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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 11

Gay
– Alors, et maintenant, quel est le programme ? N’avez-vous pas faim ?– Si. Allons manger. Après, ce sera pèlerinage.– Pèlerinage ?Je ne réponds pas à son interrogation. Je me préoccupe de trouver mon chemin. Cela l’énerve. Il veut comprendre à quel pèlerinage j’ai fait allusion. J’ai le sentiment que mon Plaisir d’écrire n’aime pas tant que cela les surprises, le laisser-faire… Il va pourtant falloir qu’il s’habitue à se laisser faire…Le restaurant « hombre ! » dans lequel nous entrons n’est occupé quasiment que par des hommes. C’est un restaurant ouvertement gay. L’ambiance y est joyeusement masculine. Nous trouvons une table en plein milieu de la grande salle et commandons notre repas. L’après-midi est pour nous largement entamée. Nous sommes affamés.Nous démarrons par une escalivada délicieuse avant d’embrayer sur des cannelloni à la viande rôtie qui réjouit nos papilles. Très vite je pose ma main sur la sienne pour la caresser. Si, au début, un geste réflexe le fait la retirer, il accepte assez rapidement ce signe de tendresse de ma part. Je ne suis pas le seul. D’autres hommes se montrent affectueux avec leur vis-à-vis.C’est lui qui approche ses lèvres des miennes pour m’embrasser après avoir palpé mon entrejambe durcie. Un « vous bandez ! » s’échappe de ses lèvres pour pénétrer les miennes. Je ne le conteste pas. Je vérifie que lui aussi. Des hommes nous regardent sans nous voir. Nos gestes amoureux, en ce lieu, sont banals. Au fil du repas nos baisers deviennent de plus en plus appuyés, profonds, véhéments. Il murmure plusieurs fois qu’il a envie de moi, de mon sexe en lui. Je lui réponds que moi aussi, que j’ai très envie de le fourrer, que cela va venir, qu’il faut être patient.Tout autour de nous ce ne sont que rires et feulements. Apparemment, le ventre plein, l’alcool aidant aussi sans doute, les clients se lâchent. Mon beau néo-enculé regarde tout cela avec étonnement. Tant de liberté de mœurs le surprend. Je l’embrasse. Après le déjeuner je l’emmène dans le centre commercial Maremagnum. Une fois à l’intérieur je lui demande de me guider.– Vous guider ? Mais où ?– Là où vous avez pris votre premier râteau, beau jeune homme. Votre voyage scolaire, à quinze ans, cette petite qui vous excitait… Quelle était son prénom ?– Ah ? Je vous avais raconté cela ? Marie. Elle s’appelait Marie.– Oui vous me l’avez dit. Votre premier râteau avec une fille. C’était où exactement ?– Ouh-là ! C’était il y a seize ans !– Donc hier ! Allez, Faites travailler votre mémoire !Tout en marchant dans les allées ma muse me raconte combien cette fille de sa classe l’excitait, combien il se masturbait en pensant à elle, combien il rêvait d’en faire sa petite copine. Le voyage était un bon prétexte. Il avait réussi à se retrouver seul avec elle, dans le centre commercial, s’imaginant l’accompagner pour acheter de la lingerie féminine… Fantasme de jeune mâle excité… C’est pourtant devant une devanture d’un magasin Calzedonia qu’il avait tenté de l’embrasser. Elle s’était reculée brusquement, évitant ses lèvres, avant de lui lancer un « non ! Mais… » inachevé. Elle avait pivoté sur elle-même pour fuir d’un pas vif. Comme tous les hommes venant de rater leur coup, celui qui commençait déjà à écrire ses plaisirs s’était senti l’homme le plus con du monde, incapable de réagir, cherchant à disparaitre en s’enfonçant dans le sol discrètement… – Voilà ! Oui ! Je crois bien que c’était là ! Cela n’a pas trop changé ! Si. La décoration du magasin n’a plus rien à voir. Mais le centre commercial, lui…Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, mes mains se posent sur ses joues, l’obligent à tourner son beau visage vers moi, avant que mes lèvres ne fondent vers les siennes pour l’embrasser.Surpris il tente de se soustraire à mon baiser avant de se reprendre et d’y répondre, ses beaux yeux couleur noisette me lançant des flammes.C’est un grommellement indistinct sortant de la gorge d’une matrone en train de passer devant nous qui nous arrête. Visiblement le spectacle de deux hommes s’embrassant la choque. Elle a une telle expression encolérée sur le visage que nous ne pouvons retenir un rire. Je prends mon amant par la main, le tire, et entre dans le magasin avec lui.– Voulez-vous que je vous offre de la lingerie, bel éphèbe ? Masculine ou féminine, comme il vous plaira ! Tant que vos jolies petites fesses sont mises en valeur…– Hein ? Mais pourquoi ?
– C’est bien cela que vous vouliez faire avec elle, non ? Lui offrir une petite culotte ?– Comment le savez-vous ? Je ne vous ai sûrement pas raconté cela !– Je le devine ! Que fait un garçon excité devant un magasin de lingerie, avec une fille ?– Mais c’est nul !– Non. Je rétablis l’équilibre avec ce passé négatif ! Vous avez raté votre baiser avec elle, vous l’avez réussi avec moi. Vous ne lui avez pas offert de petite culotte, je vais vous en offrir une !– Vous êtes complètement fou !– Oui. De vous. De ce que vous êtes. De votre petit cul qu’en réalité je n’ai pas envie de recouvrir de lingerie, plutôt de mettre à nu pour plonger dedans !– Là ? Maintenant ? Dans une cabine d’essayage ?– Plus tard. Dans notre chambre… Ne soyez pas impatient !– Vous me faites bouillir !– Ne bouillez pas trop, sinon votre joli braquemart ne rentrera pas dans la petite culotte que je vais vous offrir !Nous passons par le rayon lingerie féminine pour rapidement constater que ni lui, ni moi, ne sommes attirés par le port de petite culotte féminine. Seules les matières style résille laissant deviner ce qui se cache dessous nous inspirent. Nous traversons les allées pour les chercher dans le rayon homme.L’enseigne est définitivement trop sage pour nous. Lui ayant dit que je n’en avais jamais porté, ma muse tient néanmoins à m’offrir un slip HOM H2O avec ouverture par-dessus. Constatant que son œil brille, je lui choisis un string rouge aguichant qui a l’air de lui plaire. Chacun passe à la caisse et demande une pochette cadeau pour l’autre. Nous convenons que nous nous l’offrirons ce soir. C’est joyeusement que nous ressortons du centre commercial. Plaisir d’écrire décide de prendre les choses en main en m’entrainant vers le remblai pour revenir en ville. Nous nous arrêtons sous la statue de Christophe Colomb. Ma muse commence à tourner autour, comme s’il cherchait quelque chose. Moi je la regarde, sans qu’elle ne m’inspire. Une statue couverte de chiures de mouettes désigne les Amériques. Elle est bien trop habillée pour présenter un quelconque intérêt à l’excité que je suis.Enfin il me rejoint, me prend par la main et m’entraine un peu plus loin.– Voilà. C’est là. C’est là que Juliette, la meilleure amie de Marie, m’a pris à part pour me dire qu’elle était désolée, qu’elle m’aimait bien, que cela aurait pu le faire, mais qu’elle avait jeté son dévolu sur un autre garçon. Elle a prétendu que c’était beau ce que j’avais exprimé, qu’elle en était flattée, qu’elle s’excusait, qu’elle n’en avait que plus d’amitié pour moi… J’ai été stupide. J’ai grommelé je ne sais quoi entre colère, frustration et bel esprit chevaleresque… L’affaire en est restée là. Marie et moi nous n’osions plus nous regarder. J’ai mis longtemps à oser tenter d’embrasser à nouveau une fille.– Et un garçon, cela vous a pris du temps aussi !– Vous le voyez bien, je ne suis pas un rapide ! Je veux être sûr de pouvoir avoir confiance… Sans doute ce premier échec… ll y en a eu d’autres…– Comme tout le monde !– Mais vous, je sais que je peux vous faire confiance… Donnez-moi vos lèvres pour que je vous le prouve !Notre baiser est sincère à défaut d’être long et appuyé. Il y a du monde autour, je reprends la main, et sa main, pour l’entrainer plus loin.Nous retournons vers le centre commercial dans lequel nous n’entrons pourtant pas. Le contournant, nous nous dirigeons vers l’aquarium.Je vois mon fragile ami blêmir, dire « non ! ». Je lui réponds « et si ! » en le tenant fermement par la main pour aller vers l’imposant bâtiment. Nous entrons dans le hall de l’aquarium. Je prends deux billets. Son visage marque la désapprobation et l’inquiétude. À tout moment il peut m’envoyer balader. Il me suit pourtant, l’air boudeur. Nous avançons au milieu d’un monde aquatique que je trouve féérique, que lui trouve inquiétant.– Il faut soigner le mal par le mal… Sans mauvais jeu de mot sur l’orthographe de « mal » ! Vous m’avez écrit un jour que vous aviez eu ici la frayeur de votre vie en voyant un petit poulpe atterrir, tentacules et ventouses en avant, sur la vitre de son bassin. Cela a marqué votre phobie pour les animaux marins à tentacules. Je vous comprends ? C’est très moche !– C’est effrayant ! Je vous préviens, je ne rentre pas dans l’espace des céphalopodes !– Je n’y tiens pas non plus ! Je suis comme vous, je n’aime pas ces bébêtes à tentacules ! Mais cela ne m’empêche pas pour autant de me baigner dans la mer ! Même nu, mon pénis ballotant en flottant au gré des courants… Ne serait-ce que pour une bonne raison : les supions, poulpes, encornets et autres calamars vivent au fond de l’eau et ne remontent qu’à la lumière de la lune… Et moi, je pratique peu le bain de minuit.– Etes-vous sûr ? Ils ne remontent que la nuit ?– La nuit, quand il y a de la lune. Et qui plus est on en pêche surtout entre septembre et mars. L’été ils sont planqués…– Ah oui ? Je ne savais pas…– Et savez-vous comment on pêche le calamar ?– Non.– Cela ne s’invente pas : à la turlutte. Joli programme, non ?– N’importe quoi !– Vérifiez ! Aussitôt Plaisir d’écrire sort son portable et tape « pêche calamar ». Son visage s’éclaire rapidement.– Caramba ! Vous avez raison ! A la turlutte ! Mais je ne comprends pas, quel rapport ?– Tout un programme ! Une turlutte avant un rapport…– Avec joie ! Ecoutez ce que je lis : « Après avoir fait lever le Maquereau, les pêcheurs plongent leur tige turlutte le long du bord, puis la retirent brusquement en fauchant. » Si les maquereaux s’en mêlent ! Je ne comprends pas tout. Il faut qu’on essaye cela ce soir ! Rien de tel que des travaux pratiques pour bien comprendre les choses… La mise en pratique des explications théoriques…– Et nous pourrions être agréablement durs de la comprenette…– Pas seulement de la comprenette, j’espère… Vous croyez que la signification de « turlutte » qui nous intéresse…– Une bonne pipe…– Bien longue et bien goûteuse… Vous croyez que cela a un rapport… Non, je ne prononce plus le mot « rapport » !– On ne le prononce pas, on le vit…– Pas de jeu de mot avec « vit » !– Promis ! – Donc vous croyez que c’est en lien avec une technique de pêche ?– Tu n’as pas pécho la petite Marie il y a quinze ans, mais tu as pécho l’Etrenu ! Non… Ce n’est pas à cette turlutte-là que fait référence la fellation. C’est à la turlurette, une sorte de petite flute tenue en bouche…– Comme toutes les flutes…– Et d’ailleurs la turlurette était aussi appelée « turlututu »…– Chapeau pointu !– Justement… Au dix-neuvième siècle turlututu désigne le pénis… Donc une turlutte c’est comme une flûte à bec, cela consiste à mettre en bouche un turlututu !– Mais c’est une comptine pour enfants !– Bien sûr. Avec, comme pour la plupart des comptines, une double signification ! Ecoutez bien les paroles en considérant que vous êtes un obsédé sexuel…« Turlututu, chapeau pointuTralalala, chapeau tout droitTralalalère, chapeau de traversTradériré, chapeau sur l’nezZim, zoum, zam, bonsoir madame ! »– C’est injuste ! conclut Plaisir d’écrire. Pourquoi pas « bonsoir Monsieur » ? Un turlututu au bout pointu, droit ou de travers, tant qu’il arrive sous le nez d’un ou d’une gourmande, L’important est de s’en délecter !– Nous sommes en phase ! Alors voilà, pour conjurer le sort, guérir le mal par le mal en guérissant le mâle par le mâle…– Ça y est, vous avez osé la faire, celle-là !– Eh oui ! Donc pour guérir ce traumatisme, ce soir ce sera turluttes à tire larigot ! Cela vous va comme programme ?– Comment avez-vous préparé cela ? Pensé à cela ? C’est complètement tordu entre jeux de mots vaseux et programme de baise !– Il n’y a rien de préparé, je vous assure. Cela vient comme ça pousse !– Et « tire larigot » ? Ne me dites pas que cela n’a pas une connotation sexuelle !– Ah si, tout à fait ! A l’origine on parlait de tire la rigaude. Vous imaginez bien ce que cela signifiait, une expression de paysans qui voulaient aller se soulager avec une paysanne peu farouche. Mais à la Renaissance les invertis on masculinisé le terme. « à tire la Rigaud », pour signifier que la Rigaude en qui se soulager était un garçon. « à tire la Rigaud » veut dire aller se farcir un garçon, prioritairement en le sodomisant, mais aussi en se faisant sucer…– Encore une turlute ? me demande mon amant avec un grand sourire. – Bien sûr ! Car tirer au quinzième siècle voulait dire « sortir un liquide d’un contenant ». Faire dégorger le poireau en sortes. Ejaculer.– J’avais compris…– Et comme une larigot était également une sorte de petite flute, cela signifiait bien « se faire sucer jusqu’à avaler » ! Sympa, non ?– Non, mais… D’où sortez-vous tout cela ?– Vous ne me croyez pas ? Ce ne sont que des expressions populaires anciennes ! Qui vous dit que « tirer un coup » ou « se farcir une chatte » sera compris dans quelques siècles ?– Rien, mais…– Vous devez apprécier la langue ancienne ! Surtout la mienne…C’en est trop. Je ne peux plus réfréner le fou-rire que je repousse depuis de longues minutes. Il me regarde rire de bon cœur. Et son air boudeur et plein de reproches disparait au fur et à mesure que son hilarité rejoint la mienne.Quand, enfin, nous retrouvons notre sérieux, après quelques récriminations de touristes nous demandant de respecter le silence des poissons, il me demande si toute mon élucubration est vraie.– Tâchez donc de le vérifier sur votre portable quand vous serez en levrette sur le lit et que je lècherai abondamment votre joli petit cul ! Non, je déconne…– Vous déconnez ? Comment ? Vous ne me ferez pas d’anulingus ?– Plutôt deux qu’un ! Vous… Vous vous moquez de moi ?– Oui.– Un partout la balle au centre, joli minois ! S’il n’y avait pas tous ces enfants autour de nous, je vous roulerais une pelle !– Pas en public…– Ce qui veut dire « s’il vous plait, en privé ! » Nous ne nous attardons pas trop dans cet aquarium. Je renonce à le contraindre à retourner dans l’espace des céphalopodes. Il est inutile de faire resurgir des images traumatisantes. Il sait dorénavant l’essentiel : le risque de croiser une de ces bêtes en se baignant en mer est infime. Nous pourrons envisager de partir un jour ensemble en bord de mer.Arrivés près de la sortie, ma Muse qui n’a plus rien d’effarouchée me pousse dans un coin pour m’embrasser délicatement en murmurant qu’il a envie de moi. Notre baiser est tendre. Une palpation simultanée nous permet de vérifier que l’excitation est aussi forte chez lui que chez moi. Le cœur et le corps empli d’espoir, nous échangeons un sourire, signe d’une intense promesse charnelle.Tout au long du chemin retour vers notre hôtel, nous bavardons de tout et de rien sur nos vies, sur notre quotidien. Plus d’allusion grivoise, plus de partage culturel, nous sommes deux amis qui se parlent de leur vie de tous les jours. Une sérénité tranquille, sans doute car tout est dit : chacun va donner à l’autre toute son attention pour nous aimer intensément, farouchement, dans notre lit.Le hall de l’hôtel est relativement calme. Le réceptionniste nous donne notre clé puis va récupérer nos sacs. Plaisir d’écrire remarque alors l’existence d’un spa.– Vous aimeriez y aller ? lui demande-je.– Avec vous ? Bien sûr ! répond-il.– Alors il faut y aller maintenant. Toutes les réservations sont prises d’ici une heure trente. dit, en français, le réceptionniste revenu avec nos valises.– Il faut réserver ?– Oui. Nous souhaitons que nos clients se sentent bien. Donc il ne faut pas trop de monde en même temps à l’intérieur. Pour le moment ça va, il n’y a qu’une dizaine de personnes. Nous bloquons à quinze. Enfin, plus souvent à seize… C’est mieux en couple ! Vous voulez voir comment c’est ?– Oui. S’il vous plait. demande mon amant. Vous parlez super bien français !– J’ai vécu autant en France qu’ici, à Barcelone. Mais je trouve qu’il y a plus de liberté pour nous, les gays, de ce côté des Pyrénées.– A ce point ?– Je n’ai pas dit que c’était l’enfer d’être gay, en France. Je remarque juste que je ne connais pas d’hôtel de cette taille, et de cette qualité, réservé exclusivement aux garçons qui aiment les garçons, en France…Tout en nous approchant de l’espace spa, je réfléchis à son affirmation. J’avais repéré deux hôtels exclusivement gays à Barcelone. Je n’en connais effectivement pas en France, même si je n’ai pas trop cherché non plus.Le réceptionniste nous ouvre le spa avec une carte magnétique. Nous entrons avec lui. Une dizaine d’hommes se prélassent. Certains sont nus, d’autres en maillot. Une grande quiétude transparait dans cette tiédeur moite. Cela me fait penser à un tableau de thermes dont j’ignore l’auteur mais que j’aime bien. Des corps nus ou presque, des anatomies flatteuses, un naturel au masculin.– Vous voulez y aller ? demande-je à Plaisir d’écrire.– Je ne sais pas…Nous repartons sur cette indécision. Je fais discrètement signe au réceptionniste que nous allons y aller. Il acquiesce par un clignement d’œil et un pouce levé.La chambre est spacieuse et lumineuse. Mes yeux ont à peine le temps d’en faire le tour que mon amant se jette sur moi pour m’embrasser. Nous nous déshabillons mutuellement. Enfin nus, il se jette à mes pieds pour gober férocement mon sexe. Je tombe assis sur le lit. C’est trop bon, trop fort. Je veux lui offrir mon corps, lui laisser toute initiative !Pourtant une partie de moi se rappelle que j’ai un plan. Un plan précis, que notre visite au spa devrait encore enrichir. Sans compter que j’ai réservé deux places et que ce ne serait pas cool de ne pas y aller.Je réussis péniblement à le repousser et me relever. Il ne se laisse pas abattre, replongeant à mes pieds pour me sucer encore. Je dois me montrer particulièrement persuasif pour qu’il accepte d’interrompre sa délicieuse fellation.– Plus tard, Muse chérie… Allons d’abord nous détendre au spa.– « Muse chérie »… C’est mignon…– C’est sincère ! J’ai réservé deux places. Il faut y aller.– Mais je n’ai pas de maillot !– Hé, hé… Votre Etrenu a pensé à tout ! J’ouvre mon sac de voyage pour en sortir un paquet cadeau. Il a tôt fait de l’ouvrir pour découvrir le maillot de bain rose sur lequel j’ai flashé, l’imaginant onduler du bassin avec, tout autour du bassin.Il m’embrasse pour me remercier avant de l’enfiler. Je ne me suis pas trompé de taille. Il lui va à merveille. Seul souci : le maillot reste déformé par son érection.J’évite ses câlins en enfilant mon slip de bain, ma verge gonflée s’étant amollie. Bien que nous prenions du temps pour vider nos sacs et nous installer, la bosse dans son maillot ne faiblit pas.– Cela ne me dérange pas qu’on remarque que je bande pour vous…– En êtes-vous certain ? dis-je en l’embrassant avant de palper son beau sexe bien dur. – Sûr et certain ! Je veux que le monde entier me voie bander pour vous ! clame-t-il, les yeux brillants de désir.Nous nous enlaçons pour, à nouveau, laisser nos langues guillerettes se réjouir l’une de l’autre tandis que mes mains pelotent avec joie son joli petit cul. Les meilleures choses ayant une fin, nous enfilons les peignoirs et quittons la chambre pour descendre au spa.Le réceptionniste nous offre un grand sourire avant de venir nous ouvrir la porte d’accès en nous souhaitant de passer un bon moment.A peine entrés dans l’espace détente nous voyons trois hommes en train de se doucher, deux d’entre eux se bisoutant tendrement, allègrement reluqués par deux autres types en plein sauna. Plaisir d’écrire sursaute en constatant qu’un des gars en train de suer se masturbe tranquillement quand son compagnon se caresse plus discrètement. Je souris en me réjouissant comme lui de cette jolie vision mâle.– Vous avez plus d’expérience que moi des saunas gays… C’est toujours comme cela ?– Ce devrait être plus soft ici. C’est un spa d’hôtel, pas un sauna libertin. Mais que voulez-vous, des mâles en amour sont des mâles en amour !– Ils ne vont quand même pas…– Pourquoi pas ? Cela vous tenterait de vous envoyer en l’air avec moi, devant tous ces beaux mecs ? Ou bien préférez-vous mater des mâles en train de forniquer ?– Je…– Vous avez le droit de vous masturber en les regardant, vous savez. Et même de me laisser m’occuper de votre sexe. Main ou lèvres ?– Vous êtes fou…– Excité. Juste excité… Fou de vous ! De votre corps, de vos fesses, de votre sexe, de vos lèvres…– Je m’entends parler… C’est malin tout cela : voilà que je rebande à fond !– Alors, maillot ou pas maillot ?– Euh… C’est vrai que la majorité n’en a pas…– Et la majorité a son beau sexe déployé… Vous et moi en érection, ici, cela ne jurera pas.Je sens mon jeune amant hésiter. Il a moins l’habitude que moi des collectifs gays. Pourtant il se décide rapidement en posant son peignoir sur une patère, vite rejoint par son beau maillot rose. Nu, face à moi, la verge gonflée, le pubis glabre : il est magnifique !  Je le rejoins aussitôt dans une complète nudité, mon sexe encore plus tendu que le sien.C’est lui qui dépose un baiser sur mes lèvres, comme pour signifier à tous les hommes alentour que je suis à lui. Je pose mes mains sur sa petite fesse pour en caresser le moelleux ; et pour signifier qu’il est à moi… Des regards amusés répondent à notre petit jeu mutin. Peu importe, nous nous sommes tous compris…Nous commençons par prendre une bonne douche. Le parfum de notre sudation, tout excitant qu’il fut, commençait à être désagréable.Nos sexes se dressent complètement. Les sourires des témoins s’élargissent. Le sauna est complet. Il fait la moue : le style des hommes qui l’occupent ne lui plait pas. Mon amant m’entraine vers le jacuzzi où il n’y a personne.Quand, après un bon quart d’heure à se bécoter tout en faisant trempette, les gars du sauna entrent dans notre bassin sans se soucier de nous, nous leur laissons la place. Deux jeunes gars viennent d’entrer dans le sauna. Nous les suivons.Si les deux gardent sagement une serviette sur leurs reins, les nôtres sont étalées, ne cachant rien du plaisir ressenti à nous caresser, à nous embrasser, à nous cajoler. Bien vite leur serviette se dénoue ou bien remonte pour nous montrer que le spectacle que nous leur offrons ne les laisse pas insensibles. La situation m’amuse. Ils sont tout mignons, jeunes et croquants à souhait. Je me dis qu’une petite séance de sexe en groupe avec eux serait assez plaisante.Nous entamons la conversation. Ils sont anglais. Ils ne parlent pas français. Je peux donc demander à ma Muse s’il a envie de les faire entrer dans notre lit.– Pour quoi faire ? demande-t-il d’un air salace.– Tout ce que vous voudrez ! Ils m’ont l’air d’être versatiles, prêts à vous donner ce que vous voulez. Car c’est bien vous qu’ils regardent !– Mais non, c’est vous qui les excitez !Un homme entre et vient s’assoir face à eux, une serviette sage sur les reins. Je demande aux deux jeunes :– Which one do you want to have sex with ?Ils rigolent, nous reluquant l’un après l’autre. L’homme écarte sa serviette pour dévoiler un phallus imposant qui se déploie et s’élève.  Ils le regardent. Leur verge frémit. Je me mets à rire. Et je dis à l’homme :– Siento que es contigo con quien quieren tener sexo !– Podemos hacerlo a cinco. No. A seis con mi amigo… répond-t-il.Les yeux des deux gars brillent. Plaisir d’écrire éclate de rire. Et brusquement, dans un hoquet joyeux, il leur dit :– Go have fun on four ! We’re both staying tonight… dit-il en s’abaissant pour déposer un baiser gourmand sur mon gland baveux.Nos trois excités rigolent. L’homme n’hésite pas à se lever, oubliant sa serviette au passage, pour se rassoir entre les deux gars, cuisses contre cuisses. Chacune de ses mains s’empare d’un phallus et se met à le masturber doucement tandis que ses lèvres passent des unes aux autres. Les deux anglais, pas farouches, se laissent d’abord faire avant de commencer à caresser l’anatomie flatteuse de l’espagnol qui nous a tout l’air d’être dominant.La porte du sauna s’ouvre en nous faisant sursauter. Un homme tout aussi barbu et bien fait, mais un peu plus âgé, entre et sourit instantanément en voyant la scène. En espagnol il demande à son ami de lui en laisser un morceau. L’ambiance devient franchement joyeuse, en sus d’un érotisme exacerbé.Malheureusement Plaisir d’écrire n’a pas envie d’aller plus loin. Il me prend par la main pour m’inviter à sortir.Nous retournons dans le jacuzzi dans lequel ne trempe que deux hommes âgés. Ils nous font de la place, invitant mon compagnon à s’assoir à un endroit précis. Très vite je vois Plaisir d’écrire sourire en gigotant sur place. Comme je fais mine de ne pas comprendre ce qu’il se passe et qui amuse les deux autres, il se redresse et m’invite à prendre sa place.Je comprends immédiatement. Un jet puissant s’élève du siège, venant délicieusement détendre mon anus. Je confirme aux trois autres que j’apprécie. Tout le monde rit.Mon amant me repousse pourtant, affirmant que c’est sa place à lui, et non la mienne.– Vous ne voulez toujours pas ? J’adorerais vous sentir en moi…– Non ! Ce sont mes fesses, et seulement mes fesses, qui vont déguster, ici à Barcelone.– Si tel est votre bon vouloir… Nous laissons la chaleur et les bulles nous détendre. Nos voisins nous quittent avec un clin d’œil à la fois enjoué et vulgaire. Ils sont vite remplacés par un couple de trentenaires plus agréables à regarder.Comme nous ils se tripotent et se cajolent. Jusqu’à ce que l’un se redresse pour s’assoir sur le bord, laissant l’autre venir le sucer sous les yeux intéressés de ma Muse.  – Je crois que j’ai la rondelle toute molle, maintenant ! glisse-t-il en se retournant vers moi.– Et alors ?– Et alors ? Et bien… N’avez-vous pas envie de la perforer ?– Déjà ?Une main s’empare de mon sexe toujours raide.– Ce que je tiens en main m’a l’air d’être prêt… Et moi j’ai très envie de me faire besogner par ce beau vit…– Vous êtes jeune, impatient, impétueux… Apprenez-donc à prendre le temps !Il me regarde avec ses yeux noisette, inquiets, beaux, brillants ; sans lâcher mon sexe. Je l’embrasse. Je referme les yeux. Je me laisse aller, malgré l’agitation autour de moi. Et grâce à cette main ferme qui reste fermée sur mon dard qui lui appartient…Je m’assoupis quelques instants. Au réveil je souris en voyant mon Plaisir d’écrire reluquer les deux autres en plein ébat. Le suceur est maintenant assis sur les cuisses de son copain, en train de s’empaler. Ils sont adorables, encastrés, à se rouler des pelles sensuelles. Ma Muse aussi qui se caresse le chibre sans se rendre compte que je le dévisage avec émotion. Sa main n’a pas quitté mon sexe. Son excitation fébrile est un spectacle féérique.Je me régale pendant un bon moment de cette féérie mâle. Quand le beau visage aimé se tourne vers moi, je lui demande :– Avez-vous remarqué que l’enculé bande comme un âne ?– Non… Oui… finit-il par dire après les avoir plus intimement dévisagés. C’est dingue ! Il bande à fond ! Nous bandons tous les quatre à fond !– Vous bandiez tout aussi fort quand je vous sodomisais, dans le train… Vous avez adoré cela ! Comme lui !– Je confirme ! N’est-il pas l’heure de remettre le couvert ?– Vous y tenez ?– Oh que oui !J’embrasse Plaisir d’écrire, ce garçon qui ne cesse de m’émouvoir, et je me relève pour sortir de l’eau. Les mouvements verticaux de l’enculé s’arrêtent tandis qu’il nous salue. Ils reprennent aussitôt que nous quittons le jacuzzi. Poli le gars !Nous nous retrouvons, queue raide, devant la douche. Spontanément nos mains viennent chercher le fessier amant. Je le regarde. Il murmure un « encore » que je partage complètement, tant la douceur de son fessier est un régal. J’ai le brusque sentiment de ne faire qu’un avec lui. Nos corps sont unis. Pas par un tenon qui viendrait s’ajuster à son conduit. Non. Ce que je ressens est plus simple, plus pur que cela. Ses fesses sont mes fesses. Mes fesses sont ses fesses. Sur laquelle une main chaude est naturellement posée. Car nous sommes un.    Une douche vite expédiée, le peignoir déformé par notre excitation, le maillot de bain à la main, nous nous apprêtons à quitter le spa alors qu’au loin la sodomie se poursuit sans que personne n’y trouve rien à redire.– C’est dingue, quand même, qu’ils fassent cela en public !– Nous avons tous fait, ou allons tous faire, la même chose… Une bonne enculade… C’est bien cela que vous attendez de moi, non ?– Me faire mettre longuement… Bien profond… Oui… En privé…– Il est probable qu’il y ait moins de pudeur chez les gays que chez les hétéros… Et puis ils sont beaux, c’est un cadeau qu’ils nous font…– C’est vrai qu’ils sont beaux… répond mon amant. J’en suis tout émoustillé ! ajoute-t-il, avant d’éclater de rire.Un dernier coup d’œil vers les deux gars en plein ébat, je conclus :– Une superbe saillie ! Vraiment !  Nous quittons le spa pour nous engouffrer dans l’ascenseur. Il y a davantage de monde à cette heure-là. La présence d’un homme avec nous dans la cabine n’empêche pas mon amant de m’embrasser. L’autre sourit. Nous le laissons pour parcourir le couloir d’un pas vif et rentrer dans notre chambre.
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