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Mon Plaisir d'écrire

Chapitre 19

épilogue

Gay
Le réveil est pâteux. D’abord parce que ma nuit a été agitée, faites de scènes toujours plus érotiques entre mon Plaisir d’écrire et moi. Ensuite parce qu’il n’est plus dans le lit. J’ai beau tâter le matelas autour de moi, je ne le trouve pas.J’entends l’eau couler dans la salle de bain. Ce n’est pas gentil. Nous n’aurons pas un réveil câlin !Au moment où je m’apprête à sortir du lit pour le rejoindre et, qui sait, jouir de son corps sous la douche, la porte de la salle de bain s’ouvre en grand. La vision de la splendide anatomie de mon Plaisir d’écrire me réjouit d’abord. Qu’est-ce qu’il est beau !Sauf qu’il est revêtu d’un boxer. Ce n’est pas dans nos habitudes, pour autant qu’il y ait des habitudes entre nous. Lors de nos trois rencontres nous nous étions offerts l’un à l‘autre, nus, dans tous nos états animaux.Je lève un regard interrogateur vers son visage. Ses traits sont tout ce qu’il y a de plus fermé. Je me fige. Ça y est. Le moment que je craignais tant est arrivé. Ses yeux hésitent entre fuir et me regarder. Je m’adoucis. J’ai compris. Je dois l’aider à me le dire…Je repousse entièrement la couette qui tombe au bout du lit. Je veux lui présenter à nouveau mon corps dans toute sa nudité. Je m’adosse contre la tête de lit et je tapote le matelas pour l’inviter à s’assoir.– Venez ! Asseyez-vous là. Dites-moi…Je le vois déglutir difficilement. Ses yeux sont injectés de sang. Il tangue. Il crève d’envie de s’enfuir. Il ne veut pas. Il ne peut pas. Il doit me parler.Lentement il s’approche du lit. Il s’assoit, me tournant le dos aux trois-quarts. Il se racle la gorge. Il n’arrive pas à sortir un mot.Je caresse doucement son flanc auquel j’ai tant aimé m’accrocher pour le butiner. Il ne réagit pas. Je dois l’aider. Je me doute que c’est particulièrement dur. Cela a été si passionné entre nous…– J’ai compris vous savez… Je savais que cela allait arriver… Vous et moi, moi et vous… Ce n’était pas fait pour l’éternité… Allez, dites-moi… Pourquoi maintenant ?Le regard qu’il me jette enfin en se retournant vers moi est empli de reconnaissance et de tendresse. Il marmonne un « pardon » indistinct et commence :– Voilà… C’est ma lectrice rousse aux petits seins…– Non ! Génial ! C’est vrai ? m’exclame-je sincèrement. – Oui… Elle est vraie. Candice… Elle est entrée dans ma vie. D’abord ponctuellement…– Mais tout ce que vous avez écrit sur elle est vrai ? Vous et elle, c’est aussi… sauvage ?– Oui et non. Ce que j’écris part toujours de la réalité. Que j’embellis ensuite pour la rendre plus…– Emoustillante !– Exactement ! Elle et moi c’est bien réel. Cela fait une douzaine de fois qu’on se voit. Qu’on s’accouple, qu’on coïte comme des fous ! Il y a eu une alchimie immédiate entre nous. Nos corps sont faits l’un pour l’autre. C’est si bon de l’aimer… Elle est si belle… Ses petits seins… Son adorable petit cul… Son regard tantôt de chatte, tantôt de tigresse… C’est vraiment intense au lit…– Génial !– Mais je ne suis pas sûr de la mériter. Elle est bien mieux que moi !– N’importe quoi ! Vous êtes un garçon fantastique ! Vous valez bien mieux que ce que vous imaginez. Vous avez tout pour rendre cette fille heureuse ! Vous êtes fait pour l’amour ! Vous êtes fait pour le couple !Il me regarde avec tendresse avant d’ajouter :– C’est marrant ce que vous dites : c’est à peu près ce que je lui ai dit quand elle m’a avoué qu’elle pensait ne pas être à ma hauteur… Parce que vous savez, c’est une fille timide…
– Ce que vous décrivez au lit n’est pas particulièrement une marque de timidité !– Pas quand elle est à l’aise ! En confiance, elle se libère. Et c’est vrai, ajoute-t-il dans un sourire radieux, elle peut être chaude de chez chaude au lit !– Lucky man !– Oui… Mais il y a un mais…A ce stade, surtout ne pas l’interrompre ! Il doit trouver la force de me dire ce qu’il a à me dire. Les secondes, silencieuses s’égrènent, pesantes. Si pesantes qu’il se décide à reprendre son récit : – Il y a un mois elle m’a proposé qu’on vive ensemble…– Cela me semble une excellente idée !– Sauf qu’elle ne sait pas pour moi, pour mes pulsions gays, pour vous ! Elle ne sait pas que j’écris des histoires érotiques, et maintenant homoérotiques ! Et je ne crois pas que cela lui plairait si elle savait ! Surtout quand je décris notre histoire, quand je la décris, elle, en pleine fièvre amoureuse…– Cela se comprend… Mais pourquoi le lui dire ? Pourquoi faudrait-il qu’elle tombe un jour sur vos écrits, mi-vrais mi-fantasmés, sur vous et elle ? Fermez votre blog ! Mettez-le en sommeil ! Laissez-vous une chance de réussir votre couple !– C’est bien ce que je compte faire…– Mais…– Mais il y a vous ! Notre correspondance, nos accouplements. J’aime notre complicité ! J’aime votre corps ! J’aime votre queue, en moi, dans ma bouche, dans mes fesses ! Vous me donnez tant de plaisir ! Cela a été époustouflant dans le train pour Barcelone, dans cet hôtel de Barcelone ! Et que dire de la soirée de folie que nous venons de passer ! Cela a été dantesque de vous enculer, de me faire enculer au milieu de tous ces beaux gars aussi pédés que nous, de nous faire défoncer par les deux pompiers ! Comment se passer de cela ?– Et ?– Et ? Et bien nous devons mettre un point final à notre relation ! Nous ne pouvons plus continuer ensemble ! Je dois me donner à elle, à elle seule !– C’est tout à votre honneur…– Je suis désolé ! Je…– Vous ?– Je…– Dites-le !– Je ne peux pas !– Si vous le pouvez ! Vous le devez ! Je…– Je vous…– Moi aussi cher amant épistolaire, je vous aime ! – Je vous aime… Aussi !– Je vous aime pour ce que vous êtes ; pour ce que vous avez accepté de découvrir ensemble ; pour votre présence, écrite ou physique ; pour votre beauté, intérieure et physique ; pour votre tendresse et votre sensualité ; pour votre incroyable fougue au lit !– Parlez pour vous !– Je vous aime comme on aime un homme, un ami, un amant…– Mais je ne peux pas aimer deux personnes à la fois ! Surtout que vous, vous connaissez son existence ! Mais elle, elle est à mille lieux de s’imaginer que je prends tant de plaisir à me faire enculer ! Vous imaginez si elle le découvrait ?– Ce serait dur, oui…– Alors j’ai choisi… Je dois me priver de vous ! Cette soirée, hier, était mon cadeau d’adieu. J’espère vous avoir donné tout ce que vous aimiez !– Vous avez bien vu que j’ai adoré ! Et vous aussi, mon coquin…– Je… Oui ! Bien sûr ! Mais pour moi, les enculades, c’est fini ! De rage, Plaisir d’écrire s’est levé, a enfilé sa chemise avant de finir de s’habiller. Je le regarde faire. Il est si beau. Je vois des larmes sur son visage. Je suis profondément ému par lui, par sa beauté, par sa générosité, par les élans de son corps et de son cœur…Une fois prêt à partir il se fige, me tournant le dos. Comment se séparer dignement ? Je suis toujours nu, couché dans le lit, à vue.Il se retourne enfin brusquement. Je vois une vague d’émotion traverser son visage quand il scrute mon corps. Il se jette sur moi. Sa main se referme sur mon sexe mou. Ses lèvres s’emparent des miennes. Nous nous embrassons, langoureusement, longuement. Quand il trouve la force de se relever il glisse un nouveau « pardon » à peine audible. Puis il s’empare de son sac et fonce vers la porte. Je l’arrête d’une voix ferme :– Benoît ! Ecoute-moi !Pétrifié il interrompt son mouvement. Il se retourne. Il me regarde. Son visage exprime l’inquiétude la plus grande. Est-ce le ton de ma voix ? Ou tout simplement parce que je l’ai appelé par son prénom en le tutoyant ?Je me lève. Je lui fais face, sans gêne pour ma nudité.– Benoît, écoute-moi… Ce n’est pas Etrenu, ton amant épistolaire qui te parle. C’est Romain, l’homme que tu aimes et qui t’aime. Arrêtons notre jeu, ce vouvoiement si excitant, parce que si décalé… Je comprends ce que tu ressens. Je comprends ta décision. Et figure-toi que je l’approuve. As-tu oublié que je suis bisexuel moi-même ? Crois-tu qu’à mon âge je n’ai pas eu, un jour, à arbitrer entre femme et homme ? Tu as bien fait. Va, fonce vers cette rousse aux petits seins, cette Candice si belle et si généreuse. Va ! Aime-la ! Et aime-la bien ! Et, vois-tu, je vous souhaite d’être heureux, et même d’avoir des enfants ensemble si vous le voulez et si vous le pouvez. Car il n’y a rien de plus heureux que de concevoir et d’élever des enfants ensemble, pour les amener un jour à quitter le nid et à voler de leurs propres ailes… Crois-en mon expérience… Benoît, sois certain d’une chose : tu fais le bon choix. Le bon choix c’est elle ! Ce n’est sûrement pas moi !L’étonnement grandit dans son regard. Il balbutie :– Et… V… Toi ?– Moi je vais continuer à vivre, à profiter du présent à fond car la vie file décidément beaucoup trop vite ! Alors sache que je suis et je reste ton ami, ton complice, pour la vie. Ton amour aussi, pour la vie… Ecris-moi ou ne m’écris pas. Copulons ou ne copulons pas… Peu importe. La veuve poignet pour moi, Candice pour toi, c’est fait pour cela… Je te demande juste d’être lucide : toi et moi ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas une parenthèse. Ton plaisir anal, ton plaisir buccal de gros gourmand avec mon sexe dans ta bouche, ce n’est pas un égarement. Tu es un bi. Comme moi. Un vrai bisexuel. Tu as besoin du corps de ta petite femme. Tu as besoin du corps d’un homme, d’un mâle, d’un mâle en rut. Tu as besoin de te faire mettre. Et tu as sans doute hier soir découvert le besoin d’enculer un mec… Alors ne gâche pas tout avec Candice ! Quand le besoin de sodomie ou de fellation sera trop fort, car cela arrivera, ne pars pas avec le premier venu ! Ce serait trop con de tout gâcher ! De tout gâcher parce que ton besoin sera trop irrépressible ! Quand vraiment tu craqueras, n’oublie pas, je serai là. Tu pourras jouir de moi, quand et comme tu le voudras. En amis. En amants. En complices fidèles et discrets. Tu sais où me trouver. Tu me connais peut-être mieux que je ne me connais. Tu sais que je ne te tromperai pas. Tu sais que je te donnerai tout le plaisir mâle dont tu as besoin. Va ! File la rejoindre ! Aime-la ! A fond ! Et quand tu en ressentiras l’impérieux besoin, fais-moi signe, je serai présent, pour toi, parce que je t’aime, et parce que, tu n’en sais rien, mais je vis exactement la même chose que toi !Benoît me regarde, presqu’hagard. Sa main se lève pour se poser sur mon torse, jouer avec ma pilosité.Je devine mille questions en lui. Il en sait si peu sur ma vie. Je lui en ai dit si peu… Il ne sait pas quoi dire. Il ne sait pas quoi faire. Je souris :– Tout est dit, mon ami…– Mon amant… Mon amour…Sa seconde main s’élève jusque sous mes bourses, les attrape, les soupèse, les palpe, y ajoute ma verge molle… Il me sourit. Enfin.– Mon corps t’appartient. Entièrement… ajoute-je. Quand, comme et où tu voudras…Le baiser que nous échangeons n’est pas un baiser d’adieu mais bien un baiser empli de promesse. Un baiser amoureux, qui dure, délicieux.Il a un mal fou, essaie plusieurs fois avant de réussir à s’écarter, à me regarder une dernière fois avec ses yeux emmourachés, à sourire de mon sexe qui s’est redressé, à passer sa langue sur ses lèvres tellement il a envie de remettre cela… Mais il réussit à me quitter, à sortir de notre chambre, me laissant là, nu, en érection pleine d’espoir, debout au milieu de la pièce.Ce n’est qu’alors que des larmes commencent à couler de mes yeux.Les mois s’écoulent lentement. J’ai l’impression de retrouver le cours, morne, de ma vie. S’il n’y avait les échanges épistolaires que j’ai soigneusement archivés et que je relis de temps en temps, je pourrais croire que j’ai rêvé.Mais Plaisir d’écrire a bien existé. Ses écrits érotiques ont existé. Nos échanges épistolaires ont existé. Et je me souviens dans ma chair de nos ébats sans concession. Son merveilleux petit dard entre mes fesses a existé. Mes canonnades en lui ont existées, tout comme nos fellations passionnées et nos anulingus de folie.Un soir un besoin impérieux m’enjoint de coucher noir sur blanc ce que nous avons vécu ensemble. Ma plume d’abord hésitante s’enhardit vite. Je dis tout. Surtout ce qui ne se raconte pas. Nos plaisirs solitaires, nos espérances masquées derrière des textes libertins, voire licencieux, si ce n’est luxurieux… Je reproduis nos échanges épistolaires plus crus les uns que les autres.Je retrouve l’énergie que j’avais perdue, ce triste matin où il m’a quitté, nu, seul, dans cette sinistre chambre d’hôtel. Notre relation renaît à travers l’écrit. Rien que pour moi. Egoïstement. « Mon Plaisir d’écrire » n’est pas destiné à être publié. Neuf mois. Je réalise un matin que cela fait exactement neuf mois que nous nous sommes quittés. J’allume mon ordinateur. Des messages sans intérêt. Et puis un. Un message issu de son blog qu’il a fait renaître.Fou de joie je lis. Et je me régale :« LuiNous nous sommes donnés rendez-vous pour la soiréeEt j’ai donc voulu me mettre sur mon trente-et-un,Une belle chemise, un beau sourire... et mon parfum;J’ai conscience qu’il ne pourra pas me résister. Dans quelques secondes, il va ouvrir, je vais entrer,Pendant ce temps, c’est mon souffle que je retiens,Pendant ce temps, c’est sa voix que j’entends au loin;J’ai déjà conscience que je vais très vite plier... Une musique funky, un sifflement: le voilà.C’est LUI. Pas un autre que LUI. La porte s’ouvrira,Poupée de chiffon je serai, résistance Inutile quand il remuera les lèvres, je saisQue je plierai et romprai quand, la clenche baissée,Je serai faible une fois criée la jouissance. »Qui d’autre que moi peut-être ce « lui » ?Très vite je publie une poésie que j’intitule « onction intime » :« Tes yeux sensuels fixés sur mon corpsSont le plus éruptif des élixirs.Rien n’y fait, je succombe à bout d’efforts,Nu, j’accepte cet oracle de ton désir. Ton sortilège envoutant m’ensorcelle,Abat volonté, armure et défense.Comment puis-je résister à tes appelsQuand tes courbes aguichantes grisent mes sens ? Yeux dans yeux tu commences ton effeuillage.Ta beauté mâle ne fait qu’étinceler,Ta chair à nu appelle à l’abordage,Et mon désir ne fait que s’élever. Ton balancement érotique et charnelNe garde qu’un slip autour de tes reins.Alors tes cuisses si puissantes et si bellesSe serrent et laissent glisser le tissu fin. Ta nudité a eu raison de moi.Je m’approche, je t’effleure, et en un gesteMes bras t’enlacent, nos ventres moulent nos émoisDans une rude et farouche étreinte céleste. Nos lèvres brûlantes s’unissent tendrement.Nos corps fondus se lient passionnément.Ton vit engoncé est tellement ardentQue notre danse le lustre lascivement. Tes grognements animaux m’enhardissent !Je veux t’offrir un plaisir sans limite.Entre tes fesses mon doigt humide glisse,Il s’enfonce, il s’applique et il s’agite. Tes yeux brillants clament ton extase tout proche.Tu t’accroches à ma chair avec passion,Formant une figure digne du dieu Eros,Illuminant la montée de tension. Nous ne formons qu’une seule chair à présent,Entre feulements, halètements et jouissance.Spasmes, cris, jaillissements, ravissements !Nous sommes bénis du fruit de notre transe. » Une réponse tombe. Sobre. Sincère. Un simple « magnifique ! Ton B ».Ça y est, nous sommes à nouveau en connexion. Il me faut maintenant l’apprivoiser à nouveau !Je n’ai pourtant pas à me forcer. Une nouvelle publication qui en dit long sur sa bisexualité. Est-ce la promesse d’une rencontre prochaine ?Ses textes deviennent crus. La preuve d’une pulsion de plus en plus difficile à maitriser ?« Benoit contemple, admire, observe son mec qui dort paisiblement dans leur lit. Ah il n’y a pas à dire : Romain l’excite, l’émoustille. Ni une, ni deux, Benoit relève la couette, tend une main dans le boxer de son copain et approche son visage de sa queue. Il se met à le sucer...Romain ouvre les yeux et voit la vision délicieuse que lui offre Benoit, allant et venant sur son sexe. Romain a tellement envie de lui, dans ces cas-là. Il veut lui aussi... l’honorer.- Benoit. Mon amour. Mets-toi... à quatre pattes.Romain lui écarte les fesses et le lèche.Après avoir longuement préparé Benoit, après avoir délicatement et lentement lubrifié et dilaté son anus, Romain pare son sexe d’un préservatif et s’introduit dans le cul tout humide de son mec. Il prend ses fesses à pleines mains et raffole de sa bite dans son orifice anal.Romain encule Benoit, le lime. Benoit est allongé sur le dos et n’en finit plus de gémir. Il halète. Il supplie Romain de continuer de le prendre avec vigueur. Romain est au comble du plaisir. Il retire la capote, se masturbe un peu et dans un râle, finit par jouir sur Benoit »Cru ! Si cru ! Il me fait l’appeler « mon amour ». Il me fait l’aimer avec force, tendresse et attention. Il craque. Mon Benoit est en manque. En manque de mec. En manque de moi…Comme je le comprends !Je n’ai pas eu de relation homosexuelle depuis notre séparation. Moi aussi je suis en manque. En manque grave de lui ! Je publie à nouveau un de mes plagiats de poésie, légèrement modifié :« Pourquoi ai-je fait ce rêve étrange et pénétrantDe ma Muse bien connue, et que j’aime, et qui m’aimeEt qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le mêmeNi tout à fait un autre, et m’aime et me comprend ? Car il me comprend, et mon cœur, transparentPour lui seul, hélas ! cesse d’être un problèmePour lui seul, et les moiteurs de mon front blême,Lui seul les sait rafraîchir, en pleurant. » Très vite, dans la foulée, il publie une nouvelle MNDQ. Je ne découvre pas immédiatement que ce sont des Micro Nouvelles De Cul… Celle-là n’est destinée qu’à moi :« Mon cher amant... Oui, je sais. Je ne suis pas là. Et pourtant... Je voudrais que vous fassiez en sorte que ce soit tout comme.Imaginez que j’orne le moindre millimètre carré de mon anatomie d’huile de massage. De quelle saveur ? Fiez-vous à votre instinct, à vos sens.Le désir, c’est pas la mer à boire, et plus chaud, c’est beau. J’espère... que vous, vous comprendrez la référence. Je... suis... à... vous.Je gravite autour de votre désir. Je ne résiste pas, quand je vous vois comme ça, cher amant ! Je ne peux pas vous laisser comme ça. Là. Je... suis... là »Il joue avec mes nerfs ! Je mets quelques jours, radio musicale aidant, à comprendre la référence à une chanson de Zazie , « sucré-salé » : « L’amour c’est pas la mer à boire et plus c’est chaud, plus c’est beau... ».Sucré salé. A voile et à vapeur. Bisexuel. Benoît me semble s’assumer de manière explicite… Une nouvelle MNDQ est publiée. De plus en plus limpide !« Romain a tout de suite vu que quelque chose n’allait pas chez moi lorsque je suis rentré à la maison. Effectivement, j’ai vécu une journée de merde au travail. Rentrer à la maison et retrouver mon amant a été un putain d’échappatoire.- Mon amour... Je vais m’occuper de toi.Romain m’a demandé de faire abstraction de tout. Il m’a dit qu’il s’occuperait de moi. Il m’a demandé de ne penser à rien. Il m’a dit que ce serait tout pour moi, rien que pour moi. Il m’a déshabillé. Il m’a touché. Il m’a caressé. Ses attentions m’ont fait fondre.Romain s’est mis lui-même entièrement nu. Il m’a fait m’allonger sur le canapé du salon. Il s’est enduit les mains d’huile de massage à la rose et il s’est mis à me toucher. C’était... bon, comme contact. J’en ai ronronné de plaisir. J’ai perdu complètement les pédales.Le corps enduit, luisant d’huile de massage, j’étais si bien. Je fondais sous les caresses de Romain. Il me masturbait de sa main droite. Il avait un doigt de sa main gauche en moi et il me massait la prostate. J’avais chaud. Au comble du plaisir, j’ai crié. J’ai joui. » Elle est vite suivie d’une autre :« Mon cher amant...Ce serait avec plaisir d’ouvrir mes lèvres pour vous y accueillir entre elles.Ce serait avec plaisir... de vous en donner, du plaisir.Ce serait avec plaisir d’aller et de venir sur votre belle queue.Ce serait avec plaisir de vous prendre en gorge profonde.Ce serait avec plaisir de vous faire jouir. Dans ma bouche. Ou... Sur mon visage. »Une masturbation éclair. Je jouis immédiatement. C’est clair et net ! Il ne tient plus ! Je ne tiens plus non plus… La suivante me met pareillement en feu :« Mon amant... Vous prenez assaut de mon corps tout entier et je ne peux rien faire. Vos baisers, vos caresses, vos coups de langue, vos mordillements. Et là, ce sont mes deux tétons percés dont vous vous occupez, que vous titillez, l’un après l’autre. Vous me faites fondre.(...)Mon amant... Je me tiens sur mes genoux et je suis là à vous offrir une fellation dont j’ai le secret. Vous savez que j’apprécie beaucoup ça : vous sucer. Vous donner du plaisir. Vous faire... jouir. Et là, vous ne pouvez que voir que je m’en donne à cœur joie. Vous fondez.(...)Mon amant...Vous vous êtes délecté de mon petit cul que vous aimez beaucoup. J’étais à quatre pattes et vous m’avez écarté les fesses. Mon anus a subi avec plaisir les assauts de votre langue et de deux de vos doigts. Et là, vous me prenez. Ma prostate se contracte. Je jouis.(...)Mon amant... Je suis de nouveau à genoux et je vous pompe. Je dégorge votre belle queue afin que vous jouissiez à votre tour. Je me délecte de votre goût et de votre ardeur. Et là, vous vous crispez. Vous râlez de plaisir. Votre sperme tombe sur ma langue, souille mon visage. Mmmh... » Une dernière m’arrive. Pour la première fois directement sur ma boite mail :« Romain cueille doucement sa muse dans ses bras et le dépose avec tendresse sur la table de leur salle à manger. D’instinct, Benoit relève et écarte les jambes. Sans dire un mot, il invite son homme à lui faire un anulingus comme il les aime. Romain commence à le lécher. Benoit ne loupe pas un coup de la langue de Romain entre ses fesses. Il a les cheveux coupés en dégradé. Une mèche s’en échappe sur son visage. Il se caresse les tétons barrés de titane. Il les presse, Il les caresse. Romain le lèche avec gourmandise.- Ô mon dieu...Il s’abandonne. » Le texte est accompagné d’une proposition de rendez-vous sur Paris, dans neuf jours, un soir en semaine, « dans la plus absolue des discrétions ».Enfin !J’exulte ! Je comprends que son couple avec Candice va bien. Mais que sa nature homosexuelle craque. Il s’est souvenu que je suis là pour lui. Je suis là pour cela, pour satisfaire ses pulsions mâles…J’adapte mon agenda et je réserve une chambre d’hôtel dans le Marais. Je lui envoie les éléments. Avec ce message : « Nous deux ! Uniquement nous deux ! Notre intimité débridée, secrète, pour l’éternité ! ».Il me répond par retour d’un « Parfait ! J’ai hâte ! ».Quel bonheur ! J’ai perdu mon Plaisir d’écrire. Cela fait neuf mois que j’en souffre. Mais je vais retrouver Benoît. Et peut-être, tel est devenu mon rêve récurrent, après des premiers ébats torrides, nous suçant, nous léchant, nous enculant mutuellement longuement, après de puissants orgasmes dont nous aurons partagé en bouche le fruit, tout en nous cajolant amoureusement, le tenant serré contre moi, le bras passé au-dessus de son flanc à tripoter son petit gland, sa petite verge et ses jolies petites couilles toutes molles… Peut-être donc que je banderai assez, qu’il relèvera une jambe, et que je le pénètrerai, pour la première fois, en cuillère, amoureusement, dans une longue et douce félicité mâle…A moins… A moins que ce ne soit lui qui se soit lové dans mon dos. Que ce soit lui qui ait enfoncé son élégant sexe bien dur entre mes fesses. Que ce soit lui qui me caresse, qui me dise des mots d’amour, qui m’embrasse alors que nous nous enfonçons dans la nuit sensuelle… Ma gorge murmurera « je t’aime Benoît… ».
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