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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 4

Je ne pense qu'à ça.

Gay
J’écris à Plaisir d’écrire que je l’imagine parfaitement en train de se donner du plaisir anal avec un gode tout en en suçant un second. Je précise que je fais la même chose. Correspondance salace entre deux hommes en rut. Primaire, mais agréable.Je précise même que je nous imagine très bien, l’un à côté de l’autre, à se reluquer dans cette indigne activité. Le voir en train de se goder. M’exhiber en train de jouer avec mes sextoys. Une séance lubrique ô combien excitante. « être nu avec vous, à jouer à vos côtés avec des jouets très très gays, se reluquant mutuellement en plein plaisir interdit, s’encourageant lascivement, s’inspirant l’un l’autre dans la recherche de l’extase... »Je conclus en indiquant que cela me donne envie, après une longue séance de godage côte à côte, d’abandonner nos jouets pour se jeter l’un sur l’autre et se rappeler qu’un partage charnel sans retenue est encore meilleur.Comment réagira-t-il à cette idée ?Le petit malin… Il me renvoie la question ! Au moins ne refuse-t-il pas le sujet. Il me faut donc me lancer :« Qu’imaginer d’autre qu’une prise en bouche mutuelle, tous les deux tête-bêche, de nos phallus ruisselants de nectar, afin de satisfaire à nos appétits de saveurs ? Appétit gustatif, sensitif, olfactif, voire musical, tant notre séance de jouets interdits nous aura donné faim. Vous savez ce que c’est : on commence par sucer un bonbon gorgé, puis on se déchaine dans un va et vient de plus en plus farouche pour tout lâcher, lécher des bourses bien pleines, sucer en bouche des testicules bien durs, filer sous la racine pour parcourir ensemble ce délicieux chemin de volupté jusqu’à nos anus que nos langues titilleront, lècheront avant de s’y enfoncer de plus en plus profondément... Lequel de nous deux criera grâce en premier ? Lequel de nous deux se décalera en premier pour se mettre en position (laquelle ?), son dur membre à l’orée du conduit détendu et s’y enfoncer doucement, progressivement, attentif aux gémissement de l’enculé ? Quoi qu’il en soit, je suis sûr que, avant tout extase, les positions s’interchangeront, l’accueilli devenant le cueilleur, non pour une revanche, mais pour offrir toute sa tendresse et sa fougue en pénétrant l’antre magique afin de faire couiner celui qui l’aura si bien fait couiner... Combien de temps durera ce deuxième partage ? Dans quelle position se tiendra-t-il ? Quelle importance ! Je vous imagine comme moi, friand de variété, décidé à l’endurance des plaisirs. Chacun de nous se libèrera de l’emprise de l’autre avant que l’apothéose ne surgisse, s’offrant à la lubricité amante dans une nouvelle posture encore plus impudique. Nous multiplierions les prises et les positions, seulement guidés par le plaisir donné, seulement animés par la volonté de faire durer au-delà de l’humain cet ébat divin. Qui éjaculera le premier ? Qui déversera en premier sa passion en criant, en gémissant, en tremblant de tout son corps ? Quelle importance. Le seul sujet alors sera de s’offrir au plus endurant pour faire durer encore son endurance. Quand l’inévitable se sera produit il sera bien temps de se retrouver face à face, de s’embrasser goulument, de lécher les écoulements séminaux pour les partager en bouche, de laisser ses doigts parcourir l’amante chair fébrile, de se remercier mutuellement par des regards lumineux et des gestes tendres. C’est ainsi que j’imagine la conclusion d’une longue séance, côte à côte, d’utilisation la plus indécente possible de nos jouets intimes... Puisse le rêve devenir réalité ! Je dépose un baiser délicat sur votre gland humide. »Cette déclaration est sortie d’un seul jet, si j’ose m’exprimer ainsi… Je me relis trois fois avant d’oser appuyer sur « envoyer ». Je corrige deux trois choses. Oui. Cette description de notre premier ébat charnel correspond parfaitement à mon désir le plus fou. Alors autant qu’il le sache. J’envoie. La réponse ne tarde pas. « C’est... émoustillant, ce que vous dites ! Hmmmm... Ça donne surtout envie. Oui ... Ça éveille les désirs et l’envie de prendre ET de donner du plaisir. Coquin vous êtes ! Je bande en lisant vos mots...et vos désirs. Ce serait...bon de vous donner du plaisir, de vous faire jouir, de m’occuper de vous, tout entier. Et vice versa. »L’émoustillement revient. Décidément… Qu’importe. Je l’ai fait bander. Je sens bien la fébrilité de ses mots. Une main sur le clavier, l’autre se pignolant le sexe dressé. Mon Plaisir d’écrire est excité. Et attiré. Attiré par un ébat partagé, équilibré, où chacun, successivement, donne et se donne à l’autre.  Me faire besogner par lui… Avant de le renverser pour plonger en lui et le pistonner au rythme d’une symphonie lascive !Je lui réponds que oui, si c’est ce qu’il désire, c’est une envie partagée. « Pour l’instant c’est le plaisir de nous lire... Avant, allez savoir, le plaisir de nous lier, pour un moment, pour une nuit, allez savoir ? Les plaisirs se partagent ! Même si l’extase solitaire est nécessaire... et agréable ! »Evoquer sans cesse mes masturbations en rêvant de lui ! D’abord parce que c’est une réalité. Depuis qu’il a pris contact avec moi j’ai déversé une incroyable quantité de sperme pour lui !Ensuite parce que me dévoiler devant lui est la meilleure manière de l’inciter à se dévoiler devant moi. Un jeu équilibré, je n’en doute pas : il joue avec mes sens comme je joue avec les siens. Le coquin !Et cela marche ! Le message suivant va encore plus loin : « Je me suis imaginé ce 69, moi au-dessus de vous. Moi, vous suçant. Vous, me suçant et me léchant l’anus. J’adorerais ça. Je gémirais. En réaction je vous sucerais avec passion. Complètement excité, je vous demanderais de me prendre, car mon conduit rectal serait bien dilaté après notre séance, avec nos jeux épidermiques et votre anulingus. En cuillère, vous glisseriez en douceur votre pénis dans mon anus et vous me sodomiseriez. Vous vous colleriez à moi et je sentirais avec délice votre queue me remplir. Hmmm oui... Ce serait...bon ! »Un nouveau rêve éveillé ! Est-il comme moi, fou de fellation réciproque en 69 ? Sauf que lui c’est un fantasme, moi c’est une réalité que j’essaie de réaliser à chaque fois que je couche avec un garçon. Mais surtout, surtout, mon bel hétéro est prêt à me présenter ses fesses pour que je les lèche longuement ! Pour que je détende sa corolle anale. Pour que j’enfonce ma langue en lui, dans son conduit ! A qui d’autre qu’à lui puis-je avouer que cette pratique, la plus indécente qu’il soit, est le plus puissant de mes besoins ! Lécher un sillon fessier puis une rondelle, y enfoncer ma langue… Existe-t-il une meilleure preuve de mon abandon total aux plaisirs charnels ?Alors oui, il veut que je le sodomise. Je ne demande que cela ! En cuillère… Cela me semble bien tendre pour notre première fois. La cuillère, c’est ce que je pratique plutôt au petit matin, aux matins câlins, en donneur ou en receveur, quand les corps encore fatigués se frottent l’un contre l’autre, quand les mains pétrissent les chairs, quand les lèvres pâteuses se retrouvent, quand les corps se lovent, quand les fesses de l’un ne peuvent qu’accueillir ce bâton de berger qui se frotte si agréablement…
Sauf que pour sa première sodomie, je préfèrerais le placer en levrette pour m’enfoncer très progressivement en lui en détendant son conduit, avant de le retourner pour le prendre en missionnaire, ses jambes posées sur mes épaules, nos lèvres réunies.Bien sûr, une autre fois, je le prendrais debout, il s’assiéra sur moi pour s’empaler de dos puis face à moi, avant que je ne me couche dans son dos et le bourrine sévèrement. Fantasmer sur lui me fait un bien fou. Cela étant, il attend une réponse. Sans doute est-il aussi excité que moi. C’est donc simplement vêtu de mon slip blanc ringard taille haute ouvert que j’adore, mon dard ayant trouvé la sortie et s’exhibant bien haut, tendu vers le ciel des plaisirs, que je reprends le fil de notre échange. J’ai le plus grand mal à maintenir mes mains sur le clavier. «  Vous au-dessus de moi... Humm... La beauté de votre corps à portée de regards, de doigts, de langue, de lèvres... Oui je vous lècherai et vous sucerai, avec délicatesse, avec fougue, autant ludique que lubrique ! Oui je lècherai vos bourses, je mettrai en bouche l’un puis l’autre de vos testicules, les honorant de toute la douceur requise ! Oui je lècherai votre anus, le dilaterai, le détendrai, avant d’y enfoncer toujours plus profondément ma langue, vous faisant couiner de plaisir ! En cuillère ? Qu’à cela ne tienne ! Si tel est votre désir. C’est que vous êtes un vrai sensuel, vous. Un gourmand du "en même temps" : sentir mon phallus entrer progressivement en vous tout en permettant à nos chaleurs de rayonner l’une contre l’autre. Je vous laisserai le temps de vous habituer à ce corps étranger aimant et amant, totalement enfoncé entre vos jolies petites fesses bien rondes qui me font craquer, alors que nos lèvres s’uniront dans des baisers tantôt langoureux, tantôt passionnés. Gémir sourdement en encaissant les va et vient de mon bassin, alternant le brutal et le subtil, tout en sentant mes mains branler votre beau sexe bien raide ainsi que vos tétons trop sensibles. Jouirons-nous simultanément ? Bouche contre bouche, étouffant nos extases intenses en nous regardant, étonnés de tant de bonté partagée ? Puisse ce rêve devenir réalité ! »Remarquera-t-il que dans mon texte j’ai troqué son conditionnel incertain par mon futur désirable ? Ce qui était un fantasme hypothétique chez lui veut devenir un futur réalisé.Il semble aimer, avec cette réponse lapidaire : « Vous aussi, votre imagination est belle. Sensuelle. Émoustillante ».J’ai néanmoins le sentiment de régresser : il est repassé « d’excité » à « émoustillé ». Sans doute ai-je été trop sensuel dans ma description et pas assez sexuel. Cela me correspond pourtant.Alors que je commence à réfléchir à des propos plus épicés, j’ai l’immense bonheur de le lire à nouveau, cette fois en se dévoilant plus encore. Je suis aux anges !« Confidence: je suis en processus d’exploration de ma sexualité depuis juillet 2019, depuis que mon ex petite amie m’a lâchement quitté, en fait. Depuis juillet 2019, je suis en remise en question. Je m’explore petite touche par petite touche. Je me considère toujours hétéro aujourd’hui. Mais curieux. Bisexuel ? Je ne sais pas. Curieux, c’est sûr. Je n’y vois aucune gêne au plus profond de moi. C’est comme ça. Je vis ma vie. Que les gens balaient devant leur porte. Je n’ai rien fait avec un homme. J’en ai envie. Ah si ! Il y a juste eu un baiser quand j’étais ado ; et encore. C’était involontaire. J’avais eu honte, ce jour-là. Aujourd’hui j’ai 31 ans. Je me sens...différent. Avec mes récits homoérotiques, je retranscris mes fantasmes. J’écris librement. C’est ma vie, c’est mon écriture. »Cette confidence me touche, m’ébranle. Notre relation a pris un tour complice, preuve qu’une relation de confiance s’est instaurée entre nous. Je ne suis pas vraiment surpris sur le fond. Je le savais déjà hétéro attiré par les hommes. Cependant l’affirmation de sa résistance à ce désir me fait craindre qu’il ne soit vraiment pas prêt à franchir le pas. Or, je ne lui souhaite qu’une chose : trouver le garçon qui lui fera vivre pleinement et majestueusement les plaisirs Grecs.A un détail près qui me frappe. Faute d’orthographe ou lapsus révélateur : il écrit qu’il s’est « remise » en question. Pas qu’il s’est « remis » en question. Sent-il le côté féminin de son être ? Sa part de tendresse, de générosité sans faille, de soumis accueillant l’homme en lui ?Je le remercie pour cette jolie confidence. Je le rassure en affirmant qu’on n’a jamais terminé le processus d’exploration de sa sexualité. D’une part, parce qu’elle est d’une richesse infinie. D’autre part parce qu’elle évolue au fil du temps, des rencontres, des évènements de sa vie. Je l’interroge sur ce qu’il entend par hétéro curieux. J’affirme que l’important est de bien vivre avec ses passions secrètes. Car le désir, la pulsion, le besoin, sont d’abord secrets avant, éventuellement, de s’exprimer. Je l’interpelle sur le plaisir anal : « pourquoi serait-il réservé aux homos ? Ne peut-on imaginer que dans une vie de couple hétéro chacun donne du plaisir anal à l’autre ? Buccal, tactile, avec un jouet, physiquement, quelle importance ? Quel plaisir surtout ! Et le plaisir, cela se partage ! Alors, hétéro curieux, vous faites bien de vous goder si cela vous donne du plaisir ! Même avec un gode en bouche, car la fellation est, pour moi, en tant que donneur ou receveur, délicieuse... »  J’enfonce le clou. Je veux le pousser dans ses retranchements. Il me semble bien trop prêt à basculer dans les plaisirs entre hommes pour n’être que curieux. Je décide d’aller plus loin dans mes confidences. En espérant que mon cheminement personnel fera écho au sien. Je me livre davantage : « Curieux ou bi... That is a good question ! J’ai, pour ma part, toujours aimé la vie entre garçons. Je me sens bien entre mecs. Ado j’ai exhibé mon vit tendu devant mes potes. Je me suis masturbé devant d’autres, heureux de jouir sous leurs yeux. Mais je n’ai jamais touché, embrassé... J’ai juste, déjà, adoré être nu avec des garçons. Et heureux de les voir nus. Pourtant mes longues séances masturbatoires étaient devant des magazines hétéros, rêvant d’aimer une femme. J’ai été dans les derniers à faire mon service militaire. J’en ai encore la nostalgie. Tous jeunes, bien faits, suant ensemble, habillé des mêmes horribles slips blancs ringards hauts et ouverts qui m’excitent encore par nostalgie, étant nus ensemble à se laver ou se changer, étant gênés au réveil quand une érection incontrôlée obligeait à se contorsionner pudiquement pour enfiler son pantalon alors que personne n’était dupe, tous connaissant un jour ou l’autre le phénomène. J’ai eu envie d’autres appelés du contingent. De leur corps. De sensualité. De tendresse. D’extases partagés. Mais je ne rêvais pas de leur sexe, de leurs fesses, de fellation, de sodomie. Non. Ce n’était pas sexuel. C’était sensitif... J’en conclus que j’étais curieux. Et surtout en manque. Mais pas encore bi. » Je suis incapable de m’arrêter là. J’éprouve un impérieux besoin de me livrer jusqu’au bout, de me mettre à nu devant lui. Je poursuis ma confidence comme jamais auparavant je ne l’avais fait : « J’ai eu une vie de couple hétéro. Heureuse. Des enfants. Mais je n’en parlerai pas. C’est ma vie la plus authentique. Hétéro. Franchement hétéro. Et puis, bien moins jeune que vous, à l’aube de la quarantaine, j’ai eu besoin de revoir des corps de mâles nus, excités, des fesses, des fellations, des baisers entre hommes. Il s’est passé plusieurs années avant que je n’arrête d’évacuer avec gêne les images de sodomie. Après une forme de dégoût j’en ai eu envie. De plus en plus. Je me suis imaginé sodomisant un garçon, jouissant en lui; jouissant sur lui. Du sperme; abondant; à éjaculer; à lécher; à déguster, le mien n’étant plus suffisant; à partager en bouche... Toujours virtuellement. Fantasmes homos. Mais fantasmes clairs et sans ambiguïté. Ce n’était plus seulement la vision ou le contact d’un corps d’homme dont j’avais besoin. C’était de son sexe. J’ai alors compris que, de curieux sensuel, j’étais devenu bi. Bisexuel car ma vie hétéro me comblait encore. Les sites de rencontre gay. J’ai franchi le pas. J’ai découvert le bonheur d’accueillir un vit baveux entre mes lèvres, de le pomper avidement, de le lécher bestialement, de le toucher, le branler, le faire dégorger... J’ai sodomisé des hommes avec une joie absolue : c’est tellement différent d’un coït vaginal ! Et autrement plus intense, en raison de l’étroitesse du conduit rectal !Alors oui, de bi dominante hétéro je passe inexorablement à bi dominante homo. C’est comme cela. J’en suis heureux. Surtout depuis que j’ai ouvert mes fesses à des hommes attentionnés. Cela ne fait pas si longtemps... Quel plaisir ! Quelle merveille que de se faire prendre, longuement, dans les positions les plus variées et les plus impudiques. Car l’impudicité m’excite... Les sextoys ne me suffisent plus... Un vrai sexe d’homme, entre mes lèvres, entre mes fesses... Mes récits sont la conséquence d’une odeur, d’un regard, d’une sensation, d’une jouissance avec un garçon. Une conséquence embellie, élargie, fantasmé vers ce que la rencontre aurait pu être de plus, de mieux, de meilleur... Comme vous je peux écrire, en confidence, que mes récits homoérotiques sont la retranscription de mes fantasmes. J’écris librement. C’est ma vie, c’est mon écriture. C’est l’explosion de mes pulsions. Puissent-ils être le début de l’explosion des sens ! » J’ai longuement hésité avant d’envoyer ce message. J’ai relu les siens. Je me convaincs que nous sommes pareils, que j’en sais autant sur lui qu’il ne va en savoir sur moi. Que je rétablis un équilibre entre nous. Un équilibre dans nos mises à nu. J’envoie.Il ne répond pas sur mon cheminement, ne dit rien de plus sur le sien, mais exprime tout l’espoir qu’il porte en un amant attentif, tendre, qui saura lui donner un incommensurable plaisir anal.J’abonde donc dans ce sens, me présentant comme un amant attentif aux plaisirs provoqués, scrutant sans cesse les réactions du corps. Surtout le regard de l’homme que je suis en train d’aimer. « Faire l’amour dans le noir, quelle hérésie ! Voir, toucher, sentir ! Quoi de mieux ! Je prendrais tout le temps qu’il faut pour exacerber vos sens. Avec mes doigts, avec mes lèvres, avec ma langue. Une sacrée exploratrice celle-là ! Je vous laisserais vous ouvrir, désirer, supplier. Les mots seront inutiles. Vos yeux débordant de désir seront suffisants. Je vous préparerais. Je prendrais un temps infini, veillant juste à ce que vous n’explosiez pas subitement de plaisir... Le corps en feu, tout votre être prêt aux plaisirs mâles, j’entrerais alors en vous, lubrifié, progressif, attentif. Oui je sentirais les contractions de votre joli petit cul, exultant d’être enfin possédé par une chair chaude. Quel régal ! Je ne sais pas s’il y aura assauts répétés avant votre jouissance. Je me plais à penser que non, que vous exploserez de plaisir une fois que je serai tout au fond de vous. Et moi aussi, ému de votre orgasme. Je sortirais de vous, je vous retournerais, je lècherais votre peau trempée de sueur pour récolter votre nectar abondant. Je le partagerais avec vos lèvres. » Plus tard je poursuis :«  Nous ririons de bonheur. Nous nous enlacerions. Nous pétririons nos chair moelleuses. Longuement. Et puis, longtemps après ou pas, vous me demanderiez de recommencer. Les délices repartiraient, encore meilleurs. Vous feriez un effort surhumain pour vous retenir une fois que mon dard serait en vous. Nous prendrions le temps. Et alors, cette deuxième fois, et plus encore toutes les suivantes, je mènerais le tendre mais ferme assaut tant désiré, repoussant à chaque fois le moment de l’orgasme. Et vous ? Viendrez-vous en moi pour m’offrir ce délicieux et merveilleux plaisir anal ? »Il ne cache pas son bonheur à lire cette sensuelle perspective mâle. Il en rêve même ! Il en redemande. Il s’affirme comme passif féru du plaisir anal.Cependant, à ma grande surprise, l’hétéro qu’il prétend être réfute l’envie d’être actif : « Vous me demandez de vous rendre la pareille... Je n’ai pas envie de vous faire mal. Ça me répugne, faire mal. Comment aimez-vous être préparé ? Sachez que, hétéro, hétéro curieux depuis, je m’estime plutôt passif. Du coup... Il faudrait que vous me guidiez. »Je prends acte de sa faible envie de me sodomiser. Tant pis. Ne pas le brusquer. Il faut lui laisser le temps d’envisager la réversibilité homosexuelle. Je décide de rester sur un terrain commun, plus sécurisant : « J’aime que nos imaginations se croisent, se fécondent mutuellement... Seriez-vous aussi gourmand des saveurs séminales que moi ? Des saveurs masculines comme des saveurs féminines ? Des saveurs partagées en bouche dans de longs baisers gourmands ? M’abandonner à vos envies... Hum, me soumettre à vous, avec joie ! »Je suis certain qu’il ne joue plus, qu’en raison de nos échanges son corps est en feu, qu’il se masturbe comme un fou, comme moi. Qu’il se gode régulièrement, comme moi. Qu’il jouit de tout son saoul en rêvant d’un autre qui serait moi dans ma sensualité charnelle, mais avec un visage et un corps masculin qu’il connait et qui l’excitent secrètement tant les images qui traversent son esprit sont torrides. Comme moi.
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