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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 16

J’te l’donne.

Gay
Dans les semaines puis les mois qui suivent notre extase Barcelonais, nous nous écrivons souvent. Nous partageons nos désirs, nos frustrations, nos envies ; sans plus aucun fard. Il m’écrit :«Cher Etrenu... Mon cher amant épistolaire...Si vous saviez... Si vous saviez ce dont j’aurais envie, là...J’aurais envie de... votre sexe. En moi, partout. Dans ma bouche...Sur mon corps... Entre mes fesses... Dans mon anus...Pour commencer, je tâterais votre prometteuse érection, malheureusement prisonnière de votre sous-vêtement et de votre pantalon. Alors, pour la libérer, avec des gestes lents et sensuels, j’enlèverais votre ceinture. Puis j’abaisserais votre braguette et j’enlèverais votre bouton. Patiemment, j’abaisserais votre pantalon. Ensuite, avec ma langue, je caresserais votre queue, toujours prisonnière. Je vous sentirais bander crescendo parce que vous seriez de plus en plus excité. J’aurais pitié de votre état avancé d’excitation. J’abaisserais votre sous vêtement. Avec ma langue, je lubrifierais la paume de ma main, et je vous prendrais dans ma main. Je décalotterais délicatement votre gland. Toujours délicatement, je vous masturberais. Puis, je me mettrais à genoux et je frotterais votre sexe sur mon visage : mes joues, ma bouche. Je tirerais la langue et la passerais entre vos testicules et votre gland. Tout doucement, je vous prendrais dans ma bouche. J’irais et je viendrais doucement. Je savourerais votre envie et mon désir de moi. Je savourerais votre belle queue.Je m’occuperais avec prudence de vos testicules : je les lècherais et je les suçoterais avec délicatesse.Puis je reviendrais sur votre pénis où mes lèvres coulisseraient. Vous seriez doux et vous me caresseriez : mes épaules, mon dos, mes cheveux, mon visage, mes tétons percés.Je serais tellement en confiance que je vous sucerais goulûment et en vous faisant parvenir jusqu’à ma gorge. Oh...oui, j’aimerais vous faire une gorge profonde...Puis, j’arrêterais et je vous tournerais le dos et vous exposerais mon petit cul que vous aimez tant. Vous écarteriez mes fesses et vous le verriez, mon petit trou. Ni une, ni deux, vous me lècheriez... vous me boufferiez l’anus. Je gémirais, je soupirerais, je halèterais. Je couinerais. Je vous dirais que c’est tellement...bon. Je vous exprimerais mon plaisir sans aucune pudeur. Avec du lubrifiant, vous me prépareriez délicatement, un doigt en moi.Puis, vous vous allongeriez sur le dos. Je vous tournerais le dos. Je serais à califourchon et je vous chevaucherais. Je remuerais mon entrecuisse lubrifiée et dilatée sur votre érection mais sans m’empaler définitivement sur vous. Vous vous branleriez ainsi. Puis, ayant pitié de vous...et de votre état avancé d’excitation, j’empoignerais votre queue et vous enfoncerais en moi.  Ce serait un ballet lent, sensuel… Vous me feriez aller et venir sur vous en posant vos mains sur mon bassin. De temps en temps, vos mains oseraient remonter sur mon torse et du bout des doigts, vous titilleriez mes tétons barrés. Vous me les pinceriez tout doucement.Ensuite, je me lèverais, et vous présenterais mes fesses. Je me cambrerais. Ce serait une invitation pour que vous me pénétriez de nouveau. Mais cette fois, j’aimerais que ce soit plus... Comme lors de notre première sodomie, dans le train. Avant de vous réintroduire dans mon cul, vous tapoteriez votre queue sur mes fesses pour conserver votre belle érection que j’aime et dont je ne me lasse pas.« Mmmh... Votre cul... Quel...cul ! » vous me diriez sous tous les tons…Puis vous me feriez de nouveau l’amour. Vous me baiseriez, je dirais même. Je subirais vos assauts et vos coups de queue avec grand plaisir.Mon gland suinterait de liquide pré-séminal et même de sperme tant je serais... excité.Au comble du plaisir, vous vous retireriez de moi et me demanderiez de vous sucer.Au bord de la jouissance, vous vous retireriez de ma bouche et vous vous branleriez.Moi je tirerais la langue et me lècherais les lèvres. Vous tapoteriez votre gland sur ma langue. Bien trop excité, vous ne pourriez plus vous retenir et éjaculeriez quelques jets de votre bon sperme sur mon torse et sur mon ventre.Avec désir, je glisserais un doigt sur mon ventre et récolterais un peu de votre sperme et le gouterais.Enfin, les yeux pleins de désir et de gratitude, je reviendrais une dernière fois sur votre sexe et je le prendrais dans ma bouche afin de vous le nettoyer. »  Comment résister à une telle promesse ? D’autant plus enivrante que nous connaissons maintenant nos corps, les réactions de nos corps, le plaisir partagé. Je ne lis pas son message ; je le vis littéralement. Et j’éjacule pile au moment où il décrit ma jouissance. Comme s’il connaissait déjà l’intensité de mon besoin de lui…
Je lui réponds sur la même veine, tâchant de retranscrire ce que je viens de vivre :« Vous êtes cruel ! Cher Plaisir d’écrire...Je suis en totale excitation. Je ne peux que me masturber en vous lisant. Je ne peux résister à l’impérieux besoin d’enfoncer mon gode tout entier entre mes fesses, rêvant que ce soit vous en train de me sodomiser. Je ne peux que gémir de plaisir en vous imaginant au-dessus de moi, en train de vous empaler, gémissant autant que moi...Ma giclée a touché mon bureau et mon ordinateur. Heureusement pas sur les touches, plus dures à nettoyer... Que ne me faites-vous pas faire ! Je retrouve la pulsion de mes dix-sept ans quand je me masturbais trois fois par jour, à éjaculer partout !Et je rêve de vous...Votre anus percé par ma langue...Votre phallus tout entier dans ma bouche...Vos tétons percés que mes doigts ne cessent de flatter...Je bande !Je bande sans cesse.Je bande sans cesse en pensant à vous.Je bande sans cesse en pensant à vous, obsédé à l’idée de vous offrir tout le plaisir mâle dont vous rêvez... » Il se moque doucement de moi, en amant malicieux et espiègle :« Cher Etrenu, mon cher amant tendre...Non, je ne pense être...cruel.Seulement...coquin, jouisseur ?Est-ce que vous aimez ça ? » Evidemment j’adore cela ! Nos correspondances nous font revisiter l’intensité de nos corps à corps passés. Elles sont merveilleusement crues. Nous nous en régalons pareillement.J’avais déjà lu certains de ses poèmes sur son blog. L’un, écrit après notre première rencontre Lilloise, m’avait particulièrement émoustillé :« Nous nous sommes donnés rendez-vous pour la soiréeEt j’ai donc voulu me mettre sur mon trente-et-un,Une belle chemise, un beau sourire... et mon parfum;J’ai conscience qu’il ne pourra pas me résister. Dans quelques secondes, il va ouvrir, je vais entrer,Pendant ce temps, c’est mon souffle que je retiens,Pendant ce temps, c’est sa voix que j’entends au loin;J’ai déjà conscience que je vais très vite plier... Une musique funky, un sifflement : le voilà.C’est LUI. Pas un autre que LUI. La porte s’ouvrira,Poupée de chiffon je serai, résistance Inutile quand il remuera les lèvres, je saisQue je plierai et romprai quand, la clenche baissée,Je serai faible une fois criée la jouissance. » Ce texte est de mon point de vue l’un de ses plus beaux et des plus puissants. Si humain. L’attente, l’espérance, l’abandon… Comment ma Muse, mon amant, fait-il pour décrire si bien ce que nous ressentons tous les deux ?Son inspiration poétique ne faiblit pas plus que son érection quand il rêve de moi. Il m’envoie un superbe texte qu’il publie peu après sur son blog après que je lui ai confirmé que j’en serais honoré.« Mon être nu... Mon amant épistolaire...Si vous saviez... Si vous saviez donc à quel pointJe suis une boule de désir et vos yeux dans les miens...Toute résistance plie : je me plais à vous plaire À travers vos yeux, je ne dis pas le contraireQuand vous me dites, m’écrivez que vous êtes mien ;Hétéro ? Bisexuel ? Homo ? Qu’est-ce qu’au quotidienM’empêche d’être l’homme que je suis, Plaisir de séduire ? Mon être nu... Mon amant qui m’émoustille beaucoup...Vos références culturelles... Moi, là, jusqu’au cou,Si je ne suis donc pas la petite chose perdue... Parlez-moi de mes tétons barrés, de mon cul...Je vous promets que je ne tiendrai pas en place ;Dites-moi les mots qui me touchent. Donnons-nous jouissance. » Il joue avec les mots, avec les sensations, avec un degré de crudité variable. « érotique » est une poésie magnifique qui parle, plus sensuellement, des émois de chacun de nous, homme, femme, jeune, mature, sous toutes les formes des orientations sexuelles :«Érotique, vous, la serveuse rousse et espiègle,Érotique, vous, la cliente brune et secrète,Érotique, moi, l’écrivain châtain aux aguets,Érotique, elle, il reçoit le message secret. Érotique, lui, l’homme, cinquante ans qui butineÀ la recherche d’un jeune homme, d’une jeune mutine,Érotique, elle, la jeune femme, vingt ans, aux questionsPlein la tête: un garçon ? une fille ? Des sensations Qui la prennent au corps et qui ne veulent plus partir ;L’homme, cinquante ans, lui, n’attend que son Plaisir :Son Plaisir d’écrire, cet homme aux yeux noisette, Aux cheveux châtains en dégradé, au torsePercé des deux côtés... Ah ! Il est là, avance.L’homme sourit, impatient : voilà sa conquête... »  Je lui écris pour exprimer tous les effets que ses poésies déclenchent à l’intérieur de mon être. Je suis direct, sans aucune retenue :« Oh mon cher Plaisir d’écrire ! Si vous me voyiez ! Je suis nu, en totale érection, le corps tremblant...Je vous lis. Cette poésie ! Mon corps s’affaisse, lentement, inexorablement.Je me retrouve en levrette, dos totalement cambré, cuisses largement ouvertes, fesses offertes, anus en fièvre ! Je vous veux ! Je vous veux en moi ! J’ai besoin de votre sexe, votre magnifique phallus si mignon, agile, point trop gros, bien ferme; votre sexe en moi !Venez ! Sodomisez moi ! J’ai besoin de votre corps contre mon corps ! J’ai besoin de la chaleur de votre peau contre la mienne ! J’ai besoin de votre sexe besognant mes fesses ! J’ai besoin de vous, si beau, si fier, si hardi, si impétueux, me chevauchant longuement dans une magnifique cavalcade des sens !Faites-moi jouir ! Vos lèvres contre les miennes, votre langue ravageant ma bouche ! Votre ventre collé à mes fesses, nos épidermes en nage unissant leur chaleur moite ! Votre sexe tout entier enfoncé dans mon conduit dilaté ! Faites-moi jouir, bruyamment, puissamment, abondamment !Et jouissez ! Jouissez en moi ! Ensemencez-moi ! Déversez votre nectar tout au fond de moi !
Ce texte ! Cette poésie !Si vous saviez donc à quel point Je suis une boule de désir et vos yeux dans les miens...Oui ! Nous sommes deux boules de désirs ! Oserais-je dire que nous en avons quatre en trop plein de désir ? ... Je vous désire comme vous me désirez... Yeux dans les yeux... Lèvres réunies... Langues engagées, enchantées, enchanteresses...« Toute résistance plie: je me plais à vous plaire À travers vos yeux, je ne dis pas le contraire Quand vous me dites, m’écrivez que vous êtes mien; »Quand je pense à vous je ne veux qu’être nu, je ne veux que me coucher sur cette table sur laquelle je vous écris, je ne veux que relever les jambes, les écarter, vous supplier de venir en moi ! Je suis tout à vous, oui ! Comme je sais que vous êtes tout à moi. Oui. Je sais que votre corps frémit comme le mien frémit. Je sais que vous n’espérez rien tant que vous effeuiller devant moi, vous exhiber à nu devant moi, vous offrir à mon désir tendu, vous offrir de la manière la plus impudique qui soit... « Qu’est-ce qu’au quotidien M’empêche d’être l’homme que je suis, Plaisir de séduire ? »Oh oui vous ne cessez de me séduire ! Vous ne cessez de mettre mon être en fièvre. Je rêve des corps à corps les plus indécents, les plus suaves, les plus sauvages ! Vous accueillir en moi ! Vous faire gémir, frémir, jouir ! Jouer avec vos bourses, votre sexe tendu, votre ventre glabre, vos tétons barrés, vos lèvres, vos fesses ! Oui vos fesses ! Votre superbe petit cul à admirer, à caresser, à palper, à fesser, à pénétrer ! Votre cul ! Quel cul ! Quand je pense que j’ai eu le privilège de le voir ! Voir et savoir... Savoir qu’il est rond, doux, souple, magnifiquement barré par un sillon mystérieux que ma langue parcourra à nouveau, un jour...« Parlez-moi de mes tétons barrés, de mon cul... Je vous promets que je ne tiendrai pas en place ; »Je vous en parle de vos tétons barrés et de votre admirable petit cul ! J’en rêve ! J’en bande ! Je vous sais comme moi, en fièvre, frémissant de désir, remuant votre magnifique corps en rêvant de mes mains, de mes lèvres, de ma langue, de mon sexe...Vous bandez comme moi, cher Plaisir d’écrire... Mettez-vous à nu, posez du gel sur vos doigts, enfoncez-les dans votre anus, détendez votre puits de plaisir... Et godez-vous, puissamment, énergiquement, en imaginant que c’est moi qui suis en vous, moi qui anime votre plaisir. Car si nous ne sommes pas réunis physiquement, nous sommes unis par le plaisir, par le désir, par l’harmonie sans filtre qui tient nos sens en contant éveil !Et que dire de cette autre poésie, érotique ?« Érotique, moi, l’écrivain châtain aux aguets, Érotique, lui, l’homme, cinquante ans qui butine À la recherche d’un jeune homme, d’une jeune mutine, : un garçon? une fille? Des sensations Qui la prennent au corps et qui ne veulent plus partir; L’homme, cinquante ans, lui, n’attend que son Plaisir: Son Plaisir d’écrire, cet homme aux yeux noisette, Aux cheveux châtains en dégradé, au torse Percé des deux côtés... Ah! Il est là, avance. L’homme sourit, impatient: voilà sa conquête... »Comment faites-vous pour me deviner si bien ? Erotique, oui, je cherche du sensuel... Jeune homme, jeune femme... Oui je rêve encore d’un pubis glabre ou boisé; d’une chatte détrempée, bien ouverte; d’un clito, ce bouton érigé que le désir a précipité hors de son capuchon protecteur, clito à nu, clito offert, clito en liberté ; de petits seins en poire, si doux, si moelleux, si chaud !Oui je rêve surtout de vous, de vos yeux noisette; de votre coupe de cheveux; de vos tétons barrés sous ma langue; de vos lèvres pulpeuses contre les miennes; de votre corps nu, de votre sexe tendu, de vos petites couilles si pleines, si lourdes, si rondes ; de vos fesses si galbées, si belles ! Penchez-vous en avant; laissez mon visage s’immiscer dans votre sillon; sentez ma langue se poser sur votre corolle; soupirez, gémissez ! Je vais vous le lécher ce cul !  Je vais le détendre, le pénétrer, de la langue, des doigts, de mon sexe tendu ! Je vais vous sodomiser, longuement, suavement !Profitez ! Régalez-vous ! Jouissez ! Jouissez mon ami ! Jouissez mon amant ! Exultez ! Criez ! Criez votre plaisir ! Nous sommes seuls. Nous sommes nus. Nous sommes unis.Je vais maintenant vous féconder...MERCI ! » C’est la surenchère, la sueur en chair, entre nous. Nous rebondissons à chaque message, écrivant la réalité de nos corps en émoi :« Cher Etrenu, mon amant...J’ai mon stimulateur de prostate dans mon joli petit cul...J’aimerais que ce soit votre belle queue...J’aimerais vous accueillir dans ma bouche, dans mon petit trou dilaté, lubrifié. Frémissant... »Ma réponse est instantanée, comme mon érection :« Puissiez-vous vous être régalé ! Avoir soupiré, avoir gémis, chanté... Puisse votre charmant dard avoir frappé votre ventre avec les soubresauts de sa dureté !Ma semence a le goût de la vôtre. Je sais que vous avez dégusté notre fruit autorisé...Je suis à nouveau nu et je me caresse en pensant à vous, votre peau, vos superbes formes ! Je suis nu et je me masturbe en vous écrivant, en m’unissant à vous par la pensée...Je suis jaloux de votre stimulateur de prostate : c’est ma langue, ce sont mes doigts, c’est mon vit qui aurait dû être en vous, entre vos jolies petites fesses, dans votre anus si doux, si chaud, si coquin... et ouvert...Venez vous assoir sur mes genoux, là, devant mon écran. Venez, que j’écarte vos fesses en les saisissant à pleines mains. Je n’aurai pas besoin de vous guider. C’est vous qui vous embrocherez sur mon phallus fait pour votre anus ! Cette musique sortant de votre gorge au contact de mon gland lubrifié car ruisselant de sperme contre votre corolle dilatée ! Votre désir de sexe est beau ! Votre besoin sodomite est grand ! Tout votre corps frémit. Vos yeux étincellent de bonheur... Mon dard s’enfonce en vous. Votre plaisir est une merveille !J’aime vos grognements bestiaux... Je caresse vos flancs : votre peau scintille; elle est si douce, si chaude ! Et par à-coups je poursuis ma pénétration. A votre rythme. Selon votre propre mélodie du plaisir. Du plaisir anal.
Vous vous élevez, vous vous réenfoncez. Je souris. Je vois mon sexe disparaitre entre vos fesses. Le bas de votre dos frotte contre mon ventre. Vous prenez tout votre temps. Vous aimez cela, la lente pénétration... Tout mon être est au service de votre bon plaisir !Et enfin je suis entièrement en vous ! Vous sentez mes poils pubiens contre vos fesses. Vous grognez de plus belle : entièrement entubé !
Je peux alors... Vous laisser le temps de vous habituer à mon dard planté dans votre petit cul maintenant accroc à lui... Vos chairs intimes crient leur souffrance et leur plaisir mélangés... La chaleur de votre plaisir chasse peu à peu la douleur... C’est si bon quand la douleur s’enfuit ! Et pendant ce temps je caresse vos flancs, je badine avec vos tétons barrés, je pétris vos couilles, je branle votre sexe, je caresse votre peau... Et vous, vous grognez, vous chantez, vous gémissez... Douce mélopée du plaisir !Je pourrais rester ainsi toute une vie, mon tenon en vous, nos dermes frémissant et suant réunis pour le meilleur !J’aime quand vous tournez peu à peu votre visage vers moi, vos yeux noisette étincelant de bonheur ! Vos lèvres frémissantes tendues vers les miennes, appelant au baiser... Votre langue entrant et sortant de votre si jolie bouche... Vous êtes si beau dans votre supplique sensuelle ! Je vous ai fait assez attendre. Je tire ma langue vers la vôtre. Nous nous léchons la langue... Puis nos lèvres... Puis ce baiser, si impatient, si animal, si essentiel !Un baiser que vous appuyez de plus en plus... Et tout à coup vous jouissez ! Une superbe giclée que je remarque du coin de l’œil alors que votre corps est secoué d’un terrible spasme !Je ne vous ai pas besogné. Nous n’avons pas coïté. Nous nous sommes juste réunis... Tant de désir entre nous ! Tant de besoin de fusion. Tant d’attention réciproques... »  Les semaines défilent. Je tends des perches pour organiser un nouveau weekend de plaisir de jouir, mais il ne les saisit pas. Je ne veux pas le brusquer. Je propose, il dispose. Je comprends qu’il ait sa vie, que je ne suis qu’une parenthèse jouissive, un peu comme quand on se fait un petit plaisir fugace, nu dans sa salle de bain, à rêver de la chair désirée.Alors nos échanges, de mots crus et de poésies homoérotiques, s’enrichissent de partage d’œuvres artistiques, de peintures, de sculptures. La visite d’une exposition me donne l’envie de partager une émotion artistique. Je lui envoie un soir le tableau d’un jeune homme nu assis de dos peint par Camille Corot.  Nous discutons sur les émotions ressenties. Il me remercie pour l’œuvre envoyée. Il avoue que, lui aussi, est émoustillé. Il m’écrit que les nus, qu’ils soient masculins ou féminins, sont en général émoustillants, et font frétiller nos instincts, nos désirs et nos sensations.Tout en lui envoyant des œuvres de jeunesse de Picasso représentant des nus masculins, je confirme que je suis en phase avec lui. Le nu, masculin ou féminin, est beau, est pur, est chaud, est excitant. Plus j’avance en âge moins je comprends cette pudibonderie excessive visant à toujours cacher le corps humain.Je multiplie les envois d’œuvres qu’il commente, partageant sa culture bien plus affûtée que la mienne, m’offrant d’autres œuvres masculines en retour.Et il continue à m’exprimer sa fièvre en rédigeant de charmants textes. Il utilise de plus en plus fréquemment des mots crus comme « encule » et « bite ». Cela montre que son impatience à nos retrouvailles grandit. Il me fait dire des mots tendres : « mon amour ». Comment a-t-il deviné qu’effectivement, lors de plusieurs éjaculations, c’est bien ce « Benoit, mon amour, je t’aime ! » que j’ai crié en accompagnement de ma giclée de sperme ?Alors je tente de pousser mon avantage, d’aller plus loin dans l’expression de mes sentiments pour lui :« Yééééééh !Oh que j’aimerais que ce soit vrai !Être votre mec !Dormir côte à côte dans le même lit !Me réveiller en admirant vos beaux yeux noisette tout en ressentant les bienfaits de votre fellation gloutonne !Voir vos jolies lèvres aller et venir le long de ma hampe !Vous dire "mon amour" !Oser vous demander de vous mettre nu à quatre pattes devant moi !Peloter votre doux fessier, écarter vos fesses, vous lécher la raie et l’anus ! Miam !Vous doigter longuement en scrutant les réactions de votre visage, prenant le temps de détendre votre corolle anale ! Vous pénétrer, en douceur, progressivement !Chevaucher dans votre petit cul en tenant vos fesses à pleines mains !T’enculer, Benoit !Ecouter la symphonie de vos gémissements, lire le plaisir sur votre visage, voir votre épiderme luire de sueur, haleter à votre cadence !Vous limer, repoussant au-delà de l’humain les limites de notre plaisir partagé !Jouir, sur vous, offrant mon abondante semence à votre peau, en râlant mon absolu bonheur !Et me laisser réconforter par vos mains, votre langue !Sortir de ma petite mort pour vous admirer, l’œil égrillard !Vous repousser enfin, pour vous coucher sur notre lit, et vous sucer, et vous branler, et vous caresser !Jusqu’à ouvrir grand la bouche pour recueillir entre mes lèvres le fruit de votre plaisir !Et bien sûr, garder votre nectar en bouche pour le partager ensuite dans un interminable baiser savoureux...Que j’aimerais que cela se réalise !Etrenu.Être ton mec ! » C’est la première fois depuis des mois que je tente le tutoiement. Il ne saisira pas la perche, continuant à me vouvoyer dans une réponse tout aussi enflammée. Et les mots tendres ne reviendront pas. Un jour je lui envoie le message suivant :« Mon cher Plaisir d’écrire qui me fait si souvent jouir...J’ai joui avec vous cette nuit... Je me suis couché excité comme une puce. Je me suis caressé longuement, rêvant d’être dans vos bras, de vos lèvres contre les miennes, de votre sexe enfoncé dans ma bouche comme de mon sexe enfoncé dans la vôtre, nos yeux plongés les uns dans les autres, de votre anus offert à mes yeux puis à ma langue puis à mes doigts puis à mon vit... Vous avez couiné une bonne partie de la nuit ! Car entre deux assoupissements, cette nuit a été sexuellement et sensuellement intense ! Je vous ai rêvé en moi, me prenant en levrette... avant que nous n’interchangions dix fois les rôles ! J’ai rêvé de vous ensemencer bien profondément, de faire jaillir ma sève dans votre bouche, de vous offrir une éjac faciale, de jouir sur votre torse et sur votre pubis glabre et sur votre sexe... pour lécher ma semence et la partager entre vos lèvres. Jouir, éjaculer, déverser mon miel sur votre peau... et s’en régaler ensemble ! Et accueillir votre sperme sur moi pour sentir votre langue me lécher partout, vraiment partout... un régal!Alors oui j’ai longuement rêvé de vous, cette nuit comme les précédentes, tous mes sens en feu. Comme toujours depuis que nous échangeons librement. Vous ne cessez de m’exciter, de me faire bander, de me faire fantasmer sur vos yeux noisette, votre coupe de cheveux, vos lèvres, vos tétons barrés à dévorer, votre ventre, vos fesses, votre sexe !Ce matin j’ai juste envie de déposer mes lèvres contre les vôtres, dans un baiser délicat. Nous serions nus, face à face. Nos yeux crieraient le désir. Nos lèvres s’entrouvriraient et le bout de nos langues se chamailleraient. Sensuellement. Délicatement. Jusqu’à ce que nos sexes, se déployant et s’élevant, s’entrechoquent...  Alors nous éclaterions de rire, nous poserions nos mains sur nos fessiers pour nous retenir l’un l’autre sans nous séparer, heureux de notre relation si coquine.   Etrenu. Avec vous. »Sa réponse me réjouit. Elle marque une avancée dans notre relation :«Mon cher Etrenu que me fait me mettre de plus en plus à nu...Vos mots m’émoustillent. Plus que jamais. Ils mettent mes esprits sens dessus dessous. J’aime ça.J’aime l’idée de vous émoustiller...de vous exciter.De vous donner du plaisir... De vous faire jouir.Vous auriez envie que je vous prenne ?Guidez-moi. Je n’ai jamais pratiqué la sodomie active. J’aurais peur de vous faire du mal. L’idée même de vous blesser me répugne, rien que d’y penser.Et... Mais vous le savez, à force... Je me considère passif.Par contre vous lécher, vous...doigter avec délicatesse et patience... Hmmm... Je ne dis pas non.Mais... Cher amant... S’il vous plaît. Guidez-moi. Initiez-moi.Je viens tout juste de sortir de la douche. J’en ai profité pour déboiser mes aisselles, mes tétons, mon ventre, mon pubis, mes bourses, mon périnée et le pourtour de mon anus.Et là... Ce que j’aimerais, c’est...m’ébattre, avec vous...Plaisir d’écrire »   Mon amant, le beau garçon qui se disait hétéro curieux, puis bi soft et sensuel avant de découvrir la passivité et son indicible plaisir anal, serait-il prêt à devenir actif ? Moi je suis devenu versatile avec le temps. D’abord uniquement actif, je répugnais à l’idée de me faire sodomiser. Et puis j’y suis venu. Et j’ai regretté de ne pas avoir connu cela plus tôt.Mon Plaisir d’écrire semble faire le chemin inverse. Il a d’abord découvert le plaisir anal par le godage, puis quand je l’ai longuement sodomisé.Ce ne peut pas être un hasard. Nous avons fait le chemin inverse, celui qui nous mène l’un vers l’autre, pour une sexualité débridée et assumée.  Le printemps est arrivé. Je commence à croire que notre relation restera épistolaire, que nos deux rencontres ont été des parenthèses enchantées mais qu’elles ne se reproduiront plus. Ce n’est pas faute de lui écrire mes destinations rêvées, mes weekends de libre. Il semble se satisfaire de cette relation à distance. Peut-être d’ailleurs jouissons-nous bien davantage en pensant l’un à l’autre que si nous vivions ensemble… Allez savoir ! Si j’adorerais revisiter son corps, bénéficier de sa douce présence, ce que nous vivons ensemble est déjà pour moi un grand bonheur.Le printemps se termine quand, enfin ! il m’envoie un message, m’invitant à nous retrouver un vendredi soir dans Paris pour une nuit de folie. Je fais le ménage dans mon agenda et me libère. Je suis aux anges : nous allons nous retrouver !
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