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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 17

Le dernier jour du disco.

Gay
Le weekend précédant notre rencontre parisienne je lui exprime tout mon désir :« Mon cher Plaisir d’écrire,Je me sens en pleine forme ce weekend. Pas seulement parce que je suis nu devant mon ordinateur, la verge bien gonflée, à vous écrire. Aussi parce que je suis reposé et en bonne condition physique : je prépare un semi-marathon pour fin juin et je m’entraine dur (exercices physiques pour muscler le corps, courses lentes alternées avec fractionné, etc.) tout en supprimant alcool et dessert de mon alimentation. C’est fou comme je me sens en harmonie avec son corps ! Ce qui décuple mon besoin d’être nu.Sauf que c’est hors de votre présence...Cette nuit j’ai fait un rêve érotique. Banal, c’est comme toutes les nuits. Mais pour une fois vous n’étiez pas au centre. Désolé. Je vous dois la vérité.Au centre il y avait une grande piscine bleue. Des hommes nus autour, dedans. De beaux hommes nus.Je passais de l’un à l’autre, caressant une fesse ou un flanc.Du côté de la maison des hommes agenouillés se rengorgeaient du sexe d’un autre. Je passais par-là, moi aussi. Et vous apparaissiez pour que je vous offre une fellation. Pour que vous m’offriez une fellation. Nous riions. Nous nous embrassions, le regard lumineux.Avant que je ne retourne à ces beaux mâles nus, source de mon intérêt. De beaux mâles invités par nous deux. Nous deux formant un couple d’hôtes. Des hôtes ayant lancé un séjour de peinture de nus masculins. Juste pour rire, une idée sortie de nos esprits émoustillés après un très long et bon ébat sexuel.J’avais dit "banco" à cette proposition, avant de replonger tête-bêche sur votre corps revenu en fusion : vous étiez aussi excité que moi à cette idée.Nous avions invité tous les hommes sans pudicité excessive; qu’ils soient gays, bis, hétéros, hétéros curieux... La plupart avaient accepté de servir de modèle.Restait à trouver des artistes en herbe. Nous avions lancé une invitation dans plusieurs sites gays. Combien avaient répondus ? Mon rêve ne me l’a pas dit. Ils étaient plusieurs, de tous âges, à être présents autour de cette piscine, la palette en main, face à leur toile. Des peintres nus, nombreux; d’autres habillés, peu; certains torse-nu; des assumés, juste vêtus d’une ample chemise de lin, fesses nues posées sur la chaise, sexe déployé sans vergogne tout en dessinant ou peignant, tout sens dehors, pas seulement le sens artistique...Je me suis longuement masturbé en imaginant ce merveilleux moment. Avant de jouir en me projetant en train éjaculer entre vos belles fesses tout en rêvant de votre beau phallus, dont je visualise parfaitement la finesse et la grâce, entre les miennes...Je sais, à moins d’être tous deux contorsionnistes, et encore, se sodomiser mutuellement est impossible. Mais j’aimerais tant cela ! En plus de se sucer mutuellement, en 69, la bouche savoureusement pleine, les mains pétrissant nos chairs frémissantes, les yeux plongés sur nos fessiers écartés, admirant nos anus en manque...Pourquoi ai-je fait ce rêve étrange et pénétrantDe ma Muse bien connue, et que j’aime, et qui m’aimeEt qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le mêmeNi tout à fait un autre, et m’aime et me comprend ?
Car il me comprend, et mon cœur, transparentPour lui seul, hélas ! cesse d’être un problèmePour lui seul, et les moiteurs de mon front blême,Lui seul les sait rafraîchir, en pleurant.
Mon cœur est transparent pour vous seul... Je réalise que jamais je ne me suis autant livré à quiconque qu’à vous, ma Muse.
Sans doute ce rêve est-il venu me hanter car j’ai admiré hier des œuvres de David Hockney que j’ai téléchargées sur mon ordinateur. Et d’abord, celle-là, somptueuse, intitulée « Getting out of Nick’s Pool » réalisée en 1966.Puissiez-vous sortir ainsi de ma piscine pour que je me jette sur vous et vous sodomise longuement, sous le soleil de Normandie…Je vous embrasse,Votre Etrenu sans cesse excité par son Plaisir d’écrire ! » Toute la semaine nous nous échangeons des images de tableaux. David Hockney, Kenne Grégoire, et même le dessin de Pierre-Paul Rubens représentant un homme nu accroché au rebord d’un mur, comme fuyant une menace, une expression de peur sur le visage.L’abandon, sculpture de Camille Claudel nous émeut pareillement. Nous nous projetons dans cette scène, tous deux nus, Plaisir d’écrire à genoux s’abandonnant à ma tendresse d’homme solidement assis. Je sacrifie une partie de mon après-midi du vendredi pour être à l’heure à mon rendez-vous avec ma Muse. Le travail prévu dans le train est d’une inefficacité crasse : mon esprit est ailleurs, avec mon jeune amant qui hante mon esprit, m’empêchant de me concentrer. Qui hante mon corps également, si j’en crois les innombrables érections qui dérangent mon pantalon oppressant.  Arrivé à Paris je file en direction du centre Pompidou. Nous avons rendez-vous au duplex bar, près du centre Pompidou. Je souris en constatant à mon arrivée que c’est un bar gay. Quelques regards dubitatifs semblent me demander ce que je fais là, moi qui n’ai pas du tout le look homo parisien, malgré mes efforts de détente vestimentaire. Mais je reste bien peu coloré par rapport à tous les garçons dont le regard accompagne ma pénétration dans l’établissement.Ma Muse n’est pas encore là. Je m’installe devant une table, commande un Perier, attends fébrilement en pianotant sur mon téléphone.Et tout à coup je relève la tête : Plaisir d’écrire pénètre dans l’établissement. Je l’ai senti. J’ai senti son odeur, sa présence, son rayonnement.Bien que je ne sois pas dans l’axe, il tourne instinctivement la tête et nos regards se trouvent. Une joie profonde irradie tout mon être. L’homme que j’aime est là. Le voir à dix mètres de moi me fait prendre conscience de cette évidence : je l’aime ! Je l’aime totalement. Pour ce qu’il est, bien plus que pour son corps, même si j’ai soif de sa chair.Ma main droite se met à trembler. Mes yeux s’humidifient. C’est le retour du bonheur. L’émotion est immense. Bien plus forte que je ne l’aurais cru.Je me lève alors qu’il se dirige vers moi. Je fais un pas vers lui. Il s’arrête à un mètre. Nos regards rougis par l’intensité de nos sentiments jettent des flammes. Les flammes du désir ? Les flammes de l’amour ?Le temps semble s’arrêter. Je me gave des images de son beau visage, ses lèvres élégantes, sa coiffure dégradée, ses yeux noisette… Je hume son parfum. Scorpio, toujours. Je souris. J’ai vu ses lèvres murmurer « sauvage » après qu’il a eu inspiré largement.Je tends la main vers lui. J’attrape la sienne qui vient à ma rencontre. Nos corps se rapprochent. Mon tremblement de main passe dans la sienne. Et je me sens brusquement fort, sûr de moi, solide.Je vois une larme perler de son œil gauche. Un de mes doigts libres vient la recueillir, la faire disparaitre. Nos visages sont à vingt centimètres l’un de l’autre. Son sac de voyage lui tombe de la main. Nos bassins avancent l’un vers l’autre, se touchent enfin.Alors il tourne légèrement la tête en fermant les yeux, en entrouvrant les lèvres et en murmurant « mon amant… ».Je réussis à ne susurrer que « ma Muse » alors que mon esprit crie « mon amour ! ».Nos lèvres entrent en contact. Nos corps fusionnent. Nous ne sommes plus qu’un. Un couple amoureux. Follement amoureux. Qui s’embrasse avec une infinie délicatesse d’abord. Avec une intensité animale quand nos langues enfin se retrouvent.Un baiser. Un très long baiser. Un baiser de mâles. Un baiser profond, puissant, énergique, dévorant. Un baiser accompagné de nos mains qui viennent retrouver nos épaules, nos fesses, nos cous. Un baiser d’affamés. Nous rouvrons les yeux simultanément. Des yeux rayonnants. Des yeux rieurs, car nous sentons bien tous les deux que nos puissantes érection frottent lascivement l’une contre l’autre.Et tout à coup je lis la panique dans son regard. Il s’écarte légèrement, observe autour de nous. Il rougit.Moi je glousse joyeusement en croisant tous ces regards d’hommes souriants, plein de respect, admiratifs de l’intensité de nos retrouvailles. Ces mêmes hommes qui, quelques minutes plus tôt m’interrogeaient silencieusement en me demandant ce que je venais faire, moi le mâle alpha, dans ce bar gay. Ils ont compris. Ils ont compris que chez les homos aussi l’habit ne fait pas le moine. Ils ont compris que Plaisir d’écrire et moi c’est du plus que sérieux !Nous nous asseyons l’un en face de l’autre, non sans avoir laisser ma main effleurer son torse, puis son ventre et son entrejambe durcie en se rabaissant.Mon geste n’a pas échappé au serveur qui nous sourit de tout son saoul. – Bonjour les amoureux ! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir, à part un lit, mes tous mignons ?– La même chose. répond Plaisir d’écrire en souriant.– Rondelle, bien sûr ! glousse le serveur.– Double rondelle, bien sûr, réplique-je. Remettez-moi un second Perier s’il vous plait.– Tout de suite mes anges !Mon regard croise encore celui de plusieurs clients amusés. Catalogué « out » il y a peu, je suis maintenant estampillé « in ». Je fais partie de la communauté. Depuis notre délicieux baiser. Pourtant cette idée m’énerve : je déteste le communautarisme, fut-il LGBT.La main de Plaisir d’écrire se pose sur la mienne et chasse instantanément ma stupide irritation.– Je suis heureux, mon Etrenu. Follement heureux de vous retrouver. Vous m’avez manqué !– Et moi donc ! Je crois bien m’être masturbé chaque jour ou presque depuis Barcelone en pensant à vous, à vos yeux, à vos lèvres…– A mon petit cul et à mon sexe surtout ! Je ne suis pas dupe ! – A vos tétons barrés aussi…– Ils sont à vous ! Mon cul, mon sexe, mes tétons, mes lèvres ! Et moi aussi j’ai joui presque chaque jour, souvent avec l’un ou l’autre de mes plugs dans le cul, en rêvant à vous !Il lit l’amusement dans mon regard. Une expression d’incompréhension traverse d’abord son visage. Puis de dépit amusé. – Oh non ! Pas encore ?– Et si… Pouvez-vous nous servir nos boissons ? demande-je au serveur, l’air effaré, qui, dans le dos de mon vis-à-vis, a surpris notre conversation.– Encore une fois ? Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il qu’à chaque fois que je vous dis des choses intimes il faut qu’il y ait un serveur derrière moi ?– En tout bien tout honneur… Derrière vous… plaisante le serveur en posant un verre.– Parce que quand nous sommes ensemble, plus rien d’autre n’existe autour de nous mon cœur ! lui réponds-je.Le serveur finit de poser les verres en nous disant :– C’est beau, ça, mes tourtereaux !Puis, se tournant vers la salle, il clame :– Savez-vous ce que nos tourtereaux viennent de se déclarer ? « quand nous sommes ensemble, plus rien d’autre n’existe autour de nous, mon cœur ! » C’est ti pas beau, ça ? Ouh ! Cela va être chaud ce soir entre nos deux mignons !Si certains rigolent de sa répartie grivoise, d’autres l’envoient promener en le traitant de « sans cœur », de « queutard insensible », « de gland aussi mouillé que ton cœur est sec ».Surjouant la grande folle, le serveur s’éloigne enfin de nous en riant bruyamment de sa propre répartie.Nous pouvons alors nous consacrer l’un à l’autre. Tout en épanchant notre soif, nous nous racontons nos vies depuis Barcelone. Nous papotons avec emphase tout en nous caressant les mains, tout en frottant nos chevilles avec nos pieds, tout en approchant cent fois nos visages pour nous bisouter.Effectivement le monde autour de nous n’existe plus. Un rapide coup d’œil circulaire me confirme que le monde autour de nous se passe d’ailleurs parfaitement de nous… Tout à coup Plaisir d’écrire bondit. Il regarde l’heure et me signale nerveusement que nous sommes en retard.– En retard pour quoi ? demande-je.– Surprise ! Allez, on y va ! Je règle l’addition. Le serveur toujours en mode grande folle exubérante me demande s’il peut nous claquer une bise. Je fais semblant d’hésiter, d’être un peu fâché. Puis je l’embrasse goulument sur les joues en lui disant :– Mais non ma belle ! Si je n’étais pas follement amoureux, follement, comme « folle », moi aussi, follement amoureux de ma Muse ici présente, je serais heureux de venir m’occuper de ton joli petit cul qui m’a l’air d’être très chaud !– Je confirme ! réplique-t-il en s’approchant, amusé, de Plaisir d’écrire. J’offrirais bien mes petites fesses à votre ami qui doit être un amant du tonnerre, du moins si j’en crois votre émoi à le retrouver, mais qui doit être de cette engeance terrible pour moi : les fidèles !– J’avoue qu’effectivement il a su faire vibrer mon corps comme jamais quiconque ne l’avait fait vibrer… répond Plaisir d’écrire en lui rendant sa bise. Quant à sa fidélité, je n’ai aucun doute là-dessus ! conclut-il en m’embrassant.Nous quittons le bar toujours aussi animé pour nous engouffrer dans les rues du marais. Nous nous tenons par la main, nos sacs tenus à l’extérieur, gênant plusieurs passants. Mais nous ne pouvons pas ne pas sentir, toucher, serrer la chair amante. Nous ne pouvons pas non plus réfréner des baisers réguliers.Nous n’allons pas très loin. Un petit hôtel. Gay friendly bien sûr. Et à en croire la clientèle masculine que nous croisons, plutôt hétéro-friendly…Nous déposons nos sacs dans la chambre sans plus de de cérémonie. Plaisir d’écrire me pousse à quitter au plus vite les lieux. Tout juste avons-nous le temps de successivement nous soulager aux toilettes sous le regard amusé l’un de l’autre.Il m’entraine au centre Pompidou. Nous entrons.– Je nous ai pris deux billets pour l’exposition Charles Ray. J’espère que cela vous plaira mon amant !Un coin discret : je dépose un bisou sur ses lèvres. Nos yeux brillent d’excitation. Je ne connais pas Charles Ray, mais l’image du billet me plait assez. Nous prenons le temps d’admirer les œuvres du maître américain. Ce sont forcément les sculptures de deux nus masculins qui nous laissent pantois. – Bandez-vous ? me demande mon amant alors que, bouche bée, j’admire les beautés mâles.– Vous l’avez deviné ? réponds-je. Je bande comme vous, petit coquin, nous projetant dans ces deux hommes…– Cela se voit ? Mon pantalon est déformé ?– Il n’est nul besoin de voir pour savoir… C’est chimique… Cela s’appelle les phéromones… – Humm… Notre relation est plus que chimique…– Tant qu’elle n’est pas toxique !– Être accroc de vous est-ce une preuve de toxicité ? lance-t-il avec un clin d’œil coquin.– Je préfèrerais le mot « addict » au mot « toxique »…– Mon Etrenu… Mon amant épistolaire… Mon amant addictif… Avez-vous remarqué que l’un des deux a le pénis au repos quand l’autre a une semi-érection ?– Et les deux sont décalottés… Peut-être que l’un est mieux monté que l’autre ? glisse-je en souriant et en me faufilant derrière les statues.– C’est vous le mieux monté… Tant mieux pour moi ! En tous cas, quels culs ! – Jolis fessiers, certes, mais votre petit cul à vous est incomparable !– C’est parce qu’il adore votre langue, vos doigts, votre sexe ! – Mes yeux l’aiment aussi, savez-vous ? J’aime le regarder, juste le regarder… Il est si beau…– Juste le regarder, et puis hop, vous bandez !– Et alors ? Votre joli petit cul ne peut-il pas, simultanément, élever l’âme sensible et l’épieu du guerrier ?Nous éclatons de rire. Bruyamment. Ce que ne semble pas apprécier deux sexagénaires asiatiques aux lèvres pincées.Nous approchons enfin de l’œuvre présentée sur le billet. Tourner autour est un régal. Ses frêles épaules, ses fesses, ses testicules pendants. L’artiste montre tout. C’est superbe ! Nous terminons l’exposition en restant en extase devant la statue de « Huck ans Jim ». La gestuelle est si pure, si naturelle !  – Humm… Me pencher avec vous à mes côtés… Quand je vois cette verge gonflée… J’ai très envie de me faire prendre par vous ! Je commence à craquer ! Bientôt je vais me mettre à tortiller du cul…– Alors, cher Plaisir d’écrire, il temps de laisser nos esprits pour s’occuper de nos instincts !– On y va ?– On y va !Nous quittons le centre Pompidou au milieu d’une foule bigarrée. Alors que je rêve de nous rendre directement dans la chambre d’hôtel pour nous jeter dans un corps à corps intense, Plaisir d’écrire me dit tranquillement que nous partons diner.Heureusement le restaurant qu’il a choisi au beau milieu du Marais est ouvertement gay. Nous pouvons nous assoir côte à côte et nous embrasser voluptueusement.Alors que ma main caresse tendrement sa joue et que je viens de lui dire que j’ai très envie de lui, le serveur apporte la carte. Ce coup-ci c’est moi qui manque de discrétion, le serveur amusé ayant entendu mes propos.– Tiens ? La malédiction s’inverse… Est-ce un signe ? me demande Plaisir d’écrire, enchanté.Je ne réagis pas à son propos qui me semble être un simple trait d’humour. Si seulement j’avais regardé son œil égrillard au lieu de tourner la tête vers le serveur en prenant un faux air contrit…Je n’ai pas trop le choix du menu. Mon amant nous commande deux plats légers, un verre de vin rouge chacun puis un dessert.– Un dessert ? Du sucre ? Vous ne m’aidez pas à combattre mes kilos en trop… m’amuse-je.– Des kilos en trop ? Quels kilos en trop ?– Mes poignées d’amour ! Mon petit ventre…– Délicieux petit ventre ! Des poignées d’amour pour que je m’accroche… Je n’aimerais pas que vous soyez un bel homme au corps parfait : ce serait terriblement ennuyeux ! Vous êtes bien mieux ainsi… Vous êtes si… Vrai ! Pour la perfection anatomique, nous avons nos films X gays…– Pas faux pour la perfection du corps des acteurs de X… Je vous fais juste remarquer qu’en général c’est l’actif qui s’accroche aux poignées d’amour de son partenaire quand il butine son joli petit cul accueillant…– Ah ? Vous croyez ?– Vous voulez vérifier ? Là ? Tout de suite ? Les poignées d’amour servent à l’actif ! – Attendons un peu ! Pour l’instant j’ai une faim de loup ! – Et moi une faim de vous ! Le diner se déroule dans une ambiance complice. Non seulement parce que nos lèvres se rejoignent fréquemment, mais surtout parce que nous nous parlons très librement de l’intense désir que nous avons l’un de l’autre et des belles séances de masturbation que nous avons vécues et que nous décrivons maintenant, comme un cadeau, comme une offrande.Sans compter que nos doigts partent fréquemment à la rencontre du corps amant : son visage que mes doigts caressent tendrement, mon entrejambe qu’une main coquine vient flatter comme pour s’assurer que je serai ce soir à la hauteur de son désir charnel.Au moment du dessert, quasiment à la même seconde, nous sortons chacun un cadeau que nous nous destinons. Nous éclatons de rire. Si je lui recommande d’ouvrir le mien discrètement, ma Muse, enjouée, jette un œil autour de nous en me disant que je peux l’ouvrir devant tout le monde. Les deux cadeaux sont petits ; nous avons pu les cacher sans difficulté tout au long de la visite de l’exposition.D’ailleurs en ouvrant le sien je me dis qu’il a eu, comme à Barcelone, la même idée que moi… J’en ai vite la confirmation : ma Muse m’offre un splendide jockstrap Addicted rayé marine… Je le trouve superbe ! – Alors mon amant ? Aimez-vous ?– J’adoooore ! J’ai hâte de le porter ! Devant vous ! Pour vous !– J’y compte bien ! C’était une bonne idée, alors ? Je n’étais pas vraiment sûr de moi…– C’était une excellente idée ! Je ne sais pas où vous avez eu cette idée, mais vous avez été merveilleusement inspiré !– Merci. Je craignais un peu que vous n’aimiez pas…– Au contraire ! Vous ouvrez le mien ? réponds-je en posant le sous-vêtement sans pudeur sur la table.Son sourire ! Son sourire radieux et si mignon quand il attrape la pochette cadeau posée devant lui. Il l’ouvre consciencieusement, écarte les pans de papier et… éclate de rire ! Avant d’en sortir un autre jockstrap. Mon cadeau est, lui, en larges mailles blanches qui ne cachent rien de son contenu.– Tous les deux en jock ! Vous êtes devin !– Je suis surtout surexcité à l’idée de vous admirer dedans, votre magnifique petit cul à l’air et votre belle verge bandée dans les mailles de mon filet !– Oui ! Être en jockstrap avec vous, nos deux petits culs à l’air, votre sexe que j’aime tant, dignement caché, mais moulé, le mien en évidence… J’ai hâte de vivre cela avec vous ! Sans aucune retenue Plaisir d’écrire lève le sous-vêtement à hauteur de ses yeux et l’admire, sans doute en s’imaginant dedans. Ce faisant, plusieurs hommes jettent un œil amusé vers nous. Je hoche la tête en signe de complicité mâle. Je n’ai que des sourires en retour. Des sourires qui s’élargissent quand à mon tour je lève mon cadeau et l’exhibe devant tous.– Je sais où vous vous rendez ce soir ! dit le serveur, beau sourire aux lèvres, en passant devant nous.– Et où allons-nous, mon bel amant ? demande-je à Plaisir d’écrire.– Voulez-vous vraiment le savoir ?– C’est une surprise ?– Bien sûr… Voyons, dites-moi ce qui vous ferait plaisir !– Me jeter sur vous dans notre lit !– Et à part vos instincts bestiaux ? réplique-t-il dans un gloussement d’approbation.– Tant que je suis avec vous… Et que nos lèvres peuvent se trouver… Et que nos mains peuvent se peloter… Surtout votre petit cul…– C’est prévu ! Et encore ?– Je ne sais pas… Une ambiance masculine…– D’accord !– Pas trop de vêtements.– Promis !– De la chair à nu ?– La mienne ?– Prioritairement… Pas seulement…– J’ai donc eu raison de penser qu’une soirée comme à Barcelone où des beaux gosses nus venaient nous exciter vous plairait ?– Un spectacle de danseurs nus ?– Non. Mais nous allons danser ensemble !– Au milieu d’hommes nus ?– Presque.– Ah, ah… Vous m’intéressez jeune homme !– Seriez-vous devenu un vieux libidineux ?– Quand je suis avec vous, quel que soit mon âge, je ne peux être que libidineux… Alors, laissez-moi réfléchir… Une soirée entre gays, presque nus… Vous m’amenez en boite gay ?– Exactement ! Avec une soirée spéciale !– Avec vous elle ne peut être que spéciale ! A part cela… Dites-moi ?– « Tous en jockstrap ! »Interloqué, je regarde mon amant l’air bête. Avant d’éclater de rire et de me jeter sur lui pour lui rouler une pelle dantesque, le couchant à moitié sur la banquette.– Que des beaux culs exhibés ! m’exclame-je une fois repris notre souffle.– Vous l’aviez deviné, non ? Vous le saviez, non ? – Non ! J’ignorais même que cela existait.– Votre cadeau…– Ah, je comprends brusquement le vôtre ! C’est pour ce soir. Le mien ? Juste le plaisir de vous voir déshabillé avec ! Vous le mettrez ce soir ?– J’en ai un autre dans ma poche, mais, promis, c’est bien le vôtre que je vais porter !– Vous m’en voyez fort aise !– Tant que vous envoyez fort aisément dans mes petites fesses…– C’est nul, cela, comme jeu de mot, mon mignon !– Il est vrai que les jeux de mots vaseux sont plutôt votre apanage ! – C’est mesquin, ça !– C’est parce que j’aime quand vous êtes excité et énervé…– Heureusement que je suis un doux, un tendre… Cela commence à quelle heure votre soirée ?– Maintenant ! On y va ?– Avec joie ! En s’approchant du club, une foule exubérante et bruyante nous montre que nous sommes bien dans le quartier le plus gay de la capitale. A l’entrée l’affichage est explicite : des dessins d’hommes entièrement habillés, torse-nu ou en caleçon sont barrés alors que ceux représentant un fessier exposé dans un jockstrap ou bien des fesses nues sont encadrés en vert. Le message est on ne peut plus clair.L’hôte d’accueil nous indique l’emplacement des vestiaires et nous précise, en me regardant, que ce soir c’est exclusivement disco. Décidément je ne dois pas avoir le look…– Etais-je déjà sur terre quand cette musique est née ? me demande-je à haute voix.– On s’en moque, ce soir tous les culs-nus dansent le disco ! s’amuse Plaisir d’écrire.Nous nous retrouvons dans des vestiaires encombrés. Cela va être serré sur la piste, il y a vraiment du monde.Je n’ai pas d’autre inspiration que de me déshabiller lentement sans lâcher mon jeune amant du regard. Il m’imite en dansant à moitié, l’air grave de celui pour lequel le moment est d’importance.Tout juste sourit-il en constatant ma totale érection qui déforme la poche de mon slip. Il vient me palper le manche sans se soucier des garçons nus, ou presque, qui nous frôlent dans l’allée étroite encadrée de casiers.A peine un rictus de la part des gars qui semblent trouver cela normal et surtout être impatients de filer sur la piste de danse. D’ailleurs à trois mètres de nous un gars en jockstrap suce déjà son pote nu. – Etes-vous prêt, cher Etrenu ? La soirée va être chaude ! me dit mon amant dans l’oreille tout en abaissant mon slip d’une main.– Je crois que je suis prêt… Tout ceci est… excitant !Mon amant rit. Retire son pantalon. Et me dévoile le sous-vêtement qu’il porte sur lui : un jockstrap noir qui lui va à merveille. Un coup d’œil circulaire dans la pièce encombrée : c’est bien le plus joli garçon de cette assemblée ! Je sais, je ne suis pas objectif…Sans me soucier de ma nudité érigée, je l’embrasse passionnément, je lui plote les fesses, je frotte mon sexe nu contre le sien, engoncé dans la poche du sous-vêtement.Ses doigts cherchent mes couilles pour les masser, mes fesses pour les pétrir, mon dos pour le caresser. Il finit par s’assoir, cul nu, sur un banc en bois, et avaler goulûment mon dard gluant.Je ne peux pas refuser une telle offrande ! Ma main se pose derrière sa nuque. Et je le laisse me pomper tout en caressant sa coupe de cheveux en dégradé. C’est si bon… Il y met tellement de sérieux et d’attention !Il s’arrête après de douces minutes, exaspéré que trois à quatre mains aient effleurées mon fessier tandis qu’il me pompait. Je souris. Je suis à lui. Personne d’autre ne peut, ne doit, me toucher.Sexes raides tous les deux, nous nous amusons à tenter d’enfiler nos jockstraps. Il a naturellement retiré le sien pour tenter d’ajuster mon cadeau sur ses jolies cuisses fines. Mes yeux brillent : il est somptueux dedans ! En particulier quand il tourne sur lui-même pour me présenter chacune des faces qui irradient mes yeux.Notre casier refermé, nous nous extirpons du vestiaire, non sans heurter de nombreux corps nus. La piste de danse est toute proche. Il me prend par la main et m’y entraine joyeusement.Je suis ébahi par cette centaine d’hommes quasiment nus qui dansent en remuant sans aucun complexe leur corps. Des fessiers s’agitent partout. La vision est dantesque !Je n’ai pourtant pas la possibilité de me rincer l’œil car Plaisir d’écrire attire toute mon attention en se mettant à danser tout en me prenant par la main. Il va me falloir assumer : je ne suis pas un grand fan de la danse. J’y suis même sérieusement gauche. Mais quelque chose me pousse à me lâcher immédiatement. Je m’oublie, et mon corps commence à se mouvoir en rythme.Ma Muse est bien plus à son aise. Il danse avec autant de suavité qu’il fait l’amour. Sa tenue indécente ne le dérange pas ; probablement qu’elle l’inspire autant que moi. Alors nos corps s’adaptent, s’adoptent, se choppent, se frottent, s’entrechoquent…Frotter lascivement nos fesses les unes contre les autres, comme la plupart des couples présents, au rythme du disco, nous fait éclater de rire. Un rire simple, presqu’enfantin. C’est si bon de jouer !Si, à quelques reprises, au départ, il me crie à l’oreille de faire comme lui, il semble apprécier mes efforts, si ce n’est mes progrès. Je lis des signes d’approbation après des tentatives de mouvements. Je le fais hurler de rire quand vraiment je me ridiculise. Mais comme je suis loin d’être le seul, cela fait partie de l’ambiance. Il n’y a aucun jugement entre tous ces hommes excités et quasi-nus qui agitent leur anatomie.Nous dansons ensemble pendant une bonne demi-heure. Des danses actives ou lascives, entrecoupées de baisers, de plus en plus souvent embellies par des mains qui viennent effleurer d’abord, peloter de plus en plus, nos fessiers. Pas les nôtres. Celles de tous les danseurs.Plaisir d’écrire se lâche avant moi en caressant le premier le joli petit cul d’un grand garçon filiforme. Un sourire enchanteur l’encourage à continuer. Nous rions. Et à mon tour je me mets à peloter des culs. Et à agiter davantage le mien pour attirer des mains.Tout cela est joyeux, ludique, lubrique.Je lâche un cri de surprise quand je reçois en pleine face un jockstrap qu’un gars a lancé. Plaisir d’écrire éclate de rire. Je cherche son propriétaire, sans succès. Mon amant me le prend des mains, le hume, se pâme de plaisir avant de le porter à mes narines : sueur, urine, sperme. Le cocktail magique de cette soirée mâle ! Tout cela promet !C’est alors que je remarque que de plus en plus d’hommes sont nus. Les sous-vêtements tombent. Et bientôt la danse devient amoureuse.
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