait pas simplement d’une forte attirance physique.— Je ne saurais pas te répondre, dit Cyril. Je ne me suis jamais posé la question. Pour moi c’était une évidence.— Pour moi aussi, répondit Anaïs. La première fois que nous nous sommes embrassés, ça m’a paru tout à fait normal. Je n’ai jamais eu envie d’embrasser un autre homme avant lui, ni après.— En fait, si Alex vous demande ça, c’est parce qu’il ne sait pas si les sentiments que j’ai pour lui sont réciproques ou s’il a juste envie de me baiser tout le temps, intervins-je en comprenant qu’il ne réalisait pas encore les sentiments qu’il avait pour moi. Pour ma part j’ai la réponse mais je pense qu’il préfère vous demander parce que vous vivez ça depuis plus longtemps.
Il sembla un peu honteux par mon intervention assez directe.— Regarde-toi, lui dit Anaïs.— Quoi donc ?— Regarde comment vous êtes.J’étais assise entre ses jambes et il me tripotait sous le tissu de mes vêtements. Évidemment, je n’avais aucune intention de retirer ses mains qui étaient tout à fait à leur place sur mes seins.— Laetitia, tu peux te lever et venir ici ? demanda Cyril en désignant un coin vide à seulement deux mètres de moi.Même si je ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir, je me levai et fis les quelques pas jusqu’au point désigné.— Comment te sens-tu ? lui demanda Anaïs.— J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose, répondit Alex.— Depuis quand ?— Depuis que Laetitia s’est levée.— Ça fait trois ans que je ressens la même chose, lui dis-je.— D’accord, je ressens un vide quand elle n’est pas dans mes bras, mais ça ne me dit rien de plus, persévéra-t-il. C’est ma sœur, je ne veux pas la faire souffrir.
Avec cette dernière phrase, je comprenais mieux ses hésitations. Moi aussi j’étais passée par là, ne sachant pas si mes sentiments pour mon frère étaient vraiment des sentiments amoureux ou s’il s’agissait simplement d’une relation fraternelle plus fusionnelle que la normale. Et il me fallut beaucoup de temps pour mettre les choses au point. Mais à l’époque, je n’avais personne à qui parler de mes sentiments pour Alex et je devais tout analyser moi-même, ce qui n’était pas si simple. Alors que mon frère avait l’aide de nos amis pour lui ouvrir les yeux. Je revins vers lui et nous nous mîmes dans la position où nous étions avant que je me lève. Instinctivement, il m’embrassa.— Si Laetitia n’avait pas été ta sœur, comment aurais-tu décrit ce que tu ressens pour elle ? lui demanda Cyril.— Je ne sais pas, je n’ai jamais rien ressenti d’aussi fort pour une femme.— Donc ?Pour mieux lui faire voir ce qu’il semblait éviter de croire tellement cela lui paraissait improbable et trop rapide, je reparlais devant nos amis de ce qui s’était passé quelques heures plus tôt.— Souviens-toi ce midi, dis-je simplement.Puis, se tournant vers nos amis, je racontai ce geste qu’il n’avait jamais fait auparavant, avec personne.— En vingt-deux ans, je ne l’avais jamais vu laisser quelqu’un goûter son plat. Tout à l’heure, il m’a carrément tendu sa fourchette pour que je goûte ce qu’il y avait dans son assiette.— Je ne sais pas pourquoi tu racontes ça, c’est anecdotique, dit-il.— C’est plutôt révélateur, confirma Anaïs. Surtout le fait que tu trouves ça anecdotique. Tu es tellement amoureux d’elle que tout ce que tu fais pour elle te semble normal.— Et le fait que tu ne veuilles pas te tromper parce que c’est ta sœur aussi est très révélateur, intervint Cyril. Dans cette pièce, tu es le seul à ne pas réaliser les sentiments que tu as pour Laetitia.— Si, je réalise que je ressens un truc très fort, mais je ne suis jamais tombé amoureux d’une fille aussi vite, ni aussi fort. Si toutefois c’est bien de l’amour.— Il faut une première fois pour tout, rigola Cyril. Parce que de ce que nous voyons tous ici, je peux te garantir que tu es aussi dingue de Laetitia qu’elle l’est de toi.
Cyril avait raison. J’étais folle d’amour pour Alex et je comptais bien lui prouver chaque jour que nous passerions ici. La conversation dura encore quelques minutes avant que nous prenions le repas du soir.Durant tout le reste de la soirée, pendant que nous regardions la télé, même si la pièce était suffisamment grande pour que nous prenions tous une place différente, nous étions quatre mais nous n’occupions que deux places. J’étais sur les genoux de mon chéri et Anaïs était assise sur les genoux du sien. Et les hommes avaient leurs mains bien placées sur nous. Je me souviens que durant environ une demi-heure (ou peut-être un peu moins), la main d’Alex s’était carrément retrouvée dans mon string. Et Anaïs affichait un grand sourire lorsqu’elle remarqua l’endroit où avait disparu la main de mon frère.
Nos amis devant aller au travail le lendemain, la soirée se termina assez tôt. Nous nous levâmes, chaque compagnon fit la bise à la compagne de l’autre, puis chaque duo rejoignit sa chambre. Sans crainte d’être repoussée par Alex, je me déshabillai naturellement. Cette fois, je fus nue avant d’être dans le lit. Et ce fut avec une pleine satisfaction que je constatais qu’il me dévorait encore une fois des yeux et sa bosse confirmait que nous allions faire un peu de sport avant de nous endormir. Je me rapprochai de lui et l’embrassai. Ses mains vinrent alors se poser sur ma nudité et se promenèrent un peu partout sans aucune gêne. Je commençai à retirer les obstacles vestimentaires qui couvraient encore Alex. Moins il y avait d’habit sur lui, plus ses mains s’aventuraient vers des horizons plus humides et vallonnés. Et lorsque le dernier rempart à sa nudité céda, j’avais de nouveau la confirmation que nous partagions la même envie.
Il éteignit la lumière mais je la rallumai. Je voulais qu’il voit ce que j’avais fait avec lui durant la nuit. Il allait me voir lui faire l’amour. Et je voulais aussi observer son regard pendant qu’il allait me pénétrer. Je savais que j’allais y voir de l’amour et non une simple "forte attirance physique" comme il semblait s’imaginer quelques heures plus tôt lors de la conversation avec nos amis.— Je veux que tu me regardes pendant que tu me feras l’amour, lui dis-je. Je veux que tu vois tout cet amour que je te porte.Il m’allongea délicatement sur le lit tout en mettant sa langue dans ma bouche, puis il mit sa tête entre ses cuisses. Cette première délicatesse me confirma ses sentiments pour moi. S’il n’avait que voulu coucher avec moi, il n’aurait pas été aussi précautionneux. Même si j’avais voulu me retenir, je n’aurais pas réussi tellement sa langue me procurait de plaisir. Je ne cherchai donc pas à dissimuler mes gémissements, ni mon orgasme quelques instants plus tard. Et de ce que j’entendais dans la chambre voisine, nous n’étions pas les seuls à offrir du plaisir à l’autre.
Avoir m’avoir fait jouir, Alex se releva et s’allongea sur moi, plongeant son regard dans le mien. Après un gémissement que je ne pus contrôler, je le regardai à nouveau, espérant qu’il allait remarquer que je faisais plus que de m’offrir à lui et que je lui faisais l’amour. Durant toute la durée de notre rapport, je n’ai pas repensé une seule seconde au fait que nous n’avions aucune protection. Et même lorsque, après quelques minutes, il se lâcha au fond de moi, je n’y repensa pas.
— Je t’aime, me dit-il.Enfin soulagée d’entendre ces mots sortir pour la première fois de sa bouche, je ne pus me retenir de sourire et je l’embrassai avec passion.
— Je n’ai pas oublié que tu n’as pas la pilule, me dit-il après s’être allongé à mes côtés. Mais je ne voulais pas finir ailleurs. Je t’aime tellement.— Je t’aime aussi, répondis-je en prenant seulement conscience à cet instant que nous venions de faire l’amour une fois de plus sans protection.
Je me relevai pour aller éteindre la lumière puis je le rejoignis dans le lit. Après de longues minutes à nous embrasser, nous finîmes par nous endormir. La maison avait retrouver tout son calme, après que chaque couple se soit prouver leur amour mutuel. Avant de m’endormir, je réfléchissais à cette semaine que nous allions passer ensemble. Je réfléchissais surtout au fait de continuer à ne pas nous protéger ou à acheter des préservatifs au risque d’avoir des sensations moins intenses durant nos rapports.
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