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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 18

A la folie.

Gay
Juste à côté de nous, nous heurtant à plusieurs reprises, deux garçons dansent, l’un collé au dos de l’autre. Plaisir d’écrire et moi nous nous lançons des mimiques interrogatives. Est-il possible qu’ils soient en train de danser en s’enculant ?Nous nous amusons à nous décaler pour aller vérifier l’hypothèse. Et enfin mon amant, peu discret, pousse un cri de victoire. Je le vois en même temps que lui : le dard du gars de derrière est bien légèrement enfoncé entre les fesses de son pote !– Tout de même ! dis-je en criant à mon amant. Se sodomiser en public, en dansant ! C’est choquant !– C’est cela mon cher amant ! Faites votre pucelle effarouchée devant moi !Je ris. Il a raison. J’ai probablement fréquenté bien plus de lieux très très gays que lui…L’ambiance est de plus en plus chaude. Les danseurs sont de plus en plus excités. L’odeur mâle, la musique, les beautés anatomiques… Nous nous éloignons pour nous désaltérer et nous rafraichir de l’ambiance « caliente » de la piste de danse.Raté, ailleurs aussi cela copule de plus en plus ouvertement. Nous restons un moment à admirer un splendide jeune homme pris de passion pour un phallus qu’il suce avidement. Campé devant lui à nous peloter mutuellement le fessier nu, nous sommes subjugués par la fougue animale du gars qui doit être en manque depuis un bon moment ! Tout autour de lui les corps emmêlés se donnent du plaisir. Lui reste concentré sur sa tâche gustative. Tout juste écarte-t-il les cuisses quand une main vient caresser sa raie offerte et sans défense. Il se laisse doigter en grognant. Il écarte encore les jambes, invitation claire à la sodomie qui ne tarde pas. Il se contente de vérifier que le dard est protégé avant d’être pénétré sans coup férir.Nos phallus surexcités sont sortis de la poche de nos jockstraps. Autour de nous la majorité des gars sont entièrement nus. Notre tenue devient ridicule.Alors que le petit enculé a changé de sexe en bouche après avoir fait dégorger le premier (mais était-ce vraiment le premier ?), nous le laissons à son intense plaisir autant buccal qu’anal.L’orgie mâle a démarré. Partout ce ne sont que fellations d’affamés, enculades farouches, danses lascives, roulage de pelles. Plaisir d’écrire et moi matons tout cela avec délectation. Il me glisse à l’oreille :– C’est beau…C’est vrai ! Les corps en sueur sont beaux, les fesses sont belles, les phallus sont superbes. L’homme sauvage… Quelle luxure éblouissante ! D’un commun accord nous décidons de retourner aux vestiaires pour nous débarrasser de nos sous-vêtements anachroniques. Enfin nus, nous nous enlaçons pour un long baiser appuyé, en laissant quelques mains nous peloter le fessier, sans réagir à quelques propos amusés.C’est vers les douches que m’entraine Plaisir d’écrire. D’abord pour nous rafraichir car nous dégoulinons de sueur. Mais, juste après, je suis particulièrement surpris de mon amant qui passe dans une cabine munie d’un embout de douche anale. Le coquin est de plus en plus dévergondé !Après l’avoir rincé il se l’enfile sans difficulté dans le rectum. Les yeux brillants, il s’accroupit et me demande d’ouvrir le robinet. Sans plus aucune pudeur, devant moi, il se nettoie soigneusement le conduit. La faible lumière tamisée rend le geste excitant et complice. Il m’embrasse en me disant qu’il a hâte de sentir mon gros sexe en lui plutôt que ce sextoy d’un frustrant deux centimètres de diamètre…Alors que deux hommes attendent en le regardant faire, il se redresse pour retirer l’embout et le tendre vers moi.– A vous ! dit-il.– Qu… Quoi ?– A vous de faire votre toilette intime ! Il y a tellement de beaux mecs ici que vous ne voudriez pas passer à côté d’une bonne occase !Comme pour confirmer la possibilité, une main vient me peloter le fessier. Un des deux gars derrière moi me glisse que c’est quand je veux…Alors, à mon tour, je m’enfile l’embout entre les fesses et me nettoie le conduit, bien aidé par mon amant qui l’enfonce plusieurs fois en moi avant d’ouvrir le robinet, puis le retire pour me laisser me vider. Si ma verge s’est amollie dans une jolie courbe épaisse, la sienne est aussi droite que l’embout sanitaire.Enfin tout propre, nous laissons les suivants se nettoyer.
 En déambulant dans le club, nous nous arrêtons devant une scène où cinq gars offrent un joli spectacle de sexe en groupe.  Ils sont magnifiquement montés et se sucent avec avidité, se branlent avec âpreté, se caressent avec fébrilité. Je bande maintenant autant que mon amant. Chacun s’empare du membre de l’autre pour le branlotter tout en admirant le spectacle.C’est moi qui fais remarquer à ma Muse, ce qu’il n’avait pas remarqué, qu’un des cinq, accroupi de dos devant nous, a un énorme gode enfoncé entre ses fesses.– Waouh ! me dit Plaisir d’écrire. Qu’est-ce que cela doit être bon, ça !– Ce qui va être bon c’est qu’à tous les coups c’est le godé qui va se faire défoncer le cul par les quatre autres ! On parie ?– Oh que non ! Vous avez l’habitude de ces scénarios gays !Effectivement, après de belles minutes de gourmandises buccales, le gars se penche en avant pour sucer un des participants, mais surtout pour offrir son joli petit cul à une première queue.Alors que, la bouche pleine, il se fait ramoner par un premier gars simplement habillé d’un joli cockring en cuir serti de perles d’acier, l’enculeur à son tour, sans cesser son ouvrage, commence à se faire enfiler. Nous nous amusons à lire la passion dévorante dans les mouvements physiques des cinq gars. Le soumis se fait effectivement mettre par chacun des quatre autres, mais chaque enculeur se fait aussi enculer.Ils jutent tous abondamment avant que, une queue bien enfoncée en lui, face au public, le soumis, sans aucun contact sur son sexe, ne se libère à son tour de son orgasme en éjaculant puissamment vers nous.La vision de ce sexe giclant sans aide nous enthousiasme tout particulièrement. Nous nous embrassons à nouveau en nous pétrissant les fesses avant de poursuivre notre déambulation dans ce lieu de tous les plaisirs autorisés.Près du bar nous laissons un splendide garçons vaguement attaché en hauteur par les poignets se faire sucer, sodomiser, palper par tous ceux qu’il a excité. – Avez-vous envie de vous le faire, ce beau gosse ? Me demande mon amant.– Humm… Vous me connaissez bien… En d’autres temps, assurément, j’adorerais prendre mon tour. Mais là c’est avec vous que je suis, avec vous que j’ai de plus en plus envie de copuler !– Alors allons ! Allons danser ! Nus, face à face, à en bander de désir !– Beau programme ! Cela me va !– Vous savez… ajoute-t-il, faisant semblant d’être intimidé. Je dois vous avouer quelque chose… Il m’est arrivé plusieurs fois de danser nu avec mon amie… C’est incroyablement excitant ! Surtout quand elle se frotte contre mon ventre ! Des rocks, avec ma queue raide battant la cadence ! Des slows langoureux, avec mon sexe bien enfoncé dans la chatte détrempée… Humm… Qu’est-ce que c’est bon !– Gourmand ! Chanceux ! Je n’ai jamais fait cela, moi !– Raison de plus pour le faire tous les deux ! De retour sur la piste, danser n’est pas si facile : le lieu s’est transformé en lupanar. Cela défouraille de toute part et de toutes manières !Nous réussissons néanmoins à nous trémousser un peu, à côté d’autres couples. L’un surtout semble être comme nous, très amoureux. Nous écarquillons pourtant les yeux quand nous voyons l’un des deux se coller dans le dos de son ami pour le pousser vers un gars, sexe tendu, debout sur un tabouret. Alors qu’il l’invite à sucer, il commence à le pénétrer. C’est chaud ! C’est beau ! Alors nous aussi nous entrecoupons nos danses avec des gourmandises phalliques. La différence avec la plupart c’est que nous restons entre nous, excités par la sauvagerie qui nous entoure, mais pleinement concentrés à nous donner du plaisir exclusivement mutuel. C’est au milieu d’une danse pas trop rythmée, alors que je regardais un gars s’empaler sur le dard d’un autre assis sur une table de bar alors qu’à côté un minet avait cambré ses reins et commençait à se faire prendre que je sens Plaisir d’écrire passer dans mon dos, se collant à moi, frottant son sexe dans ma raie échauffée. Une tornade animale s’empare de tout le groupe présent. Des gars se poussent pour venir enculer un passif tout soumis, ou bien pour plonger bouche ouverte sur une queue gorgée de nectar. Tout semble permis. Seul compte le plaisir pris ou donné.– C’est beau deux mecs qui s’enculent, non ? me glisse à l’oreille mon amant qui voit bien où s’est posé mon regard.– Oh que oui ! Ils sont somptueux, totalement déchainés ! Ces fesses ! Ces queues qui entrent et sortent de ces petits culs ! Ces corps en nage, qui luisent, comme une lubrification naturelle, comme un appel au coït !– Comme je suis d’accord ! Humm ! Les effluves de votre corps d’homme dominant ! Je suis en train de perdre la tête !– Lâchez-vous mon amant ! Dites-moi ! Je ne veux que votre plaisir !– Alors continuez à reluquer ces garçons qui s’enculent ! Car vous avez raison : se faire enculer déclenche le plus incroyable des plaisirs ! Merci de m’avoir fait découvrir cela !Mon amant me laisse en plan quelques instants. Je réalise à peine qu’il m’a quitté car il revient vite en se plaçant devant moi.Tout en m’embrassant il nous rapproche du groupe en train de forniquer. Il me laisse regarder un splendide accouplement enculatoire tout en approchant une chaise sur laquelle il me fait lever une jambe pour y poser un pied.La mine réjouie, me laissant mater, sa main gauche me pelote le fessier avec force. Il plonge ses yeux dans les miens. Il est si beau ! Et brusquement il plonge un doigt dans mon anus.Est-ce la surprise, le plaisir, l’espérance assouvie ? Je grogne sourdement en lâchant des yeux le couple pour scruter le regard de mon amant. Ma tête penche légèrement, comme un appel au baiser qui arrive aussitôt. Et le doigt continue à s’enfoncer en moi tout en me massant de l’intérieur. C’est doublement délicieux, surtout entouré des bruits et des odeurs de copulations mâles.Je me laisse aller à ce plaisir, fermant les yeux, sentant maintenant le bout du doigt entièrement enfoncé me masser la prostate.Je les rouvre brusquement, réalisant d’un coup ce qui est en train de se produire.– Mais ? Mais… Mais vous êtes en train de… de me doigter… Pour la première fois ! D’habitude c’est moi qui… clame-je.– Oui, mais ce soir c’est moi qui vais vous enculer, cher amant ! Ce qui ne vous empêchera pas de m’enculer à votre tour ! J’espère ! – Vous allez…– Vous enculer ! Oui mon amant ! Je suis fermement décidé, ce soir, à vous enculer ! J’y pense depuis des semaines… C’est si bon quand vous me sodomisez ! Ce plaisir ! Je sais que vous l’aimez aussi. Et j’ai réalisé que je suis terriblement égoïste de vous en priver ! Alors je vais maintenant ramoner votre conduit en manque !– Mon… Mon amant, mon amour, vous n’êtes pas obligé ! Vous…– Je suis fermement décidé ! Vous ai-je dit ! Je ne pense qu’à cela depuis des semaines : vous voir ahaner, gémir, soupirer sous mes coups de queue dans votre cul en manque !– « Fermement »… Je sens cela… En manque… C’est si vrai !Je lâche un petit cris de surprise suivi de gémissements aigus quand un second doigt vient accompagner son premier et forcer mon rectum pour le détendre.– Oh oui…– C’est bon, hein ? Je vais vous le rendre, le plaisir offert !Le souffle court, la bouche ouverte, poussant de petits cris, je me laisse faire sans me soucier de mains qui viennent claquer ou pétrir l’une ou l’autre de mes fesses. Notre activité n’a rien de discrète. Les gars autour de nous voient bien ce qui en train de se passer. Ils me sourient. Ils m’encouragent. Ils me souhaitent silencieusement beaucoup de plaisir.Et en guise de plaisir, tout autour de moi, je ne vois que cela ! Je comprends d’un coup qu’il a les doigts plein de gel anal. L’amant attentif ne m’a abandonné quelques instants que pour faire couler du lubrifiant sur ses doigts et ainsi bien me préparer !Nous n’avons pas besoin de nous dire quand je suis enfin prêt. Il le sent ; avec ses doigts ; avec ses yeux ; avec les vibrations de nos corps enlacés. Il se colle dans mon dos. Je me retiens au dossier d’une chaise et, face à un gars qui vient de s’empaler, je me fais à mon tour enculer ! Je pousse un cri de victoire guttural quand Plaisir d’écrire est enfin tout au fond de moi ! Mon amant ! Mon amant épistolaire, celui dont j’apprécie tant les écrits, cet hétéro qui se disait curieux, ce complice d’abord intellectuel avant de devenir charnel, celui à qui j’ai eu l’honneur de faire découvrir, un à un, les plaisirs grecs, les plaisirs mâles, les plaisirs que les mâles se donnent entre eux, celui qui a si merveilleusement roucoulé, ronronné, couiné quand j’étais en train de le butiner : celui-là est maintenant en moi !Un des fêtards se masturbe en regardant notre enculade. Il est beau, tout glabre, une belle queue décalottée, mignon, bien fait…Mais je m’en moque ! C’est mon amant, mon Plaisir d’écrire, mon Benoît qui est en moi ! Qui me ramone, qui commence à entrer et sortir lascivement de mon cul, qui m’encule enfin avec grâce et élégance !Peu à peu je me redresse. Je n’ai plus besoin du dossier de la chaise. Mon conduit rectal est maintenant souple et accueillant. Je me régale de ce petit phallus pas trop long, pas trop gros, juste fait pour mon cul de bisexuel qui aime être posséder mais ne l’est que trop rarement.Nous sommes tous deux debout, unis par son sexe entre mes fesses. Nous entamons des pas de danse lascifs.– Voulez-vous que je vous prenne sur la table ? demande mon amant, toujours aussi attentif.– Non mon amour ! C’est ainsi que je préfère être pris : debout. Debout devant un miroir, c’est le top. Debout dans vos bras, en sentant vos mains caresser ma peau, soupeser mes couilles, branler mon dard… Vos lèvres dans mon cou…– Vous me rendez fou… C’est si bon d’être en vous ! C’est si étroit, si serré, si jouissif !– Rien à voir avec une chatte détrempée, hein ? C’est complètement autre chose d’enculer, non ? – Oh que oui ! Vous enculer, c’est si bon ! Me faire enculer par vous, c’est si bon ! Oh mon Dieu ! Que j’aime cela !– Ah oui… Continuez à me pistonner doucement comme cela, c’est si bon… J’aime quand on me prend en levrette… Me soumettre corps et âme à mon amant… J’aime me coucher sur le dos, offrir mon cul à la salacité de mon amant… C’est si indécent… J’aime qu’on se couche dans mon dos pour me forcer et me défoncer… C’est si sauvage ! J’aime m’empaler de dos sur mon amant assis… Tout est focalisé sur l’enculade ! Ou bien m’empaler de face… Tout est dans le regard, la solidarité dans le plaisir anal…– Vous aimez tout, donc, dans la sodomie…– Je n’ai jamais été pris en cuillère par un doux amant, au milieu de la nuit, qui se serait collé contre moi et m’aurais pris, petit à petit… Un doux amant comme vous… Dormir avec vous, encore une nuit… Pour vous prendre… Pour me faire prendre… Sensuellement…– Insatiable gourmand ! Pourquoi pas…D’autres gars arrivent sur la piste, en jockstrap, comme une deuxième fournée. Une fournée qui, voyant tous ces garçons se faire fourrer, laisse glisser à son tour les sous-vêtements pour entamer des dégustations en tous genre… Et nous nous continuons à danser ; à remuer sur la piste plutôt, lascivement, le merveilleux dard en moi. Deux hommes s’approchent de nous, palpent mon sexe raide autant que le fessier de mon délicat enculeur. Ils suggèrent de nous joindre à un groupe agglutiné dans un corps à corps sans concession. Plaisir d’écrire refuse, arguant qu’il est trop heureux de sodomiser l’homme de sa vie…L’homme de sa vie… Est-ce vraiment comme cela qu’il me considère ? Ou bien est-ce un excès de zèle dû à son état de surexcitation ? Je l’ai bien appelé « mon amour » à plusieurs reprises…Cela fait maintenant un bon quart d’heure que je me fais pistonner au milieu des sourires complices des gars qui nous frôlent en passant ou en dansant. Je remarque deux autres couples réunis par le tenon de l’un dans la mortaise de l’autre. Nous, les enculés, nous nous lançons des regards complices… c’est si bon !Régulièrement la bouche de mon amant s’empare de la mienne pour la dévaster d’une langue sans pitié. La posture est délicate : il reste enserré entre mes fesses mais comme il est plus petit, je dois tourner la tête en me penchant vers le bas pour déguster ses lèvres.L’odeur animale nous tient fermement dans ses griffes. La nôtre. Celle de tous ces hommes accouplés autour de nous. Une magnifique orgie Romaine qui régale nos narines !Pris d’un besoin de variété, en plein milieu de la piste je me penche en avant et pose mes mains au sol. Aussitôt Plaisir d’écrire lâche un cri de joie, sort de mon cul, lance une exquise fessée sur ma chair contractée et revient me pénétrer, d’un coup, jusqu’à la garde.J’abandonne un cri qui devient gémissement, puis miaulement. Et qui se reproduit, dix fois, vingt fois, quand il me pénètre sèchement à nouveau sous les regards enjoués du cercle de vicieux qui s’est formé autour de nous.Des gars viennent caresser ma joue ou y frotter leur sexe baveux. Je lis du respect dans leurs yeux. Il est vrai que j’encaisse joyeusement les coups de queue de mon Plaisir d’écrire. Même si parfois il me surprend et me coupe le souffle, je sais que mon plaisir vient de la finesse de son sexe. Une finesse de sexe à l’image de celle de son esprit…D’ailleurs un grand costaud au sexe démesurément gros tente de le remplacer. Plaisir d’écrire réussit à l’écarter. Je me redresse.Sentant la tension je m’interpose, attrape mon amant et lui roule une pelle dantesque en disant d’une voix rauque : « ne touche pas à mon mec ! ».Le lourdaud, tant du sexe que de l’esprit, tourne les talons en nous traitant de pédales. Je remarque que d’autres gars se sont rapprochés, comme pour nous protéger. Mais l’ambiance retombe ; les canonnades ne sont plus d’actualité.Nous nous détendons en voyant un gars prendre une belle giclée faciale par un nouveau venu, sous-vêtement baissé aux cuisses. Bouche grande ouverte le gars tète dans le vide, comme s’il était encore affamé de sperme. Il se pourlèche les babines, il espère encore… Nous comprenons si bien son besoin…Mon amant est revenu posséder mon cul en manque. C’est tellement bon que je ferme les yeux et le laisse me caresser partout, effleurer ma verge toujours droite, masser mes couilles toujours pleines…Peu à peu je sens bien plus de deux mains sur mon corps. Je rouvre les yeux pour voir, queues tendues, les deux gars qui nous ont fait des avances remettre cela. Nous nous laissons caresser un petit moment. Je suis si bien avec le sexe de mon amant entre mes fesses. Et puis ils sont beaux, musclés, virils, gentils.Pourtant les allées et venues de mon amant en moi s’accélèrent, se font plus erratiques. Je sens qu’il bouillonne. Et moi je n’ai qu’une envie : qu’il m’ensemence !Quand son état devient une évidence je me retourne, l’embrasse, et lui souffle :– Jouis mon homme ! Jouis en moi ! Féconde-moi !C’est comme si je lui avais donné l’autorisation d’ouvrir ses cadeaux de noël : il s’accroche à mes hanches et commence à me pilonner. Sévèrement.Heureusement les deux gars me retiennent, tout en observant avec délectation le dard merveilleux entrer et sortir d’entre mes fesses. Sous l’assaut, sans eux, je me serais effondré. Quoi que, je me serai mis en levrette et Plaisir d’écrire aurait poursuivi son canonnage anal…Dans l’immédiat, retenu par les deux complices, tenu soit par les hanches, soit par les épaules, Plaisir d’écrire grogne son intense plaisir coïtal. Un coup d’œil rapide à droite, un coup d’œil rapide à gauche, ils sont nombreux les gars, certains avec une queue entre leurs fesses, d’autres dans la bouche, qui nous regardent avec autant de ravissement que de lubricité.Enfin Plaisir d’écrire crie. Il crie en montant dans les aigus, son phallus tout entier en moi à déverser sa semence, son bas-ventre collé à mes fesses. Il jouit magnifiquement. C’est une vibration tellurique que je sens dans mes entrailles. Je ressens un bonheur absolu ! J’ai fait jouir mon amant. Je l’ai fait jouir en moi, tout au fond de moi, pour la première fois !Lui qui ne voulait pas être actif ! Il a pris un pied d’enfer ! Il m’a enculé. Il m’a ensemencé. Il est maintenant devenu un pédé, un vrai pédé accompli ! Je suis fier de lui !Je suis fier de moi…D’autant plus fier que plusieurs types nous félicitent, qui en applaudissant, qui en levant le pouce, qui, comme les deux gars, en pétrissant nos chairs trempées de sueur.Je peux alors me redresser, lever les bras au-dessus de ma tête, jeter un œil sur mon sexe qui s’élève et durcit à nouveau après les rudes assauts, attraper le visage de mon homme, le rapprocher du mien et l’embrasser goulument en susurrant – Mon homme… C’était fantastique !– Je ne vous ai pas fait mal ? s’inquiète-t-il en revenant de sa petite mort.– Non. J’ai adoré. Tout. Quand vous étiez chatte, quand vous étiez chienne, quand à l’appel du loup vous avez brisé vos chaines ! Tout ! Je vous aime mon amant !Je vois un voile passer brièvement dans ses yeux. Je ne peux pourtant pas le questionner. Les deux gars sont toujours à nos côtés, à caresser gentiment nos flancs et nos fesses. L’un demande :– J’ai donc bien entendu ? Vous vous vouvoyer ?– Pourquoi ? demande-je un peu trop sèchement. C’est interdit ?Ne sachant que répondre nos deux supports entament un demi-tour penaud pour nous laisser. J’en rattrape un par la queue et l’attire à moi pour déposer un baiser sur ses lèvres.– Merci les gars ! C’était très agréable de faire cela avec vous !– De rien ! On est toujours à votre disposition ! répond-t-il en s’emparant de mon phallus raide.– C’est gentil mais pas pour le moment ! réplique Plaisir d’écrire. C’est à mon tour de me faire enculer ! C’est que je suis en manque, moi !Les deux gars rigolent, déposent un bisou sur nos lèvres tout en nous pelotant puis s’éloignent.C’est à ce moment que le dard, légèrement amolli et surtout gluant, s’échappe d’un coup de mon fion. Nous éclatons de rire. Mais très vite, alors que je sens la gluance séminale s’échapper de mon anus, Plaisir d’écrire me supplie de le prendre, vite !Deux de nos spectateurs qui ont entendu son cri du cœur se désaccouplent et nous proposent de prendre leur table ronde de bistrot. Ma Muse fonce dessus pour s’y coucher sur le dos.Gêné je dis aux gars :– Non, mais… Allez-y, finissez ! Vous y étiez…– T’inquiète mec ! dit l’un. Je suis comme toi, j’adore me faire mettre debout ! Occupe-toi du joli petit cul de ton mec ! Le mien va s’occuper de moi, là, juste à côté…– On va vous mater ! Vous baisez avec une passion torride ! dit l’autre. Si vous voulez nous reluquer, n’hésitez pas !J’acquiesce par un grand sourire puis me tourne vers le jeune homme qui ne cesse de me faire craquer. Me voyant m’intéresser à lui, il élève et écarte grand les jambes. Son adorable anus rosé apparait. Je craque ! Elle est si belle sa rosette ! Si bonne !Je la regarde en passant inconsciemment ma langue sur mes lèvres. Il m’offre son sourire le plus angélique. Je comprends subitement ce qu’il attend de moi…– Non…– Si ! me supplie-t-il.– Non. Pas en public !– Oh que si ! Justement !Je lui rends son sourire. Ange ou démon ? Qui suis-je ? Qui est-il ? Qui sommes-nous ?Je me penche en avant. J’entends à ma droite le type qui se fait à nouveau sodomiser, mais debout, se demander à lui-même : « il ne va pas le faire ? ».– Oh que si ! répond Plaisir d’écrire, l’expression maintenant sardonique.Oh que si que je vais le faire : déguster cet admirable petit cul ! Le lécher, le détendre, le pénétrer du bout de la langue !Mes lèvres fondent sur leur cible. Et sous un grondement étonné tout autour de nous, j’offre à l’homme que j’aime le plus farouche des anulingus. Je pourlèche, je grogne, je me régale ! Une seule saveur salée, celle de l’intense sudation de tout son corps. C’est délicieux, en appui de ses chairs intimes si douces qui se détendent bien vite. Je ne suis qu’une bête qui dévore sa pitance.Un attroupement se forme autour de nous. D’abord pour me reluquer en plein bouffage de cul. Ensuite pour regarder, goguenards, le sperme de mon amant qui petit à petit s’échappe de mes fesses pour couler le long de mes cuisses. C’est ignoble. C’est magnifique !Alors que le gars qui se fait enculer debout s’est penché pour regarder en gros plan ma langue entre les fesses de mon amant, je lui jette :– Plutôt que de mater, tu ne veux pas plutôt mettre du lubrifiant sur ma queue ?Je vois bien qu’il est coincé. Par une queue dans son cul. Par plusieurs corps nus agglutinés. Mais un autre a entendu. Et je sens quelques instants plus tard une main froide de gluance enduire mon dard de gel anal. Elle insiste bien après que ma hampe est lubrifiée. Peu importe, ma langue est maintenant totalement enfoncée dans le conduit chéri.Je me redresse alors. Je lis l’enthousiasme et la reconnaissance dans les yeux de mon amant. Je pose mon gland sur le petit trou dilaté. Nous nous sourions. Et c’est lui qui avance son bassin pour recevoir, dans son rectum en feu, mon sexe enfin au labeur.Nous prenons tout notre temps pour être entièrement réunis. Le conduit a besoin d’être progressivement détendu. Ce qui, de toute évidence, n’intéresse plus les voyeurs autour de nous qui nous quittent les uns après les autres.Mater un anulingus sauvage, c’est un spectacle plutôt rare dans ce genre de boite. Mater le début d’une sodomie, c’est d’une affligeante banalité.Cela nous va bien. Nous nous retrouvons dans une intimité toute relative. Si ça continue à copuler de chaque côté de nous, chacun est concentré sur sa propre affaire.Je mets beaucoup de douceur dans cette sodomie. D’abord par amour pour mon amant. Ensuite parce qu’après tout ce que j’ai moi-même pris, je sais que ma résistance à la jouissance sera faible.Cela nous va bien. Les va et vient sont tout aussi lascifs que quand il m’enculait en dansant. C’est doux, c’est chaud. C’est bon. Merveilleusement bon. Une enculade sensuelle entrecoupée de longs baisers amoureux. Un paradoxe dans cette ambiance sauvage. Mais cela nous va bien.La coulée séminale a maintenant atteint une de mes chevilles. Je m’interroge sur l’énorme quantité de sperme qu’il a giclé dans mon cul.Peu m’importe. C’est son sperme. En moi ! Il m’a enfin enculé ! Il a enfin déversé sa semence dans mon cul !Le rappel de ce merveilleux moment affole mes sens. Il le ressent avant moi, en grognant :– Allez-y ! Lâchez tout !La cavalcade finale est dense et rapide. Je jouis brusquement tout mon plaisir entre ses fesses, l’ensemençant une nouvelle fois. Cela beau ne pas être une première, c’est, comme à chaque fois, la meilleure de toutes nos enculades.Je m’affaisse lentement sur lui, retrouvant ses lèvres, célébrant ce nouvel ébat dans un baiser de toute beauté.Comme souvent nous l’interrompons quand mon sexe gluant de sperme glisse hors de son cul. Nous rions. Nous nous redressons. Nous nous enlaçons.Alors que spontanément nos mains s’emparent de nos petits culs, l’un comme l’autre sursautons en sentant la gluance qui la macule.Plaisir d’écrire rit, me fait me retourner, me pencher en avant. Aussitôt il se gausse de mon indigne état. Il se retourne avant que je ne lui demande, me présente ses fesses d’où commence à s’écouler mon sperme. J’éclate de rire, trouve cela « dégueu » et entraine mon amant vers les douches.En nous éloignant nous croisons un personnel de service, reconnaissable à son harnais de cuir noir clouté et surtout au seau, pelle et flacon de désinfectant qu’il tient à la main.– Vous faites chier les gars ! Vous ne pouvez pas vous enculer avec des capotes pour ne pas en mettre partout ? Je suis obligé de tout désinfecter !Nous repartons, confus, avant de réaliser que le type rigole franchement, tout heureux de faire son service au milieu d’une sauvage orgie mâle. La douche câline que nous prenons ensemble est particulièrement réconfortante. J’insiste pour que nous fassions un nouveau lavage intime. La canule entre sans aucune difficulté dans nos conduits dilatés. Autant nous avons apprécié l’eau tiède avant, autant l’eau froide nous fait maintenant un bien fou !Nous allons au bar nous désaltérer. Cela défouraille toujours autant un peu partout. Mais les garçons aux couilles vides sont déjà nombreux. Des sourires complices. Des mains baladeuses sur nos petits culs. Des petites tapes sur nos fesses. Des caresses sur nos flancs.Plusieurs nous félicitent pour nos ébats. Apparemment la moitié de l’assistance nous a maté en train de copuler ! Plaisir d’écrire est aux anges. Il s’est exhibé sexuellement en public sans aucune pudeur ! Il est nu au milieu d’hommes nus ! Alors que nous sommes tous deux assis sur une chaise de bar, les deux gars qui nous ont assisté quand je me faisais prendre viennent se camper chacun entre nos jambes qu’ils écartent avec leurs hanches.Les doigts en libre promenade sur nos corps, ils nous demandent si nous nous sommes bien remis de nos ébats. Je désigne du regard mon pénis un peu gonflé mais mou en guise de réponse. Le splendide athlète qui s’est immiscé entre mes cuisses rigole et commence à me palper les parties qui réagissent partiellement.Une main de l’autre athlète palpe pareillement les couilles de Plaisir d’écrire quand l’autre titille ses tétons barrés. Pris d’un subit accès possessif, je me penche pour téter les si délicieux tétons de mon amant.Les deux rigolent, nous disant que nous sommes mignons. « Mignon », à mon âge, cela fait des années qu’on ne m’a pas dit cela. Pourtant je le comprends : Plaisir d’écrire me fait fondre, je craque en permanence pour lui, je dois avoir un regard, une attitude complète, stupidement emmourachée.Ma main finit par se poser sur la hanche du mâle intrusif. Il répond par un grand sourire. Je commence à la caresser. Plaisir d’écrire sourit et en fait aussitôt de même, comme s’il attendait mon autorisation.La conversation des deux hommes n’est pas passionnante, pas désagréable non plus. Le plus intéressant c’est que, sur le coup des caresses échangées, ils commencent à rebander. Et bientôt je vois, et je sens, le phallus de l’intrus se poser sous mes bourses et les soulever par saccades. Il durcit en frottant son sexe dur contre le mien, mi-mou. Nous nous en amusons car à côté il en va de même. Les glands qui sortent de plus en plus des prépuces jouent avec nos couilles, nos pénis, puis, tranquillement, nos périnées. La sensation est délicieuse.Plaisir d’écrire se penche plus d’une fois sur le côté pour venir m’embrasser sous les yeux attendris des deux excités. Je commence à me demander à quoi rime cette situation quand mon vis-à-vis, poussant son dard tout le long de mon périnée pour l’arrêter au niveau de mon anus, nous demande :– Vous n’avez pas envie de vous faire mettre, tous les deux ensemble, à vous fricoter amoureusement pendant qu’on vous enculera ?Surpris, je repousse immédiatement le gars. Un « non mais cela ne va pas » s’apprête à franchir mes lèvres quand je vois le regard brillant de mon amant : lui n’a pas bougé, le sexe de son vis-à-vis coincé sous son périnée, entre le cuir du siège et ses cuisses ouvertes. Plaisir d’écrire me regarde, passe machinalement une langue sur ses lèvres, visiblement réjoui par l’idée avant de réaliser que cela ne me plait pas.Les deux types perçoivent notre échange muet. Ils voient le sexe de Plaisir d’écrire s’allonger et durcir. Pourtant ils se retirent élégamment, une magnifique phallus de taille idéale tendu vers nous, nous invitant à y réfléchir.Je ne sais brusquement plus quoi penser. Je me croyais le plus dévergondé des deux. Me serais-je trompé ?Plaisir d’écrire sentant mon trouble me réentraîne vers la piste de danse. Nous retrouvons vite le plaisir de la communion physique, dansant lascivement l’un pour l’autre, l’un devant l’autre, l’un contre l’autre, nous caressant sans cesse, nous embrassant régulièrement.Revenant au bar après vingt bonnes minutes de délicieux chaloupements gauches, nous assistons debout, collé alternativement dans le dos l’un de l’autre, à un nouveau spectacle de baise en groupe. Un nouveau spectacle lui-aussi de toute beauté.Mon sexe maintenant redéployé calé entre les fesses de mon amant, je surveille ce qui le fait vibrer. Peu à peu je constate que plus la pose est impudique, plus son sexe bandé que je tripote se met à vibrer. Si ce qui m’excite moi sont des moments de complicité charnelle intense, ce qui met son corps en feu sont plutôt les poses les plus suggestives.Alors que depuis plusieurs minutes, un peu lassés tout de même de cette bestiale copulation, nous nous sommes dit que nous allions retourner sur la piste de danse, nous restons l’un contre l’autre, lovés, scotchés devant l’orgie.Un des artistes de la baise qui vient de se prendre rudement deux grosses queues dans le cul s’amuse à nous présenter paillardement son anus béant au diamètre impressionnant.Une nouvelle vibration dans le sexe de mon amant. Il aime. Il aime cette lubricité affichée. Il aime cette bestialité mâle. Il aime, et il veut s’y adonner.Alors je prends la décision.En le tenant par la queue j’entraine ma Muse hors de ce lieu et me mets à déambuler dans le club. Plusieurs minutes s’écoulent, assombries par les incessantes questions de mon amant qui ne comprend pas ce qui me prend. Qui ne comprend pas que je cherche ceux qui nous prendront… C’est au moment où je crois que c’est foutu que je le vois.Je fonce vers l’athlète qui m’avait soutenu pendant ma sodomie puis s’était introduit entre mes cuisses. Il nous voit arriver. Son visage s’éclaire.Il se contente d’un :– On y va les garçons ? Vous allez vous régaler ! Entre vous d’abord. De nos coups de queue ensuite !Sans attendre il nous attrape tous les deux par la queue et nous entraine dans un couloir emplis d’hommes en rut en chasse d’un bon coup. Il s’arrête en plein milieu d’un couloir et nous pousse vers une banquette protégée par une barrière.Si je ne percute pas de suite sur son usage, Plaisir d’écrire, lui, comprend aussitôt. Il se glisse de dos sur la banquette, relève ses jambes et repose ses pieds écartés sur la barrière.Je comprends à mon tour et offre aussitôt à ce mâle magnifique mon anus tout frétillant, non sans m’être préalablement emparé de la bouche de mon amant.L’athlète dominant, amusé, interpelle d’abord les passants pour qu’ils reluquent nos anus « de petites femelles en chaleur». Plusieurs gars s’approchent et regardent, goguenards, nos fondements impudiquement exposés. Après quelques fessées délicates, après avoir écarté nos fesses pour dévoiler plus encore le trou du cul qu’il prétend pénétrer sous peu, il rapproche ses deux mains du distributeur de gel anal pour s’en mettre sur les doigts et fondre sur nous pour nous doigter sans ménagement.Nos rondelles sont si souples qu’elles accueillent cette préparation tactile avec joie ! Des gars passent et nous regardent en lubrique position en train de nous faire doigter. Ils ne sont pas avares de commentaires salaces. Notre athlète prend tout son temps, nous encourageant à nous bécoter, à nous caresser, à nous branler. Ce que nous faisons délicieusement. Nos deux sexes sont totalement érigés. Nos deux corps se régalent de cet indécent traitement.Il revient lubrifier abondamment nos anus, ajoutant bientôt un deuxième doigts au premier. Plaisir d’écrire et moi grognons, râlons de plaisir, couinons sans retenue, et même volontairement avec excès, nos lèvres enchâssées, nos langues en combat permanent.Je regarde de plus en plus fréquemment le phallus dur comme le bois du dominant. J’en ai envie. J’en ai besoin. J’en ai besoin en moi ! J’ai besoin qu’il me prenne, qu’il m’encule !Il lit dans mes pensées. Il me dit de profiter de mon petit copain, que ça va venir, que oui, il va m’enculer, que oui je vais déguster, que oui je vais adorer.En attendant il harangue les passants. Il leur demande si, à leur avis, nos anus sont assez ouverts pour accueillir sa queue. D’autres types s’approchent, observent, commentent nos trous de dépravés… Et les doigts reviennent en nous, s’écartent, distendent encore nos chairs intérieures.Plaisir d’écrire couine encore plus que moi. Il marmonne sans cesse qu’il veut se faire mettre, qu’il la veut cette queue ! Et l’autre joue, nous fait bouillir de l’intérieur, nous traite de petites chiennes lubriques, nous dit que tout vient à temps pour qui sait attendre.Alors nous nous réconfortons l’un l’autre de plus belle, rapprochant nos flancs, nous branlant, nous caressant, nous embrassant sauvagement comme pour assouvir cet intense plaisir anal. Nos regards brillent. Ressentir ensemble la même chose, exactement au même moment, est un plaisir charnel nouveau, unique, magnifique !Je n’ai plus à être attentif à lui quand je me régale de son corps. Je n’ai plus à offrir mon corps, mon cul, mon sexe, de la manière dont Plaisir d’écrire veut que je m’offre. Nous sommes à égalité. Egalité dans le partage. Egalité dans le plaisir. Egalité dans la luxure…Je sens que mon anus est plus ouvert que jamais. Je rêve d’un régiment en moi. Un régiment de beaux légionnaires. De splendides mâles comme mon dominant qui sait parfaitement ce qui me passe par la tête et s’en amuse. Des dizaines d’hommes musclés, affamés de sexe, sentant bon la sueur, me défonçant le cul les uns après les autres, ses soulageant en moi, déversant des litres de sperme dans mes entrailles !Enfin son copain surgit, queue raide.Aussitôt il déroule une capote sur le chibre de son pote qui a les doigts trop occupés dans nos conduits. Il la lubrifie abondamment avant de s’équiper pareillement.– Etes-vous prêts les garçons ?Nous n’avons pas besoin de répondre. Enfin un dard nous pénètre, faisant gémir de plaisir nos enculeurs. Aucune douleur ! Qu’une intense et somptueuse chaleur ! Mon dominant entre et sort immédiatement et tranquillement de mon cul qui n’a jamais été aussi heureux de se faire mettre !Je m’accroche au barreau et le laisse me sodomiser comme il l’entend, me tournant sans cesse vers Plaisir d’écrire pour lire sur son corps un plaisir aussi intense que le mien. Ils nous enculent magnifiquement, jouant avec nos culs en ébullition. J’admire les tatouages de mon enculeur, son ventre glabre et plat, son torse puissant, ses épaules larges, ses muscles en action, la sueur qui perle… Et son sexe ! Quelle merveille !A plusieurs reprises ils sortent de nous, nous retournent, nous prennent en levrette pour faciliter nos tendresses labiales et tactiles. Quel pied d’emboucher Plaisir d’écrire tout en tenant sa queue raide et en se faisant défoncer le cul !A d’autres moments l’un se met en levrette pour baiser la bouche de celui sur le dos. Et toujours nos deux athlètes vont et viennent en nous, flattent nos croupes, nous fessent, nous encouragent. Nous sommes le réceptacle soumis et ravis de leur pulsion coïtale. C’est un régal !Nous nous soutenons l’un l’autre dans l’effort enculatoire. Je trouve Plaisir d’écrire plus beau que jamais. Il souffle à plusieurs reprises qu’il m’aime. Je lui réponds que je l’aime aussi.Les deux enculeurs se sourient. Ils se réjouissent pour nous. Ils se réjouissent de nous, de nos culs, de nos corps soumis. Et toujours leurs bassins s’agitent en rythme, d’avant en arrière. Je sens de multiples présences devant nous. Mais nous voyons peu de monde : je me doute que ce sont surtout les fesses contractées de nos enculeurs en action qu’ils reluquent.Je me porte en faux quand j’entends une voix dire « qu’est-ce qu’ils prennent ! ». Je dis aux deux athlètes qu’ils sont parfaits, qu’ils sont beaux, qu’ils sont si bon avec nous…Plaisir d’écrire m’informe qu’il va jouir.– Laisse-le prendre son plaisir ! ordonne mon enculeur alors que je veux l’aider à tenir encore. Une brusque rafale de folie dans son cul. L’enculeur crie l’intensité de son effort coïtal tout en le défonçant alors que mon amant râle dans les aigus l’intensité de son plaisir anal.Et enfin il jouit. Magnifiquement. Un splendide feu d’artifice. Des giclées superbes qui viennent maculer son ventre, son torse, jusque sur son menton.Son enculeur se fige, bien au fond de son conduit. Le mien me fait signe d’aller récolter mon dû. Je le remercie silencieusement. Nous nous sommes compris. Je ne fais pas prier, me décalant légèrement, sans déculer, pour venir lécher le fruit mâle étalé sur sa peau blanche trempée de sueur.Je m’en régale. Je le partage comme toujours en bouche avec lui qui reprend peu à peu ses esprits. L’enculeur fait mine de se retirer. Il l’en empêche.– Reste encore un peu ! Reste au creux de moi !C’est maintenant à mon tour d’exulter. Je reprends la position sur le dos. Plaisir d’écrire s’empare de ma queue raffermie par la saveur séminale. Et mon enculeur, après s’être assuré que je suis prêt, déchaine ses coups de boutoir.Combien de temps lui faut-il pour me faire jouir ? Je n’en sais rien, tout entier plongé dans l’état second de mon plaisir. Tout juste aperçois-je Plaisir d’écrire prendre ma queue en main pour l’orienter vers sa bouche grande ouverte. Je me vois jouir en lui, en couinant, en gémissant, en criant mon extase.Je crois m’évanouir. Mais je me réveille par des lèvres savoureuses posées sur les miennes. Je rouvre les yeux. Plaisir d’écrire est au-dessus de moi. Ses yeux brillent. Il glisse une langue délicieuse entre mes lèvres sans ouvrir les siennes. Puis il écarte son visage, ouvre la bouche, et laisse couler mon sperme dans ma bouche.Le baiser est d’autant plus long et savoureux que nos deux enculeurs sont toujours en nous. Quand nous le remarquons enfin, nous notons une véritable tendresse dans leurs yeux.Mon enculeur dit, d’une voix sourde :– Vous, vous êtes vraiment amoureux, tous les deux !Puis il roule une pelle sauvage à son pote.– Comme nous ! ajoute l’autre après avoir écarté les lèvres insistantes.– Vous ? Vous êtes ensemble ? demande Plaisir d’écrire.– Eh oui, pacsés, en couple depuis deux ans. Je ne peux pas me passer du cul, de la bite, de la présence de mon mec ! conclut-il.Ils s’embrassent à nouveau avant de nous demander à quel moment nous serons prêts à ce qu’ils retirent leur sexe d’entre nos fesses. Nous échangeons quelques tendres caresses avec mon amant quand la sourde douleur rectale démarre. Je grimace. Les autres rient.– Avec ce que tu as pris !Mon enculeur se retire. L’autre aussi. Ils retirent le préservatif, le jettent, nous regardent les yeux plein de désir, la queue toujours aussi raide.Alors, nos flancs en contact, nous avançons nos fesses au bord de la banquette pour les accueillir entre nos cuisses. Nous avons compris. Ils veulent jouir sur nos torses.Il ne reste plus qu’à les admirer en train de se masturber sous nos yeux, s’embrassant et se pourléchant quand ils ne se claquent pas ou ne se caressent pas le fessier. Ils sont somptueux dans leur nature sauvage.Nous sommes aimantés par leur splendide masturbation. Quelle beauté animale ! Ils éjaculent enfin l’un après l’autre sur nos torses. Ils se roulent une pelle, s’agenouillent à tour de rôle pour se nettoyer le sexe en se suçant, puis intervertissent les positions face à nous. Tout en se regardant, les deux coquins se mettent à lécher le sperme de l’autre sur nos épidermes enchantés. Ils sont d’une fabuleuse gloutonnerie, se bécotant sans cesse, récoltant tout le nectar amant sans rien laisser. Sans rien nous laisser.Ils finissent par se redresser puis nous tendre la main pour nous remettre sur nos pieds. Trouver l’équilibre nous est difficile. D’abord parce que cela fait trois bons quart-d’heure que nous sommes couchés les jambes la plupart du temps en l’air, donc courbaturés ; ensuite parce qu’on s’est quand même sérieusement fait défoncer le conduit.Nous avons du mal à marcher. Ils se moquent gentiment mais nous aident à aller jusqu’à la douche sous laquelle nous nous frottons indistinctement les uns les autres. Seules nos fesses sont réservées à notre amant.Revenus au bar, nous offrant un verre pour nous remercier de nous être si joliment laissé enculer, je les interroge sur le pourquoi de cette curieuse idée d’avoir voulu nous sodomiser simultanément.– Mais parce qu’on adore cela, nous aussi ! Nous faire mettre ensemble par deux beaux mecs !– Vous ? m’exclame-je.– Pourquoi pas nous ? Ce n’est pas parce que nous sommes tous deux pompiers que nous n’aimons pas nous soumettre…– De temps en temps… précise l’autre– Alors… Il vous arrive… Comme nous ce soir… De vous faire enculer ensemble ? Vous ? interroge Plaisir d’écrire, tout à son étonnement.– Mais oui beau gosse ! C’est assez courant, tu sais, dans les couples réversibles. Moins quand le rôle actif ou passif est plus établi dans le couple. C’est une manière d’offrir mutuellement notre plaisir anal au beau gars qui partage notre lit ! Car chacun de nous aime autant prendre que se faire prendre. Comme vous apparemment ! Nous bavardons un moment avec eux. Mais le cœur n’y est vraiment plus. Nous avons tous deux mal au cul. Et nous sommes vannés. La fatigue nous rattrape. Nous remercions nos deux athlètes, nous déposons des bisous sur leurs lèvres amusées et nous retournons aux vestiaires.Peu après nous pénétrons dans notre chambre d’hôtel. Nous avons tôt fait de nous déshabiller et de nous jeter sur le lit. Quelques vagues effusions de tendresse. Le sommeil nous emporte bien vite vers des rêves lubriques.
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