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Mon premier petit boulot

Chapitre 1

Erotique
J’ai donc essayé d’axer mon premier test sur lui et ses fameuses vacances.Les détails croustillants arrivent après, je voulais publier cette mise en bouche pour savoir si le style d’écriture est assez bon ?Bonne lecture !
Fin de ma troisième année au lycée, un calvaire, redoublement en seconde, redoublement de nouveau en première, j’allais attaquer après ces 2 mois de vacances ma quatrième année … en première.
« Pierre a du potentiel mais préfère tout gâcher en jouant à sa console portable en cours ».« Pierre n’écoute pas et ne veut surtout pas écouter ».
Je vous laisse imaginer la suite, chaque remarque sur mon bulletin était similaire à celle du dessus et celle d’en dessous.
A 18 ans, je n’avais rien fait de ma vie à part avoir un niveau plutôt intéressant sur Counter Strike, ce que mes parents ne reconnaissaient pas à sa juste valeur.
Dès le 30 juin, départ des vacances d’été, j’ai su que ma mère n’allait pas me laisser glander une nouvelle année après m’avoir sauvé une nouvelle fois au lycée (elle connaissait très bien la directrice, ce qui me permet pour l’instant de survivre et ne pas me retrouver à la rue).
« Prépare tes affaires, je t’ai dégoté un boulot d’été, maintenant que tu es majeur, c’était beaucoup plus facile. Tu pars en Haute-Savoie (nous sommes de Montpellier) chez des amis de tes grands-parents qui n’ont pas de famille, élevage, confection de fromages, tu ne vas pas chômer et ça va te faire du bien. Tu vas apprendre la vie mon petit ! »« Et pourquoi pas te muscler un petit peu ? » rajouta en riant ma sœur.
Il est vrai que Counter Strike ne muscle pas vraiment (peut être les doigts ?), j’avais donc pris quelques kilos cette année, ma fine silhouette avait disparue sous des tablettes de chocolats fondues.
Il fallait voir le bon côté des choses, je pouvais toujours revenir bien plus en forme qu’à l’heure actuelle.
Mais je n’avais pas le temps de dire ouf qu’après une rapide toilette et une petite valise, j’étais déjà dans le train : je commençais … le lendemain !
Arrivé sur place, après un périple en bus de la gare, ce n’était ni Annecy, ni une ville proche de Genève mais bien une bourgade perdue dans la montagne, bien en altitude.

122 habitants d’après Google, mon dieu. Je n’avais pas vu si peu de monde depuis … jamais en fait.
17h, je sonne à la porte, c’est Clothilde qui m’ouvre avec le sourire, 67 ans, 1 m 55, brune, toute fine, presque athlétique (les bienfaits de la montagne j’imagine). Le genre de grand-mère accueillante qui te fait des petits plats délicieux et qui te chouchoute à longueur de journée.
« Bonsoir, tu dois être Pierre, rentre, ne reste pas là ! ».
Jean, son mari, qui était dans la pièce d’à côté, vint à notre rencontre, 64 ans, 1 m 80, costaud avec un « ventre de vieux » comme je les appelle, merci la bière.
Il avait du mal à marcher et s’était apparemment foulé la cheville, une bête du troupeau avait eu peur de manière totalement aléatoire et l’avait renversé. 200 kilos sur la panse, ca secoue !Arrêt presque complet pendant 1 mois d’après le docteur, je comprenais donc le pourquoi de ma présence : j’allais aider et faire le boulot d’une personne invalide, super.
Le repas était contre toute attente sympathique, ils m’ont expliqué le déroulé d’une journée type, réveil tôt, au aurore pour rester au frais (le soleil tape fort au zénith en pleine montagne), bon petit déjeuner, ensuite on s’occupe des bêtes, une grande pause l’après-midi lorsqu’elles se baladent dans la montagne et le soir il faut les ramener pour qu’elle puisse se reposer. Jean s’occupera de la conception des produits laitiers et Clothilde prendra sa place dans l’alpage, moi j’aiderai mes deux patrons à avancer dans les taches de tous les jours.
La maison n’était pas très grande, une salle à manger, une cuisine au rez-de-chaussée, un étage avec deux chambres et une salle de bain faisant également office de WC. Il y en avait également dans une petite cabane à l’extérieur, mais je ne me laisserai pas tenter par cette expérience tout de suite, sauf ultra urgence et donc en derniers recours.
C’était le domaine qui était immense, des prairies à perte de vue et une gigantesque grange pour tout ranger, outils, nourriture pour les bêtes, avec une cave adjacentes pour garder les produits au frais, le fromage, les denrées périssables ou encore le vin.
Une vie simple … sans internet !
C’était au moment de me coucher que je me suis rendus compte de ça, même le réseau était faiblard, plus qu’à prier pour la présence d’un Macdo dans la ville en contrebas. J’aurai eu un Nokia 3310, c’était pareil (et surement davantage costaud que mon iPhone flambant neuf).
........
Le premier réveil était extrêmement difficile, mes habitudes de feignasse allaient en prendre un sacré coup je pense.5h30 l’alarme sonnait, direction le petit déjeuner dans le salon. Il faisait frisquet en hauteur, 7 degrés début juillet, ça change du sud !Mais étonnamment, je me sentais revigorer très rapidement, d’un côté avec cette température, je n’allais pas me rendormir.
Jean était à table, Clothilde préparait à manger. Tartines de fromage, tentative de Jean de me proposer un repas « des montagnes » mais je m’en tiendrais à mon chocolat chaud, brioches nutella de citadin sans problème pour cette fois-ci. Voir ce fromage coulant dès le réveil n’était pas très agréable et ma première pensée était pour Bienvenue chez les Chti’s quand j’ai aperçu Jean tremper sa tartine dans son café : beurk !
J’allais prendre ma douche quand Jean m’interpelle « Ne t’embête pas avec ça, tu vas sentir la vache dans 5 minutes » et nous éclatons de rire tous les trois.
Malgré l’ambiance rustique qui me changeait du tout au tout avec la ville, j’étais au final assez content d’être là, pour commencer ma première journée « à la montagne ».
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