Plusieurs mois ont passé, les vacances de la Toussaint approchent… Il faut que je vous raconte ce qu’il s’est passé depuis notre retour à Paris ! Quelques semaines plus tard, Aurélie m’appelle en pleure : — Océane, il n’y a qu’à toi que je peux parler de ça, [snif] je ne sais pas quoi faire… [snif] — Qu’est-ce qui se passe ? C’est à propos de Nicolas ? — Oui, c’est pour ça qu’il n’y a qu’à toi que je peux en parler… — S’il s’est mal comporté avec toi, il va m’entendre, dis-je énervée.— Non, non ! Ne t’inquiète pas, il est adorable avec moi.— Alors qu’est-ce qu’il se passe ? Demande-je. — Je… hésite-t-elle. Je suis enceinte !— Oh !! Félicitations, dis-je enjouée. — Cette annonce fait au moins une heureuse ! Lance-t-elle. — Pourquoi ? Vous n’êtes pas heureux ?— Nicolas n’est pas encore au courant. Tu es la première à qui je le dis. Mais je ne peux pas le garder !!— Ne prends pas de décision hâtive. Déjà, parle-en avec Nicolas…— Mais je ne peux pas être enceinte de mon neveu ?! Dit-elle. — Il semble que si... Tu sais quand c’est arrivé ? — Je pense que c’était pendant le week-end à Bordeaux…— Et tu es sûre qu’il est de lui ? Dis-je hésitante. — Oui ! Je n’ai pas eu d’autres relations avant ou après !— Si tu veux mon avis, c’est une décision que vous devez prendre à deux. Parlez-en, pesez le pour et le contre… Ce n’est pas à moi de vous dire quoi faire !— Tu as raison, je dois en parler avec lui. Et nous voici à la fin du mois d’octobre. Nous sommes conviés, avec Hugo, à venir rendre visite à Aurélie, Nicolas et Arthur !
Quelques jours plus tard, Aurélie m’a rappelé pour m’annoncer qu’elle et Nicolas avaient décidé de garder le bébé et au début du mois de septembre, le petit Arthur avait pointé le bout de son nez. Entre temps, Nicolas a déménagé dans la capitale des Gaules, chez sa tante. Il a trouvé un nouvel emploi à Lyon et Aurélie a proposé d’accueillir Nicolas, pour une colocation. Une idée qui a ravi Jérôme et Céline, inquiets de voir leur fils partir à l’autre bout de la France. Officiellement, le père d’Arthur est un coup d’un soir, qu’Aurélie n’a pas voulu impliquer dans la vie de son fils. Mais les trois vivent une belle vie de famille dans l’appartement lyonnais… * * Nous voilà donc à Lyon pour découvrir le petit Arthur. C’est Nicolas qui nous accueille avec son bambin dans les bras, en train de dormir. Nous entrons et nous installons dans le salon. Nicolas précise qu’Aurélie ne va pas tarder, qu’elle est partie faire quelques courses Le petit est très beau, le parfait mélange de son père et de sa mère. Nous restons un moment à discuter. Arthur se réveille quelques secondes avant que sa mère n’arrive. Le timing parfait, diront certains ! Aurélie nous dit bonjour, prend son fils et s’excuse pour aller dans la chambre, allaiter le bébé. Pendant que les garçons rangent les courses, je rejoins Aurélie : — Ça va Océane ? Dit-elle.— Super ! Réponds-je énergique. Arthur est encore plus beau qu’en photos !— Oui, il est trop mignon. Désolée de m’être éclipsée en rentrant, mais j’ai oublié de tirer mon lait avant de partir…— Pas de soucis, tu aurais pu le faire dans le salon… — Je ne voulais pas déranger Hugo, dit-elle. Contrairement à toi et Nico, il ne m’a pas vue nue auparavant… — Oui, je comprends ! — Au fait, ton frère a quel niveau d’informations pour… Tu sais ?— Pour le fait que Nico soit le père de ton fils ? — Oui ! Tu lui as dit ? Dit-elle inquiète. — Il est au courant et je peux t’assurer qu’il est ravi pour vous !! Mais il faut que je te dise quelque chose…— Oulah ! Tu m’inquiètes ! Rien de grave ? Et c’est parti ! Alors que le petit Arthur tête le sein de sa maman, je raconte mon histoire… Notre histoire à Hugo et moi. Comment il nous avait surpris avec Nicolas à la piscine, le retour à Paris, les sentiments naissants, l’amour inconditionnel… Aurélie m’écoute silencieusement raconter mon amour fraternel. Lorsque je termine, elle semble songeuse… — Ça fait beaucoup de choses à enregistrer… Dis-je. — Je… hésite-t-elle. Je comprends mieux les conseils avisés que tu me donnais. Ce n’était pas Nicolas, mais Hugo, ton point de comparaison, sourit-elle. — Tu ne m’en veux pas ? — De quoi ? D’être amoureuse de ton frère ? Je suis mal placée pour te faire la morale, rigole-t-elle en regardant Arthur. — De ne pas te l’avoir dit plus tôt ? Ajoute-je. — Si, un peu ! Je pensais qu’on se faisait confiance, mais tu n’avais pas assez confiance en moi pour m’en parler… Dit-elle visiblement déçue.— Non, ne crois pas ça ! Je voulais simplement te le dire en face, pas par téléphone, à 500 km. — Bon… D’accord, je ne t’en veux pas ! Sourit-elle. Finalement, ça ne devrait pas poser de problème que vous dormiez dans la même chambre, rigole-t-elle.— Non, c’est parfait, rigole-je. Nous profitons du beau temps et de la douceur automnale pour aller visiter Lyon en famille ! Aurélie nous sert de guide dans la ville, même Nicolas joue les touristes, lui qui n’est là que depuis quelques mois. Je me balade main dans la main avec Hugo et Nicolas tient sa tante par la taille. Tout est naturel… Finalement, nous sommes deux couples comme les autres (ou presque) ! * * Le soir, nous profitons de la soirée autour d’une bonne bouteille de vin (ou deux…). L’ambiance est festive et nous rigolons autour de jeux de société. Lorsque Aurélie nous propose de jouer au UNO, Nicolas pimente le jeu en proposant que le perdant ait un gage, donné par le gagnant. Les premiers tours sont plutôt sages, mais finalement, Nicolas trouve que les gages ne sont pas assez osés. Aussi, lors de la partie suivante, lorsque sa compagne perd la partie, il est prompt à proposer un gage : — Aurélie, ton gage sera d’embrasser Océane… Avec la langue, annonce Nicolas.— Euh, mon chéri, tu vas un peu loin, non ? S’étonne Aurélie. — Pourquoi ? Tu ne veux pas m’embrasser ? Dis-je avec un air de défi. — Non, ce n’est pas ça, c’est juste que… — Tu sais, il n’y a aucun secret à cette table ! Hugo sait ce que nous avons fait au nouvel an… — D’accord, tu l’auras voulu ! Répond Aurélie en se levant. Elle se lève, fait le tour de la table et vient m’embrasser. Sa langue s’enfonce dans ma bouche et tourne autour de la mienne. Je ne saurais dire combien de temps à durer le baiser, mais il m’a semblé durer des minutes entières. Lorsqu’elle abandonne mes lèvres, Aurélie retourne s’asseoir, fière d’elle et une nouvelle partie commence. Une fois de plus, c’est Nicolas qui remporte la partie, mais c’est Hugo qui reçoit le gage. — Mon cousin, je te propose un gage agréable… Tu dois embrasser Aurélie avec la même intensité que le baiser qu’elle a donné à Océane.— Je… Tu es sûr ? Répond Hugo interloqué. — C’est ton gage, cousin ! Tu dois t’y tenir, affirme Nicolas. Hésitants, Aurélie et Hugo se lèvent et se retrouvent face à face. C’est Aurélie qui se rapproche de mon frère et après avoir posé ses lèvres sur celle de mon chéri, le baiser devient fougueux. Les langues se lient pendant de longues secondes. Entre temps, Nicolas a resservi nos verres et la température monte d’un cran quand il propose de transformer le jeu en Strip-UNO ! Nicolas et Hugo remportent les premières parties. Ils semblent ligués pour me mettre à nu. Si bien qu’en cinq parties, je me retrouve dans le plus simple appareil. Je finis par gagner (enfin) une partie et commence à déshabiller Hugo. Puis les parties s’enchaînent, les vêtements s’envolent. Maintenant, Hugo est en caleçon, Aurélie ne garde que ses deux sous-vêtements et Nicolas est le meilleur à ce jeu, conservant son pantalon. La manche suivante ne tourne pas en faveur de mon jumeau. Hugo se lève pour baisser son caleçon. Il se retrouve nu à son tour. Je vois Aurélie regarder mon frère et en particulier son entrejambe. Elle remarque que je l’ai vue et me dit : — Il est bien foutu ton frère, rigole-t-elle. — Oui ! J’ai de la chance, réponds-je. Je ne suis pas particulièrement prêteuse, mais je pourrais faire une petite exception pour toi ! Aurélie se met à rougir, Hugo me regarde en écarquillant les yeux et Nicolas sourit de ma proposition. — Euh, j’ai peut-être mon mot à dire, dit Hugo. — Bien sûr, mon chéri. Mais je ne doute pas de ta réponse, souris-je. — Et toi Auré ? Tu dirais quoi ? Demande Nicolas, visiblement ravi de la tournure des évènements.— Je… Quoi ? Tu penses que je voudrais te tromper avec ton cousin ? Dit-elle étonnée. — Non, tu ne me trompes pas si je suis d’accord… — Je… Je ne sais pas ! Je ne me suis jamais posé la question… — Et bien je vous pose la question ! Hugo, Aurélie… Voulez-vous coucher ensemble ? Demande Nicolas avec le plus grand calme. Les deux se regardent et tournent la tête vers Nicolas et moi. Ils semblent nous interroger du regard. Finalement, c’est Hugo qui prend la parole en premier : — Je ne vais pas mentir, bien sûr que j’aimerais coucher avec Aurélie… J’aime Océane plus que tout et je ne ferais rien sans son accord. Mais si l’opportunité se présente, je serai fou de refuser. Aurélie est magnifique !— Tu vois, je connaissais ta réponse ! Souris-je. — Et toi ma chérie, dit Nicolas. — Je… Evidemment, Hugo est très beau et très attirant. Mais je ne sais pas si je… J’invite Hugo à se lever. Son sexe a pris du volume, excité par la situation. J’observe Aurélie qui ne lâche pas Hugo du regard. Je prends le sexe de mon frangin dans la main et commence à le masturber. — Tu n’as pas envie d’y goûter ? Demande-je espiègle.— Je… Oui, peut-être… Répond-elle hésitante.— Alors, profite-en ! Dis-je. C’est peut-être la seule fois que vous pourrez le faire…
